Sur la seconde photo, je remarque que le sous-sol a des carreaux de fenêtres qui ont été placardées, bouchées, est-ce que c’est une erreur ? Si oui, pourquoi ne pas avoir refait la facade du solage uniformément de façon à enlever ces carreaux ? Peut-être ont-ils songé à faire quelque chose avec cela !
Si cela représente un design futuriste directement sorti de l’imagination du promoteur, ce n’est pas en mon sens vraiment réussi.
Pour de ce qui est de la devanture de la bâtisse, c’est propre, sobre.
C’est très terne. Le mélange de la brique orangée et du stuco gris-beige est repoussant. Un autre gros bloc rectangulaire sans goût. Pourquoi autrefois était-on capable de construire des bâtiments splendides comme la Fabrique, voisine de cet immeuble à condo, et qu’aujourd’hui on se contente de boîtes à lunch?
Une architecture si belle pour une ancienne usine, et si laide pour un immeuble résidentiel actuel…
Le stuco gris mis a nue, n’était pas prévue sur les maquettes d’origine (faudrait consulter les archives photos de Québec-urbain)
Toute la facade devait être en brique « orangé-beige », ce qui aurait été de beaucoup préférable a mon avis!
Je trouve aussi « repoussant » ce stuco gris-terne
qui me fait penser au socle de béton du sous-sol des maisons de banlieu. (LA CAVE)
Tout les proprio de banlieu qui ont ce fameux socle en béton essaient de le camoufler par des arrangements floraux(cedres, tulipes,iris)
Le plan d’origine aurait été acceptable; alors pourquoi avoir changé les plans a la derniere minute ???? !!!
Jw m’interroge aussi sur la formation des architectes; c’est la médiocrité qui ressort souvent en premier! Enseigne-t’on la médiocrité dans ces écoles?
si ce ne n’est pas l’architecte qui est responsble de ce cho-ix , alors c’est qui le CAVE?
Pour répondre à Jaco, non on n’enseigne pas la médiocrité à l’École d’architecture. Le programme, très exigeant, met l’emphase sur un design architectural contemporain. Plusieurs des meilleurs architectes de Québec y enseignent où y ont enseigné (Croft-Pelletier, Pierre Thibault, Jacques Plante entre autres). Le problème c’est qu’une fois sur le marché du travail, l’architecte doit se plier aux exigences du marché qui sont, faut-il le rappeler, extrêmement basses. Les promoteurs ne cherchent qu’à faire la piasse et ont une peur bleue de l’innovation. Les règlements municipaux sont aussi excessivement conservateurs: l’intégration est un dogme, la brique doit dominer les façades, on doit chercher à copier se qui se fait à côté, etc. Rien pour ne favoriser une expression contemporaine qui soit digne de notre époque. Alors qu’on ne soit pas surpris par des édifices comme le très terne Gutenberg. Pour ce qui est du crépis gris beige des étages, la réponse est facile: ce matériau est beaucoup moins cher que la maçonnerie.
Oui c’est laid, c’est moche, ça manque d’imagination. Certes. Mais réjouissons-nous du fait que c’est tout de même un trou de moins dans Saint-Roch, et qu’il s’agit d’habitations en plus, donc densification de la population.
J’essaie d’être optimiste, ce qui est contraire à mes habitudes.
C’est un projet morne et ordinaire voilà… rien de marquant rien de palpitant, juste un autre projet médiocre de Québec. Les promoteurs n’engagent pas les architectes de talent, ils préfêrent ceux qui vont faire ce qu’ils veulent, qui vont accepter de faire n’importe quoi…
En fait, c’est la façade arrière qui constitue le vrai scandale dans toute cette histoire… Présentement,il n’y a qu’un stationnement, mais plus tard, ce décor de type «arrière d’entrepôt» défigurera cette rue pour longtemps.
«Le programme, très exigeant, met l’emphase sur un design architectural contemporain. Plusieurs des meilleurs architectes de Québec y enseignent où y ont enseigné (Croft-Pelletier, Pierre Thibault, Jacques Plante entre autres). Le problème c’est qu’une fois sur le marché du travail, l’architecte doit se plier aux exigences du marché qui sont, faut-il le rappeler, extrêmement basses. Les promoteurs ne cherchent qu’à faire la piasse et ont une peur bleue de l’innovation. Les règlements municipaux sont aussi excessivement conservateurs: l’intégration est un dogme, la brique doit dominer les façades, on doit chercher à copier se qui se fait à côté, etc.»
Bref, les architectes du Québec ne sont absolument pas formés à la réalité du terrain, ce qui explique la médiocrité de leur travail. Au lieu de chiâler parce que l’intégration est un dogme, les architectes devraient apprendre à faire des intégrations des qualité. Je veut bien croire quel’architecture est un art, mais une ville n’est pas un musée ou une gallerie d’art, c’est un milieu de vie chargé de signification, un lieu d’identité. Savoir être humble face à la grande Création qu’est ville est une vertue qui n’est malheureusement pas enseignée aux étudiants en architecture à l’université. Au lieu de se considérer comme des Artistes, beaucoup d’architectes devraient descendre de leur grands chevaux et se considérer comme des artisans, des gens qui appliquent avec talent et imagination les règles d’un art millénaire.
