Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Automobile ou autobus pour votre portefeuille ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2010 54 commentaires

Source : Pierre Pelchat, Le Soleil, le 19 mars 2010

(Québec) Un usager du transport en commun à Québec économise en moyenne 18,78$ par jour comparativement à un autre qui utilise une automobile d’après une étude économique réalisée pour le compte de l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ). Le coût du transport en commun est neuf fois moins cher si on le compare à une voiture individuelle.

La comparaison a été calculée sur la base du tarif d’un laissez-passer qui peut varier entre 60$ et 79$ selon la région. Le coût d’un usage quotidien a été établi à 2,30$. Pour se déplacer en auto, il a été fixé à 21$ par jour, en incluant les dépenses pour l’achat et l’utilisation d’un véhicule.

la suite

L’ATUQ

Voir aussi : Message d'intérêt public, Transport en commun.


54 commentaires

  1. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    19 mars 2010 à 16 h 29

    Bien entendu, l’étude dépend de plusieurs facteurs, notamment, la distance à parcourir (plus elle est grande, plus ça vous coûte cher). Mais ce qui coûte le plus cher dans un véhicule, c’est la dévaluation. Pas besoin de dire qu’un véhicule neuf peut perdre plusieurs milliers de dollars par année. Alors cette argent, ou est-il rendu? Bien entendu, votre concessionnaire en a une partie, mais c’est surtout le fabriquant qui en a profité. Mais comme il n’y a plus de fabriquand d’auto au Québec, alors c’est de l’argent qui quitte notre économie.

    Et je voudrais aussi faire un lien vers cet article très intéressant :
    http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/une-vraie-richesse-pour-le-quebec-le-non-petrole/2315/#more-2315
    En gros, ça explique que le pétrole c’est l’importation numéro 1 au Québec. On dépense pour 13 milliards en pétrole chaque année (ce qui devrait bientôt augmenter énormément vu le prix du baril). Là-dessus, 35% est consommé par le transport routier. Ça, c’est de l’argent qui sort du Québec à chaque année. Alors investir dans les transports en commun, c’est pas seulement écolo, c’est aussi une très bonne chose pour l’économie du Québec, car ça permet de garder l’argent ici. Si on pouvait investir 25% de 13 milliards chaque année dans les TEC, en 10 ans la face du Québec ne serait plus la même.

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    • Charles

      19 mars 2010 à 16 h 49

      L’automobile est non seulement un désastre pour la collectivité, elle l’est aussi au niveau des finances personnelles. Les premières victimes sont les moins bien nantis et la classe moyenne. Certains se privent de manger ou pigent dans leurs fonds de pension pour l’automobile.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        19 mars 2010 à 18 h 05

        D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi le Québec n’a pas développé mieux les TEC. Nous avons beaucoup d’électricité à bon prix, nous sommes la terre de naissance de Bombardier (constructeur de train #1), nous avons des densités de population quand même intéressantes, et nous n’avons presque pas de pétrole. Il me semble que tous les éléments sont réunis afin de créer de vastes réseaux de TEC!

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        20 mars 2010 à 11 h 55

        Francis, ce n’est pas juste le Québec mais l’Amérique du Nord au complet. La mentalité de l’Amérique du Nord est très peu portée sur le transport en commun, comparément à l’Europe. Mais je crois aussi que la densité de population en Amérique du Nord, je ne parle pas ici des villes mais aussi des campagnes, nuit sévèrement au transport en commun. Dans tous les pays du monde l’auto a pris le dessus sur les autres moyens de transport. En ayant construit des réseaux routiers en plus des chemins de fer, on s’est ramassé avec deux infrastructures parallèles qui se compétitionnent. Si dans les zones densément peuplées c’est possible de maintenir deux infrastructures parallèles, dans les campagnes, c’est beaucoup trop onéreux de maintenir deux maintenir deux infrastructures alors qu’on a de la misère à en maintenir une seule.

        Evidemment le fait que les campagnes éloignées ne soient reliées que par les routes n’empêcherait pas en principe de les desservir avec des bus, sauf qu’il faudrait que le gouvernement subventionnement massivement les cies de bus pour qu’ils le fassent. Ca couterait du fric mais ce serait socioéconomiquement rentable. Combien ca coute de maintenir des gens sur le BS dans des villages car ils n’ont pas de transport pour aller travailler dans un village voisin et n’ont pas non plus les moyens de s’acheter un char pour y aller?

        Pour ce qui du Québec, oui il est vrai que l’électricité à bas coût nous sort par les oreilles et je trouve ca de valeur que tout ce que nos gouvernements pensent à faire avec les surplus est de les vendre aux américains (qui n’en veulent pas par dessus le marché) plutôt que les utiliser pour construire une société meilleure et plus performante, sauf que le Québec est juste une province quelconque de l’Amérique du Nord qui ne pense pas transport en commun. On aurait les outils pour faire mieux que les autres, mais on pas les politiciens ni les citoyens qui pensent ainsi.

        Pour ce qui est de Bombardier, elle n’a absolument rien à voir dans l’équation. C’est pas la présence ou l’absence de constructeurs locaux qui nous empêche de développer nos systèmes de transport en commun. Si on se mettait à investir des dizaines ou des centaines de milliards dans nos transports en communs, ne vous en faites pas, il y aurait plein de constructeurs qui viendraient s’établir ici.

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  2. ELalonde

    19 mars 2010 à 17 h 06

    Même en prenant l’autobus, des taxis de temps à autres et me louant des voitures de temps à autre, ça me revient moins coûteux que quand j,avais une auto.

    La voiture est devenu un besoin essentiel alors qu’elle est un luxe.

