Mélissa Guillemette
Le Devoir
Les «450» et autres banlieusards du pays sont aussi actifs que les résidents des grandes villes, selon une étude de Statistique Canada.
La plupart des études sur le sujet, surtout américaines, démontraient jusqu’à présent que les banlieues nord-américaines, par leur urbanisme, favorisent la sédentarité et l’utilisation de la voiture pour tous les déplacements, tandis que les villes incitent davantage à se déplacer à pied ou à vélo.
Peut-être, admet Martin Turcotte, analyste chez Statistique Canada, mais les banlieusards passent plus de temps que les autres à travailler sur leur terrain, ce qui compense leur tendance moins forte aux déplacements actifs.
3 août 2009 à 19 h 49
C’est bien de montrer ainsi l’autre côté de la médaille banlieusarde.
La vitalité et la forme physique n’a rien à voir avec la géographie urbaine !!
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3 août 2009 à 20 h 07
Tout au contraire, l’urbanisme est un facteur d’explication. Allez voir à Houston par exemple où règne l’automobile. Le simple fait de marcher fait passer le promeneur pour un extraterrestre. On ne marche pas, on roule L’urbanisme est un facteur parmi d’autres : comme le statut socio-économique, la scolarité. Comme le précise l’article, assimiler le jardinage et l’entretien de sa pelouse à une activité physique est une aberration.
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3 août 2009 à 21 h 07
Le jour où tu passera 30-40 soirs de suite, parfois jusqu’à minuit, à travailler dehors, au pic et à la pelle pour « dérocher » et niveler tout un terrain, puis charrier et étendre bien également 120 tonnes de terre et 15 tonnes de gravier, on s’en reparlera.
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3 août 2009 à 21 h 13
Oups… message parti trop vite (et curieusement, je ne me suis pas « connecté »).
J’allais dire qu’en contrepartie, évidemment, je ne considère pas non plus que désherber des plates-bandes constituent un exercice comparable à une bonne marche (ou même à plusieurs marches, car on ne désherbe pas tous les jours). Néanmoins, marcher une heure derrière une tondeuse (qu’on doit pousser, tourner, etc.) est sûrement équivalent à marcher une heure à travers un quartier pour faire des courses.
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4 août 2009 à 07 h 03
C’est donc ben dur la vie en banlieue Manu. Pauvre toi.
Va faire ta vie en Éthiopie, c’est moins dur là bas. :P
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5 août 2009 à 22 h 25
Au contraire, c’est très bien, car ça fait faire de l’exercice (et en plus on reste avec quelque chose qui va nous durer longtemps et qu’on est fier d’avoir réalisé de nos propres mains).
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3 août 2009 à 20 h 34
Ben là je ne suis pas d’accord, François. En banlieue, beaucoup de gens bougent, font du sport, prennent des marches. Prendre l’autobus n’est pas un exercice en soi et bien des gens en ville sont beaucoup plus sédentaires qu’on le pense.
Oui, oui, je sais, certains banlieusards prennent leur voiture pour aller au gym, par exemple, quand ce n’est pas dans leur sous-sol que le vélo stationnaire est posté devant la télé. Mais de là à prétendre qu’ils ne bougent pas autant…
D’ailleurs, les vélos sont loin d’être l’apanage des gens de « la ville », au contraire.
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3 août 2009 à 22 h 20
Manu, ce que tu décris est une exception.
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3 août 2009 à 23 h 08
Pis après… J’ai un terrain où le gazon prend une demie-journée à tondre. Nous avons trois plate-bandes et un grand jardin à entretenir. Le problème est que tout les serivces de proximité sauf les écoles sont à plus d’un kilomètre du domicile.
Une exception dans la banlieue de la Capitale c’est le Campanille à Ste-Foy. Les gens agés peuvent sortir de leur building et avoir tous les services de proximité (épicerie, pharmacie, etc…) dans leur environnement. Moi le Maxi est a 1,5 kilomètre, le métro à 1,3 kiliomètre, le IGA à un kilomètre, etc… La pharmacie est aussi à 1,1 kilomètre. Après m’avoir tapé une demie-journée sur la tondeuse, je n’ai pas envie d’aller à l’épicerie à pied.
