Source: Marc Allard Le Soleil, 2 août 2006
En cette période de grandes chaleurs, la capitale ne cuit pas de la même manière partout. Trop d’asphalte, pas assez de verdure, dans les îlots de chaleur, le mercure grimpe plus qu’ailleurs. Étrange comme certains secteurs d’une ville enregistrent des températures plus élevées, alors que d’autres ont plus de fraîcheur. Ce phénomène, étudié depuis plusieurs années par les chercheurs, n’a rien d’ésotérique.
Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur ? C’est un secteur urbanisé caractérisé par des températures de l’air ou du sol plus élevées de 5 à 10 degrés que la température moyenne d’une ville. La formation, l’intensité et la situation géographique de ces îlots varient selon plusieurs facteurs. Le pire amalgame ressemblerait à celui-ci : ciel clair, absence de vent, pollution atmosphérique, importants rejets de chaleur provenant de la consommation énergétique, haute densité des bâtiments et de la population, faible croissance des végétaux.
(Hum peut-être plus de toits végétales pourraient rafraichir un peu. Voir ce billet)
La faute à l’urbanité
À coup sûr, ceux qui habitent dans ce genre d’étuve sont plus exposés aux effets néfastes des vagues de chaleur extrême. Existe-t-il des endroits à risque à Québec ? À ce jour, la Ville n’a pas entrepris d’étude approfondie sur la question. Pour le moment, le « gros bon sens » prévaut, note Jean-Pierre Sabourin, du Bureau de la protection civile.
3 août 2006 à 22 h 43
Ça m’agace toujours de voir les alertes au smog montrant les buildings de la Haute-Ville, comme si le smog à Québec, c’était seulement dans St-Jean-Baptiste (la raison est probablement plutôt que l’effet du smog est plus spectaculaire quand on le voit à travers une tour comme le complexe G, le Hilton ou le Concorde).
L’article et sa photo laisse une fois de plus suggérer que l’air est irrespirable et que la pollution est énorme en Haute-Ville, mais je gagerais que la pollution y est moindre (après tout, il n’y a pas d’autoroutes à proximité et la circulation y est assez modérée) que dans certains secteurs de Sainte-Foy (Henri IV, Du Vallon, Duplessis, la 40, les échangeurs des ponts, Laurier, Hochelaga).
Tanné qu’on alimente les préjugés sur le centre-ville et sa soit-disante pollution.
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4 août 2006 à 01 h 18
En ce qui concerne la météo, je ne serais dire.Mais à propos de l`édifice,bravo, belle photo!
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4 août 2006 à 08 h 20
Comme je travaille dans un édifice gouvernemental en haute-ville cet été, lorsqu’il y a ce qui me semble être du smog, je le vois seulement en basse-ville: un nuage gris ou blanc qui flotte au-dessus, à basse altitude. Cependant, Météomédia annonce de la brume sèche (mélange de poussières, de fumées, de sable et de particules d’impuretés qui s’élèvent du sol grâce à des mouvements tourbillonnaires) à ce moment-là mais ce site http://www.iqa.mddep.gouv.qc.ca/contenu/indice.asp?site=4300
me donne toujours l’heure juste ! Donc non, le smog n’est pas qu’en haute-ville, mais il touche tout Québec, et, de là où je suis, encore plus la basse-ville et les environs ! J’ai écrit à la ville pour savoir pourquoi il n’y avait pas de section sur la qualité de l’air, et on m’a évidemment répondu que ça n’était pas de leur juridiction, mais on m’a envoyé un plan de réduction des gaz à effet de serre adopté vers 2003 que j’ai dévoré illico ^_^.
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4 août 2006 à 08 h 52
« Ça m’agace toujours de voir les alertes au smog montrant les buildings de la Haute-Ville »
Ça doit être pour faire plus « ville ». Pourtant, on n’arrête pas de nous vendre St-Roch comme LE nouveau centre-ville de Québec. Ils ont assez fait de ménage en Basse-Ville, assez essayé de nous faire oublier qu’elle était encore considérée zone sinistrée au début des années 80, ils n’oseraient pas nous la présenter aujourd’hui comme étant sale et poluée!
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4 août 2006 à 10 h 30
« Tanné qu’on alimente les préjugés sur le centre-ville et sa soit-disante pollution »
Ben faudra vivre avec car c’Est reconnu que les aglomération urbaine sont de grand cocentration de pollution (CO2 et cie…) a moin de changer nos façon de vivre (transport et autres…) :)
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4 août 2006 à 13 h 13
Je trouves cet article fort intéressant et pertinent. En effet, on nous donnes, comme température de Québec, une mesure prises dans un champ au nord de l’Ancienne-Lorette. C’est-à-dire dans un endroit ou il ventes plus, ou la végétation est plus importante et ou le béton et l’asphalte sont moins présent que dans les quartiers centraux.
À quand des mesures de températures faites dans Montcalm, St-Roch ou Limoilou?
Et, personnellement, je crois que le pire ilôt de chaleur à Québec se situe autour de Place Fleur de Lys dans le quadrilatère Soumande-Hamel- Laurentien.
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