Régys Caron
Journal de Québec
Les fusions municipales n’ont pas mis un terme au phénomène de l’étalement urbain. Les municipalités situées dans la périphérie ouest de la Ville de Québec profitent allègrement de l’effervescence économique de la région de la capitale. Plusieurs affichent des taux de croissance mirobolants.
La MRC de la Jacques-Cartier a vu le nombre annuel de mises en chantier se multiplier par cinq sur son territoire depuis 1998, atteignant 653 en 2008. La valeur cumulative des constructions générées depuis 10 ans par ces mises en chantier a été de 590 millions de dollars, révèle une compilation régionale émise par le bureau de la MRC. Les mises en chantier résidentielles ont suivi la même courbe ascendante avec un ajout de valeur de 15 millions en 1998, qui a atteint 115 millions de dollars pour la seule année 2008.
17 juillet 2009 à 15 h 18
Notez le tire de l’article: L’étalement urbain se poursuit vers l’ouest…
La banlieue de Québec Pont-Rouge wow!!! imaginez dans 50 ans
Peut-être qu’un jour certains citoyens comprendront qu’il va falloir penser à construire en hauteur.
Et non comme un certain commentaire lu sur votre site qui disait que nous devrions installer des bureaux tel quie les gens du complexe G ou du Delta dans des cottages de Montcalm.
Non non pas de tour de plus de 10 étages au centre ville…
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17 juillet 2009 à 15 h 23
« nous devrions installer des bureaux tel quie les gens du complexe G ou du Delta dans des cottages de Montcalm. »
Je suis incapable de décrypter cette phrase.
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17 juillet 2009 à 15 h 22
Oui mais les gens qui s’installent en banlieue éloignée n’ont peut-être pas le goût de vivre dans un condo au 10e étage. Ils veulent peut-être un cottage avec un terrain.
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17 juillet 2009 à 15 h 24
À mon avis, c’est pas les banlieusards le problème. Chacun a ses goûts. Mais le prix des terrains devrait être posé bien plus haut afin de contrer les effest néfastes de l’étalement urbain.
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17 juillet 2009 à 16 h 20
Effectivement. la clientèle des villes n’est pas la même des banlieues
(de plus en plus) éloignées. De même que la clientèle de Rolls-Royce
n’est pas la même de la Toyota Tercel.
La densification du centre-ville ne vas contrer ce phénomène.
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17 juillet 2009 à 15 h 50
@ nietnietniet…
Oui mais les gens qui s’installent en banlieue éloignée n’ont peut-être pas le goût de vivre dans un condo au 10e étage. Ils veulent peut-être un cottage avec un terrain.
oui o.k mais prenons 1 seul exemple, si le nouvel édifice de la promutuel près des galerie de la capital était au centre-ville et que plusieurs petits édifices du boul.lebourgneuf de 3-4 étages étaient aussi dans une ou des tours au centre-ville bien il pourrait surement y avoir plus de cottages dans ce coin et moins à Pont-rouge.
Non??
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17 juillet 2009 à 16 h 49
La ville de Québec espérait bien consolider son espace urbain avant de permettre la construction sur de nouvelle terres. Et c’est bien ce qu’elle fait d’ailleurs. Seulement, personne n’a anticipé le boom économique dans la région et le boom dans la construction qui en résulte. Les lotissements à faible densité se sont rempli bien plus vite que prévu. Je me rappelle que certains disait il y a quelques années qu’il y avait assez de lotissement à l’intérieur du périmètre urbain de Québec pour répondre à la demande des 20 prochaines année!!!! Aujoud’hui j’en doute!!
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17 juillet 2009 à 18 h 27
Il devrait y avoir des péages sur les autoroutes comme dans les grandes villes du monde.
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18 juillet 2009 à 10 h 07
Autrefois à Québec, il y avait des postes de péage pour ceux de l’extérieur qui venaient en ville, entre autres, il y en avait un au coin Myrand-Chemin Ste-Foy. L’idée du péage mériterait d’être étudiée ne serait-ce que pour diminuer le flot grandissant de circulation automobile venant de ces « banlieues » de plus en plus éloignées.
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17 juillet 2009 à 20 h 24
Je revenais avec mes amis d’un tournoi de golf au Grand Portneuf et nous avons passé par Duchesnay et Ste-Catherine. Il était vers les 16 heures et j’ai remarqué les longues files d’autos en sens inverse.
Oui, le constat est là. Les gens fuient la ville pour avoir des grands terrains boisés de beaucoup moins dispendieux à acheter…
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17 juillet 2009 à 22 h 14
Des terrains boisés? Quand ils construisent, ils coupe tout et nivellent le terrain. Quand il y a des gros arbres sur les terrains, ce sont des arbres plantés par la Ville et ou les propriétaires il y a plusieurs années. Quand le cartier viens juste d’être construit c’est un désert de sable avec des maisons à égales distances et des entrées en gravelle. Les rues ressemblent à des pistes de brousses…
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18 juillet 2009 à 11 h 32
Des préjugés Pier-Luc, des préjugés. As-tu passé dans le petit capsa pour dire ça ???