Vous êtes bien loin de comprendre que l’architecture d’une ville ne se résume pas à ses bâtiments du quotidien, mais aussi à ses bâtiments significatifs. Selon votre compréhension les architectes devraient se contenter de faire des bâtiments caméléon, c’est à dire des édifices qui ne se démarquent jamais. Pourtant, et là votre vision réductrice de l’architecture va en prendre un cou, toute ville a été marqué par des projets qui ont osés, qui ont parfois transgressés l’ordre établis, et ce depuis l’Antiquité ne vous en déplaise. Athène, Rome, Paris sont des villes qui ont et qui continuent de pousser leurs limites et ce dans le plus grand bien de tous et sans que la qualité de la ville en subisse les contrecoups. Étonnant comment votre discour est réducteur du rôle des professionnel. Le plus gros problème n’est pas nécessairement les architectes, mais que tous se croient capable de faire de l’architecture et pourtant c’est faux. Désolé mais je maintiens qu’il faut plus d’architectes de talent, plus de projets qui se démarquent, plus de projets de qualité ( pas nécessairement plus chers ), et plus de sens critique face à nos villes…
On chiale plus sur un projet de musée au centre ville par exemple que sur les développements sauvages des power centers, ou de banlieue douteuse…et ce à Québec tout comme à Rivière du Loup qui a massacré bien des secteurs extra-ordinaires au profits de promoteurs…
Je suis tout-à-fait d’accord avec votre propos. Il y a de la place dans la ville pour de l’audace et de l’imagination. Les monuments sont là pour ça. Mais là il est question d’un immeuble à condos. Mon propos est à l’effet que les architectes semblent tous formés à faire de l’extraordinaire et que plus personne n’est capable de faire de l’odinaire bien fait, sobre, élégant, bien intégré etc. Certains architectes (archipute…) semble trouver dévalorisant de se plier à des normes et des règles. Je plaide pour une architecture du quotidien faite par des artisans fiers de contribuer modestement à enrichir la ville et non pas par des architectes frustrés de ne pas travailler sur un musée !
Même un immeuble à condo mérite d’être traité avec soin, même une maison le mérite. Est-ce que cela veut dire que toutes les maisons d’un quartier doivent être différentes, conçues par des architectes, non, mais s’il y en a une dans une rue tant mieux, elle se démarque, tant mieux, vive la diversité. Pour la ville s’est la même chose, on regarde nos vieux bâtiments et on trouve ca tellement beau… mais par exemple à Québec l’édifice Price ne s’intègre pas à la trame urbaine, ni au gabarit du voisinage…et alors… il marque une époque, il témoigne d’une volonté différente, devrait-on le démolir pour des principes d’hauteurs non… Même chose avec le château Frontenac, qui pourtant a un impact majeur dans la ville, mais n’est pas intégré à la trame urbaine non plus… Paris à construit Beaubourg, le projet est en complète rupture, mais ca fonctionne parfaitement et aujourd’hui ca fait partis du patrimoine de Paris. Pourquoi dans une rue doit on avoir toujours la même chose, les même traitement… Les plus belles banlieue de Québec sont celles qui ont été réalisées dans les années 60 – 70, avec des maisons parfois audacieuses, qui s’intégraient à leur site.
Il y a l’architecture du quotidien oui, mais il est requis d’aller plus loin et ce dans les plus petits projets, sans quoi on stagne, on demeure au même point. Merde on est en 2006 ! J’entendais un architecte une fois expliquer que nos maisons sont high tech, que l’on a des automobiles – ordinateur, que l’on veut avoir les derniers gadgets à la mode, mais que pour l’habitation on demeure dans le passé… Normal, avec la réglementation parfois tellement réductrice… avec le manque d’ouverture et de connaissance de l’art de bâtir ou de l’architecture.
Oui à l’innovation et à l’imagination !!! Mais comme une ville n’est pas faite que de châteaux frontenac, d’édifice Price, de Centre Georges- Pompidou et autres monuments, il faut aussi penser former des gens qui sauront faire de l’ordinaire, plutôt que de laisser le champs libre aux vendeurs de stucco, de vinyle et de colonnes en aluminium !!!
Tout a fait d’accord avec vous sur ce point, mais pas sur le fait de devoir se plier continuellement à des normes, voir les PIA, que les petites municipalités sont en train de mettre en place. Ce sont des normes réductrices et uniformisantes, ne laissant pas de place aux projets qui pourraient se démarquer, surtout s’ils sont de qualité….
Mais oui ils faut former les gens à la sensibilité de leur environnement, les architectes ont une formation plus poussées il faut le reconnaitre pour concevoir tous les projets, nous n’avons pas tous les outils qu’ils possèdent pour comprendre la ville et son architecture, ce sont eux les spécialistes non ? Du reste, il faut s’ouvrir à notre ville, comprendre ce qu’est l’architecture au même titre que comprendre ce qu’est l’environnement. Ca me fait toujours rire de voir comment les gens s’imagine être capable de tous faire parfois…
Mais bon vòilà tout un débat… P
Du reste sur ce projet mentionné ci-dessus, ca demeure pour moi ordinaire, les plans sont mal foutu, il y a des colonnes en plein milieu des fenêtres, la façade arrière est opaque et n’apporte rien
Pour des condos au centre-ville, je trouve que ça a un look de HLM. Dans le cas des HLM, le critère premier est de loin un coût minimal, car il n’y a pas beaucoup d’argent à faire avec ça. Mais pour des condos de centre-ville, on aurait en faire juste un peu plus… Mais est-ce que quelqu’un sait si c’est réellement terminé ou s’il reste justement queluqes éléments décoratifs à ajouter?
Quant à la comparaison avec l’édifice de la fabrique, il ne faut pas oublier qu’à l’époque où ça a été construit, il y avait pas mal juste la brique qui faisait l’affaire, autant pour la « résitance des matériaux » que pour les coûts. Si la plupart des gens trouvent ça beau aujourd’hui, c’est peut-être simplement parce que ça a un style un peu rustique (mais pas nécessairement innovateur) et surtout parce qu’il n’y en a plus baucoup de ce genre. S’il y avait, à Québec, autant d’édifices de briques comme la Fabrique qu’il y a d’édifices au revêtement uni/drab en béton, stucco, etc. on trouverait peut-être ça ordinaire pas mal aussi…
Il n’en demeure pas moins que je me serais attendu à un peu mieux. Même les gros blocs qu’on fait ces temps-ci à la pointe Ste-Foy, Lebourgneuf et Charlesbourg, malgré parfois leur allure de « foyer pour personnes agées semi-autonomes », ont un peu plus de vie dans leur apparence…
Ou bien ce n’est pas fini, ou bien c’est une question d’éclairage, ou bien ils en ont mis pas mal de côté, car en effet, l’esquisse originale est plus jolie…
Souvent, l’audace est la bienvenue en architecture. Malheureusement, l’improvisation et un sens de l’esthétisme douteux caractérisent bon nombre de nouveaux immeubles. Pour ma part, ce cas particulier est un des meilleurs exemples.
