Après avoir jeté un coup d’oeil aux grandes lignes de l’étude publiée dans le billet Vive la banlieue!, je n’ai pu résister à la tentation de reproduire ce bijoux de lettre du lecteur qui pourrait très bien s’appliquer à Québec…
Source: La Presse (cahier Affaires), 19 juin 2006.
Me voici libre. J’ai investi 300$ dans une bicyclette pour éviter l’usage de ma Toyota Echo. Je prévois rentrer dans mes frais en cinq mois. Je fais ainsi ma contribution pour Kyoto et contre le smog. J’arrête d’enrichir les Albertains, les gouvernements qui ne savent point utiliser intelligemment l’argent de nos taxes, et les terroristes qui se font financer par les États pétroliers soucieux d’éviter les attentats
Je ne participe plus au soutien de la boucherie en Irak. Katrina peut revenir et l’essence grimper à 3$ le litre. Je suis prêt. Les employés de la STM sont frustrés de leurs conditions de travail et veulent débrayer. Je n’ai plus de souci. Les politiciens nous abreuvent de belles paroles concernant le coût de la carte de la STM? Je n’y crois plus depuis belle lurette et je suis prêt. Québec pense-t-il vraiment augmenter l’achalandage des transports collectifs en accordant un contrat de 1,2 milliards pour 336 voitures de métro remplaçant le matériel vétuste? Je refuse de payer pour tout cela. Avec ma bicyclette, je reprends ma liberté. Je ne dépendrai plus des pétrolières ni de la STM. Je pratiquerai l’évasion fiscale face à toutes ces taxes cachées. Et je fais de l’exercice pour éviter les hôpitaux. – Francis Déry
Voir aussi ce dossier (Changements climatiques).
22 juin 2006 à 10 h 14
J’aimerais avori la « liberté » de faire la même chose…
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22 juin 2006 à 10 h 55
Vraiment pertinent comme billet, si la tendance peuvent- être renversé concernant une utilisation juste des transports en général…
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22 juin 2006 à 11 h 37
On a toujours le c-hoix.
Le c-hoix de notre lieu de résidence en premier lieu.
Le c-hoix de notre moyen de tranport.
Le c-hoix de déménager.
Le c-hoix d’habiter loin de notre lieu de travail et de prendre la voiture.
etc. etc. etc.
Bref, c’est selon nos priorités.
Certains iront s’installer sur la rive sud pour éviter les taxes mais n’auront pas le c-hoix d’avoir deux voitures. Moi, je fais le c-hoix de payer plus de taxe mais d’avoir une seule voiture pour ma famille… et une toute petite.
une fois le c-hoix de notre lieu de résidence effecté, on doit assumer nos c-hoix.
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22 juin 2006 à 11 h 58
Effectivement…
Mais je n’ai pas le c-hoix de travailler en banlieue… j’aurais bien sûr le c-hoix (tannant d’avoir à écrire comme ça!) de rester dans un duplex en vinyle sur la rue de la Faune, à proximité de mon lieu de travail, mais il est hors de question que je quitte le centre-ville…
du coup je suis obligé de venir travailler en voiture, (15 min.) à moins de faire 1 heure et demi de vélo en montant des côtes, ou en faisant une heure et demi d’autobus…
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22 juin 2006 à 12 h 47
Ce ne sont donc plus des obligations, mais tes c-hoix que tu assumes…
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22 juin 2006 à 13 h 03
Ne pourrait-on pas enlever le mot C-H-O-I-X du filtre anti-spam?? Ça devient tannant à lire!
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22 juin 2006 à 19 h 20
C’est bien beau qu’il ait fait ce chοix, mais que les autres arrêtent leur procrastination pour une fois et passent à l’acte. Oui c’est rushant au début, mais c’est pas long que vous allez devenir des bêtes de course. Si au moins l’hiver ils pouvaient dénêger les pistes cyclables à Québec…
De là à écarter le transport en commum… ouf! Je suis pas certain!
