Denis Côté
Ancienne-Lorette
Les citoyens de la planète célèbrent en 2010 l’année internationale de la biodiversité. Ils fondent de grands espoirs sur les actions vertes de leurs décideurs. Les citoyens de Québec eux sont inquiets. L’agglomération urbaine de Québec a-t-elle le luxe ou fera-t-elle l’incurie de dilapider pour toujours, en 2010, un joyau inestimable de terre arable merveilleusement bien situé dans un quartier résidentiel? Une ressource si limitée dans la province de Québec qu’une coalition pour la protéger a été mise sur pied! L’orientation préliminaire rendue publique par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) le 26 janvier 2010 dans le dossier 365151, concernant l’exclusion de la zone agricole de 22 ha d’excellente terre arable, le laisse penser.
* Dans le journal « La Terre de Chez nous » du 18 février 2010, un article nous informe que la région de Québec a perdu 1027 hectares de terres agricoles, soit 2000 terrains de football. A noter que l’article n’est pas disponible sur le site internet du journal.
18 février 2010 à 10 h 28
Petite idée, pourquoi ne pas en faire un immense jardin de culture maraîchère, et inclure un important marché public à l’extrémité. Imaginez on cultive et on vend sur place, on crée un nouveau marché du type grande hall avec de la place pour les autres cultivateurs, etc… N’est-ce pas de l’argriculture urbaine…
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18 février 2010 à 11 h 11
Autrement dis, un peu ce qu’il y avait déjà avant mais sans vendre juste du fromage… De toute façon ça existe déjà un marché public (le marché du vieux port), pas besoin d’en avoir 2.
L’idée n’est pas mauvaise mais l’endroit n’est pas bien choisi. L’ile d’Orléans serait plus propice a ce genre d’activité. Peut-être aussi dans le coin de St-Augustin…
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18 février 2010 à 12 h 04
Moi je suis favorable à cette idée d’un autre marché public. Il y a une masse critique de consommateurs (jeunes et moins jeunes) dans ce secteur. L’accès y est relativement facile.
Oublions alors le Marché du Viex-Port. Son administrtion est déjà empêtrée avec la Ville et c’est le bordel dans ce secteur lorsque tout le monde va y faire son tour.
Oublions l’Ïle d’Orléans. Le pont à deux voies en décrépitude, le projet d’en construire un nouveau, la folie de la congestion automobile, etc. Préservons-la.
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19 février 2010 à 17 h 34
Aie. Faudrait trouver le moyen de se différencier.
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14 avril 2010 à 15 h 54
Re Ferme SMA. Vous qui voulez avoir un marché public sur
l’Ile ou à Saint-Augustin et qui dites qu’on n’a en a pas
besoin de deux à Québec devez surement voyager avec
votre véhicule. Je demeure à Limoilou, près de l’Hôpital
Giffard et n’ai que le transport en commun pour me déplacer.
Croyez-moi que le marché du Vieux Port est très très loin
pour moi. Par le temps que j’arrive chez-moi, les
produits sont défraîchis, disons.
Un marché public (j’adore çà) à la Ferme SMA aurait été
d’une utilité indescriptible pour moi. Enfin, je pourrais
avoir des fruits et légumes FRAIS. Mais…………………
l’administration municipale n’a pas pensé à nous,
gens sans véhicule. Vive le dollar béni des dieux, eh!
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18 février 2010 à 12 h 09
Si on suivait la logique de Miike, ilfaudrait fermer les halles de Ste-Foy et celles de Val Bélair.
J’ai toujours dit que les cultivateurs de la cote, de l’ile d’Orléans dàet de Beauport s’expatrient au centre-ville alors qu’ils doivent passer par Bedauport pour y aller.