Plusieurs de ces résidents sont des enfants de ruraux qui reviennent dans la nature et aiment la forêt…
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18 juillet 2009 à 12 h 23
Hey Fernand! Ça vas faire! Vas d’on voir un chantier de construction de cartier résidentiel avant de dire des conneries! Il y a un cartier qui se construit près de chez moi et je peux te dire que ça n’a rien mais vraiment rien de naturel. C’est un vrai désastre d’étalement urbain. En plus les maisons sont, pour la moitié, vraiment laides. Une boîte en déclin de venyl beige.
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18 juillet 2009 à 22 h 57
« Des préjugés Pier-Luc, des préjugés. »
Tient tient ! venant de toi Fernand ça étonne ??? ;-)
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17 juillet 2009 à 23 h 40
Si les gens s’établissent à Pont-Rouge, c’est soit parce qu’ils travaillent dans le coin (auquel cas on ne peut pas les considérer comme des banlieusards de Québec), soit parce qu’ils préfèrent les grands espaces (et les grands terrains). Alors bien qu’il soit logique de densifier le centre-ville pour freiner l’étalement urbain, ça ne changera absolument rien aux gens qui veulent s’établir à Pont-Rouge.
Le mieux que cela puisse faire, c’est de ralentir l’étalement urbain, un peu à l’image du dernier commentaire de matrix00. Toutefois, étant donné la grandeur de terrain recherchée par ceux qui contribuent à l’étalement, l’avantage serait passablement marginal. Par exemple, on remplacerait trois blocs de 4 étages de Lebourgneuf (disons 72 unités de logement au total) par un de 12 étages plus près de la ville et par 6 maisons unifamiliales avec beaux terrains dans Lebourgneuf, juste à côté de rues où on trouve des centaines d’unifamiliales. Un bien petit gain contre l’étalement…
De plus, il faut se rappeler que cela ne renversera pas l’étalement, mais va simplement le ralentir. Autrement dit, au lien de prendre 40 ans avant que St-Raymond prenne la place de Pont-Rouge dans la limite banlieusarde, ça en prendra peut-être 100 et ce, seulement dans le meilleur des cas si on densifie agressivement le centre.
Même encore… dans bien des secteurs de banlieue, dans une trajet typique pour aller au travail le matin, il y a souvent congestion sur les artères locales avant de se rendre à l’autoroute, où on rejoint notre « lointain banlieusard » qui file à vive allure depuis déjà 15 km, et qui n’est parti que 5 ou 10 minutes plus tôt. Alors imaginez quelqu’un qui arrive de St-Bruno, qui mettait 60 (l’été) à 90 (l’hiver) minutes pour se rendre au travail à Montréal, qui désire déménager ses pénates dans le coin de Québec pour prendre l’air, et qui a le choix entre « banlieue à l’intérieur de Québec » à 35 minutes (pour avoir un bon terrain) ou Pont-Rouge, St-Lambert, Lac Delage, etc. à 45 minutes. Pont-Rouge… pas cher… 45 minutes… wow!
Imaginez aussi celui qui a grandi à St-Raymond, St-Léonard ou Rivière-à-Pierre tant qu’à y être. Pont-Rouge c’est déjà pas mal plus proche de la ville. C’était d’ailleurs le résultat d’un sondage mené par des gens à l’Université Laval (et sujet d’un billet antérieur sur QU): les gens qui s’installent en banlieue « lointaine » sont généralement des gens qui arrivent de plus loin, et non des gens qui quittent les quartiers centraux.
Ainsi, ce premier côté de l’étalement (la limite externe) est simplement dû au fait que la « région métropolitaine de Québec » attire des gens de plus en plus loin. L’autre côté de l’étalement, c’est le centre qui n’est plus aussi dense qu’avant car la moitié des « ménages » ne sont que d’une seule personne et ont pris la place de ménages à 4 ou 5 personnes qui s’y entassaient il y a 50 ou 100 ans. Mais ça, c’est un autre sujet…
Finalement, pour revenir à l’article qui parle des fusions… je n’y vois pas le rapport! C’est comme si on disait que la fluoration de l’eau ne ralentissait pas l’étalement urbain. À moins de fusionner les 50km autour de Québec en une seule ville, c’est sûr que ça ne changera rien au phénomène d’étalement. Alors pourquoi insinuer qu’il y aurait un lien? Ah oui… c’est vrai, c’est le Journal de Québec…
Le seul moyen de contrer le phénomène est d’avoir un plan d’ensemble de développement domiciliaire pour toute la région. Mais cela tient de l’utopie. On n’arrive même pas à régler gentiment le partage des dépenses d’agglomérations avec les « défusionnés », alors faut pas s’attendre à pouvoir convaincre les petites municipalités de « ne pas se développer tant que la ville centre n’est pas saturée ».
