Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec prend le recyclage en mains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2006 1 commentaire

Source: Éric Moreault, Le Soleil 20 mai 2006

Le Soleil, Steve Deschênes

Les chutes de neige abondantes et le rodage de la nouvelle machinerie ont provoqué des ratés. Ce qui a forcé Matrec, le gestionnaire du centre de tri, à empiler papiers, cartons, verre et métal pêle-mêle à l’extérieur.

Le cafouillage au centre de tri de matières recyclables a forcé la Ville de Québec à adopter un plan de redressement. Avec entre autres opérations le nettoyage des terrains avoisinants.

Résolue à se comporter en bon citoyen corporatif, Québec a demandé à Matrec, qui gère le site, de ramasser les papiers et cartons qui se sont envolés au cours des dernières semaines.

Le nettoyage de la cour, aux frais du sous-traitant, sera, lui, effectué dès qu’on aura fini de trier les matières amoncelées à l’arrière du centre de tri. On estime que les pertes ne devraient pas dépasser les 5 % habituels de rejets de matériaux souillés ou irrécupérables.

Une fois ceci fait, Québec entreprendra de terminer la rénovation des quais d’embarquement, pavera la cour et complétera l’aménagement extérieur.

Voir aussi : Environnement.


Un commentaire

  1. Fernand Trudel

    4 septembre 2006 à 23 h 05

    D’un centre de tri à l’autre

    Après avoir vécu la perte de notre centre de tri postal qui occasionne des retards considérable dans la livraison du courrier, voici que l’on constate que le centre de tri de matières recyclables ne suffit plus à la tâche. Conséquence d’une mauvaise administration, nos détritus s’accumulent à l’air libre. C’est scandaleux !!!

    Pendant ce temps, nos élus jonglent avec l’idée de doubler d’ici 2008, la capacité de ramassage de matières recyclables pour diminuer la pression sur le dépotoir de St-Tite en nous dotant de gros bacs bleus et aussi de bacs bruns pour les déchets de table. On veut ainsi répondre aux nouvelles normes environnementales imposées par le gouvernement du Québec suite aux pressions des écolos dirigés par Ann Bourget et ses amis. Ces élus ont tendance trop souvent à sous-évaluer les coûts astronomiques qui y sont rattachés. Nous pouvons bien rêver mais notre capacité de payer nous ramène vite sur terre.

    Aller travailler à pied ou en bicycle, recycler nos déchets et pour cela se doter de trois bacs dont certains a plusieurs compartiments, etc… Il ne faut pas bousculer les citoyens, ni leur imposer des choses mais mieux les informer et les inciter à modifier leur façon de faire au jour le jour. Comme on dit souvent ; «Rome ne s’est pas bâti en un jour». Entre temps, il faut se doter d’un centre de tri capable d’absorber ce que l’on veut y amener, c’est la priorité.

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