Jean Laroche
Journal de Québec
Si la Ville de Québec se démarque avec ses services de policiers et pompiers, elle a encore des croûtes à manger en matière de développement économique, révèle une étude de la revue Macleans.
Dans sa dernière édition, Macleans publie un palmarès des trente et une grandes villes les mieux gérées au Canada. Au neuvième rang, on retrouve la Ville de Québec, troisième municipalité québécoise derrière Longueuil (5e) et Sherbrooke (6e). Gatineau (12e) et Montréal (21e) ferment la marche, alors que Laval ne s’est pas classée, la revue n’ayant pas obtenu suffisamment de données pour la comparer aux autres.
21 juillet 2009 à 17 h 47
Surtout quand le CLD investi près d’un million dans un couvent désert.
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22 juillet 2009 à 15 h 21
Un « détail » qui en dit long sur la qualité de vie, à Québec:
Du 31 octobre 2006 au 14 juillet 2008, AUCUN homicide n’a été enregistré à Québec (Source: Ma ville, mon 400e, Ville de Québec, 2009). Je mets au défi les « vrais » jeunes qui veulent fuir la capitale pour des « vraies » villes de trouver mieux en Amérique du Nord!
Vive Québec!
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23 juillet 2009 à 23 h 56
La ville est malheureusement encore un peu pépère. Mais ca change…
Avec le futur quartier le plus fou au pays la tendance risque fort bien de changer de bord. Peut-être que ce seront les jeunes d’ailleurs qui viendront ici…
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22 juillet 2009 à 18 h 14
S’il n’y a aucun homicide, et que le service de police ne coûte pas cher, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est meilleur qu’ailleurs! Ça veut peut-être simplement dire que c’est plus « calme » ici, autrement dit, que la police a moins de problèmes à régler. Alors selon les critères du MacLeans, Québec fait bonne figure, mais je doute qu’on soit meilleurs qu’ailleurs. Imaginez que les critère fussent plutôt basés sur la surveillance : les piétons qui se font arrêter pour traverser là où, ou quand ils ne peuvent pas, les cyclistes qui se font arrêter pour avoir roulé sur un trottoit et les automobilistes pour avoir dépassé les limites de vitesses. Québec serait alors très loin dans le classement pour le manque flagrant de surveillance et d’application des lois.
Même constant pour les pompiers… là où il y en a, ils font un excellent travail, mais la couverture laisse à désirer par endroit. Et la faible valeur des pertes lors d’un incendie? Sans rien enlever aux pompiers, c’est peut-être aussi qu’à Québec les ménages sont moins riches que dans bien d’auters villes canadiennes (une importante raison étant les taux de taxations et d’imposition des Québécois qui leur laisse un plus faible revenu disponible). Ainsi, ils ont « moins à perdre » dans leurs demeures en cas d’incendie. Les demeures elles-mêmes valent moins à Québec que dans la plupart des villes canadiennes d’importance.
Et pour l’immigration? C’est évident qu’il y en a moins à Québec… j’en parlais justement dans un autre billet. Mais pour résumer ici : parmi tous les immigrants potentiels sur terre (i.e. tous ceux qui aimerait aller vivre ailleurs, notamment pour fuir ses conditions actuelles, pour peu qu’ils en aient les moyens), combien peuvent se débrouiller en français et combien peuvent le faire en anglais? Puisque l’anglais est pratiquement la « langue seconde internationnale », il est normal que tous les pays et leurs villes (incluant celles du Canada) où on peut vivre en anglais sans problème ont un plus grand pouvoir d’attraction que les autres. Bien sûr, en 2009 la langue français possède encore un panache « linguitico-économique » plus important que les autres langues (2e place derrière l’anglais, ou peut-être 3e derrière le mandarin), alors on ne peut pas comparer avec le suédois ou le polonais. Reste que le français dans le monde est loin derrière l’anglais, et l’écart se creuse. C’est un fait modial, et non seulement ici, puisque certains pensent que l’omniprésence et le spectre de l’anglais est une question locale au Québec ou au Canada. Ainsi transposé au Canada, les villes « plus anglophones » attirent plus d’immigrants que les villes « plus francophones ». Simple question statistique.
Évidemment, il n’y a pas que la langue (bien que je soupçonne qu’il s’agisse du principal facteur), mais aussi la présences de communautés dites ethniques, qui attirent des immigrants (bien que cela engendre aussi la ghettoisation et les problèmes d’intégration). Bref, quoiqu’on fasse et aussi accueillant pouvons-nous être, Québec sera toujours loin derrière au Canada pour l’immigration, ne serait-ce qu’une question de langue.
Ainsi, si on me sort la liste des critères de classement et que ceux-ci me semblent pertinents, je considérerai peut-être les résultats du classement. Sinon, considérant ceux présentés dans l’article, des mesures quantifiables que je trouve plutôt insignifiantes ou déconnectées de la réalité, je ne m’appuierai pas sur MacLeans pour comparer Québec aux autres.
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22 juillet 2009 à 19 h 09
Manu, je crois effectivement que la langue française peut détourner plusieurs immigrants vers d’autres destinations nord-américaines.
Mais je crois surtout que l’attirance leur vient de:
– l’existence de « ghettos » déjà bien établis ailleurs, avec des contacts vérifiés, voire des parents et amis prêts à les accueillir (Montréal, Toronto, etc.).
– l’espoir de migrer un jour vers les États-Unis, terre universellement beaucoup plus reconnue que le Québec et dans les circonstances, la ville de Québec n’est pas leur premier choix
– la connaissance de l’hiver à Québec, qui peut placer cette dernière quelques places en arrière en regard des destinations nord-américaines de choix…
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23 juillet 2009 à 23 h 58
C’est entrain de changer ca. Je connais « beaucoup » d’immigrants dans ma profession. C’est fou la progression depuis 10 ans.
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22 juillet 2009 à 19 h 41
Ce texte est un vrai roman Arlequin pour touriste. De la vraie
propagande bolchévique. Sans doute un copier-coller d’une
publicité Nord-Coréenne.
;-)
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