Source : Radio-Canada, 16 mars 2010
La Ville de Québec a réglé une partie du problème de circulation dans le quartier St-Yves.
Les mesures d’atténuation instaurées l’automne dernier pour limiter la circulation de transit donnent des résultats. Selon un document produit par la Ville, le nombre de véhicules en déplacement dans le secteur a diminué.
Précédemment : La circulation de transit
18 mars 2010 à 14 h 08
L’homo automobilus banlieusis est un être égoïste qui se préoccupe peu des autres espèces qui peuplent la cité, alors on est en droit de penser que le problème de la circulation de transit ne sera jamais vraiment réglé.
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18 mars 2010 à 15 h 06
Ouais, un peu comme les petits égoïstes NIMBY du centre-ville.
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18 mars 2010 à 15 h 56
évidemment, je m’adressais à vous.
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18 mars 2010 à 15 h 55
En quoi est-ce de l’égoïsme de ne pas vouloir qu’on utilise des rues résidentielles pour transiter?
J’aimerais voir ce que vous diriez si le traffic se déplacait dans votre petit coin tranquille pendant juste une semaine.
C’est pour ça que je ne veux pas élever mes enfants en banlieue. Cette mentalité de « je m’éloigne pour ne pas qu’on me dérange, mais je suis chez nous partout et je vais écoeurer les autres chez eux. » est vraiment le summum de l’égoïsme.
On voit avec ce genre d’attitude qu’il n’y a vraiment rien à faire et ce n’est pas pour rien que la seule solution est de punir l’automobiliste en lui rendant la vie impossible.
Ce n’est comme ça que le banlieuesard va se rentrer dans sa tête que le monde ne tourne pas autour de lui et que vive en société nécessite des compromis. L’un d’eux étant qu’on ne transforme pas un quartier résidentielle en autoroute pour sauver des minutes de votre temps ô combien plus précieux que celui des autres.
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18 mars 2010 à 16 h 01
Selon l,article:
« «Les gens essaient de battre les feux sur Laurier. Comme ils roulent tout le temps parce qu’ils ont seulement des arrêts à faire, ils ont l’impression d’aller plus vite», explique André Demers, conseiller municipal du secteur. » » »
Mon dieu que ces gens sont pressés.
Je pense qu’il faudrait avoir un convoit présidentiel pour escorter chaque banlieuesard en dehors de la ville.
Sérieusement, qu’ils mettent des péages aux entrées des ponts, autant à Mtl qu’à Québec. Combiner avec l’essence qui grimpe tranquillement, ils finiront bien par comprendre.
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18 mars 2010 à 20 h 38
Des péages à l’entrée des ponts ? En quoi cela touche les gens de St-Yves et St-Louis de France ? Et pour le prix de l’essence, les emplois se concentrent de plus en plus sur le Boul. Laurier, alors les résidents de se secteur dépense moin que bien d’autre pour leur transport.
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19 mars 2010 à 10 h 11
Déménagez à St-Foy alors.
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18 mars 2010 à 20 h 45
Et comprendre quoi? qu’il vaut mieux éviter les zones denses d’activités et de plutôt étaler les emplois à la grandeur du territoire, notamment sur la rive-sud (pour éviter traffic et péage), et donc favoriser l’étalement urbain (commercial et industriel, pas seulement résidentiel) et miner toute chance d’avoir un transport en commun efficace?
Il y a des avantages et des inconvénients à demeurer à deux pas d’un secteur névralgique. Ainsi soit-il. Ce n’est pas une question d’égoïsme d’un bord ou de l’autre (ou si c’en est une, elle l’est des deux côtés), c’est simplement ainsi.
Les rues sont un espace public qui appartient à tous et en dehors des contraintes de charge (10 tonnes et plus par exemple), on ne peut empêcher quiconque d’y circuler, à moins bien sûr d’appliquer les mêmes restriction à tous, i.e. sans égard au lieu de résidence. Rien n’empêche toutefois de faire des aménagements pour décourager le trafic de transit.
D’ailleurs, à cet effet, tous les panneaux « circulation locale seulement » souvent joints à des « interdictions de virage, sauf pour les besoin des résidents » n’ont absolument aucune force de loi et ne sont qu’une mesure dissuasive.
