L’aménagement d’une place de France pour le 400e de Québec est une opération « intéressante » et « réalisable techniquement », même si l’investissement est « considérable » et que « l’échéancier est tendu », conclut le rapport des quatre experts français venus en novembre.
Une correspondance entre l’Hexagone et la Ville de Québec, obtenue par LE SOLEIL, fait la lumière sur divers aspects méconnus du projet. Par exemple, l’abandon de la structure en forme de tipi sur un éventuel escalier – tel que suggéré par les experts – permettra aux Français d’économiser 5 millions $ sur leur contribution initiale prévue de 25 millions $.
Aussi, on apprend que la Ville cherche une nouvelle vocation au tunnel inachevé dans la falaise où viennent mourir deux bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency. « Les Français nous ont suggéré d’y penser à deux fois avant de transformer ça en stationnement, explique le maire, Jean-Paul L’Allier, joint hier. Il y a là 150 000 pieds carrés. Il pourrait y avoir une construction qui n’a pas besoin d’éclairage naturel, un truc qui ressemble à un musée. »
Question de s’allier à une référence en créativité, le maire compte faire visiter les lieux à Robert Lepage, artiste de renommée internationale. « Pour voir s’il a des idées là-dessus, indique le maire. C’est un gars d’imagination, je veux qu’il regarde ça. Au pire, ce sera un stationnement. Mais si l’espace trouve preneur, le lien pourrait prendre une autre forme. »
Le document fait aussi mention d’une « oeuvre d’art » d’un sculpteur français que la Ville de Paris souhaiterait offrir.
Après leur passage, en novembre, les quatre experts venus étudier la faisabilité de l’escalier-monument et du parc ont rédigé un rapport de leur mission. Si l’estimation des coûts leur apparaît réaliste, « le montage financier est loin d’être arrêté » pour la France et l’ampleur et les contours de l’implication « devront être clairement définis ». Les spécialistes insistent aussi sur l’importance de fournir une réponse rapidement, « avant le printemps 2004, afin de ménager un temps suffisant aux concepteurs et de respecter les délais des travaux ».
Le maire L’Allier a assuré au gouvernement français que les montants seraient « rigoureusement respectés », que les investissements pourraient s’étaler jusqu’en 2008 et que le projet serait sous la responsabilité d’un commissaire français.
« Ils veulent être sûrs qu’ils ne se trompent pas, explique M. L’Allier. Si les Français et M. (Jean) Charest disent oui, on va tout faire pour que ce soit un projet exemplaire. On n’est pas dans un pays en voie de développement. »
Aujourd’hui, le maire L’Allier et le premier ministre Jean Charest doivent se rencontrer. Le projet de place de France sera à l’ordre du jour. Une lettre du gouvernement du Québec doit être envoyée aux Français pour les inviter officiellement à participer au 400e anniversaire de Québec.
A la suite de son passage en France, M. Charest a indiqué que ses hôtes étaient intéressés à prendre part aux célébrations, mais qu’il était hors de question de leur imposer un cadeau.
« Ma responsabilité comme maire, c’est de m’assurer d’un aménagement urbain qui va durer pour les années à venir, indique M. L’Allier. A date, en 15 ans, je pense que je n’ai pas fait trop de cochonneries à Québec. »
Si les coûts se limitent à 20 millions $ pour la France et à un montant équivalent pour le gouvernement du Québec, le maire estime que « ce n’est pas pire ». « Encore une fois, dans la région de Québec, on a tendance à planter les projets plutôt que d’essayer d’aller les chercher, déplore M. L’Allier. A Montréal, le gouvernement met 300 millions $ dans le Centre des congrès et des millions dans la réfection de l’autoroute Décarie et du boulevard Métropolitain ; ça, ça va. Et on viendrait ici corriger une bavure historique – cette espèce d’agression autoroutière en ville – , et c’est toujours trop cher. C’est comme ça. » /blockquote>
Simon Boivin, 19 mai 2004. Reproduit avec autorisationLe projet Place de France; Réaliste, mais l’échéancier est tendu, affirment les experts français
LE SOLEIL vous présente aujourd’hui en exclusivité les conclusions émises par la mission d’experts français dépêchée à Québec pour évaluer le projet place de France. En deuxième partie, on pourra lire les commentaires formulés par la Ville de Québec à la suite de ce rapport.
1re partie : Les conclusions de la mission d’experts
« Au vu des éléments ci-dessus, l’opération proposée à la France par la Ville de Québec a une dimension très fortement symbolique, commémorative et politique. Elle est intéressante dans son principe et par sa nature (programme de renouvellement urbain en plein centre aux implications culturelles et sociales et dans un espace déjà monumental par son échelle, ses perspectives et son paysage) ; elle correspond aux réflexions actuelles développées par le ministère dans le domaine de l’urbanisme.