Il uy a un terrain vague au confin de la rue francheville, au sud du Boul Ste-Anne et au nord du boul Dufferin-Montmorency. Il y avait le Motel Lahoud qui a été rasé par un feu. On l’utoilise actuellement en aprtie comme stationnement public pour les usagers de la piste cyclable qui passe au sud du terrain. Une belle occasion de créer des halles en tablant sur la piste cyclable qui mène aux Chutes Montmorency. Le cycliste peut avoir une escale où il peut acheter des fruits et légumes frais. Ça n’empêche pas aux autres halles d’exister…
Quant a la ferme SMA, la ville veut en faire un parc industriel de haute technologie. Labeaume qui est un ex dirigeant du parc technologique de Ste-Foy (président d’innovatech) rêve de faire la même chose et a ciblé ce terrain pour le faire…
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18 février 2010 à 13 h 18
Vous avez raison, alors permettez moi de me corriger…
« De toute façon ça existe déjà les marchés public (le marché du vieux port, et les autres), pas besoin d’en avoir 4! »
Merci de rendre mon commentaire encore plus pertinent.
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18 février 2010 à 14 h 41
Perso, à choisir entre le confin de la rue Francheville ou le secteur de d’estimauville, je choisirais d’estimauville. Aussi près de la piste cyclable, moins « abandonné » que le coin de Francheville…
Bien d’accord avec l’idée d’Antoine aussi…un genre d’écono musée…
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18 février 2010 à 20 h 24
À croire l’auteur, on jurerait qu’on vient de détruire le dernier hectare de la forête amazonienne.
» Il suffit de penser à la production de denrées alimentaires et de végétaux décoratifs à proximité des consommateurs; à la participation des citoyens à la production; à une activité de loisir à portée économique et sociale; à un moyen efficace pour combattre les îlots de chaleur; à un support à la biodiversité; à un milieu efficace pour recharger proprement l’aquifère local; à des lieux de socialisation et d’éducation des habitants du quartier; à des sites de recherches et d’expérimentation scientifique; à des lieux ou conserver des collections de plantes; à un point d’intérêt touristique majeur s’il est aménagé de manière artistique. »
Je ne suis pas sûr, mais je trouve que Monsieur fabule un peu.
— « ilôts de chaleur » : Oui potentiellement, mais un boisé crée beaucoup plus de fraîcheur qu’un champ.
— « participation des citoyens à la production » : Il y a déjà plein de jardins communautaires à Québec. Ça pourrait être une bonne idée de garder une partie de ce terrain pour un jardin communautaire si on construit du résidentiel à moyenne et haute densité.
— « Un support à biodiversité »
: Un champ en monoculture (i.e. du foin) n’est pas vraiment un modèle de biodiversité. À moins qu’on ne convertisse tout le parc en boisé. Encore là, comme le parc serait isolé, je ne suis pas sûr qu’on aurait une grande biodiversité animale.
— « à un milieu efficace pour recharger proprement l’aquifère loca »l : Je doute que les terres agricoles soient bonnes pour les aquifères, la monoculture, le drainage massif, etc. Par contre, si on convertir le terrain en boisé, alors là oui il a raison.
— » à des lieux de socialisation et d’éducation des habitants du quartier » :
Je croyais que les écoles et les parcs servaient à cela? En quoi la ferme SMA serait différente.
— « à des lieux ou conserver des collections de plante » :
Je crois que les jardins de l’Université Laval sont plus aptes à remplir cette tâche que la ferme SMA.
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19 février 2010 à 10 h 56
Eh bien voilà!
Et rappelons quelques faits, tirés de http://www.lebulletin.com/informations/actualite/article.jsp?content=20070331_135900_6236
Gérée par une corporation sans but lucratif depuis 2003, l’établissement a tenté sans succès d’atteindre la rentabilité. La question de la viabilité de la ferme faisait depuis 20 ans l’objet de discussions portant tant sur sa mission que sur sa situation financière.
De nombreuses études ont été commandées à des experts conseils sans qu’aucune des mesures appliquées n’apporte les résultats escomptés. Malgré ses déficits annuels d’exploitation, la ferme a pu survivre grâce à l’appui financier de la Congrégation.
———
C’est bien beau la vertu des belles idées de M. Côté de L’Ancienne-Lorette, mais encore faille-t-il qu’elles soient réalisables. Visiblement, personne ne veut s’aventurer dans cette direction dorénavant, à moins de trouver un mécène…
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18 février 2010 à 20 h 58
Le retour d’une ferme urbaine dans ce coin serait génial. On pourrait développer l’aspect pédagogique, pour que les enfants sachent que des carottes, ça ne pousse pas dans des sacs en plastique. Encourager la jeune génération à trouver ça « cool » le jardinage pourrait être une autre façon de combattre la malbouffe et l’obésité.