À mon point de vue, la Falaise apprivoisée ne fait pas l’unanimité, bien sur, mais, au moins, il y a là un design audacieux qui s’armonise bien à l’environnement.
« Savoir être humble face à la grande Création qu’est ville est une vertue qui n’est malheureusement pas enseignée aux étudiants en architecture à l’université » (Nicogag)
Ça c’en est un dogme. Après tout, pourquoi être humble? Je fais parti de ceux que ça n’intéresse pas. Moi, je veux en voir des oeuvres d’art dans mes rues. Je veux que l’on m’inpressionne.
… »les architectes devraient apprendre à faire des intégrations des qualité. … »(Nichogag)
Oui c’est en plein CELA!
Je n’ai pas vu la pub du Gutenberg, mais je suis sur qu’ils vendent leurs condos en clamant la vie urbaine , la vie de quartier: »restez branché sur la ville et sur un quartier ou ca bouge… »etc etc
Alors si tu clames cette publicité, la moindre des choses serait que tu réalise une intégration de qualité au quartier…que tu y participe!
Il y a un petit café juste en face du Gutenberg et lorsque je m’y rends je ne demande pas la lune…tout ce que je veux c’est que le café soit bon. C’est simple; que le café soit bon! (pas besoin de mettre de la liqueur de bananne ds mon café)
Idem pour les architectes du Gutenberg; on demandait que ton batiment soit bon et c’est tout!
(C’est quoi ce atuco gris dans mon café, Cou -donc tu sais pas faire un café?
Qui te l’as montré?
Ah oui, le crépi gris…Moi, je croiyais qu’il y aurait une autre couche colorée qui s’armonise avec les couleurs des batiment avoisinants (la fabrique, entre autres). Ça n’aurait pas tout réglé, mais au moins….
Une nouvelle hypothese m’est venu a l’esprit qui expliquerait bien des choses.
Voici dabord les prémisses:
1- « The Firm » responsable du projet Gutenberg se spécialise semble-il vers une clientele touristique et nomade(Des pieds-a-terre, condos branchés et distinctifs.)
2-La Firme mise beaucoup sur l’image de marque(Charlevoix,vieux-québec,Chateau Frontenac) qui est au dessus du marché local; elle vend beaucoup de l’IMAGE
3-Il y a une tres forte demande actuellement sur le marché pour le « loft-urbain » et le style de vie associé; Il y aurait même pénurie de lofts!
– La définition de LOFT selon Larousse: « Ancien local professionnel(entrepot,atelier,usine) transformé en logement, en studio d’artiste.
4- La publicité du Gutenberg dit: » Well connected to downtown énergy » et on voit une jeune célibataire écoutant son walkman dans ce qui semble de l’intérieur ressembler a un véritable loft de 9′ de haut
Mon hypothese est donc que la firme(a défaut d’avoir pu trouver un entrepot a transformer en loft)a créée de toute piece un « faux loft » , d’ou le crépi gris qui ajoute la laideur nécessaire pour donner l’illusion d’un ancien entrepot de meubles par ex.
A dfaut de plantes naturelles on vend des plantes en plastique puique seul l’image compte vraiment; « Toi aussi tu aura ton loft et tu seras branché- t’es coool! »
Ce crépi gris s’armonise très bien avec le ton de l’asphalte vieillissante. De plus, les formes de l’édifice sont un clin d’oeil à toute ses boites de carton exposés temporairement une fois la semaine, attendant d’être recueilli par les éboueurs.
C’est loin d’être des « lofts » dans ce projet. Ce sont des appartements mal divisés, mal foutu avec plein d’angles, des plafonds bas, une fenestration ordinaire, rien qui ne pourrait caractériser un projet de type loft
… »Rien qui ne pourrait caractériser un projet de type loft… »(Antoine)
Voici un projet de type loft que j’ai trouvé dans le journal Le Devoir…et je trouve que ca ressemble drolement au Gutenberg:
… »Les Lofts GenX sont un projet résidentiel de 31 lofts au design épuré, spécifiquement conçus pour répondre au style de vie de la génération X. «C’est extrêmement difficile de se trouver un condo abordable et accessible, affirme Yves Émond, architecte chez Forme Studio. On a décidé de s’adresser à la génération X, car elle a été mise de côté dans le grand boum immobilier. À preuve, on ne pouvait même pas se permettre d’acheter nos propres dessins !» Le public cible a donc été très bien identifié et les condos furent dessinés pour plaire autant par leur concept novateur et ergonomique que par leur prix. Effectivement, la moitié des lofts se détaillent à 150 000 $, taxes incluses.
Le projet des Lofts GenX est aussi caractérisé par des unités neuves dont la conception s’inspire largement des bâtiments manufacturiers du siècle dernier. La bâtisse existante, une ancienne usine à chaussures, sera complètement rasée. Elle laissera place à une construction neuve, de facture industrielle, qui se fondra dans son environnement grâce à ses briques rouges typiques
Avec les Lofts GenX, on a un projet différent, compact, esthétique, ergonomique, économique et chic», se réjouissent en coeur le promoteur et les architectes. Il est vrai que c’est souvent dans la simplicité que les choses sont les plus pures et belles. Gageons que les amateurs de i-Pod ne pourront y résister.
Fiche technique du loft, type standard GenX
– Plafonds de 9 pi
– Fenestration double de 8 pi X 10 pi
– Balcon de 5 pi X 21 pi
– Bâtiment de 4 étages
– Structure d’acier, revêtement de brique et d’acier
– Plancher de béton
– Un ascenseur
– Stationnements intérieurs au sous-sol avec accès par contrôle à distance
– Jardin paysager, grande terrasse extérieure avec structure en acier
Fiche tchnique du batiment Le Gutenberg
-Plafonds de 9 pi
-Fenestration généreuse
-Balcon privé
-Stationnement intérieur
-Ascenseurs
-Terrasse fleurie sur le toit » (fin)
Par coincidence, sur le site du Gutenberg, on retrouve une jeune de la génération X écoutant son I-Pod …
La cible visée semble donc la mëme!
