Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Édifices anciens dans le couloir de la mort

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2009 39 commentaires

Antoine Robitaille
Le Devoir

Avec les démolitions d’édifices anciens qui se multiplient à Québec, ville prospère, la conservation du patrimoine pourrait devenir un des enjeux clés de la campagne électorale municipale dans la capitale. Le maire, Régis Labeaume, qui n’a pour l’instant aucun adversaire, admet être très agacé par «ceux qui veulent tout conserver, mais qui n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire avec ce qui serait conservé».

Suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.


39 commentaires

  1. dave deux

    10 juillet 2009 à 07 h 04

    Québec comme toutes les villes historiques, est exposé à une
    forte pression lié aux besoins multiples qu’exigent une ville
    moderne (habitat, loisir, économie). Ces éléments sont des facteurs qui font du patrimoine urbain un défi complexe et qui demande la participation de tous les acteurs, c,est-a-dire de la population, des pouvoirs publics et les partisans du moderne et de l’ancien. Je crois que nous ne pouvons pas tout garder, ce serait illusoire de prétendre pour une ville qui aspire a une certaine modernité de vouloir tout conserver.

    Mais malheureusement, ce consensus nécessaire à Québec ne
    peut être atteint avec un maire qui ce braque a la moindre
    velléité d’une opposition, ici Anne Guérette. Pour un maire qui
    désire tant avoir une opposition, quand celle-ci ce pointe ne
    le voilà pas au bord de la crise de nerfs. En fait ce que le maire
    recherche comme opposition, c’est une personne naîve, pas
    trop forte de caractère. Une opposition seulement symbolique,
    juste pour dire quelle est là.

    Je le répète pour les négativistes illettrés de ce forum, nous ne
    pouvons pas tout conserver, une ville doit évoluer. Par contre
    ce processus demande un consensus entres les intervenants et
    ce consensus ne peut-être possible qu’avec des participants
    qui ne ce braque pas et qui sont assez adulte pour entreprendre une saine et franche discussion.

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    • julien

      10 juillet 2009 à 08 h 33

      Je trouve un peu méprisant votre terme d’illetrés pour désigner les gens qui ne sont pas d’accord avec vous sur ce forum…

      Et, le terme illetré est en plus ironique venant de quelqu’un qui fait plus de 5 fautes dans trois paragraphes…

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      • dave deux

        10 juillet 2009 à 08 h 54

        Stop. Je ne traite pas d’illetrés les gens qui ne sont pas d’accord
        avec moi, mais ceux qui ne savent pas lire ou qui lisent a moitié et
        me font dire des choses que je n’ai pas écrites. Je connais très bien
        certain ti-pite du forum qui vont malheureusement comprendre que je suis contre toute évolution de la ville. C’est pour cela que insisté sur le fait qu’il fallait avoir un compromis entres les deux visions.

        La prochaine fois lisez comme il ce doit.

        PS Pour les fautes…c’est dans les normes de ce forum

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      • Manu

        10 juillet 2009 à 20 h 40

        C’est peut-être dans les normes pour les illettrés, ou pour les gens d’une autre langue maternelle, mais pas pour ceux qui sont assez intelligents pour maîtriser leur langue.

        Alors mon cher dave deux, sans égard à tes propos auxquels je suis tantôt d’accord, tantôt en désaccord, sache que les illettrés ignorent à quel point savoir écrire n’est pas qu’une question de forme et qu’il est important de savoir s’exprimer si on désire être crédible.

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      • Max

        11 juillet 2009 à 13 h 30

        DAVE DEUX, c’est ILLETTRES, illetrés…deux T. Tu fais une faute au mot illétrés pour utiliser ce mot comme insulte. WOW.

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  2. Seb

    10 juillet 2009 à 07 h 13

    On a pas le choix de démolir certaines choses…

    Je suis content de voir qu’il y a des compromis qui se font, comme l’intégration de facades ou d’éléments de bâtiments démolis dans les nouveaux. Cependant, on ne peut pas toujours faire cela. Si des promoteurs ont un projet vraiment inspirant pour ce coin de la ville, nous devons leur laisser une marge de manoeuvre.