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18 février 2010 à 21 h 23
Tes enfants sont mongoles s’ils pensent que les carottes poussent dans les sacs.
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19 février 2010 à 11 h 11
Je suis d’accord avec toi, très bon point.
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19 février 2010 à 13 h 15
Pourquoi utiliser un tel commentaire insultant sur internet. Tu te crois où, dans ta cuisine? Tu n’as pas compris que c’était une image ou il faut que je fasse un commentaire sur ton intelligence? Non, pcq on est sur internet, un lieu public, pas un crachoir!
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19 février 2010 à 13 h 32
En fait, je suis certain que même si George-Antoine était en personne, il ne se gênerait pas pour faire le commentaire, en tout cas moi je ne me gênerais pas.
Mais bon, si les enfants pensent que les carrottes poussent dans les sacs, ça doit être la réforme scolaire.
ps: On a compris qu’elle voulait imager, G-E aussi c’était une image l’histoire de mongol, donc à prendre au second degré.
Moi j’ai bien ris.
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19 février 2010 à 18 h 53
Bonjour M. olivier.amiot.1@ulaval.ca,
je me crois effectivement dans ma cuisine et j’y suis. Je ne crache sur personne, c’est juste une petite blague par rapport au ridicule de l’exemple utilisé.
Je dois dire, olivier.amiot.1@ulaval.ca, après avoir lu plusieurs de vos commentaires, que vous êtes peut-être un hypersensible. Sans vouloir vous offusquer (Ce qui se produira sans doute).
Soyez donc un peu bonenfant et essayez d’apprécier un peu l’humour.
Faites comme moi, 85 ans d’âge physique et 16 ans d’âge mental.
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18 février 2010 à 21 h 30
Logiquement si on ne construit pas dans ce champs, on va le faire dans un autre champs plus loin du centre. C’est un terrain tres bien situer, je trouve que l’ider d’un parc industrielle revitaliserais surment un peu ce secteur.
C’est juste logique il y a un terminus juste a coter et deux autoroutes son deja la. On pourait faire un quartier mixte et asser danse pour laisser de la place pour des parcs, un melange d’industrie technologique avec du residentiel dans un certaine portion du proget avec un parc entre les deux. J’ai meme pas besoin de reflechir que des ider me vienne pour ce secteur. C’est certain que la ferme c’est interessent mais pas a cet endrois la. Il faudrait plutot esseyer de faire ensorte que quebec ne devienne pas une vaste etendu de maison de ban lieu. Sa serais pas rentable, c’est poluant et sa rend pas la ville plus atraillante ni pratique, parconte une ferme en periferie de quebec a pleinnement sa place, si les gens veulent la voir il n’ont qua sortir de la ville. C’est a mon sens plus logique.
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18 février 2010 à 23 h 01
Je tiens mordicus à réaffirmer ma position concernant ce dossier que je souhaite « réactiver » dans monlimoilou. Extrait de l’un de mes commentaires sur mon billet en date du 5 septembre 2008:
https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/09/05/panorama-urbain-30-les-vastes-terres-de-lex-ferme-sma
« (…) Tous ceux qui ont un minimum de culture, de sensibilité et qui connaissent le secteur (citoyens, historiens, sociologues) ont déploré avec raison la perte de ce magnifique élément de notre patrimoine rural en lien avec l’hôpital Robert-Giffard. Une ferme au coeur de la ville, c’était peut-être unique, en Amérique!
Je demeure dans le secteur. Je l’ai vu évoluer, j’ai failli travailler dans les serres SMA et je peux garantir que la mise en valeur à des fins d’interprétation du site en aurait fait une attraction touristique fabuleuse dans ce quartier, s’intégrant dans un circuit incluant le Domaine de Maizerets et la baie de Beauport.