Jaco, il me semble qu’un condo de 150 000$ c’est tout de même pas donné. J’ai effectué un p’tit calcul vite en considérant les paiements mensuels. Si tu prends une hypothèque de 150 000 à 6% d’intérêt sur 30 ans cela fait un paiement (capital & intérêts) de 899.33$ À cela s’ajoute les frais de condo qui ne seront certainement pas en bas de 100$ par mois, les assurances 30$, les tx municipales 200$, l’hydro 75$, les tx scolaires 40$. Ça nous donne la somme de 1 344.33$ par mois. La génération X a-t-elle vraiment les moyens de se payer cela ?
Les condos sont rendus tellement dispensieux, inabordables pour la plupart, qu’une hypothèque de 150 000$ nous apparaît maintenant comme si c’était rien.
… »Ça nous donne la somme de 1 344.33$ par mois. La génération X a-t-elle vraiment les moyens de se payer cela ?… » (lisette)
Je crois que oui Lisette.
Prenons comme ex. un jeune diplomé en informatique et qui travaille chez Ubi-Soft a 2 pas de son faux-loft du Gutenberg;;
son salaire avoisinne les $80,000 et plus et s’il vit en couple, il n’a pas de famille a charge…il s’est habitué a obtenir du financement facilement(le crédit et les prêts ne lui font pas peur)
S’installer en banlieu aux cotés des « boomers » vieillissants ne lui dit rien; il préfere se situer dans un cadre de bars, cafés,boutiques hauts de gamme et branchés que a proximité des centres hospitaliers (CHUL.CHUQ,CHSS) et hospices et boutiques de chaises roulantes…
Le nouveau cadre de vie de st-Roch lui offre cela!
« J’ai mon I-Pod, j’ai mon loft et je suis branché sur un quartier qui bouge » – C’est cela qui est vendu comme image!
J’ai rien contre le fait que le marché suive la tendance, Au contraire!(vive le libre-cho-ix!)
La seule chose que je crains, c’est que L,IMAGE vienne a primer sur le reste et que l’on construise des faux-lofts enlaidis pour avoir l’air de vrais!.(comme l’on vend des « faux jeans percés aux genoux a $200 pour avoir l’air de faux-rebelles ! ou comme l’on vend de faux chateaux en banlieu, de faux manoirs)
Chez Ubi, je crois que les « jeunes diplômés » font plutôt aux environs de 50 000$ (ce ne sont pas les mêmes salaires qu’à Montréal non plus), et ça c’est en informatique, et non pour les graphistes par exemple ou tout autre travail plus « artistique », qui n’est pas aussi bien rémunéré.
De plus il ne faut pas oublier tous ceux qui ont 100, 200, ou même 400$ par mois de prêt étudiant à rembourser (à ajouter au 1344$ de Lisette, et peut-être même pour les deux personnes d’un couple s’il y a lieu)
Il y a quand même une certaine proportion des gens cet âge qui peut se payer ces condos, dont plusieurs qui travaillent dans le coin (ça adonne bien…) mais ce n’est vraiment pas le lot de tous, et on ne se demande pas pourquoi le taux d’endettement est si élevé!
D’ailleurs, même s’ils n’en ont pas toujours très bien les moyens, ils sont aussi aujourd’hui des acheteurs de maisons. Et les maisons à 150 000 sont loin de la ville, et sont des petits « splits » des années 80 ou de plus vieux bungalows de 40 ans, pas vraiment rénovés (sinon c’est pas mal plus cher). Sinon, c’est une maison récente en rangée, à mi-chemin entre la maison unifamiliale le condu. Mais dans l’ensemble, on doit plutôt compter 200 000$ pour une maison « moyenne » à Québec.
Et puisqu’ils achètent aussi de ces maisons, c’est qu’ils sont prêts à payer ces montants pour ne pas vivre en appartement. De toute façon, un appartement de cette grandeur (950 à 1700 pi2), insonorisé et tout, ça ne se trouve pas partout, et ça se loue aujourd’hui en haut de 1000$ par mois. Ce sera environ 2000$ dans 25 ans, contrairement au paiments d’hypothèque qui n’augementeront pas (nonobstant les fluctuations de taux d’intérêts) et qui cesseront une fois le capital remboursé.
Bref, il doit y avoir assez de gens dans la génération X qui sont prêt à payer pour ces condos, parfois la corde au cou, pour avoir autre chose qu’un appart « typique, pas trop pire, mais ordinaire ».
On est très loin du prix de ma première maison que j’ai acheté en 1984. C’était un townhouse, superbe maison en rangée, neuve, à Neufchâtel. J’avais comme superficie habitable 1 335 pieds carrés, 3 chambres à coucher, 2 salles de bain, un immense balcon à l’arrière, 1 stationnement, salle de lavage. J’avais aussi le système de contrôle d’humidité central etc. Nous avions payé cette maison que j’ai tant aimé à l’époque 54 400$. 7 ans plus tard, j’avais revendu pour 70 000$. Je serais curieuse d’aller voir sur Remax si l’une d’entre elles est en vente actuellement et à combien…
23 août 2006 à 19 h 49
Sur la seconde photo, je remarque que le sous-sol a des carreaux de fenêtres qui ont été placardées, bouchées, est-ce que c’est une erreur ? Si oui, pourquoi ne pas avoir refait la facade du solage uniformément de façon à enlever ces carreaux ? Peut-être ont-ils songé à faire quelque chose avec cela !
Si cela représente un design futuriste directement sorti de l’imagination du promoteur, ce n’est pas en mon sens vraiment réussi.
Pour de ce qui est de la devanture de la bâtisse, c’est propre, sobre.
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23 août 2006 à 21 h 54
C’est très terne. Le mélange de la brique orangée et du stuco gris-beige est repoussant. Un autre gros bloc rectangulaire sans goût. Pourquoi autrefois était-on capable de construire des bâtiments splendides comme la Fabrique, voisine de cet immeuble à condo, et qu’aujourd’hui on se contente de boîtes à lunch?
Une architecture si belle pour une ancienne usine, et si laide pour un immeuble résidentiel actuel…
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23 août 2006 à 23 h 54
Le stuco gris mis a nue, n’était pas prévue sur les maquettes d’origine (faudrait consulter les archives photos de Québec-urbain)
Toute la facade devait être en brique « orangé-beige », ce qui aurait été de beaucoup préférable a mon avis!