    Pour ce qui est de ce sublime mot d’esprit : «Ça n’a pas une crisse de cenne et ça ne sait pas où en trouver non plus». C’est bien dit, enfin quelqu’un qui n’a pas peur d’offusquer pour aller de l’avant. C’est probablement le seul moyen de changer quelquechose à Québec tellement il y a de vierges offusquées.

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    • dave deux

      10 juillet 2009 à 07 h 39

      C’est tout un mot d’esprit. Nous avons un grand penseur à
      l’hôtel de ville. Dans 100 ans nous aurons une statue de Labeaume
      dans le stationnement derrière la façade de St-Vincent-Paul (un
      exemple d’intégration post-modernique a Québec et la preuve
      que le maire veut aller de l’avant) avec comme inscription (pour
      l’avancement de l’humanité) « Ca n’a pas une crisse de cenne et
      ça ne sait pas ou en trouver non plus »

      Nous avons notre Confucius.

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  3. François

    10 juillet 2009 à 08 h 26

    Comme ça commence à être dangereux ce qui se dessine pour l’automne à Québec. La population complaisante de Québec s’apprête à élire un maire et un conseil municipal entièrement voué à celui-ci. Et quand on est rendu à considérer que la maire fait de l’esprit en s’en prenant à ses opposants parce qu’eux apportent des idées différentes, que quelqu’un de sain d’esprit pourrait au moins les écouter, les considérer, apporter des modifications, les modifier, les bonifier, apporter des alternatives, bref se comporter comme un médiateur, et ensuite prendre des décisions en toute connaissance de cause, c’est que vraiment on est mal barré à Québec. Au seul principe qu’on a du fric à dépenser, le maire aura des oreilles grandes ouvertes. Pour ma part, sans doute en raison de ma formation en géographie puis en urbanisme, je considère que le territoire n’est pas une marchandise à livrer au plus offrant. Que lorsqu’on y met la hache, il est trop tard. Que lorsqu’on rase un boisé pour y construire, parce qu’il faut y construire, sans se questionner si c’est que le projet est le meilleur choix. Idem pour un édifice historique et patrimonial. Quand le mère dit que « c’est pas beau », « j’aime pas ça », il se comporte en despote et mérite amplement son titre de petit Napoléon de la Grande Allée. Parce qu’aux yeux de ce maire, quelles sont ces critères pour considérer un bâtiment comme patrimonial ? C’est seulement vieux ? Ça doit avoir au moins 150 ans ?
    Dangereux. Oui, on s’apprête à charcuter le territoire, le banaliser. J’ai vraiment peur.

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  4. Raymonde Giguère

    10 juillet 2009 à 09 h 06

    Labeaume voudrait-il complètement l’oeuvre de ses prédécesseurs qu’il ne ferait pas mieux. Ce n’est pas Napoléon, c’est Louis XiV: « Après moi le déluge ».

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  5. Réal

    10 juillet 2009 à 10 h 45

    La mégalomanie consiste en la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d’un manque affectif. En psychologie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques. On la nomme couramment folie des grandeurs.

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  6. Pier Luc

    10 juillet 2009 à 10 h 56

    C’est quoi le nom médicale des ticoun qui chialent tout le temps contre ce qu’il y a mais sont tellement conservateurs qu’ils refusent tout changements. Qui veulent qu’on injecte de l’argent pour réparer ce que l’on a mais qui ne veulent pas que ça leur coûte une cenne et ne veulent pas voir de chantier. Dès que l’on construit quelque chose de moderne, ils trouvent ça laid en gardent les deux yeux bien fermés pour être certain de ne pas trouver ça beau, ils pensent que c’était bien mieux dans l’ancien temps. Mais dans le temps, ces constructions étaient neuves et modernes… On se demande comment il peuvent apprécier des constructions modernes de leur jeunesse et détester celles d’aujourd’hui…