Dans sa présentation actuelle, qui pourrait servir de base à un projet définitif établi à partir d’un programme qui reste à concevoir, elle paraît tout à fait réalisable techniquement.
Sur le plan opérationnel, il conviendrait néanmoins de prévoir très vite :
- le recours à un opérateur (pour gérer les appels d’offres, les missions…);
- la constitution d’une équipe de concepteurs (composée d’un architecte urbaniste, d’un paysagiste, d’un artiste et d’un designer) dont l’étude devrait être financée dès 2004.
Par ailleurs, le montant nécessaire à la réalisation du projet examiné, 16 millions d’euros (27 millions $), s’il est réaliste et ne semble pas surévalué par rapport aux travaux envisagés, demeure considérable et le montage financier est loin d’être arrêté.
Un tel engagement financier doit être rapporté à la participation publique engagée pour de grandes opérations culturelles internationales (pour mémoire, on rappellera que la Saison de la France au Québec, à l’automne 2001, avait mobilisé 2,1 millions d’euros (3,5 millions $), tous financements publics confondus, pour 70 projets réunissant près de 700 artistes).
Si une intervention des pouvoirs publics français était envisagée, ses contours et son ampleur devront être clairement définis : elle pourrait se traduire par une aide à la conception du projet ou prévoir la participation à sa réalisation.
En tout état de cause, elle devra faire l’objet d’une décision politique impliquant de nombreux partenaires publics (départements ministériels, collectivités territoriales) ; en effet, le recours à une souscription publique comporte le risque non négligeable, en cas d’échec, de se révéler contre-productif à maints égards ; ce mode de récolte de fonds, qui n’est pas inscrit dans la tradition française, a rarement donné, pour des opérations d’intérêt culturel ou patrimonial, des résultats très satisfaisants dans notre pays.
Enfin, bien qu’encore réaliste, l’échéancier est tendu. Quel que soit le degré d’implication de la France dans ce projet, une réponse claire devrait être apportée à la Ville de Québec avant le printemps 2004 afin de ménager un temps suffisant aux concepteurs et de respecter les délais des travaux. »
2e partie : commentaires émis par la Ville de Québec à l’intention des autorités françaises (à la lumière du rapport d’experts)
- Toutes les recommandations de vos experts seront prises en compte et respectées.
- Nous vous garantissons que les difficultés et contraintes indiquées par les experts seront aplanies, à la satisfaction des concepteurs du projet.
- Nous mettrons à la disposition de la France les ressources nécessaires à une gestion rigoureuse du projet que vos créateurs concevront.
- Tel que suggéré par vos experts, le monument commémoratif rappelant le tipi ne sera pas réalisé sur le site, afin de ne pas l’alourdir. Il en découlera dès lors une économie de l’ordre de 25 % quant aux coûts du projet pour la France.
- Les coûts préliminaires estimés étaient de 16 millions d’euros (27 millions $). Ils pourraient donc, à notre avis, être ramenés à 12 millions d’euros (20 millions $). Ce serait un montant maximal que devraient rigoureusement respecter les maîtres d’oeuvre. Les débours relatifs à ce projet pourraient se faire sur une période de cinq ans, de 2004 à 2008 inclusivement.
- Nous travaillons à l’identification d’un projet de mise en valeur du tunnel inachevé et creusé dans la falaise, tel que suggéré dans le rapport. Un tel projet ne ferait cependant pas partie des frais qui seraient à la charge de la France dans la réalisation du projet. – Par ailleurs, le gouvernement du Québec assumera, tel que convenu à l’origine, les frais reliés aux réaménagements autoroutiers requis pour la réalisation du projet.
- Quant à elle, la Ville de Québec prendra à sa charge les dépenses reliées à l’aménagement urbain périphérique et à la mise en valeur des espaces constructibles, dans l’esprit du rapport des experts.
- Le maire de Paris, également saisi du projet de commémoration de l’implantation définitive du fait français en Amérique, s’est montré favorable à s’y associer. La Ville de Paris souhaite favoriser la tenue sur la place de l’hôte de ville, en 2008, de festivités pour souligner l’événement. Elle pourrait également considérer
favorablement le don d’une oeuvre d’art d’un sculpteur français pour la place de France.
- Nous ferons en sorte que la place de France soit un exemple non seulement sur le plan de la définition urbaine pour les années à venir et sur le plan commémoratif, mais aussi quant à la rigueur de la gestion et de l’administration des fonds et des ressources qui y seront consacrés.