De plus, ce « centre d’interprétation du patrimoine rural québécois » aurait été de mise dans les contextes de la fermeture de Zoo, de la sensibilisation à l’environnement, du débat sur l’autonomie alimentaire, du gaspillage scandaleux des terres agricoles dans la vallée de Saint-Laurent et de la revitalisation de D’Estimauville avec le projet Neurocité.
Et quelle endroit merveilleux à faire découvrir à nos enfants «urbains» qui n’ont jamais vu une ferme de leur vie!! (…)
Jean Cazes
Géographe,
ex-vulgarisateur scientifique; a déjà été guide naturaliste à Cap-Tourmente. »
PS: À propos des commentaires « poubelles » et gratuits des Georges-Antoine de ce monde, et par respect pour l’intelligence de la plupart de ceux et celles qui interviennent dans QU – que l’on soit d’accord ou non avec leurs positions -, y-a-t’il un modérateur dans la salle?
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19 février 2010 à 08 h 33
Tant qu’a moi, quelqu’un qui dit « tous ceux qui ont un minimum de culture pense comme moi », c’est tout autant « poubelle » que les commentaires de G-A… Alors si on commence à faire du « ménage », tu pourrais être surpris de ce qui est supprimé :)
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19 février 2010 à 22 h 21
Georges-Antoine suppose qu’on le vise. Il ne trouve pas que ses commentaires sont »poubelle ». Il est bien triste. :'(
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19 février 2010 à 10 h 32
D’autres diront, par le même genre de généralisation égocentrique, que tous ceux qui ont un minimum de tête sur les épaules savent très bien qu’il est ridicule de voter pour Quebec Solidaire… juste un exemple comme ça en passant.
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18 février 2010 à 23 h 26
@Jean Cazes
Même sans la ferme SMA, on a l’île d’Orléans, la Côte-de-Beaupré, Bellechasse, la Beauce, Portneuf très près.
Donc l’argument qu’on a besoin de la ferme SMA pour montrer à nos enfants l,agriculture est un peu faible.
« Gaspillage scandaleux des terres agricoles »
Vous avez raison, on aurait jamais du développer Limoilou finalement. L’existence ou non de la ferme SMA a très peu d’impact sur la situation des terres agricoles au Québec.
Pour ce qui est de la sécurité alimentaire, la meilleure sécurité alimentaire c’est l’ouverture des frontières et le libre-échange. De cette façon, on se spécialise dans les cultures qui sont « rentables » au Québec et on délaisse celle qui sont impossibles ou difficiles ici.
Par exemple, difficile de concurrencer le blé des prairies, par conséquent au Québec on mise davantage sur la production laitière, la production procine, etc.
D’ailleurs ça pourrait être une bonne idée ça, transformer la ferme SMA en porcherie de façon à rapprocher les urbains de leur racines rurales ;)
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19 février 2010 à 10 h 40
En fait, pour Limoilou, ce n’était semble-t-il pas des terres agricoles à l’origine, mais plutôt le plus important « milieu humide » de ce qui est aujoud’hui la Ville de Québec. Ça allait du moins de la rivière Lairet, rayée de la carte depuis, jusqu’au port (autant l’actuel que le « vieux ») qui étaient alors l’embouchure de la rivière St-Charles. De tels milieux humides et marécageux, tout juste à côté d’un imposant cours d’eau comme le fleuve, sont probablement des joyaux écologiques. Mais ça, on ne le savait pas il y a 100-150 ans.
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25 février 2010 à 12 h 01
On s’amuse ici,
mais vraiment avec un peu d’imagination…
Il y a moyen de faire quelque chose de vraiment bien…plutôt que de gaspiller des terres non contaminées…
Allez voir les jardins de Villandry sur google
Un immense potager comme celui-là plutôt qu’un autre parc industriel qui pourrait de toute façon avoir sa place devant l’hopital à la place du centre d’achat…serait vraiment plus approprié pour le site…
Allez voir ce jardin,ça vaut la peine…
Pensez-vous que les employés de la ville serait capables de réaliser un tel projet? C’est encore plus beau que le parc Jeanne D’Arc…
Qui regrette les réservoirs d’Ultramar plutôt que le parc le long du boul.Champlain ?
Un beau grand potager au bout d’une merveilleuse piste cyclable…
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