Source: Patrick Ouellet, Journal Voir 25 mai 2006
Musiciens et organisateurs de spectacles déplorent la rareté de lieux propices à la tenue de concerts alors que tenanciers de tels endroits estiment qu’ils sont en nombre suffisant. Qui a raison? Esquisses de réponses avec divers intervenants du milieu.
D’Auteuil, Autre Caserne, Oiseaux de passage, Agora et maintenant Kashmir… Québec prend des allures de véritable cimetière à salles de spectacle. Or, tout le monde paraît s’entendre sur un point; la ville est en pleine effervescence sur le plan musical: le nombre de bons groupes ne cesse de croître, de plus en plus d’artisans de la scène alternative daignent venir y jouer et le public semble se montrer curieux et réceptif. Plus besoin de se farcir continuellement l’aller-retour vers la métropole pour satisfaire ses tympans.
Et ces auditoires clairsemés, mal à l’aise devant des musiciens de l’extérieur se demandant ce qu’ils sont venus faire ici, s’avèrent heureusement beaucoup plus rares. Mais malgré ces signes encourageants, de nombreuses questions persistent. (…)
La suite.