Scène urbaine: On ne choisit pas ses voisins…

12 commentaires

Jean Cazes

12 mai 2004 à 18 h 54

Si cette photo avait été prise dans l’arrondissement Val-Bélair ou St-Augustin (se que je doute, hélas…), j’aurais parié qu’elle illustrerait l’arrière-cour d’un défusionniste type (avec sa calotte, idéalement!): un syndiqué quinquagénaire, depuis plus de trente ans col bleu ou fonctionnaire grâce à un contact d’un parent en 1970 et vivant depuis au-dessus de ses moyens, revendiquant le prolongement d’autoroutes mais évidemment hurlant contre l’augmentation des taxes (entre autres si elles servent à financer le transport en commun), souffrant du syndrome pas-dans-ma-cour quand se pointe à deux rues un projet de logement social, brandissant sur son gros véhicule utilitaire un drapeau Scorpion, qui écoute religieusement André Arthur, qui se dit paradoxalement fier d’habiter Québec lors de son voyage annuel en Floride ou à l’étranger et j’en passe et des meilleurs!!

Ma foi, aurais-je des préjugés sur les défusionnistes? Excusez-moi pour ma montée de lait! ;-)

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jp-Duval

12 mai 2004 à 19 h 40

C’est caricatural, mais je crois que tu as très bien résumé la situation. Je trouve ta synthèse fort juste…..et rigolotte à souhait!!!

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Isabelle

12 mai 2004 à 20 h 06

En relation avec la photo:

Ho My God!

On devrait peut-être reférer les proprios de cette cour à l’émission Extreme Makeover: House Edition, ils en ont grandement besoin… :)

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Ludovic

12 mai 2004 à 21 h 47

Jean Cazes: hhééhhhééééhéhé… très bon :-)

Ludo

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jaco

13 mai 2004 à 00 h 23

Tu as bien campé le personnage, pour la suite Stephen King verrait toutes ces petites statuettes de platre se réunissant secretement la nuit et complotant contre leurs maitres…toute la ville deviendrait « crazy » sans comprendre d’ou vient cet esprit maléfique qui s’est abattue sur leur paisible cité.
Ca serait d’abord l’étrange affaire scorpion, puis le lynchage public..tous seraient déroutés par leur propre comportement..tandis que les statuettes feraient leur bilan à la pleine lune en gloussant des rires « de petits nègres »(a suivre , au prochain hurlement du loup)

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Francis Vachon

13 mai 2004 à 08 h 03

Jean Caze: Effectivement, ce n’est pas Val-bélair mais bien… Sillery! Directement sur la très chic rue Maguire!

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M. Giguere

13 mai 2004 à 08 h 22

J’en veux un !

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jp-Duval

13 mai 2004 à 12 h 40

Ciel !!!c’est à Silery sur la rue maguire…Surprenant…on se croirait dans une « maudite banlieu »!!!

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Francis Vachon

13 mai 2004 à 13 h 05

Normand Provencher parle de petit nêgre en platre ce matin dans sa chronique. Je ne sais pas si l’idée lui est venu en lisant Québec urbain ;)

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Jean Richard

13 mai 2004 à 20 h 33

Ce n’est pas pour vous contrarier, mais je l’aime bien ce petit Noir en plâtre. Il faut avoir un certain goût de la différence pour mettre ça sur son parterre en plein Sillery et c’est pourquoi je l’aime. Il a un petit accent effronté, et dans son cœur de plâtre, dans son âme de plâtre, c’est avec une certaine insolence qu’il choque le « bon goût » des bourgeois de cette petite ville qui n’en est plus une et qui veut ressusciter.

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jp-Duval

15 mai 2004 à 10 h 59

Je me suis rendu sur place pour voir l’objet en question….et je ne crois pas que sa présence doit etre interpréter comme un geste d’insolence. Désolé de vous décevoir, mais cette statuette de plâtre n’est nullement le symbole d’une « révolte prolétarienne »….Oublions les luttes de classes; c’est affreux, voilà tout!
Si c’est pour ce genre de chose que l’on veut faire renaitre les banlieues cela donne froid dans le dos….

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