Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Condos: Succès à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2009 11 commentaires

Jacques Bélanger
Journal de l’Habitation

Au cours des deux dernières années, le marché de la copropriété a connu une forte expansion dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec. Invitée à brosser un portrait détaillé de ce marché, Gina Gaudreault, directrice générale de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), fait part d’observations convaincantes.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité.


11 commentaires

  1. Charles

    6 novembre 2009 à 11 h 07

    Le gros bon sens arrive enfin à Québec. À Vancouver, c’est plus de 50% des gens qui habitent en copropriété, la tendance s’accentue déjà à Toronto et Montréal.Les condos ont longtemps eu (et a encore parfois) l’image de «blocs-appartements» mal-insonorisés où les gens «s’empilaient» les uns sur les autres. Les condos d’aujourd’hui sont bien insonorisés et bien entretenus, en partie parce que les résidents en sont propriétaires.

    La copropriété a l’avantage d’être en général près des services et des axes de transport en commun. Il n’est pas nécessaire de passer son samedi à couper son gazon ou à pelleter la neige. Partez 15 jours, pas nécessaire d’alerter vos voisins et la police.

    Seul point négatif, il est injuste que les taxes soient encore aussi élevées que les maisons seules. L’habitat en copropriété va dans les sens de la densification. Pas besoin de rallonger les réseaux d’infrastructures sur des kilomètres pour desservir les gens qui s’éloignent.

    La densification est une aubaine pour les municipalité, et elle devrait se réfléter sur le compte de taxes des propriétaires de condos. À moins qu’on ne fasse payer le juste prix aux habitants des zones à basse densité.

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    • Manu

      6 novembre 2009 à 21 h 34

      Ce n’est pas le gros bon sens qui arrive à Québec, mais plutôt la hausse des prix des propriétés, qui sont depuis longtemps stratosphériques à Vancouver et Toronto, et passablement élevées à Montréal. Il y a des gens qui veulent un condo, d’autres une maison, alors ça ne change pas grand chose pour eux. Mais il en a aussi beaucoup qui hésitent à vendre leur maison pour aller en condo, ou aller en condo d’abord avant d’acheter une première maison. Pour tout ces gens, plus les maisons sont chères (notamment à cause du prix des terrains dans les secteurs qu’ils convoitent, parfois plus chers que les maisons qui sont construites), penchent maintenant du côté du condo.

      Bref, s’il faut en faire une question de gros bon sens, c’est simplement le « gros bon sens de vivre selon ses moyens », et non en fonctions d’intérêts urbanistiques. Question de bidous, comme toujours…

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  2. Matrix

    6 novembre 2009 à 11 h 37

    Totalement d’accord !

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  3. Seb

    6 novembre 2009 à 13 h 15

    Ben moi aussi j’suis d’accord d’abord!

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  4. David M

    6 novembre 2009 à 15 h 20

    J’habite justement un condo depuis maintenant plus d’un an et j’ai été surpris de voir que le compte de taxe était sensiblement le même que pour une maison…ça n’encourage pas la densification.

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  5. Manu

    6 novembre 2009 à 21 h 57

    En passant, le coût des infrastructures est inclus dans la valeur des propriétés adjacentes, que ce soit des condos ou des maisons unifamiliales. Ainsi, une maison unfamiliale (et son terrain) incluent une plus grande part de « bout de rue » (disons 25000$) que les propriétaires de condos (disons 5000$, s’il sont cinq fois plus par longeur de bout de rue). Ainsi, non seulement tout le monde paie sa juste part, mais les propriétaires paient ensuite en taxes un montant proportionnel à cette part. Par exemple, à 1% de taux de taxation, les taxes sur la portion qui a servi à couvrir les insfrastructures sont de 250$ et 50$ pour les propriétaires d’unifamiliaes et de condos respectiviement.

    C’est donc juste et équitable pour les propriétaires quant à la construction et à l’entretien des infrastructures.

    Pour la ville, les condos sont généralement plus payants puisque la valeur totale (terrain et bâtiment) par unité de surface est plus grande. Autrement dit, elle utilise ainsi mieux sa réserve foncière. Mais il n’y a vraiment pas « d’injustice » dans le paiment de la construction ou de l’entretien des infrastructures.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      6 novembre 2009 à 22 h 37

      Je suis propriétaire d’un condominium dans un immeuble (charmant) de 32 unités. Les taxes (municipales et scolaires) représentent environ $3000 et plus par année. Faites le compte. Et dites-moi qu’une maison unifamiliale au même endroit aurait rapporté autant à la Ville.
      Quant à la proportion maisons/condos dans la Nouvelle Ville de Québec, avec les développements connus à Lebourgneuf, et la volonté annoncée par l’administration quant à la densification, on s’en reparle.

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      • Manu

        7 novembre 2009 à 14 h 04

        C’est pourtant ce que j’ai dit : pour la ville, les condos (ou n’importe quoi de plus haute densité) rapportent plus qu’une maison unifamiliale car il y a plus de valeur totale par mètre carré de terrain. Je disais aussi qu’il n’y a pas de lien entre la valeur par unité de surface et la « juste part » de chacun concernant les infrastructures.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      7 novembre 2009 à 14 h 14

      Alors on est d’accord. Merci :)

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