Je trouve aussi « repoussant » ce stuco gris-terne
qui me fait penser au socle de béton du sous-sol des maisons de banlieu. (LA CAVE)
Tout les proprio de banlieu qui ont ce fameux socle en béton essaient de le camoufler par des arrangements floraux(cedres, tulipes,iris)
Le plan d’origine aurait été acceptable; alors pourquoi avoir changé les plans a la derniere minute ???? !!!
Jw m’interroge aussi sur la formation des architectes; c’est la médiocrité qui ressort souvent en premier! Enseigne-t’on la médiocrité dans ces écoles?
si ce ne n’est pas l’architecte qui est responsble de ce cho-ix , alors c’est qui le CAVE?
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24 août 2006 à 08 h 17
Pour répondre à Jaco, non on n’enseigne pas la médiocrité à l’École d’architecture. Le programme, très exigeant, met l’emphase sur un design architectural contemporain. Plusieurs des meilleurs architectes de Québec y enseignent où y ont enseigné (Croft-Pelletier, Pierre Thibault, Jacques Plante entre autres). Le problème c’est qu’une fois sur le marché du travail, l’architecte doit se plier aux exigences du marché qui sont, faut-il le rappeler, extrêmement basses. Les promoteurs ne cherchent qu’à faire la piasse et ont une peur bleue de l’innovation. Les règlements municipaux sont aussi excessivement conservateurs: l’intégration est un dogme, la brique doit dominer les façades, on doit chercher à copier se qui se fait à côté, etc. Rien pour ne favoriser une expression contemporaine qui soit digne de notre époque. Alors qu’on ne soit pas surpris par des édifices comme le très terne Gutenberg. Pour ce qui est du crépis gris beige des étages, la réponse est facile: ce matériau est beaucoup moins cher que la maçonnerie.
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24 août 2006 à 08 h 49
Oui c’est laid, c’est moche, ça manque d’imagination. Certes. Mais réjouissons-nous du fait que c’est tout de même un trou de moins dans Saint-Roch, et qu’il s’agit d’habitations en plus, donc densification de la population.
J’essaie d’être optimiste, ce qui est contraire à mes habitudes.
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24 août 2006 à 08 h 56
C’est un projet morne et ordinaire voilà… rien de marquant rien de palpitant, juste un autre projet médiocre de Québec. Les promoteurs n’engagent pas les architectes de talent, ils préfêrent ceux qui vont faire ce qu’ils veulent, qui vont accepter de faire n’importe quoi…
Désolant…
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24 août 2006 à 09 h 01
En fait, c’est la façade arrière qui constitue le vrai scandale dans toute cette histoire… Présentement,il n’y a qu’un stationnement, mais plus tard, ce décor de type «arrière d’entrepôt» défigurera cette rue pour longtemps.
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24 août 2006 à 09 h 13
Archipute écrit :
«Le programme, très exigeant, met l’emphase sur un design architectural contemporain. Plusieurs des meilleurs architectes de Québec y enseignent où y ont enseigné (Croft-Pelletier, Pierre Thibault, Jacques Plante entre autres). Le problème c’est qu’une fois sur le marché du travail, l’architecte doit se plier aux exigences du marché qui sont, faut-il le rappeler, extrêmement basses. Les promoteurs ne cherchent qu’à faire la piasse et ont une peur bleue de l’innovation. Les règlements municipaux sont aussi excessivement conservateurs: l’intégration est un dogme, la brique doit dominer les façades, on doit chercher à copier se qui se fait à côté, etc.»
Bref, les architectes du Québec ne sont absolument pas formés à la réalité du terrain, ce qui explique la médiocrité de leur travail. Au lieu de chiâler parce que l’intégration est un dogme, les architectes devraient apprendre à faire des intégrations des qualité. Je veut bien croire quel’architecture est un art, mais une ville n’est pas un musée ou une gallerie d’art, c’est un milieu de vie chargé de signification, un lieu d’identité. Savoir être humble face à la grande Création qu’est ville est une vertue qui n’est malheureusement pas enseignée aux étudiants en architecture à l’université. Au lieu de se considérer comme des Artistes, beaucoup d’architectes devraient descendre de leur grands chevaux et se considérer comme des artisans, des gens qui appliquent avec talent et imagination les règles d’un art millénaire.
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24 août 2006 à 09 h 36
Cher Monsieur Nico
Vous êtes bien loin de comprendre que l’architecture d’une ville ne se résume pas à ses bâtiments du quotidien, mais aussi à ses bâtiments significatifs. Selon votre compréhension les architectes devraient se contenter de faire des bâtiments caméléon, c’est à dire des édifices qui ne se démarquent jamais. Pourtant, et là votre vision réductrice de l’architecture va en prendre un cou, toute ville a été marqué par des projets qui ont osés, qui ont parfois transgressés l’ordre établis, et ce depuis l’Antiquité ne vous en déplaise. Athène, Rome, Paris sont des villes qui ont et qui continuent de pousser leurs limites et ce dans le plus grand bien de tous et sans que la qualité de la ville en subisse les contrecoups. Étonnant comment votre discour est réducteur du rôle des professionnel. Le plus gros problème n’est pas nécessairement les architectes, mais que tous se croient capable de faire de l’architecture et pourtant c’est faux. Désolé mais je maintiens qu’il faut plus d’architectes de talent, plus de projets qui se démarquent, plus de projets de qualité ( pas nécessairement plus chers ), et plus de sens critique face à nos villes…
On chiale plus sur un projet de musée au centre ville par exemple que sur les développements sauvages des power centers, ou de banlieue douteuse…et ce à Québec tout comme à Rivière du Loup qui a massacré bien des secteurs extra-ordinaires au profits de promoteurs…
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24 août 2006 à 09 h 57
Cher Antoine,
Je suis tout-à-fait d’accord avec votre propos. Il y a de la place dans la ville pour de l’audace et de l’imagination. Les monuments sont là pour ça. Mais là il est question d’un immeuble à condos. Mon propos est à l’effet que les architectes semblent tous formés à faire de l’extraordinaire et que plus personne n’est capable de faire de l’odinaire bien fait, sobre, élégant, bien intégré etc. Certains architectes (archipute…) semble trouver dévalorisant de se plier à des normes et des règles. Je plaide pour une architecture du quotidien faite par des artisans fiers de contribuer modestement à enrichir la ville et non pas par des architectes frustrés de ne pas travailler sur un musée !
