Source : Denis Fortin, Québec Hebdo, le 29 septembre 2009
Les espoirs de voir leur situation régularisée s’amenuisent pour la vingtaine de propriétaires de roulottes qui vivent à l’année au Camping de la Joie dans le district des Monts à Charlesbourg. Après avoir vécu d’espoir à la suite de l’intervention en début d’année du maire Régis Labeaume, les citoyens concernés ont récemment reçu une douche d’eau froide quand une lettre des avocats de la Ville leur a été adressée.
La Ville leur donne jusqu’au 15 octobre 2010 pour que cesse leur occupation dérogatoire en période hivernale, ce qui a soulevé l’ire des propriétaires. Les autorités municipales estiment qu’il y aurait des risques pour leur sécurité car le réseau d’aqueduc non conforme ne suffirait pas à la tâche si un incendie se déclarait. De plus, l’étroitesse des rues compliquerait le travail des pompiers.
Toujours délicat lorsqu’il s’agit de déplacer les gens. Toutefois la sécurité des gens qui n’est pas garantie plaide en faveur de la fermeture hivernale. Espérons à tout le moins qu’il puisse avoir de la communication entre les deux partis pour régler cette situation.
29 septembre 2009 à 15 h 55
» … occupation dérogatoire en période hivernale … Les autorités municipales estiment qu’il y aurait des risques pour leur sécurité car le réseau d’aqueduc non conforme ne suffirait pas à la tâche si un incendie se déclarait. De plus, l’étroitesse des rues compliquerait le travail des pompiers. »
Le réseau d’aqueduc redevient conforme en été et les rues élargissent également en été ? C’est du n’importe quoi.
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29 septembre 2009 à 18 h 10
C’est plausible. Si le réseau est pas assez profond, il peut avoir des problème en hiver. Pour ce qui est des rues, elles sont effectivement moins large en hiver en raison de la présence de banc de neige.
Çà fait combien de fois qu’une situation similaire se produit? Le gens sont en situation illégale pendant des années et subitement quelqu’un les ramène à l’ordre.
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29 septembre 2009 à 18 h 16
La c’est un cas très spéciale pour plusieurs raisons.
1/S’il y a vraiment un risque, pourquoi avoir toléré pendant plusieurs années ce « camping »
2/L’étroitesse des rues compliquerait la tâche des pompiers. OK
dans ce cas là faudrait démolir la rue Sous-le-Fort, les rues
Christies, Hamel, Couillard, etc dans le vieux. Trop étroits
3/ »Selon l’estimation de la Ville, il en coûterait des centaines de milliers de dollars pour réaliser la mise à norme des réseaux d’aqueduc et d’égouts du secteur, une telle facture ne pouvant être payée par tous les citoyens de Québec, estime le maire Labeaume. »
Donc selon ce principe égoîste, les résidents des nouveaux dév. qui poussent un peu partout en banlieue, doivent assumés eux-autres mêmes le coût des infrastructures. Je n’ai pas a payer pour
eux et en plus j’ai l’appui du maire (merci Régis)
Je suggère aux résidents de rester sur place.
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30 septembre 2009 à 09 h 39
J’aurais tendance à croire que le coût des infrastructure dans les nouveaux développements est déjà assumés par les promoteurs/entrepreneurs et que ce coût est refilé aux acheteurs.
Je sais que c’est le cas dans plusieurs municipalités, est-ce que quelqu’un peut confirmer si c’est également le cas pour Québec?
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30 septembre 2009 à 21 h 49
Oui, ce sont justement les nouveaux propriétaires qui défraient les coûts des nouveaux quartiers. En pratique, c’est l’entreprenneur général qui achète le « grand terrain », fait les infrastructure à ses frais d’abord, distribue ces frais parmis tous les terrains à vendre et donne ensuite les infrastructure à la ville qui veille à son entretien (lequel est moins cher que les taxes payées par ces nouveaux développement car à voir ce qu’on construit ces temps-ci, les valeurs immobilières de ces propriétés sont au-dessus de la moyenne de la ville)
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30 septembre 2009 à 18 h 15
Pourquoi pas une petite loi spéciale.
La ville a juste a faire signer les résidents pour se dégager de toute responsabilité liée aux incendies et autres situations potentiellement problématiques.
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30 septembre 2009 à 21 h 51
Je ne sais pas si la ville a le pouvoir de faire de tels règlements. Cela revient probablement au gouvernement provincial, mais je ne mettrais pas ma main au feu.
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1er octobre 2009 à 08 h 08
Humm, et si une fillette de 4 ans meure dans un incendie, j’imagine bien le maire et le chef de pompier dire: Mais, ses parents avaient signé la feuille qui nous décharge de notre responsabilité…
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1er octobre 2009 à 12 h 36
De ce que j’en comprends, c’était la ville de Charlesbourg qui les tolérait en hiver (faudrait demander aux anciens administrateurs de Charlesbourg pourquoi il en était ainsi), mais depuis les fusion, jamais la Ville de Québec ne les a toléré. En fait, toujours de ce que j’en comprends, la ville n’était même pas au courant de ces cas dérogatoires lors des fusions, et c’est seulement lors du passage d’un inspecteur en 2006 qu’elle a découvert cette irrégularité héritée de Charlesbourg. Mais bon, ça reste que la Ville de Québec est imputable pout tout ce qui a pu se passer dans les anciennes villes fusionnées (et inversement, les responsabilités des citoyens avant les fusions ne sont pas disparues).
Je me demande toutefois pourquoi il y en a qui croient que le fait de payer des taxes municipales et scolaire leur confère un quelconque droit acquis d’habiter en hiver. À ce que je sache, si on possède un terrain vague (dont l’usage officiel est « terrain inexploité » et non « logement »), on ne peut pas y habiter (il faut d’abord demander un permis de construction, construire, etc.) avec une tente, une roulotte, etc. même si on paye des taxes.
Les taxes ne sont ni plus ni moins que la principale source de revenu de la ville pour défrayer les coûts reliés à ses opérations. C’est une mesure fiscale obligatoire, sans plus. En aucun cas payer des taxes ne confère un quelconque droit.
Mais c’est généralement l’espèce d’argument bidon que servent tout ceux qui veulent vivre en dehors du cadre réglementaire qui est imposé à tous. Probablement qu’ils croient vraiment à cet argument…
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1er octobre 2009 à 12 h 55
Quelques infos supplémentaires en passant :
Pour le prochain rôle d’évaluation (2010-2012), les roulottes sur ce terrain ont perdu près de la moitié de leur valeur en moyenne (par rapport à 2007-2009), passant d’environ 20-30000 à 10-20000. Leurs taxes municipales passeront donc en moyenne de 300 à 150$ par année. Mais sans égard aux taxes, il me semble que lors que la valeur des propriétés sur une « rue » chutent de moitié, c’est pas bon signe… (lire: personne n’en veut) surtout quand le reste du résidentiel de la ville augmente de 31%. Ainsi, relativement au reste de la ville, c’est une chute d’environ 60%.
Quant au terrain total (ils ne sont pas propriétaire du terrain, mais seulement de leur roulotte) et le bâtiment principal, le tout appartenant à 9116-9086 QUÉBEC INC., leurs valeurs respectives demeurent pratiquement inchangées en trois ans.
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5 octobre 2009 à 18 h 31
ce sera l’expulsion
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2009/10/05/005-expulsion_campin_dela_joie.shtml
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