Source: Éric Moreault Le Soleil, 9 juin 2006
La Ville de Québec doit défendre ses arbres contre la coupe à blanc et le développement ! Et elle entend se battre sur le terrain législatif pour protéger sa forêt urbaine contre les assauts des bûcherons illégaux et des promoteurs.
Le territoire de Québec est vaste et certaines des zones reculées sont victimes de coupes à blanc sauvages. « On veut contrôler ceux qui coupent pour revendre de façon commerciale. Ils rentrent sur le terrain avec de la machinerie et se foutent de tout », expliquait hier soir Serge Viau, directeur général adjoint, aux conseillers municipaux.
Les zones du nord de Charlesbourg et le mont Bélair sont souvent attaquées. Mais il est compliqué de faire de la surveillance : il faudrait survoler les zones, ce qui coûte cher. Et les amendes, déterminées par le gouvernement du Québec, sont souvent si dérisoires — quelques centaines de dollars — qu’elles ne découragent pas les bûcherons sans scrupule.
Et on ne parle pas des gens qui décident de couper un arbre qui leur cache la vue…