Les gens du centre-ville n’ont pas l’entretien de leur terrain à faire ni de leur piscine (passer le balai, mettre le chlore, l’algycide, etc…). En plus l’autobus passe à leur porte, pas nous…
On a beau philosopher là dessus, la trame urbaine n’est pas la même et les services publics ne sont pas organisés pareil.
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4 août 2009 à 00 h 13
en effet… et d’ailleurs, simplement pour l’autobus, un banlieusard qui l’utilise pour aller travailler marche probablement 1 km de plus par jour que celui de la ville qui fait de même.
Je pense aussi à mes parents, eux aussi en banlieue, qui cultivent des légume et quelques fruits sur plus de 3000 pieds carrés (oui, un grand jardin). Ça demande pas mal plus d’exercice que d’aller les acheter à l’épicerie, même à pied.
Ce n’était que d’autres exemples…
En somme, il me semble avoir déjà lu qu’on ait démontré que les gens en milieu plus urbain affichaient un poids inférieur à leurs congénères plus dodus de la banlieue. Or, les causes n’étaient quant à elle qu’hypothèses. Certains avancent que les « urbains » dépensent plus d’énergie, tandis que d’autres suggèrent plutôt que les banlieusards en ingèrent plus. Bref, Ce n’était qu’une question de poids, pas de jugement sur un meilleur ou moins bon style de vie, et les causes ne semblenent pas démontrées à ce jour.
L’article veut donc ici simplement montrer qu’il n’y a pas que les déplacements qui constituent un « exercice physique ». Il y a bien d’autres façons d’être actif.
D’ailleurs, si certains s’imaginent que tous les banlieusards sont des sédentaires bien portants, d’autres s’imaginent ni plus ni moins à tort qu’en ville c’est rempli de « gros BS effouéré sur leur steak ».
À chaque imécile ses préjugés.
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4 août 2009 à 00 h 15
oui, je vais finir par me connecter et éditer mes erreurs : imbécile, pas imécile
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4 août 2009 à 07 h 31
:-)
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4 août 2009 à 06 h 51
« Comme le précise l’article, assimiler le jardinage et l’entretien de sa pelouse à une activité physique est une aberration. »
Donc pour vous le commentaire d’une seule personne est plus important que les conclusions d’une étude au complet?
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4 août 2009 à 08 h 46
Dans certains cas, hé oui, le commentaire d’une ou plusieurs personnes peuvent être plus importants que les conclusions d’une étude. Ce n’est pas parce qu’une étude a été faite que ses prémisses, ses conclusions comme les conclusions qu’on en retire sont valables. Dans le cas présent, plusieurs après avoir lu l’article se donneront bonne conscience en disant qu’ils font du jardinage, donc de l’activité physique.
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4 août 2009 à 19 h 01
J’espère bien qu’il le feront.
En suivant votre raisonnement, il est inutile de faire quelqu’étude que ce soit, car l’opinion de n’importe qui suffit à la démolir.
Sur ce, je recommande donc à l’ensemble de la civilisation de s’abstenir de faire études, et plutôt de vous consulter personnellement, et ce sur tous les sujets.
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4 août 2009 à 08 h 52
En tout cas Monsieur Biewnvenue quand t’as passé 3 heures et demie à pousser une tonmdeuse, tu es fatigué…
J’ai horreurt des gens qui jugent les autres et qui l’appliquent à leur petit univers. Il semble que la liberté au Canada est de faire ce qui est essentiel.
Pour un urbain qui en sortant de chez lui en mettant le pied sur le trottoir et qui n’a même pas de place à mettre un gros bac bleu pour faire du recyclage, juger les banlieusard qui ont des grands terrains comme moi et qui doivent l’entretenir en plus de pousser deux bacs au chemin été comme hiver (dans les bancs de neige) et qu’on veut lui imposer un trois gros bac brun odorant sous prétexte qu’il a de la place dans son entrée,c’est un peu le comble du ridicule. L’état physoàique de ma propriété ne changera jamais comme celui qui demeure au centre-ville et qui est obligé d’endurer les fêtards faire du bruit.