- Nous conviendrons, avec les personnes que vous voudrez bien nous désigner, d’un calendrier de réalisation en même temps qu’il faudra établir les modes et les échéances de financement, à l’intérieur d’une enveloppe que nous nous engageons à respecter et qui ne devrait en aucun cas être dépassée.
- Si elle accepte ainsi de s’associer au Québec et à la Ville de Québec, la France devra désigner un commissaire responsable de l’ensemble des dossiers, y compris la place de France, en rapport avec le 400e anniversaire de Québec.
- La maîtrise d’oeuvre du projet place de France serait sous la responsabilité de votre commissaire qui pourrait compter sur la collaboration du président et directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec, M. Pierre Boulanger, du commissaire désigné par le gouvernement du Québec, M. Raymond Lesage, et du commissaire désigné par le Ville de Québec, M. Serge Allen.
19 mai 2004. Reproduit avec autorisation
19 mai 2004 à 17 h 25
L’abandon de la structure en forme de tipi est une bonne chose (à mon gout personnel); ca faisait trop « babiole touristique ». Par contre , on devrait la remplacer par une sculpture de bonne dimension pour être visible de la Haute ville dans l’axe de l’autoroute. On ne peut juste construire l’escalier sans signaler qu’il y a un évenement significatif et commératif qui s’est construit dans « la fosse ». Je veux dire l’évenement doit être signalé…par un oeuvre d’art aussi à partir de la haute-ville.
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19 mai 2004 à 22 h 16
J’aimais bien le tipi, qui pouvait aussi suggérer la Tours Effeil… Mais une sculpture monumentale en haut de l’escalier, ou même au milieu pourrait aussi bien faire l’affaire…
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19 mai 2004 à 23 h 15
Le probleme avec le tipi ,sebastien,était justement qu’il était fait pour être vue d’en bas (st-roch) comme la tour eiffel. Vue d’en haut(carré youville) on ne voyait plus qu’une petite pointe sans panache…
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20 mai 2004 à 00 h 03
En rapport au texte lui-même, on dirait que l’auteur a fait exprès pour le truffer de guillemets, comme si tout cela n’était pas très sérieux… je me demande d’ailleurs à quel point ça l’est.
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20 mai 2004 à 00 h 58
Le tipi, ca jamais été sérieux, j’ai vu le concepteur sur la télé-communautaire s’expliquer: ca a été mis dans le projet comme une ébauche pour signifier qu’il pourrait y avoir un oeuvre d’art quelconque pour magnifier le projet. Pensez-vous qu’il avait le temps d’élaborer dans les moindres détails une oeuvre d’art « achevé » avant même de savoir la forme définitive que prendra le projet?
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20 mai 2004 à 02 h 56
Tipi or not Tipi, moi je persiste à croire qu’un escalier qui arrive en son sommet à la jointure Honoré-Mercier – autouroute Dufferin n’est pas une bonne idée.
C’est un secteur dangereux, encore loin des points d’intérêt de la haute ville, dans un segment où les véhicules motorisés prennent de la vitesse (surtout en direction nord).
Dans l’axe nord-sud, traverser la côte d’Abraham est impossible hors des rares et courts cycles protégés et traverser d’Aiguillon (à l’est, entre le Bell et le Royal Palace) n’est officiellement pas possible, le « petit bonhomme » ayant été désactivé sous un sac de toile vert, dès son installation.
Bref, dans l’état actuel de Honoré-Mercier dont l’aménagement est tout récent et qui se voulait génial pour les piétons, et pour d’autres raisons dont sa localisation de no man’s land, tenter de créer un carrefour piétonnier à cet endroit me semble inapproprié, voire dangereux, et je mets en doute l’efficacité et le taux d’utilisation d’un tel équipement.
Ce sera comme bien d’autres aménagements de la colline Parlementaire, du tape-à-l’oeil, conçu dans des tours d’ivoire, qui coûte cher, et qui sert très mal la clientèle à laquelle c’est présumément être destiné.
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20 mai 2004 à 09 h 04
I had a dream…
Pourquoi pas un lien mécanisé en souterrain avec trois stations (une en bas, une au Carré d’Youville et une en haut, à Place Québec) en souterrain, un peu comme le tapis roulant de la station de métro Beaudry à Montréal, au lieu d’un escalier en face de singe? Je pense qu’il manque ça à Québec. Et on pourrait monter avec notre vélo, parce que les concepteurs auraient prévus une largeur assez grande.
