Source: Cécile Gladel, La Presse, 10 juillet 2006.
« Vélo, sécurité, transpiration… », des sujets qui ont déjà soulevé des vagues sur Québec Urbain, notamment dans ce billet…
Plus que le mot « sexy », deux paragraphes de cet article ont particulièrement retenu mon attention: j’ai mis en caractère gras certains passages que je trouve tout à fait pertinents, réalistes, et qui devraient encourager l’utilisation du vélo comme véhicule en ville, pour le bienfait de notre santé individuelle et collective!
Sexy, le casque et la sueur?
La perspective de transpirer peut rebuter certains cyclistes soucieux de leur allure. Ils doivent se rappeler que le cyclisme urbain n’est pas du cyclisme de compétition, mais un moyen de transport. Généralement, la vitesse des déplacements en ville varie de 7 à 8km/h environ. Rien pour suer à grosses gouttes. «La transpiration n’est pas un problème si on ne roule pas en fou», constate Patrick Howe, directeur des communications de Vélo-Québec. On copie donc les cyclistes hollandais et on ralentit! La cycliste Marie-Laure Landais a un autre conseil. «À force de me déplacer en ville, je connais les rues plus faciles, qui ont des côtes moins prononcées.»
Et le casque? Qui peut avoir l’air sexy avec un tel couvre-chef? Rappelons qu’il n’est pas obligatoire. Mais sécurité et rectitude politique obligent, il serait malvenu de recommander de s’en défaire. Cela reste donc un choix personnel. Un accessoire dont les designers ne se sont pas encore emparés. «Avant de porter le casque, on doit respecter le Code de la route, rappelle Patrick Howe. En Europe, on reconnaît les cyclistes nord-américains, car ce sont les seuls qui portent un casque. Le casque n’a pas amélioré le bilan routier. Ce qui l’améliore, c’est le respect de la signalisation et la vitesse des automobilistes. »
11 juillet 2006 à 10 h 34
Eh oui, et si les cyclistes, dont je fais partie, respectaient le code de la route, par exemple en s’arrêtant au feu rouge et au stop ?
Je n’en ai pratiquement jamais vu à Québec. Sans compter la spécialité local de rouler à contresens. Du jamais vu ailleurs !
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11 juillet 2006 à 10 h 34
Eh oui, et si les cyclistes, dont je fais partie, respectaient le code de la route, par exemple en s’arrêtant au feu rouge et au stop ?
Je n’en ai pratiquement jamais vu à Québec. Sans compter la spécialité local de rouler à contresens. Du jamais vu ailleurs !
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11 juillet 2006 à 11 h 04
Voici d’ailleurs un peu de lecture à ce sujet, avec des données prises dans différents pays :
http://fubicy.org/securite-routiere/casque/
En résumé : casque ou pas casque, ça ne change rien; c’est l’attitude des cyclistes et des automobilistes qui fait la différence!
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12 juillet 2006 à 12 h 54
Graeme, en effet, je trouve ça toujours agaçant de voir des vélos se comporter en fou… je fais un peu plus de 180 kilomètres par semaine (travail surtout) et les infractions sont nombreuses — côté sueur, on repassera, rouler à 7km/h, oui, mais seulement si t’habites pas loin, à 16km, j’ai pas le ch0ix de forcer un peu (à ~25–30km/h), et de la sueur, y’en coule!
Mon remède à ça: traîner son linge de travail dans son sac à dos, avec une serviette, et tout ce que vous avez besoin pour vous préparer. Rendu à votre travail, un séchage, un peu de déso et/ou parfum, vous vous faites les cheveux et vous habillez et hop, personne ne se rend compte de rien.
Cependant, faut pas se leurrer, les vélos, dans la planification ubraine, aux intersections, sont pas mal laissés pour contre. La partie du Corridor des Cheminots qui longe le boulevard près de Charlesbourg, c’est loin d’être un gâteau qu’on nous a fait. Les lumières pour cyclistes sont très, très longues, de quoi te faire perdre ton rythme et te donner juste assez de temps pour te dire que tu vaux pas grand chose.
Ensuite y’a l’attitude des automobilistes (et c’est aussi vrai envers les piétons) qui ne connaissent vraisemblablement pas les réglements via les cyclistes, mais on peut en dire autant des cyclistes de ville qui se croient tout permis.
Être cycliste à Québec, et surtout dans la Vieille-Ville, c’est presque un sport extrême. Les aménagements et la mentalité font que c’est très dangeureux. Pour ceux qui, comme moi, sont assez chanceux de pouvoir passer par les « petites rues » ont au moins de stress là de moins.
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15 mai 2007 à 17 h 19
bonjour,
les questions de vélos en ville et d’élégance me passionne. Dans les pages de mon site, j’essaie de répondre à ce qu’est un beau vélo, et surtout, en complément de votre article, ce qu’est l’élégance à vélo. Vos remarques sur le sujet seront les bienvenues.
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15 mai 2007 à 17 h 20
bonjour,
les questions de vélos en ville et d’élégance me passionne. Dans les pages de mon site http://jolivelo.free.fr , j’essaie de répondre à ce qu’est un beau vélo, et surtout, en complément de votre article, ce qu’est l’élégance à vélo. Vos remarques sur le sujet seront les bienvenues.
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15 mai 2007 à 21 h 39
Graeme:
« Eh oui, et si les cyclistes, dont je fais partie, respectaient le code de la route, par exemple en s’arrêtant au feu rouge et au stop ?
Je n’en ai pratiquement jamais vu à Québec. Sans compter la spécialité local de rouler à contresens. »
Bien dit. Et comment se comportent ces cyclistes, lorsqu’ils prennent le volant?…
Bref, si beaucoup d’automobilistes sont fautifs, faut croire que c’est la mentalité des gens en général qui est déficiente sur nos routes.
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