Évidemment, des rues en quadrilatères comme dans Limoilou où la circulation de transit peut passer partout sont préféréable, puisque justement le trafic de transit est réparti dans ces rues, contrairement au cas présent, où il se concentre dans les quelques rues qui « traverse bien ». Ainsi, question de faire ce qu’on peut avec la situation actuelle, je suis parfaitement d’accord avec les mesures d’atténuation du trafic de transit, autant celles déjà en place que celles qu’on prévoit faire.
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19 mars 2010 à 11 h 25
Tu as tout à fait raison. On peut pas tout avoir, les jobs et les commerces à proximité, les retombées économiques de celles-ci, et interdire aux gens de l’extérieur de venir y travailler et y dépenser leur paye aussi.
Et si on arrêtait de construire des nouveaux quartiers avec des rues toutes croches sous prétexte d’y prévenir le trafic de transit et qu’on construisait ces nouveaux quartiers en quadrilatères comme Limoilou en se foutant totalement du trafic de transit, il n’y en aurait plus de problème. Autrement dit c’est en luttant contre le trafic de transit qu’on finit par le créer! L’Ile de Manhattan a été pensée entièrement comme Limoilou. Si ce principe fonctionne pour une si grosse métropole ca doit bien marcher aussi pour une petite ville comme Québec, même en tenant compte de la croissance à long terme. Les quartiers aux rues croches condamnent carrément l’évolution future de ces mêmes quartiers. L’art de se tirer dans le pied est rendu un art généralisé.
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19 mars 2010 à 12 h 40
Erick, le quartier en question date des années soixante. À l’époque il a été construit dans un champ. Je ne pense pas que le problème soit tant les gens qui travaillent dans le quartier, ce sont les gens qui passent par Laurier pour aller plus loin. Mis à part les employé du CHUL et peut-être de la SSQ, les autres vont plus loin.
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19 mars 2010 à 12 h 49
@Erick,
les rues en ligne droite ne règlent pas le problème… Pour Limoilou, c’est probablement pas beaucoup plus rapide de passer par une petite rue avec plusieurs arrêts que d’être sur la 1ere avenue…
Prenez l’exemple de René Lévesque près de St-Charles Garnier, il y a plusieurs rues en ligne droite qui relient vers le chemin Ste-Foy, mais ils ont ajouté des interdictions de tourner sur ces rues pour diriger le traffic vers St-Sacrement.
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19 mars 2010 à 13 h 04
@Erick
Personne n’interdit aux gens de se rendre au travaill ou dépenser. Mais l’article parle de ces gens supposément pressés qui pour sauver 1 minute, passent par les quartiers résidentiels.
Et es-tu déjà aller sur l’île de Manhattan? J’en arrive. À part des taxis, il n’y a pas beaucoup de voiture. Les banlieuesards se rendre sur l’île en transport en commun.
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19 mars 2010 à 13 h 19
@Manu
Non comprendre que le temps de ces gens n’est pas si précieux et que le civisme n’est pas écrit dans la loi. Je vous le rappel, l’article parle de gens qui essaient de battre les feux de circulation. Ce n’est donc pas une nécessité de passer dans ces quartiers. Et ça c’est de l’égoïsme stupide et un manque de bon sens.
La grande artère existe. Elle est là pour ça. Qu’ils patientent un peu.
Continuez à penser que les automobilistes peuvent faire ce qu’ils veulent et ne pas faire preuve de civisme parce que « tsé, la route ca appartient à tout le monde et aucune loi m’empêche de faire ske je veux! ».
Mais ne vous surprenez pas qu’on soit obligé d’utiliser des méthodes dissuasives/punitives pour leur mettre des bâtons dans les roues parce qu’ils ne sont pas capables de comprendre par eux-mêmes.
Avoir une voiture n’est pas un droit, c’est un luxe. Alors vous pouvez bien faire la queue comme tout le monde sur le boulevard Laurier au lieu de jouer à Schumacher dans les rues résidentielles.