Donc, en 2008, le premier tour de France à l’extérieur de l’Hexagone et, en plus, le premier avec un passage mécanisé dans le boutte rough…
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20 mai 2004 à 12 h 06
J’ai pas de problème avec le fait qu’on questionne tel ou tel aspect du projet ou qu’on veuille en proposer un autre. Cependant, une chose doit être claire à l’esprit des gens : on veut poser un geste urbain fort, marquant et symbolique dans le même ordre qu’un statue de la liberté ou tour Eiffel. Si la France s’implique, c’est dans cet ordre d’idée.
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20 mai 2004 à 13 h 06
Les bonnes idées ca vient toujours de la base comme dirait l’autre !
À lire :
http://membres.lycos.fr/ilotfleurie/rp-pdf.pdf
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20 mai 2004 à 14 h 05
Je suis de l’avis de Francois; c’est une oeuvre de commémoration dont il s’agit…(400 ans de québec+ présence francaise en Amérique)
C’est bizarre , je lisais un article dans une revue francaise traitant de politique. l’auteur déplorait l’absence de lien entre la France et l’Amérique: »toutes les nations européennes ont une présence forte en Amérique; qu’on pense a l’italie et sa diaspora nombreuse dans les cités américaines, de même pour l’Allemagne, l’irlande, l’Angleterre,les latinos hispaniques du sud des etats-unis..les grecs,les portuguais etc etc « Mais nous de la France , nous n’avons pas de présence en Amérique,,,nous avons un sérieux probleme pour exercer un échange mutuel empreint d’amitié et de rapprochement… »
Tiens, tiens, c’est vrai qu’il y a un froid actuellement entre la France et l’Amérique.
Si seulement il y avait qu’une petite présence francophone en Amérique…Ah si seulement il y avait une petite présence francophone… j’ai beau chercher ,je vois pas!
Batinse , construis quelque chose de beau pour le 400 ième et peut-être on va « la » remarquer …LA PRÉSENCE FRANCOPHONE EN AMÉRIQUE !!!
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20 mai 2004 à 18 h 12
« on veut poser un geste urbain fort, marquant et symbolique dans le même ordre qu’un statue de la liberté ou tour Eiffel »
Un geste urbain : relier deux secteurs de la ville est un geste urbain.
Un geste marquant : on l’oublie, mais la plus belle marque que la France a laissée à Montréal n’est ni culturelle ni artistique, mais urbaine et technologique. Vous avez deviné que je faisais allusion au métro.
Alors, si on relie deux noyaux urbains jusque là isolés, se contente-t-on de faire un escalier décoratif pour y laisser une marque artistique ou fait-on un lien qui puisse aussi impliquer un apport technologique aussi marquant que l’a été le métro de Montréal (mais à une échelle beaucoup plus locale) ?
Un geste symbolique : ou une façon de se refaire une image de nos relations avec la France. Or, ces relations, encore une fois, ne sont pas culturelles, mais commerciales et technologiques (on oublie trop souvent l’apport technologique français au Québec).
Je suis donc d’accord avec Pascal sur le lien mécanisé entre les deux quartiers, mais à une nuance près : ce lien devrait être aérien et bien visible. Un gros funiculaire peut-être ? Oui, mais à la condition que tout en permettant une vue spectaculaire lors du trajet, il soit d’abord et avant tout utilitaire et serve vraiment au transport des gens.
Évidemment, ce lien mécanique doit aboutir à Place d’Youville et non au milieu de l’autoroute.
—-
D’accord également avec Alain Bernier, mais j’irais plus loin : le réaménagement de l’autoroute Dufferin il y a peu de temps a été un véritable fiasco, une fiasco de plusieurs millions $. On a voulu refaire une avenue urbaine, mais sans lui enlever ses capacités autoroutières. Ce faisant, on a tout simplement versé dans le décoratif, mais sans améliorer d’un poil la convivialité exécrable de cette artère – qui est restée une autoroute malgré son changement de nom.
Donc, si on ne reprend pas le travail, l’escalier monumental restera séparé de la haute-ville par une sérieuse enclave, une autoroute, et la fréquentation de l’escalier risque de s’en ressentir douloureusement.
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21 mai 2004 à 06 h 00
Suite aux résultats éloquents du vote sur la défusion et de la mise en cause du projet de « place de France » dans ce débat (« regardez ,ils nous fusionnent pour des maudites niaiseries … ») La France a décidé de se retirer de ce projet. Plutot de le reviser aux gouts des Québécois.
Il y aura plutot une journée du 400ième a l’été 2008 auquels la France participera en offrant aux québécois des présents plus adapté à leurs goûts et traditions: En effet il y aura distributions de macarons,de chips, et de trompette du carnaval…bien entendu hot-dogs et eaux gazeuzes seront aussi offerts!
