Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le restaurant L’Utopie de St-Roch ferme ses portes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 novembre 2009 19 commentaires

Marie-Josée Nantel
Le Soleil

(Québec) Le feu ne grésille plus sous les casseroles du chef Stéphane Modat à l’Utopie. Après cinq ans de haute voltige gastronomique, le restaurant de la rue Saint-Joseph a définitivement fermé ses portes jeudi. (…) En s’installant dans le quartier Saint-Roch, les propriétaires ont aussi fait un pari audacieux. Presque 45% de la clientèle provenait de l’extérieur de la ville.

«Nous avons été précurseurs de nous installer ici, mais le rythme de développement dans le quartier était plus lent que notre capacité à survivre. Québec n’est pas aussi business que Montréal ou New York», a convenu M. Gauthier.

La suite

Au-delà de la fermeture d’un restaurant, faut-il y voir autre chose quant à ce quartier ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.


19 commentaires

  1. Marc

    2 novembre 2009 à 11 h 26

    Dommage, une excellente table, et ceux qui chialaient pour le stationnement n’ont qu’à aller au St-Hubert à Lebourneuf… Non mais quand tu vas au resto en ville tu t’attends à te chercher une place de stationnement non ? Ah vivement que l’on rase toute la ville pour faire place à une banlieue, on devrait tout aménager notre belle ville comme le merveilleux quartier DIX 30 à MTL du parking en masse…

    Bonne chance à la gang de l’UTOPIE pour la suite !

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    • julien

      2 novembre 2009 à 11 h 36

      Je ne pense pas que le manque de stationnement soit le problème principal… La grande Allée et St-Jean n’ont pas plus de stationnement et il y a de nombreux restaurants…

      Probablement que L’Utopie n’est arrivée que trop tôt sur cette rue…

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  2. Seb

    2 novembre 2009 à 13 h 01

    Trop dommage. Ce resto était exceptionnel!….

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  3. Max

    2 novembre 2009 à 16 h 55

    Exceptionnel mais…tellement cher! J’ai toujours voulu y aller mais le prix de la table d’hôte me décourageait à chaque fois (50 dollars à 90 dollars).

    Bref, un peu cher comme les jeunes professionnels de la mi-vingtaine comme moi.

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  4. Goldoche

    2 novembre 2009 à 18 h 10

    Peut-être était-ce un peu cher.

    Cela dit, les stationnements à St-Roch ne sont pas toujours facile d’accès. Peut-être un bon stationnement centrale comme place d’youville pourrait aider.

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  5. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    2 novembre 2009 à 18 h 49

    J’ai photographié la place à deux reprise:

    http://www.francisvachon.com/blog/stephane-modat/

    http://www.francisvachon.com/blog/st-joseph-street/ (dernière photo)
    C’était un bien beau restaurant!

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  6. Louis.L.

    2 novembre 2009 à 20 h 18

    Une preuve de l’échec de St-Roch. triste.

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    • Lucas

      3 novembre 2009 à 07 h 41

      Ouais c’est ça…

      On a vu ça l’échec l’été passé avec le Moulin à image et le Cirque du Soleil…

      Pacini a fermé ses portes sur René-Lévesque coin Cartier. Est-ce qu’on doit aussi parler d’un échec pour ce quartier?

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  7. jocelyn

    2 novembre 2009 à 21 h 01

    Le meilleur resto où j’ai mangé à Québec. Ça valait chaque sous investi dans le repas. Très très dommage…

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  8. Carol

    2 novembre 2009 à 23 h 43

    « Moi je trouve surtout qu’il manque de restaurant à Québec. Il nous en faudrait plus. C’est dommage qu’il y en a qui ferme. »

    Hein ! sors-tu des fois !?
    Des resto ce n’est pas ça qui manque ici à Québec !

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  9. François

    3 novembre 2009 à 09 h 01

    Inquiétez-vous pas. Modat est encore jeune, et la gang du Cercle ne manque pas de projets pour utiliser l’espace maintenant vacant. Stéphane est le meilleur chef de Québec et il est bien entouré. Quant au Cercle, il va pouvoir mieux séparer ses gros shows bruyants de ses activités de restauration. Tout en disposant désormais d’une salle intime avec l’une des meilleures acoustiques de Québec. C’est pas mal win-win sur le long terme une fois les dettes effacées.

    Évidemment qu’ils sont arrivés trop tôt dans le quartier, mais ça leur aura permis de faire leurs preuves dans un local pas cher. C’était une belle aventure de jeunesse, avec ses hauts et ses bas.

    Quant à ceux qui disent que c’était trop cher : personne ne vous oblige à consommer de la haute gastronomie. Mais, svp, respectez le travail de ceux qui se tuent pour créer des expériences de ce niveau. Dans ses bonnes années, à 90$ la table d’hôte, l’Utopie c’était le deal du siècle.

    Longue vie aux nouveaux projets de tout ce beau monde.

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  10. christian

    3 novembre 2009 à 09 h 15

    On peut constater que les « fondations » du « Nouvo » St-Roch sont plus fragile qu’on le pense. Comme Julien le dit, ce resto est probablement arrivé 5 ans trop tôt dans le quartier…

    Il manque encore une densité de population ayant les moyens de fréquenter ce genre de restaurant. Qu’on le veuille ou non, le stationnement est un frein pour beaucoup de gens quand vient le temps d’aller dans un commerce et un resto, que ça soit St-Roch, Cartier, Grande-Allée, etc… La différence pour la Haute-Ville, c’est qu’ils on un bassin de population qui fait qu’ils ne sont pas totalement dépendant des gens venant en voiture.

    Il y a également un facteur qui n’apparaîtra pas nul part, c’est la PERCEPTION qu’on les gens âgés de plus de 40 ans, qui ont connu l’ancien St-Roch, celui du mail, des quêteux, de la rue Notre-Dame-des-Anges et ses sympatiques hotesses, etc… et une perception, qu’elle soit fausse ou non, c’est très difficile à faire changer.

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    • Seb

      3 novembre 2009 à 09 h 50

      Ça a un peu changé. Les hôtesses sont rendues sur du Roi et de la Reine. :P

      Mais plus sérieusement, ce quartier est un merveilleux milieu de vie. Il faut absolument le densifier, et vite. Quand est-ce qu’un projet résidentiel majeur va débloquer pour le stationnement derrière la Fabrique???

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  11. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2009 à 14 h 43

    Des restos qui ouvrent et ferment à Québec il y en a tous les jours. Y a rien d’inusité là dedans, y en a simplement trop de restos à Québec, et quand il y en a trop dans un même secteur, ils se dévorent entre eux. Et c’est encore moins surprenant de voir fermer un resto haute-gamme, qui tant qu’à moi n’est pas tout à fait à la bonne place dans St-Roch qui aurait plus intérêt à miser sur la gamme moyenne. Y a des formules « à succès » entre le Valentine et les repas à 50$.

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    • Manu

      5 novembre 2009 à 19 h 57

      C’est sûr qu’avec le vin, taxe et pourboire, c’était près de 150$ par personne, ce qui en fait le genre d’endroit où on ne va qu’une fois au 5 ou 10 ans, à moins d’être particulièrement en moyens. C’était toutefois bien différent (et meilleur) que ce qu’on peut trouver ailleurs. J’ai d’ailleurs bien apprécié la table d’hôte 5 service « architecture » il y a quelques années (si les édifices à Québec pouvait ressembler aux assiettes que j’ai d’abord dévoré du regard, ça serait super!)

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