Source: Samuel Auger Le Soleil, 22 juin 2006
Ils viennent d’aussi loin que l’Abitibi. Ils renient, le temps d’une journée, leur Bas-du-Fleuve natal. Et ils boudent même Montréal… Pour ces jeunes, la fête nationale, ça se passe à Québec.
Trois autos bien remplies, une dizaine de chums prêts à festoyer jusqu’à l’aube. Pour Cédric Pinard, la fête nationale ne pouvait tout simplement pas se dérouler autrement. Même si sa vie se trouve en Mauricie, son cœur de nationaliste n’en a que pour les festivités sur les Plaines. « À Québec, c’est historique, c’est symbolique. C’est notre Woodstock annuel », confie l’étudiant trifluvien.
À plus de 700 km de la capitale, le jeune informaticien Tommy Grignon ne craint pas le long trajet. « Notre spectacle à Val-d’Or se termine très tôt, à 21 h, et je ne m’imaginais pas fêter la Saint-Jean à Montréal. C’est à Québec que se trouve le vrai party, c’est ce qu’on entend par ici… »
La métropole n’a pas matière à se plaindre côté spectacle de la Saint-Jean. Qu’est-ce qui pousse alors la Montréalaise Marjorie Dubois à migrer vers Québec ? « Chaque année, j’ai des amis qui se rendent à Québec. La fête y est plus animée, c’est plus fêtard et ça dure plus longtemps. »
23 juin 2006 à 12 h 17
Dommage que le show sur les Plaines soit d’une nullité sans égal! à l’exception des cow-b-oys fringants et de mes aieux, la programmation fait vraiment pitié… Corback, Marjo, France D’Amours… misère….
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23 juin 2006 à 13 h 26
Je trouve ca pas mal du tout cette année. Souviens-toi de l’an passé: Laurence Jalbert, Jonathan Painchaud et Sylvain Cossette. L’année d’avant: Bruno Pelletier, Dany Bédar, Mario Pelchat, Phénomia…
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23 juin 2006 à 18 h 23
Hum ! il en a qui sont difficile à satisfaire en musique ???
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