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    • François

      10 juillet 2009 à 11 h 35

      Il faudrait savoir de quoi on parle lorsqu’on parle de modernisme en architecture. Ainsi, donne-moi un exemple d’architecture contemporaine et moderne à Québec ces dernières années. Aussi, donne-moi un exemple d’intégration architecturale, pas du simple façadisme. Du développement, de l’injection d’argent, oui. Personne de sensé n’est contre ça mais lorsqu’on me dit « qu’on n’a pas le choix de détruire », encore faut-il me le justifier, pas partir sur des envolées tapageuses du maire du style « j’aime, j’aime pas ». C’est ça le progrès, c’est ça faire du développement ? Et lorsqu’on me parle de densification, faudrait-il encore voir ce qui a été autorisé en construction ces dernières années dans les arrondissements périphériques et voir si on respecte les critères de densification et d’optimisation des ressources. Les coûts reliés à la construction d’infrastructures (routes, égouts), à la construction de superstructures. (écoles, CLSC, etc.) ont-ils rapporté les meilleurs bénéfices pour la communauté ?
      Encore une fois, c’est tellement facile ces petites phrases à l’emporte-pièce du maire qui se comporte de plus en plus comme le maire d’un petit village gros village qui montre les dents. Faire du développement en urbanisme, c’est voir plus loin, anticiper les nouvelles formes de déplacement, anticiper les impacts sur l’environnement. Le maire pourra bien se péter les bretelles avec la cité verte, mais je crains qu’il est autorisé ce développement uniquement pour faire un écrin dans la ville, sans pour autant favoriser des développements ailleurs qui s’en inspireront.

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  7. SteveF

    10 juillet 2009 à 12 h 36

    Je suis bien d’accord avec le maire Labeaume. Plusieurs anges gardiens du patrimoine veulent sauver tout édifice bâti au début de la colonie, ayant une coupole et du relief doré, sous prétexte que c’est patrimonial. Cependant, ils n’ont aucun projet, ni plan financier pour leur procurer une vie nouvelle. Cela ne veut pas dire de détruire tout ce qui est historique. Il faut savoir quand préserver et quand détruire. Il a été démontré que le monastère des Franciscains n’avait pas la valeur patrimoniale qu’on lui accordait.

    Le projet du musée est d’une importance capitale. Si les propositions d’architectes sont bien sélectionnés, il peut en résulter un immeuble remarquable, respectant le milieu dans lequel il sera érigé. Je ne verrais pas un édifice similaire à la Bibliothèque nationale dans ce secteur. Ça serait de très mauvais goût.

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    • dave deux

      10 juillet 2009 à 12 h 56

      C’est en plein ce que je disais. Il faut un équilibre. Mais cette
      équilibre ne fonctionne que si il y a entente entres les différentes
      factions. Malheureusement nous avons un ti-coq de village pour
      qui la discussion est hors de son schème mental. Il semble que ce
      ti-coq n’a pas encore quitté sa période narcissique pré-adolescent.

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  8. jaco

    10 juillet 2009 à 13 h 13

    (Donnons la parole a ceux qui ont approfondi le sujet au lieu des journalistes ….et des clans idéologiques)

    Selon Luc Noppen , un spécialiste qui travaille sur le sujet depuis 40 ans , on pourra préserver 40% du patrimoine religieux au québec dans une perspective optimale;

    peut-être 20% de facon intégrale et un autre 20% par des adaptations en bibliotheques, condos, musée etc etc

    Donc il y aura des choix a faire!
    —————————————————–

    Le cas des monasteres est problématique car contrairement aux églises , ils n’ont plus d’utilités ou d’utilisations sociales.
    Même si on ne va plus a la messe, on entrerre on baptise et on marie,encore, dans les églises…Pas dans les monasteres!
    ———————————————-

    A partir de ces 2 prémisses, le débat devrait se faire sur le CLASSEMENT des oeuvres et de la pertinence.