C’est quand même pathétique l’excuse au manque de civisme « Aucune loi m’interdit de le faire fak je le fais ». Wow. Avec cette logique, je peux insulter quiconque croise mon chemin juste parce qu’on a pas encore réguler le dialogue.
Et c’est quand même incroyable d’avoir à expliquer ça à des adultes.
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20 mars 2010 à 23 h 17
Ça dérappe pas mal… voir un manque de civisme parce que des gens utilisent certaines rues, c’est pas mal charrié.
On pourrait tout aussi bien dire à l’inverse que tous ces gens qui passent par là permettent de réduire la congestion pour tous les autres qui empruntes les grandes artères (et la congestion n’est pas proportionnelle au nombre de véhicule, elle augmente terriblement lorsqu’une artère atteint sa saturation, ne serait-ce que sur une section de celle-ci).
Tant qu’à charrier, pourquoi ne pas dire que les gens sur place sont des égoïstes qui veulent garder ce quartier pour eux seuls et qui refusent de déménager et de vendre leur demeure à un prix abordable pour permettre à ceux qui y passent continuellement de pouvoir y demeurer sans avoir à faire de long trajets. De plus, ils refusent généralement qu’on densifie leur secteur, question encore là que personne d’autre ne puisse profiter de leur quartier.
Ce genre de discussion ne mène jamais nulle part car elle attribue des qualités et des défauts à des gens qui ne font rien d’autres que de composer avec la réalité.
C’est pourquoi je supporte l’aménagement de contraites au trafic de transit, question de décourager ce transit justement, sans empêcher quiconque d’y passer, s’il préfère les détours tortueux.
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18 mars 2010 à 18 h 30
Maintenant que le problème est presque régler on va pouvoir réaliser le Burj Québec.
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19 mars 2010 à 13 h 07
« On peut pas tout avoir, les jobs et les commerces à proximité, les retombées économiques de celles-ci, et interdire aux gens de l’extérieur de venir y travailler et y dépenser leur paye aussi. »
Voilà le genre d’argumentaire oiseux qui balaie sous le tapis le problème de la circulation de transit dans les rues RÉSIDENTIELLES où il n’y a ni commerce, ni magasin, ni bureau pour y gagner sa vie ou dépenser sa paye, à moins qu’il n’y ait des affaires clandestines qui s’y brassent bien sûr: serres hydroponiques, salons de massage, etc …:-)
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19 mars 2010 à 13 h 26
Pourtant l’article fait clairement état des automobilistes qui empruntent ces rues résidentielles pour éviter les artères principales.
Mais que voulez-vous, ils ont voulu vivre en ville…on peut bin faire des donuts dans les cours de leur écoles! :-P
Ça me fait bien rire cet argument tout croche comme celui de LouisL… »ah ah, quand t’es en ville, t’as moins de transport à faire! »
Eille chose, si tu travailles à Québec et que t’as choisi de vivre ailleurs, c’est pas le problème des résidants de Québec, mais le tien. La moindre des choses c’est que tu démontres un peu de respect.
Le banlieuesard est vraiment une race à part qui raisonne à l’envers du monde normal.
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19 mars 2010 à 13 h 44
C’est peut-être L’OBLIGATION de travailler à Québec le vrai problème!
Continuez de casser du sucre sur les banlieusards, belle mentalité de merde dans cette ville!
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19 mars 2010 à 14 h 22
Réal, mon argument qui vous dérange est exactement de la même catégorie que le « On ne peut jamais avoir à la fois le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crèmière » que vous m’avez déjà passé vous-même dans un autre billet.
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19 mars 2010 à 14 h 16
@Erick
Parce qu’en plus il faudrait déménager les emplois au lieu de votre choix? Vous en avez jamais assez?
N’importe quoi. Quand je dis que vous raisonner à l’envers.
En bout de ligne, on vit où il y a de l’emploi. Je l’ai fait, j’ai quitté ma région natale. Personne ne vous a obligé à vous éloigner de votre emploi.
