Source: Jean-Nicolas Patoine Le Soleil, 9 juin 2006
Construit sur un mince filet de terre entre le cap Diamant et le Saint-Laurent, le Cap-Blanc est un îlot de bâtiments à l’allure timide.
Malgré l’expansion urbaine, malgré le remblayage d’une partie du fleuve pour la construction, entre autres, du boulevard Champlain, le Cap-Blanc a conservé une discrétion qui en fait l’un des quartiers les plus singuliers à Québec.
Le Cap-Blanc, c’est d’abord la paroisse Notre-Dame-de-la-Garde. Il s’agit d’une petite agglomération linéaire de moins de deux kilomètres de long sur une centaine de mètres de large. Il y 50 ans, ce quartier était encore plus «mince». Les vagues se déversaient jadis là où le boulevard Champlain se fraie maintenant passage. «Son territoire n’était guère mieux, à l’origine, qu’une épave repoussée au bord de l’eau», lit-on dans un livre de l’abbé Honorius Provost, publié en 1977 pour le 100e anniversaire de la paroisse.
Sans le boulevard Champlain, Notre-Dame-de-la-Garde aurait tout d’un petit village. (…)
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12 juin 2006 à 21 h 36
C’est vrai que le chemin est tellement bordé de trous que si ils ne remédient pas à la situation elle finira par ne plus être empruntable. C’est un bien jolie coin, Tranquille surtout. Quelqu’un sait à combien peu s’élevé les prix des maisons ou des appartements? Est-ce que ça joue dans les mêmes prix que le petit champlain? Y a t’il encore des terrains où l’on peut constuire? J’aimerais bien pouvoir m’installer dans ce coin.
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