Comme les files d’attente pourraient être tres longues et aussi pour éviter les chicanes entre vous…chaque banlieu aura son lieu de distribution. « Bonne chance et bonne fêtes aux québécois! »
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21 mai 2004 à 09 h 40
Pas tout à fait Jaco.
Charest et Rafarin, deux politiciens visionnaires et très populaires, ont concocté, en l’absence des élus municipaux, un plan de démonstration de PPP (partenariat privé public) pour célébrer les fêtes du 400e.
Labatt, Danone, l’état québécois et l’état français seront donc partenaires d’un projet commun de Pique-Nique du 400e qui, comme vous le dites, s’adapte mieux aux goûts de la population locale.
Labatt lancera une nouvelle bière au goût déjà connu à l’avance, une fusion de la 50 et de la Bleue. Danone ira de treize nouvelles versions de ses dérivés laitiers popsiclelisés qu’elle ose encore appeler yogourt et fromage et qui sont en réalité issus de la fusion de molécules synthétiques et laitières. Le gouvernement du Québec lancera un appel d’offre auprès des grandes surfaces de l’alimentation pour la livraison de milliers de « pains français » et de croissants Pillsbury et enfin, le gouvernement français favorisera l’émigration de lepenistes vers Québec.
Mais pas d’escaliers ! D’ailleurs, ça pourrait distraire inutilement les automobilistes qui circulent sur l’autoroute.
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21 mai 2004 à 10 h 48
J’ai bien aimé votre idée du bonhomme Pillsbury ,M Richard. » La France ayant remarqué un fort attachement des Québécois à ses humoristes va tout de même marquer le lieu d’une facon particuliere ; Sans dévoiler les grandes lignes du nouveau projet, il y aura un immense ‘bonhomme Michelin tendant la main de l’amitié a un immense bonhomme Pillsbury(La France saluant l’Amérique et vice-versa)
Chaque visiteur se rendant à Québec pourra apprécier `a la fois les origines Rabelaisiennnes et Gargantuesques …(Michelin)et la modernité nord-américaine du bonhomme Pillsbury. La tradition se perpétuant à travers le temps…l’histoire n’étant qu’une réécriture!
ps pour ne pas y avoir de chicanes , les 2 bonhommes seront gonflés à l’hélium pour être transportables vers les banlieus afin d’y être expposés…
ps Aimable lecteur, pardonnez-moi ,ces quelques « gamineries »…écrites en regardant la photo des défusionistes célébrant; je ne puis penser qu’au festival de l’humour!
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23 mai 2004 à 22 h 23
« Commentaire de jaco laissé le 20 mai 2004 à 14:05
Je suis de l’avis de Francois; c’est une oeuvre de commémoration dont il s’agit…(400 ans de québec+ présence francaise en Amérique)
C’est bizarre , je lisais un article dans une revue francaise traitant de politique. l’auteur déplorait l’absence de lien entre la France et l’Amérique: »toutes les nations européennes ont une présence forte en Amérique; qu’on pense a l’italie et sa diaspora nombreuse dans les cités américaines, de même pour l’Allemagne, l’irlande, l’Angleterre,les latinos hispaniques du sud des etats-unis..les grecs,les portuguais etc etc « Mais nous de la France , nous n’avons pas de présence en Amérique,,,nous avons un sérieux probleme pour exercer un échange mutuel empreint d’amitié et de rapprochement… »
Tiens, tiens, c’est vrai qu’il y a un froid actuellement entre la France et l’Amérique.
Si seulement il y avait qu’une petite présence francophone en Amérique…Ah si seulement il y avait une petite présence francophone… j’ai beau chercher ,je vois pas!
Batinse , construis quelque chose de beau pour le 400 ième et peut-être on va « la » remarquer …LA PRÉSENCE FRANCOPHONE EN AMÉRIQUE !!! »
Il veut probablement parler des états-unis. L’amérique est le terme pour désigner états-unis, canada pour canada… etc.
les amériques veut dire « les pays du continent américain ». Du moins j’imagine.
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6 février 2006 à 06 h 05
j’ai envie de travaille a n’iporte quelle payèènoter bien que je suis de la nationalitè marocaine nè le 12/08/1974 je fais du traville de la menuiserier alluminieume j’ai deja fais de stage et aussi j’ai un certaficat de traville
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18 août 2008 à 21 h 04
j’ai envie de travaille a n’iporte quelle payèènoter bien que je suis de la nationalitè marocaine nè le 28/02/1982je fais du traville de la menuiserier a bois j’ai deja fais de stage et aussi j’ai un certaficat de traville plus un deplome et bac plus l experionce de sinq annee
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