Je comprend l’attrait de la banlieue, sauf que lorsqu’on décide d’y habiter, pour connecter son lieu de travail et son lieu de résidence ça prend: une voiture. Et avec une voiture vient toute une panoplie d’inconviénients. Le traffic étant l’un d’eux. Alors vivez avec vos choix, prenez votre mal en patience et faites preuve de respect en allant pas écoeurer des résidants quand des artères principales existe déjà pour vous accomoder.
C’est tellement simple pourtant, mais comme j’ai dit, vous en avez jamais assez.
D’ailleurs, je prédis (ou plutôt je sais) qu’à mesure que le prix de l’essence va continuer d’augmenter à nouveau, des gens comme vous vont brailler que le gouvernment taxe trop l’essence ou que les pétrolières nous « fourrent », en oubliant évidemment que personne ne les a forcé à organiser leur vie autour d’une bagnole.
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19 mars 2010 à 14 h 49
Ce que vous ne savez peut-être pas c’est que je suis un utilisateur du transport en commun et je ne vit pas sur la rive-sud non plus, c’est donc très occasionnel si jamais je circule dans le quartier en question. Les gens ici sur QU me connaissent déjà comme ardent promoteur du transport en commun, au point où j’ai probablement été le premier à y proposer rien de moins que réserver le Pont de Québec exclusivement au transport en commun, des métrobus en l’occurence. Mais ce que je tolère pas c’est ceux qui cassent du sucre sur les banlieusards, leur reprochant d’une part d’emmerder leur rue avec leurs autos, et d’autre part leur refusant tout amélioration du transport en commun.
Ce que vous semblez avoir de la misère à saisir comme bien d’autre c’est que vivre en banlieue n’est pas autant un « choix » que ca, et que si vivre en banlieue c’est un choix, alors vivre en ville en est aussi un.
N’oubliez pas que les résidents de St-Yves sont eux-mêmes des banlieusards. Je compathie avec ces gens à propos de leur problème de cohabitation dans un quartier autrefois paisible devenu victime de la croissance exponentielle du secteur Laurier. Mais ils doivent aussi comprendre que leur rue payée avec les taxes de tous ne leur appartient pas personnellent et que les gens d’ailleurs ont aussi le droit de circuler dans leur rue… même pour un raccourci…. tant et autant bien sur qu’ils respectent les règles de la circulation, ce qu’on sait très bien que ce n’est pas toujours le cas…
De plus, même le meilleur transport en commun possible ne videra pas les autos des routes car si le transport en commun rend Québec plus attrayante, sa population croitra plus rapidement et cette nouvelle population fera autant de nouvelles autos sur la route que ce que le transport en commun a réussi à en enlever… A ce titre le problème du quartier St-Yves ne fera qu’empirer… jusqu’à ce qu’ils auront vendu leur bungalow un très bon prix à des promoteurs qui y bâtiront des blocs à appartements ou des édifices commerciaux.
Autre chose, c’est assez curieux comment les gens qui se plaignent de la vitesse des autos dans leur rue et leur quartier sont souvent les premiers à rouler en fou dans les rues et les quartiers des autres! Ils sont fort pour mettre des pancartes « Attention à NOS enfants » mais ceux des autres ils s’en crissent! Juste à voir les parents qui roulent en fou dans des zones scolaires pour aller y porter leur propre rejeton…
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19 mars 2010 à 16 h 52
« Ce que vous semblez avoir de la misère à saisir comme bien d’autre c’est que vivre en banlieue n’est pas autant un « choix » que ca, et que si vivre en banlieue c’est un choix, alors vivre en ville en est aussi un. « » »
Depuis quand on est obligé d’aller vivre quelque part? Expliquez-moi ça. Et ce que je vous dis, c’est qu’on doit être conséquent avec ses choix, mais dans le respect des autres. Vous pouvez continuer d’excuser des imbéciles qui s’imaginent pressés, mais ça ne les rendera pas moins imbéciles.
« Mais ils doivent aussi comprendre que leur rue payée avec les taxes de tous ne leur appartient pas personnellent et que les gens d’ailleurs ont aussi le droit de circuler dans leur rue… même pour un raccourci…. « » »
C’est drôle, moi ça m’arrangerais de rouler sur rené-lesveque et laurier avec mon vélo pour me rendre au travail, mais je ne le fais pas parce que ce sont des boulevards aménager pour les autos et que les vélos ne « fittent » pas là. Pourtant, je pourrais dire que je paie des taxes et que tout en ce monde m’appartient aussi. Belle mentalité de BS. Quand on ne sait pas se tenir en société, on reste chez soi.