    Perso, je suis 100% pour l’agrandissement du musée tel qu’annoncé
    e t je suis 58% pour la conclusion au monastere des soeurs
    —————————————————–

    Dans le cas du monastere des soeurs , on a l’impression qu’on a voulu faire cela en cachette pour éviter le lobby patrimonial.
    Par ex, je me considere comme qqun de passablement informé car je suis abonné a Québec-Urbain et pourtant jusqu,a récemment je ne savais tjrs pas si on conserverait la chapelle (pas les résidences)

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  9. Jonathan

    10 juillet 2009 à 13 h 50

    Simple et efficace analyse Jaco!

    J’ajouterai en paralèlle, qu’on devrait attendre de voir les propositions pour le musée avant de ruer dans les brancard..

    pour ce qui est des autres édifices, je ferai remarquer qu’il y a deux chantier de réfection sur la grande-allée. L’église st-dominique et l’édifice Guy-Frégault.

    comme il n’y aura pas que de la casse!

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  10. Gilles

    10 juillet 2009 à 15 h 52

    Encore une fois il y a les POUR et il y a les CONTRE…..

    C’est toujours plus facile d’être CONTRE car souvent les CONTRE propose le statu quo …..car rien faire ca bouscule moins et c’est plus réconfortant…

    Par conte être POUR quelques chose demande de ce remuer le derrière….et remuer le derrière c’est :

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  11. Gilles

    10 juillet 2009 à 15 h 59

    Alors je disait qu’être POUR..

    C’est

    Penser son projet
    Le dessiner
    L’analyser
    Le défendre auprès de la ville
    Le financer
    Le défendre contre les CONTRE
    Le redessiner
    Le refinancet
    Le redéfendre auprès de la villes
    etc.

    Ëtre CONTRE c’esst tenter de défaire ce que bâtisse les POUR…

    La charge de travail n’est pas la même…..c’est facile d’ëtre CONTRE.

    .

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  12. Pier Luc

    10 juillet 2009 à 16 h 45

    En tout cas, on ne progresse pas avec le statu quo… Au Québec, les gens ne pensent qu’au statu quo, comme si on pouvait arrêter le temps afin de se donner une éternité pour réfléchir. Un, l’éternel statu quo c’est du conservatisme stupide. De deux, sa coûte chère le statu quo; on dépense pour rererefaire des études déjà faites et on prive l’économie de « fertilisant ».

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  13. guillaume sirois

    10 juillet 2009 à 17 h 14

    Si l’on veut faire du neuf à Québec, qu’on le fasse dans les quartiers neufs. Pas au milieu d’édifices patrimoniaux!!!!

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  14. Michel

    10 juillet 2009 à 17 h 33

    Bravo Guillaume, en une phrase tu as enterré tous les commentaires précédents. Que de belles choses à réaliser mais pas obligé de détruire le patrimonial. En passant, Québec c’est plus grand que la Cité et Limoilou.

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  15. Sébastien

    10 juillet 2009 à 21 h 02

    « Ca n’a pas une crisse de cenne et
    ça ne sait pas ou en trouver non plus»

    C’est édifiant comme commentaire de la part du premier magistrat…

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  16. Rémi

    10 juillet 2009 à 23 h 55

    Je suis derrière M. Labeaume. On garde ce qui vaut la peine d’être gardé. Pas tout SVP!!!

    Il faut faire des compromis dans la vie si on veut avancer…

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    • Éric

      11 juillet 2009 à 01 h 28

      110% en accrod avec vous monsieur Rémi.

      Vous remarquerez tous qu’ au Québec ,contrairement à nos voisins en Amérique du Nord, il faut toujours que TOUT soit plus compliqué,plus couteux, et comme dans ce cas-ci plus dramatique.

      Cet article est un autre bel exemple de cette « race » de québécois hypocrite toujours pour la vertu,mais quand c’est le temps de l’appliquer et de payer, oups , ya plus personne de volontaire.

