Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pollution sonore des autoroutes: quatre quartiers touchés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2010 6 commentaires

Souce : Pierre-André Normandin, Le Soleil, 23 février 2010

Les voisins de l’autoroute Laurentienne poursuivant pour 30 millions $ le ministère des Transports (MTQ) sont loin d’être les seuls à subir une intense pollution sonore à Québec. Des documents obtenus par Le Soleil révèlent que les résidants d’au moins quatre quartiers doivent vivre avec de bruyants axes routiers. Au péril de leur santé.

(…) Dans les rapports obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, les relevés montrent à plusieurs endroits des moyennes de bruit supérieures à 65 décibels. C’est à cette limite que le MTQ considère que le trafic occasionne une «forte gêne»

La suite

Voir aussi : Qualité et milieu de vie.


6 commentaires

  1. laéR

    24 février 2010 à 07 h 32

    Vous me corrigerez si je me trompe, mais il me semble que c’est évident qu’on va entendre du bruit quand ON DÉCIDE d’aller habiter sur le bord d’une autoroute.

    Étrange.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      24 février 2010 à 09 h 06

      Je ne suis qu’en partie d’accord avec le principe que quelqu’un qui va s’installer dans un endroit visiblement « inconfortable » est responsable de son malheur, mais ….seulement en partie.

      Le MTQ et la Ville ont aussi leur part de responsabilité dans l’histiore.

      Si le MTQ veut bardasser jusqu’à 2 km, alors il n’a qu’à utiliser une bande de terrain de 4 km de large, c’est tout.

      Pour ce qui est de la Ville, sa responsabilité dans l’histoire c’est de zoner résidentiel à des endroits aussi inopportuns. Elle n’a qu’à zoner commercial ou industriel autour des autoroutes, voies ferrées et autres sources de bruit ou de pollution, ces zones moins sensibles au bruit agiront comme zone tampon entre la source de bardas et les zones résidentielles. De plus, avoir les zones industrielles et commerciales près des autoroutes plutôt que dans le fond du monde élimine beaucoup de circulation lourde dans les quartiers résidentiels coincés entre l’autoroute et le parc industriel dans le fond complètement.

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    • Manu

      24 février 2010 à 13 h 16

      Certains étaient là avant de savoir qu’il y aurait un jour une autoroute… mais il n’y en a probablement pas beaucoup.

      La plupart ont probablement sous-estimé le dérangement (lequel n’était vraiment pas aussi important il y a 10 ou 20 ans) et surtout, y sont probablement déménagé à une époque où on ne connaissait pas les effets nocifs sur la santé d’une exposition prolongée à ces niveaux sonores.

      C’est un peu comme si on s’installait sur le terrain d’une usine disparue 50 ans avant, que les analyses de sols et tout disent que c’est habitable, même si par moments il peut flotter une drôle d’odeur dans l’air. Des gens y habitent et s’habituent à cela sans trop de problème. 20 ans plus tard, ça commence à sentir un peu plus et on découvre qu’il s’agit d’un produit nocif pour la santé, surtout aux doses actuelles, et que l’endroit n’est donc plus habitable sans risque.

      À qui la faute?

      Je dirais à un peu tout le monde : le MTQ, la ville (voir le commentaire d’Érick ci-haut), et les gens qui y habitent (sauf des les cas où des gens se sont fait passer de force une autoroute comme nouveau voisin arrière, parfois en remplacement des anciens).

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    • Sceptique

      25 février 2010 à 00 h 38

      laéR, je partage ta vision et je considère que les gens font trop souvent preuve d’inconscience dans leurs choix et se plaignent ensuite de leur mauvais sort. À commencer par Maurice Fillion, qui s’est établi à côté de l’Autoroute Laurentienne, bien après que celle-ci ait été construite; pire encore, il s’est établi vis-à-vis un tronçon en pente très accentuée, donc les camions qui montent avec le moteur à plein régime et ceux qui descendent sur la compression.

      Je suis d’un tout autre avis lorsque l’établissement d’une autoroute ou d’une autre source comparable de désagrément, fait son apparition alors qu’elle n’était pas prévisible.

      J’ai eu un appart près de l’autoroute pendant 4 ans. Quand est venu le temps de m’acheter une maison, il n’était pas question d’acheter à proximité de quoi que ce soit de bruyant, même s’il y avait des aubaines alléchantes. Il faut justement se demander pourquoi il existe des aubaines en immobilier et non pas faire l’autruche pour ensuite se plaindre.

      La déresponsabilisation est à la mode… Un enfant se noie dans une rivière, le gouvernement devrait installer des clôtures. On s’installe en bordure d’une rivière, l’érosion réduit le terrain d’année en année, ce serait au gouvernement d’agir. On s’installe en campagne pour la beauté du milieu rural, mais il ne faudrait pas que les cultivateurs utilisent du fumier ou construisent des poulaillers.

      Avant de choisir une maison simplement parce que la petite clôture blanche style Nouvelle-Angleterre nous charme, il faudrait peut-être solliciter davantage notre matière grise. D’ailleurs, plus personne ne peut prétendre ne pas avoir accès à suffisamment d’information avec tout ce que l’on retrouve sur Internet.

      Mais si nous devons payer pour des murs coupe-son à certains endroits, ça ne sera pas la première, ni la dernière fois que nous payerons pour l’insouciance des autres. Après tout, est-ce qu’on ne paie pas pour soigner les fumeurs ?

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  2. Pier Luc

    25 février 2010 à 12 h 05

    Je me demande s’ils ne pourrait pas simplement creuser deux fossés parallèles sur le bord de l’autoroute et ramasser le terre au milieu pour faire un monticule. Ils recouvrent le tout de végétaux qui poussent facilement sans entretiens et ça fait un beau mur coupe bruit.

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