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24 août 2006 à 10 h 10
Même un immeuble à condo mérite d’être traité avec soin, même une maison le mérite. Est-ce que cela veut dire que toutes les maisons d’un quartier doivent être différentes, conçues par des architectes, non, mais s’il y en a une dans une rue tant mieux, elle se démarque, tant mieux, vive la diversité. Pour la ville s’est la même chose, on regarde nos vieux bâtiments et on trouve ca tellement beau… mais par exemple à Québec l’édifice Price ne s’intègre pas à la trame urbaine, ni au gabarit du voisinage…et alors… il marque une époque, il témoigne d’une volonté différente, devrait-on le démolir pour des principes d’hauteurs non… Même chose avec le château Frontenac, qui pourtant a un impact majeur dans la ville, mais n’est pas intégré à la trame urbaine non plus… Paris à construit Beaubourg, le projet est en complète rupture, mais ca fonctionne parfaitement et aujourd’hui ca fait partis du patrimoine de Paris. Pourquoi dans une rue doit on avoir toujours la même chose, les même traitement… Les plus belles banlieue de Québec sont celles qui ont été réalisées dans les années 60 – 70, avec des maisons parfois audacieuses, qui s’intégraient à leur site.
Il y a l’architecture du quotidien oui, mais il est requis d’aller plus loin et ce dans les plus petits projets, sans quoi on stagne, on demeure au même point. Merde on est en 2006 ! J’entendais un architecte une fois expliquer que nos maisons sont high tech, que l’on a des automobiles – ordinateur, que l’on veut avoir les derniers gadgets à la mode, mais que pour l’habitation on demeure dans le passé… Normal, avec la réglementation parfois tellement réductrice… avec le manque d’ouverture et de connaissance de l’art de bâtir ou de l’architecture.
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24 août 2006 à 10 h 16
c’est pas terrible effectivment , mais c’est toujours mieux que l’Ancienne gare d’autobus…si un marché s’installerait là ca camouflerait….
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24 août 2006 à 10 h 16
Cher Antoine,
Savez-vous lire ?
Je dis exactement la même chose que vous !
Oui à l’innovation et à l’imagination !!! Mais comme une ville n’est pas faite que de châteaux frontenac, d’édifice Price, de Centre Georges- Pompidou et autres monuments, il faut aussi penser former des gens qui sauront faire de l’ordinaire, plutôt que de laisser le champs libre aux vendeurs de stucco, de vinyle et de colonnes en aluminium !!!
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24 août 2006 à 10 h 25
Tout a fait d’accord avec vous sur ce point, mais pas sur le fait de devoir se plier continuellement à des normes, voir les PIA, que les petites municipalités sont en train de mettre en place. Ce sont des normes réductrices et uniformisantes, ne laissant pas de place aux projets qui pourraient se démarquer, surtout s’ils sont de qualité….
Mais oui ils faut former les gens à la sensibilité de leur environnement, les architectes ont une formation plus poussées il faut le reconnaitre pour concevoir tous les projets, nous n’avons pas tous les outils qu’ils possèdent pour comprendre la ville et son architecture, ce sont eux les spécialistes non ? Du reste, il faut s’ouvrir à notre ville, comprendre ce qu’est l’architecture au même titre que comprendre ce qu’est l’environnement. Ca me fait toujours rire de voir comment les gens s’imagine être capable de tous faire parfois…
Mais bon vòilà tout un débat… P
Du reste sur ce projet mentionné ci-dessus, ca demeure pour moi ordinaire, les plans sont mal foutu, il y a des colonnes en plein milieu des fenêtres, la façade arrière est opaque et n’apporte rien
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24 août 2006 à 10 h 51
Pour des condos au centre-ville, je trouve que ça a un look de HLM. Dans le cas des HLM, le critère premier est de loin un coût minimal, car il n’y a pas beaucoup d’argent à faire avec ça. Mais pour des condos de centre-ville, on aurait en faire juste un peu plus… Mais est-ce que quelqu’un sait si c’est réellement terminé ou s’il reste justement queluqes éléments décoratifs à ajouter?
Quant à la comparaison avec l’édifice de la fabrique, il ne faut pas oublier qu’à l’époque où ça a été construit, il y avait pas mal juste la brique qui faisait l’affaire, autant pour la « résitance des matériaux » que pour les coûts. Si la plupart des gens trouvent ça beau aujourd’hui, c’est peut-être simplement parce que ça a un style un peu rustique (mais pas nécessairement innovateur) et surtout parce qu’il n’y en a plus baucoup de ce genre. S’il y avait, à Québec, autant d’édifices de briques comme la Fabrique qu’il y a d’édifices au revêtement uni/drab en béton, stucco, etc. on trouverait peut-être ça ordinaire pas mal aussi…
Il n’en demeure pas moins que je me serais attendu à un peu mieux. Même les gros blocs qu’on fait ces temps-ci à la pointe Ste-Foy, Lebourgneuf et Charlesbourg, malgré parfois leur allure de « foyer pour personnes agées semi-autonomes », ont un peu plus de vie dans leur apparence…
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24 août 2006 à 11 h 00
Ou bien ce n’est pas fini, ou bien c’est une question d’éclairage, ou bien ils en ont mis pas mal de côté, car en effet, l’esquisse originale est plus jolie…
http://www.imcha.com/projets-immobiliers/legutenberg-en.asp
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24 août 2006 à 11 h 01
En espérant qu’autorités comme promoteurs lisent Antoine et Nicogag. Ça rafraîchait peut-être leurs projets. Bravo messieurs.
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24 août 2006 à 11 h 28
Souvent, l’audace est la bienvenue en architecture. Malheureusement, l’improvisation et un sens de l’esthétisme douteux caractérisent bon nombre de nouveaux immeubles. Pour ma part, ce cas particulier est un des meilleurs exemples.