      Les gens, ou devrais-je dire, ces bien-penseurs pour la plupars se disent cyniques envers les politiciens trouvant qu’ils sont souvent menteurs et hypocrites,mais quand quelques rares politiciens(pas de carrières,mais du sang neuf) osent dire les vrais choses,comme ils les voient franchement ,ces même gens ,nos bien-penseurs sont soudainement traumatisés, bandes d’hypocrites !!!

      J’admet que pour un Maire d’une capitale, c’est un peu « raide » comme propos,mais je la trouve rafraîchissante cette phrase est de l’or en barre :

      «Au Québec, quand tu ne sais pas quoi dire, tu proposes un centre d’interprétation ou un musée. Ça fait 20 ans que j’entends ça. Il n’y a rien de plus éculé que cette vision-là.»

      ^ Tellement vrai ,mais dans un État comme le Québec rempli d’autruches, il ne faut pas dire la vérité à la face des gens, il faut plutôt leur mentirs,bref les bernés !
      Après tout c’est comme ça que la médiocrité et le statuquo subsiste.

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      • dave deux

        11 juillet 2009 à 06 h 43

        «Au Québec, quand tu ne sais pas quoi dire, tu proposes un centre d’interprétation ou un musée. Ça fait 20 ans que j’entends ça. Il n’y a rien de plus éculé que cette vision-là.»

        Effectivement il y a de quoi a méditer. Là dessus je lui donne
        raison, la preuve on rase un monastère (pas très patrimonial je
        l’avoue) pour y construire…un musée.

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      • Rémi

        11 juillet 2009 à 15 h 25

        Faut juste arrêter de donner trop d’importance à ceux qui chialent et qui n’apportent rien au débat. Ca fait trop longtemps que c’est comme ca et c’est sur le point de changer. Grâce aux fusions, le vent est entrain de tourner. D’ici quelques années on ne les entendra plus.

        La ville de Québec a maintenant un nouveau visage qui ne correspond plus aux idéalistes de l’ancienne ville de Québec.

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  17. heron23

    11 juillet 2009 à 02 h 41

    À mon humble avis, une partie de la problématique, que ce soit pour la chapelle ou même pour le complexe G (dont le maire a décidé qu’il était « laid », rejoignant ainsi la sacro-sainte majorité), c’est qu’il faut se faire une idée de ce qu’on ne doit pas sauvegarder AUJOURD’HUI, sans égard à ce que nos descendants penseront de ces bâtiments dans 25, 50 ou 100 ans.

    De quel droit doit-on éliminer tout ce qui s’est construit en 1896, en 1940 ou alors en 1970 ?

    Tout conserver, je veux bien croire que ce n’est pas nécessaire.

    Mais de fixer une date précise entre ce qu’il faut conserver et ce qu’il faut détruire, alors là, je ne marche pas.

    Dis-moi Régis: 1895, c’est beau, ça fait partie du patrimoine mais 1896, c’est de la m… ?

    Vision trop simpliste. À mon humble avis.

    La qualité architecturale, même selon Noppen, ne consiste pas à détruire selon une certaine date.

    Au contraire, il faudrait peut-être considérer qu’un quartier, surtout si celui-ci est vieux, doit conserver certains vestiges de toutes les dates de son occupation.

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  18. André Roberge

    11 juillet 2009 à 10 h 08

    La fortune touristique de Québec ainsi qu’une bonne partie de son attrait est dû à un geste de conservation fort, celui de Lord Dufferin, qui s’est opposé à la démolition des fortifications. À partir de cette conservation, on a inventé un style «Québec» d’inspiration moyen-âgeuse avec tourelle et toit en cuivre vert (portes St-Louis, Kent, etc. et Château Frontenac, Gare du Palais). La conservation n’est pas la ruine. Loin de là. Elle aide à mieux inventer l’avenir. Il y a chez les critiques des protecteurs du patrimoine une haine du passé déconcertante. Aussi, je n’en reviens pas de voir que personne n’a relevé dans cet article le sort des gens âgés qu’on a évincés de leur logement et les promesses trahies du promoteur de «L’Étoile». «C’est quoi le nom médical de ces ticounnes» haineux du passé, incapables d’apprécier sa richesse? (pour reprendre une formule lue plus haut) Des «Pier Luc»?