C’est deux mondes irréconciliables qu’on cherche à harmoniser. Le pire c’est que les gendàs du centre-ville veulent nous montrer quoi faire. Aionsi nous avions une collecte pour le gazon coupé, les centristes ont détern-miné que pour sauver deàu transport, je devais laisser mon herbe sur le taerrain. J’ai fait l’expérience, ma pelouse en avanrt est herbiciclée et en arrière je rammase mon gazon. Résultat, il opoursse des mauvais herbes en avant et ma pelouse est impeccable en arrière…
Le pire c’est qu’on va préférer mes restes de table et mes os de poulet à mon herbe coupée pour faire du compost et du méthane. Pourtant le gazon coupé a plus de volume que mes restes de table odorants.
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4 août 2009 à 19 h 14
Je dis la même chose que vous M. Trudel, relisez bien.
Je parle par expérience. Moi ma tondeuse (électrique, d’ailleurs) c’est 45 minutes et c’est effectivement très cardio.
Et je suis convaincu qu’avec tondeuse, raclage, pelletage, etc, oui, je fais plus d’exercice maintenant que lorsque j’habitais au centre-ville de Montréal.
D’ailleurs, ceux qui chialent sans arrêt: allez donc rester à Montréal et sacrez nous la paix. Nous avons choisi de vivre Québec parce que nous y aimons le mode de vie, et vos critiques, on s’en passerait.
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5 août 2009 à 00 h 45
« J’ai horreurt des gens qui jugent les autres et qui l’appliquent à leur petit univers. »
Attention Fernand ! va falloir donner l’exemple ! ;-)
» Il semble que la liberté au Canada est de faire ce qui est essentiel. »
définir l’essentiel !
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5 août 2009 à 11 h 37
L’essentiel pour moi est d’entretenir mon terrain proprement pour que je sois fier de ma propriété. Ça m’oblige à faire des travaux que les gens du centre-ville n’ont pas à faire.
L’essentiel pour les locataires du centre-ville c’est de faire de l’exercice pour leur santé : marcher ou faire du vélo.
Que se soit en bus ou en auto, les deux sont des moyens de transport qui ne nécessitent pas d’effort pour parcourrir le plus rapidement possible de grandes distances.
Ce qui m »horripile est de comparer le style de vie du centre-ville et de la banlieue et surtout de vouloir les harmoniser à l’exemple du centre-ville…
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5 août 2009 à 22 h 29
En effet… et ça ne sert à rien de tenter de dire qu’un style de vie est plus intéressant qu’un autre, ou plus vertueux qu’un autre. Ça dépend des goûts et des valeurs de chacun. De plus, à moins d’être contraint d’adopter un milieu ou un style de vie par nécessité, on choisit ce qui nous convient le mieux. Dans ce cas, c’est une perte de temps d’essayer de dire qu’un autre style de vie serait meilleure pour une personne qui est contente de son choix.
On peut néanmoins comparer des données plus objective, comme l’exercice ou le niveau de santé.
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4 août 2009 à 09 h 18
Une heure ou une demie-journée pour tondre la pelouse, wow ! j’espère que les tondeuses ne sont pas trop bruyantes !
Et pour rester dans la thématique, lorsqu’on parle ici d’efforts physiques à tondre le gazon, il ne s’agit surement pas de tondeuses purement mécaniques des années 50 qui, elles, demandaient un effort physique sérieux.
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4 août 2009 à 10 h 48
C’est un des avantages de la vie en ville… pas de concert des tondeuses les samedi matins ou quand tu veux t’assoir sur la terrace en fin de journée!
C’est surprenant la différence que ça fait.
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4 août 2009 à 21 h 01
Je déteste le bruit des tondeuses ainsi que celui des petits malins qui roulent en fous dans les banlieues ou qui crient dans la rue en pleine nuit.
Mais pour avoir passé les deux-tiers de ma vie en ville, je ne peux pas dire que j’aime davantage le bruit régulier des autobus, des camions et… des petits malins qui roulent en fous ou qui crient dans la rue en pleine nuit.
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4 août 2009 à 10 h 59
C’est sur que jardiner et prendre l’auto pour tous ses déplacements c’est plus écologique et de faire tous se déplacements à pied ou a vélo et vivre en ville.
L’art de la complaisance.
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4 août 2009 à 11 h 44
Pousser la tondeuse et respirer les capiteuses émanations de celle-ci. Une banlieue avec des services à proximité ce serait parfait, mais les modèles actuels favorisent les cités dortoirs avec des « power centers » où le piéton ou le cycliste, s’il s’y aventure, peut-être considéré comme un suicidaire potentiel.
