Source: Simon Boivin Le Soleil, 14 juin 2006
Comme une leçon à tirer du Mont-Orford, les berges du Saint-Laurent doivent être mises à l’abri de l’appétit des promoteurs privés, de la plage Jacques-Cartier aux chutes Montmorency.
Dans le rapport qu’ils rendent public aujourd’hui, les trois commissaires demandent un statut spécial pour le littoral du fleuve. Le gouvernement du Québec investit 70 millions $ dans la promenade Samuel-de-Champlain, et Ottawa met 43 millions $ dans le bassin Brown, la Pointe-à-Carcy et la baie de Beauport. À partir du moment où ces accès au fleuve sont tous du domaine public, il importe qu’ils le demeurent.
Le rapport plaidera en faveur d’un statut de « zone publique et touristique durable ». Cela devrait faire en sorte qu’aucun changement de zonage ne soit permis sans le consentement de l’ensemble des parties concernées, soit la Ville de Québec, le Port et la Commission de la Capitale nationale du Québec. Cela devrait permettre de protéger les sites contre le développement commercial ou immobilier, croit-on.
Les commissaires souligneront que pour que le legs du gouvernement fédéral profite vraiment aux générations futures, il devra être protégé adéquatement.
15 juin 2006 à 10 h 35
« Comme une leçon à tirer du Mont-Orford, les berges du Saint-Laurent doivent être mises à l’abri de l’appétit des promoteurs privés »
« À partir du moment où ces accès au fleuve sont tous du domaine public, il importe qu’ils le demeurent. »
Boivin est-il un journaliste ou un éditorialiste???
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15 juin 2006 à 14 h 27
Je suis tout a fait en accord avec l’établissement de politiques et de lois visant la protection des berges.
Malgré mon opposition a la destruction des murs de la St-Charles et a la renaturalisation artificielle de ses berges, je suis d’avis que l’on doit protéger les rives naturelles de nos cours d’eau.
Particulièrement des usages privés des berges tels que le remplissage (récent) d’une partie de l’estran du fleuve pour y construire de luxueuses résidences a la plage Saint-Laurent a Cap-Rouge. Aller y faire un tour, vous constaterez vous même de quoi je parle.
On ne peut pas réparer les erreurs du passé telles que la construction d’une partie de l’autoroute Dufferin-Montmorency dans les battures du fleuve mais on peut au moins éviter de répéter ces mêmes erreurs. Encore moins au seul bénéfice des quelques privilégiés qui peuvent s’offrir les luxueuses résidences avec vue sur le fleuve a la plage St-Laurent.
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15 juin 2006 à 17 h 33
Ça me semble simple : le journaliste a puisé à l’essence du rapport.
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