Voici probablement la plus déprimante série de photo que je n’ai vus de ma vie.
Un sac pour vomir, quelqu’un?
Voici probablement la plus déprimante série de photo que je n’ai vus de ma vie.
Un sac pour vomir, quelqu’un?
Voir aussi : Étalement urbain.
15 août 2006 à 13 h 03
Bah… sûrement moins déprimant qu’une série de photos aérienne de Saint-Émile! ;-)
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15 août 2006 à 18 h 34
Certaines me font penser aux nouveaux développement à Duberger, tout est identique et symétrique!
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15 août 2006 à 18 h 35
Certaines me font penser aux nouveaux développements à Duberger, tout est identique et symétrique!
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15 août 2006 à 22 h 20
Moi ça me fait penser à ma propre ville… du moins le nouveau secteur: Deux-Montagnes (une banlieue de Montréal sur le rive-nord à l’ouest de saint-eustache)
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18 août 2006 à 20 h 19
Non, ça ne me fait pas vomir. Je commence réellement à penser que je n’ai rien à voir avec la majorité des commentateurs de QU.
Pourquoi faudrait-ils tous habiter des 4 1/2 dans des tours d’habitation de 50 étages? N’est-il pas légitime de vouloir une cour arrière, un patio, une piscine, de la verdure, un plan d’eau?
Je suis parfaitement consciente que ces développements se font souvent sur d’anciennes terres agricoles. Mais on ne peut pas empêcher les agriculteurs de vendre leurs terres à des promoteurs si les lois ne l’empêchent pas.
Si vous étiez agriculteur acculé au bord de la faillite, âgé de 55 ans, pas d’enfants voulant prendre la relève, ayant travaillé toute votre vie 70 heures par semaine, jamais une semaine de vancances car les vaches, il faut le dire, ne prennent pas de vacances, après 2 ou 3 mauvaises récoltes, où le prix de ce que vous produisez a chuté de 40 %, ne songeriez-vous pas vous aussi a tout abandonner et vendre?
Donc, une des raisons de s’opposer à étalement urbain est la perte de terres agricoles. (Je sais bien qu’il y a d’autres raisons: destruction de l’environnement, pollution environnementale entre autres par l’usage de la voiture, mise en danger de la faune locale car perte d’habitat, etc…) Mais si on se concentre juste sur les terres agricoles (Ste-Thérèse, Blainville, St-Eustache, Mirabel, etc..), qui est à blâmer?
Le propriétaire initial des terres qui vend?
Le promoteur qui achète et développe?
Le citoyen qui achète un terrain et une maison?
Le gouvernement qui n’empêche pas, par la réglementation, que ça arrive?
Alors, à qui jettons-nous le blâme en premier?
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18 août 2006 à 22 h 31
« Déprimante »… Je ne suis pas favorable à l’étalement urbain et à tout ses problèmes, mais pourquoi « déprimante »? C’est tout vert, boisé, des terrains de golf, apparamment tranquille… La banlieue ne déprime pas, elle va juste nous ruiner un jour, c’est tout ;)
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18 août 2006 à 23 h 21
« elle va juste nous ruiner un jour, c’est tout »
Hum! en quoi ce sera le cas ?
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1er septembre 2006 à 12 h 19
Plus que la perte de terre agricole, c’est le manque de personnalisation de ces espaces qui me déprime.
D’accord, aujourd’hui la plupart des personnes souhaitent tous les soirs après son travail prendre la route et retrouver son chez soi..un petit chemin, de la place pour garder les voitures, la maison (presque) identique à celle des voisins, un jardin de parade devant, un jardin de vie derrière pour le barbecue et la piscine…bon, tout le monde à un peu le même rêve…ça c’est dèjà un peu déprimant.
Mais plus que déprimant c’est que jusqu’ici les capacités financières des ménages et/ou l’offre actuelle des promoteurs conduisent à la mise sur le marché de produits standardisés autant pour la maison que pour l’aménagement du quartier.