À mon point de vue, la Falaise apprivoisée ne fait pas l’unanimité, bien sur, mais, au moins, il y a là un design audacieux qui s’armonise bien à l’environnement.
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24 août 2006 à 12 h 32
« Savoir être humble face à la grande Création qu’est ville est une vertue qui n’est malheureusement pas enseignée aux étudiants en architecture à l’université » (Nicogag)
Ça c’en est un dogme. Après tout, pourquoi être humble? Je fais parti de ceux que ça n’intéresse pas. Moi, je veux en voir des oeuvres d’art dans mes rues. Je veux que l’on m’inpressionne.
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24 août 2006 à 20 h 12
… »les architectes devraient apprendre à faire des intégrations des qualité. … »(Nichogag)
Oui c’est en plein CELA!
Je n’ai pas vu la pub du Gutenberg, mais je suis sur qu’ils vendent leurs condos en clamant la vie urbaine , la vie de quartier: »restez branché sur la ville et sur un quartier ou ca bouge… »etc etc
Alors si tu clames cette publicité, la moindre des choses serait que tu réalise une intégration de qualité au quartier…que tu y participe!
Il y a un petit café juste en face du Gutenberg et lorsque je m’y rends je ne demande pas la lune…tout ce que je veux c’est que le café soit bon. C’est simple; que le café soit bon! (pas besoin de mettre de la liqueur de bananne ds mon café)
Idem pour les architectes du Gutenberg; on demandait que ton batiment soit bon et c’est tout!
(C’est quoi ce atuco gris dans mon café, Cou -donc tu sais pas faire un café?
Qui te l’as montré?
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25 août 2006 à 08 h 31
Ah oui, le crépi gris…Moi, je croiyais qu’il y aurait une autre couche colorée qui s’armonise avec les couleurs des batiment avoisinants (la fabrique, entre autres). Ça n’aurait pas tout réglé, mais au moins….
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25 août 2006 à 23 h 29
Une image vaut mille mots;
comparez l’allure d’entrepots de meubles pres d’un parc industriel qu’a pris le Gutenberg…(la photo du carnet)
avec celle-ci: http://www.imcha.com/projets-vieux-port/le-gutenberg/le-gutenberg-01.jpg
Sans être quelque chose « qui réinvente la roue » , ca avait plus d’allure il me semble!
Il y a définitivement une TRAHISON p/r au projet original …
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26 août 2006 à 19 h 11
est quil y a des tractactions pour l’horrible stationnement ? estil prévu quil disparaisse un jour ?
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27 août 2006 à 21 h 53
Jaser pour jaser ds le dossier Gutenberg:
Une nouvelle hypothese m’est venu a l’esprit qui expliquerait bien des choses.
Voici dabord les prémisses:
1- « The Firm » responsable du projet Gutenberg se spécialise semble-il vers une clientele touristique et nomade(Des pieds-a-terre, condos branchés et distinctifs.)
2-La Firme mise beaucoup sur l’image de marque(Charlevoix,vieux-québec,Chateau Frontenac) qui est au dessus du marché local; elle vend beaucoup de l’IMAGE
3-Il y a une tres forte demande actuellement sur le marché pour le « loft-urbain » et le style de vie associé; Il y aurait même pénurie de lofts!
– La définition de LOFT selon Larousse: « Ancien local professionnel(entrepot,atelier,usine) transformé en logement, en studio d’artiste.
4- La publicité du Gutenberg dit: » Well connected to downtown énergy » et on voit une jeune célibataire écoutant son walkman dans ce qui semble de l’intérieur ressembler a un véritable loft de 9′ de haut
Mon hypothese est donc que la firme(a défaut d’avoir pu trouver un entrepot a transformer en loft)a créée de toute piece un « faux loft » , d’ou le crépi gris qui ajoute la laideur nécessaire pour donner l’illusion d’un ancien entrepot de meubles par ex.
A dfaut de plantes naturelles on vend des plantes en plastique puique seul l’image compte vraiment; « Toi aussi tu aura ton loft et tu seras branché- t’es coool! »
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28 août 2006 à 09 h 59
Ce crépi gris s’armonise très bien avec le ton de l’asphalte vieillissante. De plus, les formes de l’édifice sont un clin d’oeil à toute ses boites de carton exposés temporairement une fois la semaine, attendant d’être recueilli par les éboueurs.
Super full urbain !
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28 août 2006 à 10 h 46
C’est loin d’être des « lofts » dans ce projet. Ce sont des appartements mal divisés, mal foutu avec plein d’angles, des plafonds bas, une fenestration ordinaire, rien qui ne pourrait caractériser un projet de type loft
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28 août 2006 à 14 h 44
… »Rien qui ne pourrait caractériser un projet de type loft… »(Antoine)
Voici un projet de type loft que j’ai trouvé dans le journal Le Devoir…et je trouve que ca ressemble drolement au Gutenberg:
… »Les Lofts GenX sont un projet résidentiel de 31 lofts au design épuré, spécifiquement conçus pour répondre au style de vie de la génération X. «C’est extrêmement difficile de se trouver un condo abordable et accessible, affirme Yves Émond, architecte chez Forme Studio. On a décidé de s’adresser à la génération X, car elle a été mise de côté dans le grand boum immobilier. À preuve, on ne pouvait même pas se permettre d’acheter nos propres dessins !» Le public cible a donc été très bien identifié et les condos furent dessinés pour plaire autant par leur concept novateur et ergonomique que par leur prix. Effectivement, la moitié des lofts se détaillent à 150 000 $, taxes incluses.
Le projet des Lofts GenX est aussi caractérisé par des unités neuves dont la conception s’inspire largement des bâtiments manufacturiers du siècle dernier. La bâtisse existante, une ancienne usine à chaussures, sera complètement rasée. Elle laissera place à une construction neuve, de facture industrielle, qui se fondra dans son environnement grâce à ses briques rouges typiques
Avec les Lofts GenX, on a un projet différent, compact, esthétique, ergonomique, économique et chic», se réjouissent en coeur le promoteur et les architectes. Il est vrai que c’est souvent dans la simplicité que les choses sont les plus pures et belles. Gageons que les amateurs de i-Pod ne pourront y résister.