Mais bon, chacun son style de vie…
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4 août 2009 à 12 h 26
Dure, dure, la « crise » économique…
Samedi dernier, pour moi et ma blonde, un « pélerinage » annuel: notre quarantaine de km de vélo aur le Corridor des cheminots!
Au retour, par curiosité, on fait un « croche » du côté d’un nouveau développement résidentiel dans le secteur Lebourgneuf, au sud du boulevard Saint-Joseph où plus jeune, j’ai vu des vaches brouter dans les champs: je parle entre autres de la nouvelle rue de la Gerboise.
Le choc, au même titre que le jour où j’ai mis les pieds pour la première fois dans un Club Price! Dans le premier cas, des paniers d’épicerie démesurés avec des téléviseurs et des pots d’olives farcies d’un mètre de hauteur. Dans le second, des maisons dignes d’Hollywood avec deux, trois et même quatre entrées de garage!
Ce nouveau quartier que l’on construit est certes magnifique, mais je mets au défi les Fernand de ce monde de nous prouver, chiffres à l’appui, que ce type de développement est un « plus » au plan environnemental et collectif!! Voilà pour l’anecdote…
En ce qui a trait à l’article précité, il nuance cet autre, déjà publié par la Fondation des maladies du coeur:
https://www.quebecurbain.qc.ca/2006/08/23/obesite-la-dependance-a-lautomobile-montree-du-doigt
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5 août 2009 à 22 h 42
On s’égare du sujet, mais quand même, voici :
Ou bien ils installent leur château sur un modeste terrain de banlieue, ou bien ils s’éparpillent sur des acres des forêts réduites en gazon en dehors de la ville.
Dans ce cas précis, on a pris un petit secteur de 0,1 km carré (un dixième de kilomètre carré… faut pas paniquer) pour des terrains et des maisons haut de gamme. En plus, ce n’est pas dans un quartier central, contrairement à certaines propriétés religieuses par exemple (qui était jadis en dehors du village qu’était Québec), lesquelles s’étalent inutilement en milieu urbain (avec souvent de grandes étendues de pelouse où ne pousse que quelques arbres pour faire jolie).
En fait, je mettrait plutôt Jean au défi de démontrer qu’il serait mieux que ce genre de tout petit développement se fasse en dehors de Québec, plutôt que sur ce petit lot avec vue sur la ville.
On pourrait aussi le comparer avec le développement « du petit vallon » (ou je ne sais quel nom officiel) avec des terrains de 60 000 pieds carrés (ce qu’on annonce du moins), en pleine forêt, que certains rasent pour faire du gazon. C’est d’une toute autre envergure. À l’est de Henri IV, 1 km au nord de Industrielle.
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4 août 2009 à 12 h 32
Fernand, pour votre pelouse, elle doit être à un minimum de 8 cm pour éviter que des mauvaises herbes poussent. Les reliures de gazons laissées sur votre terrain est une bonne idée car cela donne du composte et donc redonne des nutriments à votre pelouse.
« Tu es né gazon et tu retourneras gazon! »
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5 août 2009 à 11 h 22
Ouin, dans le temps on disait que laisser les rognures de gazon faisait pourrir le gazon. Mais la mode verte vient changer la conscience des gens. Est-ce une erreur ? L’avnir nous le dira…
Je penses que le naturalisme de l’herbicyclage fait gagner la pousse sauvage et en empêche le contrôle. Quand on veut être naturel, la nature prend le dessus et les mauvaises herbes aussi…
Je regardais récemment un reportage sur la culture bio. Le fermier était fier de nous montrer son champs de tournesols bios. Or, autour de ses plants des mauvaises herbes foissonnaient y compris l’ambrosia. Est-ce mieux que de sacler et entretenir son terrain avec des herbicides pour qu’il soit agréable à regarder aurais-je pu lui demander à ce fermier bio !!!