(Pas si contraignant ce filtre anti-spam après tout ;) )
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22 juin 2006 à 23 h 04
Étant de ceux qui vont travailler à vélo « quand ça adonne bien », je dois dire que c’est encore difficile… plusieurs mois par année il fait un peu froid et surtout, c’est carrément impraticable, surtout lorsqu’on doit traverser voies ferrées et autoroutes par des « petites trails » et autres chemins non déneigés l’hiver et boueux jusqu’en mai…, et à d’autres moments c’est trop chaud. En effet, quand tout ce qu’on a pour se laver en arrivant au bureau c’est un évier de toilette, c’est pas évident! idem pour tous les jours où il pleut (surtout quand on droit soit emprunter des « pistes cyclables » sur la terre ou des rues industrielles pleines de sable). Il y a finalement des jours où on a mal à un genou ou une cheville… et ça arrive aux gens les plus en santé.
Et à vélo, c’est évidemment plus long qu’en auto pour la grande majorité des gens de la région. D’autant plus qu’il faut se changer/laver en arrivant au travail, puis se rechanger en repartant. Maintenant, considérant que la plupart ont à peine le temps, en auto d’aller porter et reprendre leurs enfants à la garderie, notamment à cause des « heures d’ouvertures » de celles-ci, ça devient carrément impossbible en vélo. Et il me semble qu’un 6 novembre au matin, à 5 degrés sous la pluie battante, il serait plutôt incongru d’avoir un p’tit bout de chou sur un siège à l’arrière du vélo.
Bref, ce n’est malheureusement pas très facile. Un réseau cycable plus complet et asphalté à Québec aiderait déjà beaucoup. Pour les chanceux qui demeurent et travaillent très près d’un de ces pistes (ou futures pistes), il y aurait moyen de faire un peu de ski de fond l’hiver, mais il faudrait aller voir dans les pays scandinaves ce qu’ils font pour traveser les rues… et ce n’est sûrement pas avec un fart pour « asphalte, gravier et calcium »
Finalement, avoir des douches dans la plupart des milieux de travail (tout comme il y a des toilettes ) donnerait un bon p’tit coup de pouce!
Malgré tout ça, ça ne convient pratiquement qu’au gens sans enfant, ou à la limite qu’à un seul parent (l’autre se tapant les garderies, les commisions, etc.), et bien sûr, à ceux qui demeurent à une distance raisonnable du lieu de travail (pas évident, lorsqu’on doit changer d’emploi, que la compagnie déménage après un bail de 5 ans, que des cojoints travaillent à 30km l’un de l’autre, etc.), et à ceux qui n’ont pas un travail exigeant d’avoir « bonne allure » auprès de clients ou autres gens importants.
Mais bon… on va au moins encourager ceux qui le fond, et surtout, ceux qui pourraient le faire!
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23 juin 2006 à 06 h 36
Masi meme si ca ne convient pas à tout le monde et la moitié de l’année, m’semble que c’est déja un bon moyen et d’économiser sur une voiture (dans certains cas), et de se mettre en forme et de réduire l’utilisation de la voiture, et de réduire le smog d’été.
Plusieurs personnes n’ont pas envisagé la bicyclette meme si elles font partie de ces gens pour qui c’est faisable. Ce sont eux qu’on doit sensibiliser… Et peut-etre que d’autres se mettront de la partie.
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24 juin 2006 à 14 h 39
Tout à fait d’accord Mimi, c’est pas pour tout le monde, mais beaucoup de gens qui le pourraient sont juste trop lâches.
Et les vendeurs de vélos aussi pourraient aider un peu, en vendant des vélos vraiment adaptés à ce que les gens feront avec.
Mais faut dire qu’on est pas choyés à Québec, y’a peu de pistes/bandes cyclables, surtout où il devrait y en avoir, tout comme y’a pas de trottoir où il devrait y en avoir pour aider les piétons, tout comme y’a pas de traverses piétonnières telles qu’à Toronto (mes bandes blanches adorées), tout comme y’a pas moyen de rentrer dans un bus avec son vélo, et on continue…
Les élus municipaux aiment bien se vanter qu’ils voient vert, je pense qu’ils ont pas le même vert que nous en vue!
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