Fiche technique du loft, type standard GenX
– Plafonds de 9 pi
– Fenestration double de 8 pi X 10 pi
– Balcon de 5 pi X 21 pi
– Bâtiment de 4 étages
– Structure d’acier, revêtement de brique et d’acier
– Plancher de béton
– Un ascenseur
– Stationnements intérieurs au sous-sol avec accès par contrôle à distance
– Jardin paysager, grande terrasse extérieure avec structure en acier
Fiche tchnique du batiment Le Gutenberg
-Plafonds de 9 pi
-Fenestration généreuse
-Balcon privé
-Stationnement intérieur
-Ascenseurs
-Terrasse fleurie sur le toit » (fin)
Par coincidence, sur le site du Gutenberg, on retrouve une jeune de la génération X écoutant son I-Pod …
La cible visée semble donc la mëme!
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28 août 2006 à 21 h 03
Jaco, il me semble qu’un condo de 150 000$ c’est tout de même pas donné. J’ai effectué un p’tit calcul vite en considérant les paiements mensuels. Si tu prends une hypothèque de 150 000 à 6% d’intérêt sur 30 ans cela fait un paiement (capital & intérêts) de 899.33$ À cela s’ajoute les frais de condo qui ne seront certainement pas en bas de 100$ par mois, les assurances 30$, les tx municipales 200$, l’hydro 75$, les tx scolaires 40$. Ça nous donne la somme de 1 344.33$ par mois. La génération X a-t-elle vraiment les moyens de se payer cela ?
Les condos sont rendus tellement dispensieux, inabordables pour la plupart, qu’une hypothèque de 150 000$ nous apparaît maintenant comme si c’était rien.
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29 août 2006 à 03 h 20
… »Ça nous donne la somme de 1 344.33$ par mois. La génération X a-t-elle vraiment les moyens de se payer cela ?… » (lisette)
Je crois que oui Lisette.
Prenons comme ex. un jeune diplomé en informatique et qui travaille chez Ubi-Soft a 2 pas de son faux-loft du Gutenberg;;
son salaire avoisinne les $80,000 et plus et s’il vit en couple, il n’a pas de famille a charge…il s’est habitué a obtenir du financement facilement(le crédit et les prêts ne lui font pas peur)
S’installer en banlieu aux cotés des « boomers » vieillissants ne lui dit rien; il préfere se situer dans un cadre de bars, cafés,boutiques hauts de gamme et branchés que a proximité des centres hospitaliers (CHUL.CHUQ,CHSS) et hospices et boutiques de chaises roulantes…
Le nouveau cadre de vie de st-Roch lui offre cela!
« J’ai mon I-Pod, j’ai mon loft et je suis branché sur un quartier qui bouge » – C’est cela qui est vendu comme image!
J’ai rien contre le fait que le marché suive la tendance, Au contraire!(vive le libre-cho-ix!)
La seule chose que je crains, c’est que L,IMAGE vienne a primer sur le reste et que l’on construise des faux-lofts enlaidis pour avoir l’air de vrais!.(comme l’on vend des « faux jeans percés aux genoux a $200 pour avoir l’air de faux-rebelles ! ou comme l’on vend de faux chateaux en banlieu, de faux manoirs)
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29 août 2006 à 12 h 28
Chez Ubi, je crois que les « jeunes diplômés » font plutôt aux environs de 50 000$ (ce ne sont pas les mêmes salaires qu’à Montréal non plus), et ça c’est en informatique, et non pour les graphistes par exemple ou tout autre travail plus « artistique », qui n’est pas aussi bien rémunéré.
De plus il ne faut pas oublier tous ceux qui ont 100, 200, ou même 400$ par mois de prêt étudiant à rembourser (à ajouter au 1344$ de Lisette, et peut-être même pour les deux personnes d’un couple s’il y a lieu)
Il y a quand même une certaine proportion des gens cet âge qui peut se payer ces condos, dont plusieurs qui travaillent dans le coin (ça adonne bien…) mais ce n’est vraiment pas le lot de tous, et on ne se demande pas pourquoi le taux d’endettement est si élevé!
D’ailleurs, même s’ils n’en ont pas toujours très bien les moyens, ils sont aussi aujourd’hui des acheteurs de maisons. Et les maisons à 150 000 sont loin de la ville, et sont des petits « splits » des années 80 ou de plus vieux bungalows de 40 ans, pas vraiment rénovés (sinon c’est pas mal plus cher). Sinon, c’est une maison récente en rangée, à mi-chemin entre la maison unifamiliale le condu. Mais dans l’ensemble, on doit plutôt compter 200 000$ pour une maison « moyenne » à Québec.
Et puisqu’ils achètent aussi de ces maisons, c’est qu’ils sont prêts à payer ces montants pour ne pas vivre en appartement. De toute façon, un appartement de cette grandeur (950 à 1700 pi2), insonorisé et tout, ça ne se trouve pas partout, et ça se loue aujourd’hui en haut de 1000$ par mois. Ce sera environ 2000$ dans 25 ans, contrairement au paiments d’hypothèque qui n’augementeront pas (nonobstant les fluctuations de taux d’intérêts) et qui cesseront une fois le capital remboursé.
Bref, il doit y avoir assez de gens dans la génération X qui sont prêt à payer pour ces condos, parfois la corde au cou, pour avoir autre chose qu’un appart « typique, pas trop pire, mais ordinaire ».
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29 août 2006 à 14 h 28
Manu,
On est très loin du prix de ma première maison que j’ai acheté en 1984. C’était un townhouse, superbe maison en rangée, neuve, à Neufchâtel. J’avais comme superficie habitable 1 335 pieds carrés, 3 chambres à coucher, 2 salles de bain, un immense balcon à l’arrière, 1 stationnement, salle de lavage. J’avais aussi le système de contrôle d’humidité central etc. Nous avions payé cette maison que j’ai tant aimé à l’époque 54 400$. 7 ans plus tard, j’avais revendu pour 70 000$. Je serais curieuse d’aller voir sur Remax si l’une d’entre elles est en vente actuellement et à combien…
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