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    • dave deux

      11 juillet 2009 à 10 h 22

      En ce qui concerne le sort des gens âgés évincés, j’en ai fait
      souvent mention dans des fils passés. Malheureusement il y a
      sur ce forum une minorité de ti-counes qui seraient prêt à renier
      père et mère a la seule mention de « nouvelle construction »,
      « investissement » et « construction en hauteur ». Donc c’est assuré
      que dans cette optique le sort des « vieux » ne pèse pas lourds dans
      la balance. Mais fort heureusement il y a une justice et il est fort
      probable de les ti-counes en question vont ce retrouver dans qq
      années a la place des aînés d’aujourd’hui

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  19. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    11 juillet 2009 à 23 h 10

    La différence entre nous les français et les anglais c’est que ces derniers sont plus conservateurs que nous. Ils préservent fièrement leurs vieux édifices et s’intéressent à leur histoire. Ici, quand c’est désuet alors on démoli sans vergogne…

    Je reviens d’un séjour sur l’ile du Prince Édouard. Dans le vieux Charlottetown, je me suis promené à bord d’un véritable autobus londonnien à deux étages. Pendant une heure et demi, on sillonait les rues et on y indiquait l’histoire de chaque propriété. Je vous dis qu’eux sont plus respectueux des vieilles maisons que nous car dans le lot je suis sûr que certains québécois se sauraient plu à les démolir pour construire moderne et flyé (dixit Labeaume).

    Je me rappelle que de superbes propriétés sur Grande-Allée ont été démolies pour faire place à l’horrible complexe H appelé communément le Calorifère.

    Pourtant c’est cette ancienneté qui fait notre charme…

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  20. jaco

    12 juillet 2009 à 00 h 09

    Pour changer des pensées morbides; »le couloir de la mort »
    Voici un extrait du Hérald publié la semaine derniere au sujet de Québec:

    « … …Of all the French cities I’ve ever seen, perhaps only Carcassonne comes close with its sense of history and architecture blended into magnificence. Here the Old Town, inside its ancient city walls and old arched gateways, is now a world heritage site. It is North America’s oldest, most photogenic city.

    It is rightly proud of its history, and wears the past on its timeworn sleeve. There are plaques on the walls of every dipping, twisting street, every winding alley explaining the skirmishes, the sieges, the life and death struggles, the gasps and hardships endured.  »

    Dans son article , il y a 2 choses qui l’ont impresionné: le vieux-québec et le musée des beaux-arts
    « and the magnificent Musee du Quebec is an art-lover’s dream with ceramics and paintings so diverting you could easily spend a day here. An exhibition… »

    Gageons qu’il sera encore plus impressionné lorsque l’agrandissement du musée des beaux-arts sera complété…

    Ps: il n,a pas mentionné le monastere!
    lien du journal: http://www.theherald.co.uk

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  21. jaco

    12 juillet 2009 à 00 h 51

    la chapelle des Franciscaines vs le monastere des Dominicains

    Je crois que le débat sur le monastere des Dominicains s’est fait au grand jour…(et je suis satisfait du résultat)

    Par contre la chapelle des Franciscaines ne devrait pas être un exemple a répéter: on est mal informé, on n,a pas de maquettes pour juger et les variables changent en cour de route:

    on nous dit qu’on va conserver la chapelle et démolir les résidences puis on nous dit que ce sera la facade principalement puis c’est autre chose plus tard…

    A mon avis la chapelle des Franciscaines a plus de valeur patrimoniale que le monastere des Dominicains et tout s’est décidé au final entre 2 intervenants: le promoteur et le ministere des affaires culturelles.
    Je crois que « Jos-Public » méritait d’être mieux informé !
    je ne trouve pas , non-plus que les journalistes ont fait une bonne job dans ce dossier la;
    Larmoyer sur »la vallée de la mort » c,est poétique , mais ca ne m,informe pas de l’état de la situation! (les couts , les frais , les maquettes)

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