Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les Écossais de Québec souligneront aussi le 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2006 4 commentaires

Source: Marie Caouette Le Soleil, 3 juin 2006

La communauté écossaise de Québec s’associe à la vague de commémoration qui entoure le 400e anniversaire de la fondation de Québec. Elle projette de souligner son arrivée et son intégration à la société québécoise, qui coïncide avec la bataille des plaines d’Abraham.

La famille des McNicoll a été choisie pour rappeler, sur une stèle, les centaines de Highlanders qui ont survécu ici, grâce à la générosité des colons canadiens envers ces ennemis. Elle mettra en valeur la tolérance entre les peuples, telle que pratiquée par James Murray ; cet Écossais, premier gouverneur britannique, a maintenu les droits des colons canadiens de parler leur langue et de pratiquer leur religion.

Le monument sera érigé en 2008 dans le « quartier écossais du Vieux-Québec », précise Guy Morisset, porte-parole de cette communauté. L’histoire des McNicoll, originaires de l’île de Skye dans les Nouvelles-Hébrides, mérite qu’on s’y attarde.

Duncan McNicoll était l’un des milliers de Highlanders venus assiéger Québec. Sa femme Kathrine l’accompagnait dans cette expédition ; elle a donné naissance à leur premier enfant, Anne, en 1759 ; celle-ci a probablement été le premier bébé britannique né en Nouvelle-France.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Québec La cité.


4 commentaires

  1. Alexiane

    4 juin 2006 à 21 h 18

    Dès 1763, cent soixante soldats écossais reçurent terres et pensions, l’équivalent de trois semaines de solde à titre de paie de subsistance, pour s’installer dans la nouvelle colonie. Ils marièrent des Canadiennes-françaises et fondèrent des familles. Donc, rien d’étonnant à ce que plusieurs d’entre eux décidèrent de s’installer définitivement dans les régions de Québec, la Malbaie, Rivière-du-Loup et Matane. Les Cameron, Ferguson, Fraser, MacKenzie, Forbes, Reid, Shaw, Smith, Sutherland, Blackburn, Ross, et d’autres… sont tous des descendants de ces intrépides soldats. Plusieurs n’apprirent jamais l’anglais passant directement du gaélique-écossais au français. Ils s’intégrèrent tellement bien à la population locale qu’ils implantèrent la « St.Andrew’s presbytérienne Church » à Québec qui, encore aujourd’hui, est la plus vieille communauté presbytérienne d’Écosse au Canada. Ils établirent la première loge maçonnique toujours localisée, à ce jour, dans le Vieux-Québec, mirent sur pied les premiers clubs de curling et de golf.

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  2. PAM

    5 juin 2006 à 09 h 31

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  3. Ouabann Tremblay

    28 août 2007 à 14 h 15

    On commémore les McNicoll colonialistes et ignore les Blackburn et McCleod alliés!

    Et une plaque pour Murray!?

    Les Highlanders écossais ont été forcés par ces Britanniques comme Murray d’immigrer ici pour les aider à dominer les Canadiens (Québécois) pendant qu’ils volaient leurs terres (Highlands) en Écosse!

    Et on va commémorer ça avec une plaque pour remercier Murray!?

    Et on passe sous silence les Blackburn et McLeod qui se sont intégrés au point d’êtres des souches métis et s’être battu à nos côté pendant la rébellion de 1837 !!???

    Le 400e est une commémoration de la conquête Britannique! Rien de moins! C’est une insulte aux peuples du Québec!

    Insulte aux Québécois, Métis et Amérindiens!

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  4. Louise Charbonneau

    23 décembre 2008 à 16 h 23

    Est-ce que James Murray était vraiment une personne qui était humaniste et tolérante ou bien est-ce qu’il a permis aux Canadiens français de conserver leur culture parce qu’ils étaient trop nombreux pour être déportés comme les Acadiens ou même être assimilé ?

    Excellente question pour l’historien qui déciderait d’en réaliser la recherche de maîtrise ou de doctorat.

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