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18 juillet 2009 à 11 h 34
Il y a un conseil régional des élus (CRE) dont la ville de Québec fait partie. C’est là qu’on parle de ces problèmes d’étalement et d’aménagement du territoire…
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20 juillet 2009 à 16 h 36
Manu, le rapport que je vois avec les fusions, c’est on a voulu ainsi prendre le contrôle des banlieues pour nuire délibérément à leur développement sous le « prétexte » de contrôler l’étalement. Le résultat: l’être humain étant de nature à contourner les obstacles devant lui. Vous l’empêchez de se procurer le style de propriété qu’il veut sur le territoire de la Ville de Québec, alors il en trouve dans d’autres municipalités qui ne demandent qu’à croitre et qui font moins les difficiles…
Au lieu de combattre les banlieues, nos décideurs auraient plutôt intérêt à veiller à leur bon développement.
Fusionner d’autres municipalités, ca veut aussi dire les considérer comme partie intégrante de la ville, et non pas juste les traiter comme des bailleurs de fonds, des squatters ou je ne sais quoi.
Se fusionner c’est comme se marier, une relation donnant-donnant et non pas une relation d’esclavage. Certains ont de la misère à comprendre ce bout là!
Faut pas se surprendre d’y voir ensuite un développement anarchique et politisé ou de « révolte inconsciente ».
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18 juillet 2009 à 15 h 40
Aille 45 minutes aller plus 45 minutes retour, ça serait ma mort!
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18 juillet 2009 à 16 h 39
Tout le monde pense que les banlieusards sont incapables de vivre en ville. C’est faux.
J’étais de ceux-là auparavant. Je viens de la Côte-Nord et j’ai toujours vécu avec la forêt s’étirant à l’infini comme cour arrière.
Après 2 ans, dans les banlieues désolantes de Ste-Foy, je vis maintenant dans le Nouvo St-Roch. J’ai maintenant compris ce qu’il y a de bon en ville. D’ailleurs, à Québec, le centre-ville est exceptionnel et offre une bonne diversité de milieux. Je trouve que la qualité de vie est meilleure ici qu’en banlieue, surtout si l’on s’affranchit de ces boîtes à névrose que l’on nomme voiture.
Il y a moyen de faire des tours d’habitations qui peuvent satisfaire les banlieusards rêvant d’un micro-âcre de gazon à tondre.
J’ose vous référer au projet-concept de la Porte de Québec avec ses surfaces de verdure en hauteur. De tels projets ne sont pas idylliques, ils peuvent se concrétiser si la volonté polique y est vraiment.
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18 juillet 2009 à 19 h 18
Ce n’est pas une question d’être capable ou incapable, mais une question qu’ils aient envie ou non. D’ailleurs, du moment qu’ils habitent en ville, ce ne sont plus des banlieusards…
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19 juillet 2009 à 09 h 18
Seb vous nous en sortez une bonne : Ste-Foy une banlieue.
C’est un deuxième centre-ville qui fait concurrence au vieux-Québec.
Pourquoi la Grolla, la meilleure fondus suisse en ville déménage de la cote d’Abraham à Ste Foy alors ???
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19 juillet 2009 à 10 h 39
Ça dépend… Ste-Foy c’est grand, il y a une partie qui est réellement de la Banlieue (plus on s’en va vers l’ouest notamment, et encore plus le long de Charest, à l’Ouest de Duplessis), et le tiers du territoire de l’ancienne ville de Ste-Foy est rural et agricole, encore de nos jours (Nord et Ouest de l’aéroport). Mais on s’entend que tout le « centre d’activité de Ste-Foy » n’a absolument rien d’une banlieue, peu importe si l’on y trouve des bungalows.
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20 juillet 2009 à 09 h 39
Si tu voulais quitter la désolation…fallait éviter St-Roch…quoi qu’en comparaison avec la Cote-Nord…c’est peut-être pas si mal.
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19 juillet 2009 à 10 h 59
Même pour des gens ralativement urbain (j’en suis), la ville n’est pas bien adaptée pour la famille de la classe moyenne. Être propriétaire d’un 3 chambres à coucher avec grand rangement et stationnement(un must pour une famille de 2 enfants) est hors de prix en ville. L’offre de services pour les enfants est peu attrayante et le transport est franchement mauvais ; j’ai déjà tenté de me promener avec mes 2 jeunes enfants en autobus et c’est l »horreur. En automobile, les stationnements sont trop rares.
Bref, quand mes enfants seront parti je retournerai probablement en ville. D’ici là, vous ne me verrez pas bouger de mon cottage en déclin de vinyl beige, avec terrain, cabanon, stationnement, 4 chambres, salle de jeux, avec la bibliothèque municipale à côté, 2 parcs avec jeux d’eau, 5 garderies, 2 écoles, 10 terrains de soccer, piscine publique, piste cyclable, rivière, sous-bois, 2 terrains de tenis, skate parc, cinema et manèges intérieurs pour les journées pluvieuses. Ah oui, et mes enfants ont le choix de leurs amis puisqu’il y a un tonne d’enfants dans le quartier.
Un 4 et demi à St-Roch ? Je passe mon tour merci.
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