Luc Fournier
Québec-Hebdo
La grogne monte chez les comités de défense des arbres de Québec. Alliés en collectif, les organismes Aux arbres citoyens, Forêt y voir, les comités des arbres de Charlesbourg et de Sainte-Foy–Sillery ainsi que la Coalition pour l’arrondissement historique de Sillery veulent faire reculer la Ville de Québec avec son projet de règlement (R.A.V.Q. 492) qui propose d’agrandir le potentiel de développement du territoire de la ville de Québec «à même une partie de certaines aires d’affectation forestière», peut-on lire dans le règlement.
Québec Urbain en a parlé
23 février 2010 à 18 h 30
Maudit que c’est compliqué… Y’a toujours quelqu’un qui chiale…
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23 février 2010 à 20 h 11
et heureusement qu’il y a des personnes qui veillent au grain. Certains préféraient une population béniouiouie.
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23 février 2010 à 20 h 18
Il faudrait qu’ils aménagent les forêts pour les rendre acessible à tous été comme hiver et que ça serve de raccourci pour les cyclistes. Mais là, c’est pas ça qu’il veulent, ils veulent juste qu’il ne se passe rien. Ça c’est tannent. Faites pas ça mais je ne sais pas ce que vous devez faire. Ou oui, je le sais, ne financez plus les écoles privées et redonnez-moi l’argent (pour que je l’économise pour aller dans le sud) ou injectez là dans les routes. Le genre de truc qu’on entend tout le temps.
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23 février 2010 à 22 h 52
Si on ne coupe pas ces arbres, on va en couper d’autres ailleurs. C’est une belle cause de vouloir protéger les forêts, surtout près des villes, mais force est de constater que les gens ne s’objectent rarement à la coupe d’arbres en général, mais plutôt seulement à ceux qui sont à deux pas de chez eux.
Pratiquement toujours le même constat : des gens habitent un secteur « de plein droit », sans égard aux arbres qui ont été coupés pour leur faire de la place (oubliant que leur « gentil promoteur » étaient le « méchant promoteur » pour d’autres avant eux), s’imaginent qu’après avec coupé des arbres pour eux c’est maintenant assez et qu’il faut arrêter, et prennent pour acquis (et utilisent gentiment ou non) une forêt ou terre à bois qui ne leur appartien pas.
Les bonnes intentions sont ainsi noyées dans un océan d’hypocrisie et je suis rendu particulièrement insensible à cette cause, et toujours aussi cynique envers la nature humaine.
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24 février 2010 à 08 h 58
Je voulais écrire hier… mais je me suis ravisé, il était tard et je ne trouvais pas les mots…
J’ai bien fait. Tu as écrit exactement le fond de ma pensé et pas mal mieux que je ne l’aurais fait ! ;-)
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24 février 2010 à 18 h 13
100% d’accord.
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24 février 2010 à 12 h 27
et toujours la même conclusion de ma part : tout dépend de la façon dont on intervient. La ville servile devant les promoteurs, qui joue la dure avec ses amendes, alors que le promoteur n’a qu’à la refiler aux acheteurs, parce que c’est moins compliqué pour lui que changer ses méthodes de construction, c’est là le noeud du problème. Puis il y a tous ces terrains vacants qui peuvent être viabilisés auparavant.
J’aimerais bien obtenir une réponse de la ville – peut-être que M. Picard qui lit de temps à autre pourrait donner l’explication – en ce qui a trait à tout le potentiel de développement inexploité dans tous ces espaces. On estime à combien d’unités de logement ? Et jusqu’à quel point la ville se rend-t-elle aux pressions des promoteurs pour développer leur propre profit, en proposant des projets non intégrés à l’environnement, n’eut égard à celui de la communauté ? Pour l’information de chacun, voir les projets qui avaient été développés il y a une cinquantaine d’années comme Tapiola en Finlande, Radburn dans le New Jersey, et quelles leçons peut-on en tirer aujourd’hui. À Québec, l’urgence de construire a le dos large.
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24 février 2010 à 18 h 15
Bien sûr, il ne faut laisser tout faire au promoteur. La ville doit mettre ses culottes.
Et je crois que c’est pertinent de conserver des espaces boisés dans chaque quartier, la question c’est combien et à quel prix?
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24 février 2010 à 22 h 28
L’ennui c’est que le promoteur ne propose que des projets qui lui semblent rentables, ce qui va de soi, et qui correspond donc indirectement à ce que la population veut.
Évidemment, il y a toujours un peu de gambling dans tout ça, car c’est en fait selon la demande anticipée un an à l’avance qu’ils opèrent, et ceux qui osent sortir des sentiers battus peuvent rapporter gros, comme faire faillite s’ils n’ont pas les reins assez solide (i.e. s’ils ne font pas déjà plusieurs autres projets « financièrement sécuritaires » comme des unifamiliales en bordure des forêts justement).
Un plus petit promoteur « jeune et innovateur » n’a malheureusement pas les moyens de ses ambitions, du moins, les institutions financières sont passablement frileuses à leur donner.
Tout ça pour dire que s’il y avait réellement une demande pour tous ces quasi-fantasmes urbanistiques de super quartiers centraux du 21e siècle (tout le monde s’entend généralement pour dire que ce serait une bonne chose, mais peu y déménageraient), alors les promoteurs seraient en pleine compétition pour ces précieux terrains.
Entendez-vous ce vrombissement d’une horde de promoteurs en marche vers l’hôtel de ville?
Moi non plus.
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24 février 2010 à 20 h 50
À François: le potentiel de redéveloppement le long des axes Métrobus, par exemple, est franchement surprenant. Et je l’ai dit il y a presqu’un an: il faut revoir la façon de développer dans les zones plus sensibles (boisées, en pente, etc.) et ça s’en vient. Nos citoyens devront aussi apprendre à vivre autrement.
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24 février 2010 à 23 h 15
Bonjour M.Picard
Il me semble, bien que je connaisse pas très bien les arrondissement de Beauport et Charlesbourg, que ces boisés ne sont pas situé près des axes du Métrobus?
Que voulez-vous dire par « ça s’en vient? »
J’aimerais bien en savoir plus sur tout ce qui semble se développer à l’Hotel de ville ces temps-ci pour le développement de la ville. Tout ça m’a l’air franchement intéressant!
Merci
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25 février 2010 à 08 h 25
je ne suis pas ce François. Depuis le temps que j’écris ici, ce pseudo devrait m’être réservé ici ;c)
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