« N’oubliez pas que les résidents de St-Yves sont eux-mêmes des banlieusards. » » »
Et moi qui pensait qu’ils vivaient dans un arrondissement de la ville de Québec. :-|
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19 mars 2010 à 14 h 24
Et je suis certain que vous allez encore raisonner n’importe comment en me disant: « Personne ne vous oblige à vivre en ville, vivez avec le traffic »
Faux. En ville je suis obligé de vire entassé avec les autres. En ville, je dois endurer le bruit. Je dois vivre avec la pollution. Et je ne peux empêcher les grands artères de servir.
Voilà ce que je ne peux pas changer. Je vis avec, j’ai fait le choix de vivre en ville. Par contre, avec quelques pancartes, on peut facilement faire pression pour se débarasser de banlieusards qui utilisent des rues résidentielles pour contourner le traffic.
En tant que banlieuesard, vous n’avez pas d’autre choix que vous déplacer en voiture et vivre avec les inconvénients. Vous ne pouvez rien y changer. Vous avez toujours l’option du co-voiturage ou du transport en commun. Mais se comporter en imbécile en voiture dans les rues de Québec pour que vous puissiez PEUT-ÊTRE sauver 5 minutes n’est certainement pas une option. C’est déjà assez ridicule que l’on doit changer la configuration des rues de certains quartiers parce qu’autant de gens ne comprennent pas ça.
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20 mars 2010 à 23 h 25
Ok… supposons que vous travaillez à Charlesbourg et votre conjoint(e) à St-Romuald. Vous allez demeurer où? dans quel secteur chercherez-vous des garderies? (sans bien sûr être certain d’en trouver à cet endroit…) Comment allez-vous voyager? Répetez l’exercice pour un paquet de combinaisons de lieux d’emploi dans la région et vous m’en donnerez des nouvelles.
L’option du covioiturage ou du transport en commun n’existe pas toujours. Vos petits raisonnements simplistes n’appliquent qu’à une minorité de gens de la région de Québec.
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21 mars 2010 à 00 h 14
Et pendant que j’y pense… n’oubliez pas de remercier tous ces banlieusards (qui n’ont malheuruesement pas la chance d’êter aussi parfait et vertueux que vous) de ne pas vouloir habiter en ville, car la demande rendrait alors la ville inabordable et accessible uniquement au mieux nantis. On pourrait alors augmenter l’offre en densifiant les secteurs les plus « en ville » pour contrer cette importante demande, mais ce serait passablement difficile. Déjà aujourd’hui, la ville veut densifier le secteur en question dans ce billet, St-Yves, et les résidents manifestent leur opposition.
Il y a un problème de cohérence quand on veut que les gens aillent habiter plus loin mais qu’on ne veut pas qu’ils passent dans notre secteur pour se rendre plus loin. Ils ont le droit de s’en plaindre et ils le font.
Ce n’est pas une question de respect, d’égoïsme, de manque de civisme, d’incohérence, etc. En fait, si, c’en est une, mais ce n’est qu’à la base la nature animale humaine de défense de son territoire. Il n’y a pas de mauvaise intention dans tout cela.
D’un côté comme de l’autre, il n’y a que des gens qui veulent avoir ce qu’il y a de mieux dans ce qu’on leur offre.
Si des gens de St-Jean-Baptiste se plaignent parfois que les « autres » devraient emprunter René-Levesque plutôt que d’Aiguillon par exemple, c’est qu’ils oublient peut-être le nombre de familles expropriées pour faire place à ce boulevard René-Lévesque. Serait-on prêt à tracer une réelle artère entre Laurier et St-Louis, quitte à exproprier des gens, pour canaliser le trafic de transit? non… et ça ne serait pas nécessairement une bonne idée. Alors il n’y a pas d’artère et ça donne la situation actuelle. Il n’y a pas de recette miracle.
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