Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Vieux-Québec en mutation (suite)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2009 9 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) C’était le milieu de l’après-midi. Un ciel lourd et venteux. Un autre, direz-vous.

Des visiteurs flânaient aux portes de la cathédrale anglicane Holy Trinity, rue des Jardins.

Je suis entré et là, dans la pénombre, une musique éblouissante. Un homme seul au piano dans l’allée longeant le mur. Des notes éthérées, une acoustique divine.

L’homme jouait sans partition, presque sans public.

Suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec.


9 commentaires

  1. dave deux

    21 juillet 2009 à 09 h 54

    Enfin, je n’y croyais pas, mais il aborde la spéculation. Ce
    banditisme de l’immobilier. Action qui détruit les centres-villes.
    Par contre dire que la ville est impuissante, en partie, est faux.
    La ville n’est pas impuissante, mais lâche.

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  2. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    21 juillet 2009 à 11 h 55

    C’est quoi ta solution, dave?

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    • dave deux

      21 juillet 2009 à 12 h 42

      Pourquoi serait-ce a moi d’apporter une solution? Il y a des
      politiciens pour cela. Mais si cela peut te contenter, ma solution
      serait tout simplement d’exproprier l’ensemble des bâtiments vides,
      de fermer les entrepôts clandestins et de saisir le B&B illégal et
      de condamné les proprios a 5 ans de travaux de rééducation
      sociale. Et après, reconvertir le tout en logement en favorisant le
      retour des familles. Pour les boutiques de cochonneries pour
      touristes, puisque que cela semble payé, j’étatiserais le tout en
      limitant leurs nombres. Si la méthode « soft » ne suffit pas, je
      passerais à la phase deux.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        21 juillet 2009 à 13 h 40

        Dave deux, faut pas trop se fier au politicien en place, Jacques je m’excuse.

        Le métro rue St-Jean voulait agrandir pour être rentable. On lui a refusé et il a du vendre à un ami du conseiller. Ce dernier a mis en place « Le Paillard » malgré le contingentement des restos sur la rue St-Jean. Joli-Coeur a changé le réglement décrétant un moratoire des restos sur la rue St-Jean. Au fait ce nouveau resto ne respecte même pas la politique d’affichage et il n’a jamais été importuné par les inspecteurs de la ville.

        Pourtant sur les sept restos sur la rue St-Jean, six étaient contre de rouvrir le moratoire et il s’est réouvert quand même et une signature de registre tripotée est encore sur le rôle de la cour supérieure.

        On a un resto de plus et une épicerie de moins, C’est comme ça qu’on dépeuple un quartier. Voilà pourquoi, les résidents doivent faire leur épicerie au métro du mail St-Roch ou chez J E Moisan dans St-Jean Baptiste.

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      • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

        21 juillet 2009 à 17 h 21

        Pourquoi ce serait à toi d’élaborer une solution? Et bien, parce que tu clames haut et fort qu’il y en a une!

        Pour ce qui est de ta solution, elle est digne d’un régime dictatorial. J’imagine que qui ferait fuir les investissements dans Québec pour les 100 prochaines années. Étatiser, exproprier, camp de rééducation, saisir… wew, t’as copié le projet politique du parti communiste viet-namien d’après-guerre?

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    21 juillet 2009 à 12 h 32

    Lors de l’élaboration du rôle d’évaluation de 2007, il y a eu des hausses d’une moyenne de 84% dans le vieux Québec alors que la moyenne était de 38% pour toute la ville globalement.

    J’ai mis en garde le conseil d’arrondissement de La Cité qui a fait fi de mes calculs. J’avais apporté le calcul de la rue Des Remparts, de la rue Ste-Angèle et de la rue D’Auteil dans le vieux-Québec . J’ai vu des augmentations de 225% et le fait que l’archevêché était dans le lot diminuait la moyenne. Car eux ont eu augmentation de leur évaluation non taxable dans la moyenne de 38% mais faisait partie du global. Plusieurs ont dû mettre en vente leur maison devant l’augmentation drastique de leur compte de taxe. J’avais demandé par secteur un taux modulé. Dans St-Jean-Baptiste, la rue Deligny a vu son évaluation globale monter de 80%. Là aussi les hausses de taxes ont créé des remous pendant que sur la rue Des braves, eux avaient une baisse de taxes car leur évaluation moyenne n’avait haussé que de 15% en moyenne alors que le rôle augmentait de 38%.

    Cette augmentation du rôle est le résultat de la spéculation américaine et des efforts de restauration subcventionnée de bâtiment dans le vieux Québec. On revenait reprendre par le compte de taxes l’aide municipale accordée.

    Je suis heureux de constater qu’en 2010, la bulbe spéculative se dégonflera mais pas assez pour diminuer l’effort fiscal de ces gens. Les dommages sont faits, il ne restera qu’une vie intra-muraux touristique ou accessible qu’à la noblesse richissime. Les quelques survivants ont en plus à s’expatrier à St-Roch pour aller faire leur épicerie en taxi…

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  4. Réal

    21 juillet 2009 à 18 h 43

    @ sgauvin

    tu demandes des solutions sans en proposer. Pour toi, le capitalisme sauvage au détriment de ces habitants tel qu’il a été vécu et subi dans le Vieux-Québec est correct. Chacun sa vision des choses. Si le seul argument que tu peux proposer est l’évocation des régimes totalitaires pour accepter n’importe quoi venant des promoteurs et des commercants, grand bien te fasse et dors bien !

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      22 juillet 2009 à 15 h 07

      Je ne clame pas qu’il y a des solutions. Je ne clame pas qu’il n’y en a pas. J’étais curieux d’entendre celles de Dave 2 qui accuse haut et fort nos dirigeants de lâcheté. Ça me semble une accusation bien facile… mais tant qu’à voir les propositions de Dave mises en œuvre et la destruction économique de notre ville, j’avoue que je préfère encore plus le « capitalisme sauvage » actuel.

      D’accord avec toi Manu.

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  5. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    21 juillet 2009 à 22 h 40

    La ville parlait l’an dernier de hausser les amendes pour l’hôtellerie illégale. Je ne sais plus où en est ce dossier, mais personnellement, j’irais à 1000$ par nuité par chambre, pour une première offense, 2000$ pour la seconde, 4000$ ensuite… sinon, à coup de 100$ par infraction (peu importe le nombre de chambres ou de nuités, il me semble), ça rentre bêtement dans les coûts d’opération, d’autant plus que les constats d’infraction sont rares.

    Si la ville mettait une personne à temps plein qui ne fait que fouiller les sites internets d’hébergement (à l’intention des différents types de voyageurs), on pourrait déjà identifier les hôtelliers illégaux, sans même les contacter a priori, et il serait alors facile de les coincer. À coup de 1000$ de l’infraction le salaire de cet employé ainsi que ses avantages sociaux se pairaient en moins d’un mois…

    Nécéssairement, en diminuant (idéalement en éliminant) l’hôtellerie illégale, l’offre de logements disponibles ferait redescendre les prix dans ce secteur. Puis normalement, ils trouveront de futurs résidants comme prenneurs, ce qui améliorerait probablement la situation du quartier.

    Simple question de volonté politique.

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