Régys Caron
Journal de Québec
Quand cyclistes et autobus cohabitent. La Ville de Québec et le Réseau de transport de la capitale cherchent un moyen de faire cohabiter les cyclistes et les autobus du transport en commun sur une voie réservée mixte qu’ils souhaitent aménager sur tout le boulevard René-Lévesque. (…)
3 septembre 2009 à 01 h 48
Encore des études et des consultations. Au début ça devait être le leg de la ville pour le 400ème. Ensuite pour 2009 dans le plan de transport. Maintenant 2010. Une vraie farce.
«Les secteurs du boulevard René-Lévesque jugés trop étroits pourraient être évités, suggère-t-il, en faisant passer la bande cyclable sur des voies parallèles. Ce scénario est aussi envisagé par la Ville de Québec.» C’est exactement ce que la ville de Montréal avait fait pour son importante piste cyclable sur la rue Rachel: un détour. Résultat? Une grande majorité des cyclistes préféraient continuer tout droit DANS LE SENS INVERSE DE LA CIRCULATION(pas mal plus périlleux que la partie étroite de René-Lévesque) plutôt que de prendre le détour. Ça a pris 15 ans à la ville pour comprendre et résoudre cette anomalie. Qu’on se le dise: la majorité des cyclistes ne suivent pas les détours qu’imposent une bande cyclable s’il y a possibilité de continuer tout droit. C’est ainsi.
L’article fait également mention d’investissements de 40 millions dans le réseau cyclable. Ça devrait être réjouissant mais lorsqu’on y regarde de plus près, les résultats tangibles se font attendre. http://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/deplacements/docs/pdrc_plan_action_octobre_2008.pdf
Y’a bien peu de projets prévus au calendrier 2009 qui ont aboutis pour l’instant. Ça zigonne pour René-Lévesque. Rien pour la côte Ross pour relier la promenade Samuel-De Champlain au pont de Québec. Rien non plus sur le boulevard du parc Technologique.
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3 septembre 2009 à 14 h 45
C’est quoi vous voulez faire d’abord, mettre les bus en sens inverse de la circulation à la place?
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4 septembre 2009 à 13 h 34
Il me semble qu’une qualité d’un bon réseau cyclable est de ne pas avoir de discontinuité et d’être le plus directe possible. À part les touriste et promeneurs du dimanche, c’est ca que le monde recherche. Les automobilistes veulent la même chose pour le réseau routier. Qui veut tricoter 3-4 rues pour prendre la bonne direction? Qui veut s’arreter à 3-4 intersections quand tu peux en prendre 1?
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4 septembre 2009 à 18 h 26
Pourquoi envisager René-Lévesque alors? Prenons un autre boulevard, la Grande-Allée par exemple..
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4 septembre 2009 à 20 h 12
Peut-on vraiment faire un retour en arriere de 180 et prendre la Grande-allée? Je ne sais pas. Personnellement j’aurais pris Grande-Allée mias bon.
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4 septembre 2009 à 21 h 41
Moi , je préfère en faire un peu plus long en vélo, mais avoir un aménagement plutôt de rouler directement sur le boulevard. C’est mon opinion et je la respecte.
Par exemple, je préfère prendre père-lelièvre plutôt que le boulevard Hamel car le premier a une bande cyclable, même si ce serait un peu plus direct par le boulevard Hamel.
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6 septembre 2009 à 11 h 12
Le débat sur la pertinence de choisir le boulevard René-Lévesque par la ville comme artère cyclable directe vers le vieux Québec est justifié. Personnellement, j’utilise habituellement la piste cyclable de 4-Bourgeois/chemin Ste-Foy/rue St-Jean pour m’y rendre et parfois
Laurier/Grande-Allée mais presque jamais René-Lévesque. Ce que je critique surtout, c’est l’attitude de la ville a faire des annonces en matière cyclable qui tardent a se concrétiser ou qui ne se matérialisent tout simplement pas. Celle du boulevard René-Lévesque n’est qu’un exemple parmi d’autres.
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