Résultat: si tu veux personnaliser ton chez toi, il ne te reste plus que l’intérieur, mais cela c’est une autre histoire..
Pour apporter une touche finale positive..il existe des solutions alternatives: repenser le duplex, triplex, quadruplex, les bâtiments collectifs à faible nombre d’étages,…du mini-collectif résidentiel en quelque sorte …penser dés aujourd’hui à la réhabilitation ou la rénovation des banlieues des années 60-70-80, pour les adapter aux besoins des jeunes familles d’aujourd’hui..puis pour finir, pour préserver certaines zones agricoles, des réserves d’espaces verts en banlieue seraient les bienvenues. Je ne parle pas de golfs privés, mais des grands champs avec un minimum d’entretien qui sont laissés en libre-service pour tous…voilà..les photos étaient à l’échelle du quartier, mais peut-être qu’une vision virtuelle photographique d’une ville entière serait moins déprimante, ou en tout cas aurait plus de sens…bonne journée
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1er septembre 2006 à 14 h 52
Et si on regarde Québec vu d’en haut, ce n’est pas très différent des photos sur ce site.
On connaît déjà tous les « désavantages écologiques » de la banlieue (qui se résument principalement à une question de transport), mais on parle peu souvent des avantages, comme la quantité de verdure (donc de photosynthèse qui s’y produit) qui est largement supérieure à celle de la ville.
Rares sont ceux d’ailleurs qui ont assez d’espace en ville pour se faire un potager assez grand pour sauver sur l’épicerie….
L’eau de pluie est en grande partie retournée dans le sol (donc la nappe phréatique) alors qu’en ville, dans les zones habitées, elle se retrouve presque entièrement cana.lisée avant de se jeter dans les cours d’eau à quelques endroits précis, modifiant ainsi tout le réseau hydrographique du secteur.
Aussi, la pollution lumineuse des villes est beaucoup plus grande que celle de ses banlieues, sans compter le niveau de bruit qu’on ne considère par toujours sain pour la santé (malgré ceux qui sont *prisonniers* de la ville qui vont s’empresser de dire que ceux de la banlieue sont de petits douillets, etc.).
Les gens des quartiers centraux en ont aussi contre les banlieusards qui peuvent s’offrir leur propre « petit parc » (pelouse, balancoires, table à picnic, parfois une piscine, etc.), tandis qu’eux se vantent bien d’utiliser en commun les équipement municipaux (parcs, complexes sportifs, etc.) mis à leurs dispositions. Ils oublient rapidement qu’ils sont les plus faibles contributeurs au financement de ces équipements (i.e. taxes municipales) qui sont plutôt financés par les banlieusard et le secteur commercial. Si tout le monde vivait dans du « plus haute densité », il y aurait moins de disparité dans les montants de taxes, mais la somme requise pour le fonctionnement de la ville serait la même (en fait, elle serait plus élevé car plus d’équipements « en commun » seraient requis). Ainsi, le compte de taxe des « villois »-anti-banlieusards serait considérablement augmenté.
Ce n’est par ailleurs pas tout le monde qui se complait dans le béton et le bitume. Un peu de nature à domicile pour laisser courir les enfants (en de parcs pas trop loin tout comme en ville), c’est mieux qu’un balcon en béton.
Quant à l’agriculture, bien des terres qui servaient autrefois à l’agriculture ne peuvent plus servir à cette fin aujourd’hui étant donné, entre autres, leur plus faible rendement. Cette industrie est en effet beaucoup plus compétitive et exige un très bon rendement des sols. Elle exige aussi bien souvent de plus grandes surfaces qu’avant. Une « terre » datant de la colonnie, de 2 par 20 arpents (ou qqc du genre), sur un sol argileux ou rocailleux comme à bien des endroits à Québec ou autour, n’est plus compétitives. À quoi bon s’acharner à la garder en friche si personne ne veut y cultiver quoi que ce soit?