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5 août 2009 à 11 h 56
Pas de rognures de gazon
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5 août 2009 à 22 h 23
C’était le secret de M. Séguin…
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4 août 2009 à 12 h 44
Si on prend 1h30 à faire son gazon voir jusqu’à une demi-journée par semaine pour le faire… plus le temps perdu dans le traffic ou dans des trajets de bus interminables…plus le temps perdu à viroiter en voiture pour le moindre besoin…plus le temps que ça prend pour aller se divertir en voiture et revenir pour événement style Cirque du Soleil ou juste un cinéma…
Disons 25 minutes de voiture entre la porte de la maison et la chaise du bureau. Donc 50 minutes par jour. Cing jour semaine ça fait 250 minutes, soit 4h10.
Un show du cirque? Au moins 1h partir certaint et disons, soyons généreux, seulement 5 minutes de plus que le 25 minutes car les parkings sont très achalandés. Donc 1h30 de trajet pour voir le spectacle au centre-ville.
Rajoutons 20 minutes aller-retour pour les courses, disons 3 fois par semaine. En somme, une autre heure.
Bref une semaine d’été typique ça donne environ ça:
4h10 (travail) + 1h30 (profiter des festivals et événements de la Ville, « durement payés par les taxes des villes fusionnées »)+1h(courses diverses) = 7h40.
Presque 8h dans une voiture par semaine l’été. Avec tout ce que ça implique.
Rajoutons le cas du gazon et ça donne entre 8h30 et 12h de temps par semaine pour jouir de la banlieue.
Que de temps perdu en semaine qui pourrait être utilisé pour des trucs plus productifs ou, tout simplement, plus agréables!
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4 août 2009 à 14 h 59
Ce n’est pas du temps perdu de tondre son gazon! Est-ce alors du temps perdu de devoir marcher 15 minutes jusqu’à l’épicerie plutôt que d’en prendre 5 en auto? (en fait, quelques fois par semaine à la marche et une fois en auto, car on peut en traîner beaucoup plus).
Non, dans les deux cas il s’agit de prendre une marche. C’est d’ailleurs le sujet de l’article de ce billet.
D’ailleurs, personnellement, je trouve ça très agréable de passer une heure à pousser une tondeuse manuelle au doux cliquetis, en écoutant chanter les oiseaux. C’est pas mal plus zen et relaxant que de marcher sur un trottoir en ville avec de l’air un peu plus pollué. Il me semble que c’est agréable et même important de prendre le temps de vivre avec un tel exercice sain et relaxant.
Mais bon… ça c’est juste mon opinion.
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4 août 2009 à 21 h 10
Manu, je suis d’accord avec toi sur toute la ligne. Sauf que, désolé, je vis en banlieue et la tonte du gazon est l’une des pires pertes de temps que je connaisse !
Vieil héritage des années ’50 où la « pelouse de golf » représentait le « standing ».
Je sais que certains de mes voisins doivent détester les fraises et autres verges d’or que je laisse vivre sur mon terrain, des fois que je voudrais laisser faire la Nature autour de moi.
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4 août 2009 à 15 h 15
oh et j’oubliais… devant mon bureau, il y a un écriteau « Québec 26 ». Pas mal plus vite de s’y rendre en auto que de n’importe quelle autre façon plus « sportive »… Ce qui laisse bien du temps pour faire des exercices comme jouer avec des enfants.
D’ailleurs, ça me fait penser que bien des « études » qui comparent les niveaux d’activité, les modes de vies, etc. ne semblent pas tenir compte de la situation des gens qu’ils comparent. Si on compare des milieux remplis de gens vivant seuls en appartement avec d’autres remplis de familles, c’est évident que les besoins en activités (et en déplacement puisque cela peut constituer une activité) et en organisation du temps sont différents.
Ainsi, l’article présenté ici parlait du niveai d’activité, et non pas du choix d’activité. Sur ce dernier point, la « démonstration » ci-haut ne veut pas dire grand chose, car on pourrait très bien rétorquer qu’il ne sert à rien de perdre plusieurs heures par semaine à se rendre à des spectacles, faire les files, etc (qu’on habite en ville ou non) quand on peut faire plein de choses agréables comme jouer avec des enfants ou prendre de bonnes marches dans la nature. Tout cela ne repose sur rien d’autres que des préférences personnelles, mais ne change rien sur le sujet à la base, soit la comparaison des niveaux d’activité physique.
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4 août 2009 à 13 h 34
@Max: Démonstration très exhaustive. Bravo! :)
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