Et si on reprend tout ça de beaucoup plus loin… l’être humain, en tant qu’être vivant, est de nature à se regrouper en clan pour plusieurs raisons. Un centre-ville n’a plus rien à voir avec un « clan ». Qu’on n’aime ou qu’on aime pas la ville, à quel point est-ce dans la nature humaine? (ou dans la nature de tout autre mammifère de vivre en paquets de millions). Et si vous étiez un extra-terrestre et que vous regardiez la Terre, qu’est-ce qui vous semblerait le plus naturel et le plus écologique? la campagne ou la ville? et ou placeriez-vous la banlieue dans tout ça?
De toute façon, la plupart de gens qui cherchent tous les prétexte « moraux » (comme les raisons écologiques) pour parler contre la banlieue sont soit : pas assez riche pour accéder à une propriété de banlieue, des jeunes qui aiment la ville pour son « rythme » et qui vont probablement s’installer en balieue quelques années plus tard quand viendront les enfants, ou des plus vieux qui reviennent de la banlieue une fois les enfants partis…
Ainsi, considérant que la grande majorité des gens qui peuvent financièrement s’offrir une vie en banlieue au cours de leur vie le font un jour ou l’autre (évidence même d’après la taille des banlieue et d’après les statistiques de pauvreté sur plusieurs quartiers centraux), c’est passablement hypocrite selon moi de vouloir à tout pris dénigrer la banlieue.
Pour revenir au billet lui même, si c’est l’avion vous donne mal au coeur, restez donc sur le planchez des vaches…
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1er septembre 2006 à 16 h 09
Quant à la similitude entre les maisons… J’ai écouté la semaine dernière le documetnaire Éloges des bungalows à TQ… D’ailleurs, plusieurs professeurs d’architecture et de socio de l’Université Laval y participaient.
ON y disait que justement, l’homogénéité des genres en banlieue était un mythe. EN effet, apres 2 ans seulement, les propriétaires s’approprient l’espace, le modifie. Ce qui fait que chaque maison et terrain est différent et est personnalisé. Du moins, beaucoup plus que ne le sont les maisons en rangée et à étage de la ville (tant Limoilou que Saint-Jean-Baptiste par exemple). Il y a beaucoup plus d’hétérogénéité que ce qu’aiment croire les pro-urbains.
Vous devriez écouter ce documentaire tres intéressant. Peut-etre que certaines personnes auraient moins de préjugés sur la banlieue.
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1er septembre 2006 à 17 h 47
Je pense que la balieue peut offrir une bonne qualité de vie, tout dépendant de ce que l’on recherche comme style de vie.
Mais quand j’essai d’oublier tout ce que je sais de notre vie et que je faisais comme si voyais ça pour la première fois, vu d’en haut, comme si j’obvervais une fourmilière, un peu comme un sociologue marsien observerait la terre, ce phénomène me semble plutôt curieux. On investit une quantité de ressource énorme pour vivre le plus loin possible de notre lieu de travail: voitures, autoroutes, aménagement du territoire sur une grande superrficie, réseau d’approvisionnement collossal en carburant, accroissement du réchauffement planétaire… Je crois qu’il n’est pas exagéré de dire que c’est le style de vie le plus dispendieux qui n’ai jamais existé. Tout ça pour avoir un paisible carré de verdure dans son arrière cour. Je ne peux que conclure que le citadin moyen accorde une énorme valeur à un paisible carré de verdure et je n’ai rien contre ça.
Seulement, j’espère pour ces gens qu’ils sauront s’adapter aux difficultés causées par leur dépendance envers les ressources pétrolières. Il semblerait que la demande mondiale augmente plus vite que l’offre (Et peut être y a-t-il un obscure cartel des compagnies pétrolières). L’essence devient plus rare. Donc, ce style de vie pourrait devenir encore plus dispendieux. Et les problèmes environnementaux… Quand viendra le seuil critique ou les banlieusards et la société ne seront plus capable de gérer tout ça? Peut être pas demain matin, mais un jour peut être… Et là il faudra réfléchir si le carré de verdure dans l’arrière cour des 2/3 de la population vaut ce système, cet édifice aux fondations fragiles.
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