    Quand le prix de l’essence aura augmenter suffisament, cette mentalité tendra à changer et ça se fera très vite. Il n’y a pas si longtemps, on avait seulement une voiture par famille et non une par membre de famille. Aujourd’hui, malgré les coûts, le crédit facile permet à tout le monde d’avoir une voiture, même les pauvres. Il permet aussi à n’importe qui de devenir propriétaire donc permet l’étalement urbain qui force l’achat de plus de voitures.

    C’est un cercle vicieux qui va bien finir par prendre fin.

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  3. Pat

    19 mars 2010 à 17 h 48

    « La voiture est devenu un besoin essentiel alors qu’elle est un luxe »

    Ça dépend de combien vaut votre temps. Le mien ne serait pas couvert par une économie de 20$ par jour…

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    • ELalonde

      19 mars 2010 à 17 h 54

      À moins que vous ne soyez rémunéré 24/7, il s’agit de partir plus tôt et d’arriver plus tard.

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      • Pat

        19 mars 2010 à 18 h 32

        Ça fait parti de la valeur qu’on donne à son temps. Je préfère passer ce temps ailleurs

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      • Manu

        20 mars 2010 à 22 h 06

        Bien des gens ont des contraintes horaises hors de celles du travail. Aller au travail en autobus me ferait perdre 75-90 minutes par jour, que je devrais alors enlever de mon temps de travail par un aménagement de ce dernier. La facture serait annuellement plus élevée que n’importe quel moyen de transport.

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    • Pier Luc

      19 mars 2010 à 18 h 00

      Ça dépend où vous allez aussi. Si vous pouvez vous y rendre en bus en moins d’une heure ça vas, mais au delà je ne suis pas certain que l’économie existe toujours. Calculez un salaire pas très élevé de 10$/heure (il y a des étudiants qui font plus que ça), une heure allé et une heure retour ça fait deux heures. Deux fois dix dollars égal 20$, ton économie prend le bord. bien sure, on peut travailler 8h/jours tout de même, juste à se lever plus tôt… mais il faut aussi que le service nous permette de partir plus tôt. Si la première bus à 7h30 et que ça prend 1h20 alors on ne peut arriver avant 8h50, disons 9h. Alors on ne peut commencer à 8h et c’est une heure de perdue. Le pire là dedans c’est quand tu sait qu’en voiture ça t’aurait pris une demie-heure gros max. C’est là que tu te dis que tu n’économise pas tan que ça.

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      • ELalonde

        19 mars 2010 à 19 h 09

        Il faut aussi être conséquent avec ses choix. Si on décide de vivre aussi loin (1h20!) de notre travail, il ne faut pas se surprendre que le service soit pourri.

        Pour profiter du transport en commun, il faut surout resté en ville. Par exemple, à Montréal, le métro n,est avantageux que si on reste près d’une station. S’il faut ajouter l’autobus au trajet, c’est une vraie perte de temps. Et à Québec, il faut s’arranger pour être sur l’axe de la 800/801. Je change de lieu de travail souvent et jusqu,à maintenant, l’autobus m’a bien servit.

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      • laéR

        20 mars 2010 à 00 h 16

        « . Si on décide de vivre aussi loin (1h20!) de notre travail, il ne faut pas se surprendre que le service soit pourri. »

        Ouais ouais, facile à dire, c’Est qu’il n’y a pas nécessairement une résidence disponible selon nos moyens près de notre travail…..

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        20 mars 2010 à 10 h 52

        « Ouais ouais, facile à dire, c’Est qu’il n’y a pas nécessairement une résidence disponible selon nos moyens près de notre travail….. »

        C’est la réflexion de la plupart des gens. Mais je suis certain que dans la majorité des cas ce n’est pas tout à fait vrai. Bien, sur la résidence risque d’être un peu plus cher, mais calculez ce que vous économiserait en évitant d’acheter une, ou même deux voitures (pour les familles), et vous allez vous rendre compte que c’est un choix très abordable. Et pas nécessairement besoin d’être en plein centre-ville pour ça.

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      • laéR

        20 mars 2010 à 15 h 43

        Le problème c’est qu’on m’a amener à consommer en voiture et à mettre les endroits où j’aime consommer à l’extérieur du centre de la ville, donc j’ai besoin d’une voiture, d’autant plus qu’il n’y a pas nécessairement de garderie disponible près de mon travail, et que c’est déjà assez dure d’en trouver une que de commencer à niaiser dans un transport en commun aussi désuet que l’autobus, ben ça me tente pas.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        20 mars 2010 à 16 h 31

        @laéR
        L’argument de « c’est la faute de la société  » est un peu gros. Mais vous n’avez pas tort quand vous dites que Québec a été construire pour des voitures. Mais ce n’est pas pour cette raison qu’il ne faut pas remodeler la ville afin de la ramener à une taille humaine. Nous faisons un constat à Québec : vivre sans voiture c’est quasiment un exploit. Maintenant, ce n’est pas du tout reluisant comme constat, et il faut de la volonté politique pour changer ça.

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      • Manu

        20 mars 2010 à 22 h 09

        À ElLalonde… et on fait quoi lorsqu’un couple a des emplois qui se situe à 25km les uns des autres? et qui ni un ni l’autre des emplois ne sont accessibles par des parcours express?

        Il ne faut pas s’imaginer qu’on a toujours le choix de demeurer à côté de son travail…

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      • laéR

        21 mars 2010 à 08 h 24

        @Francis L,

        Bien il y avait un peu de mon opinion aussi, à la fin, je le mentionne et m’exprime clairement, ça me tente pas de prendre l’autobus.

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      • ELalonde

        22 mars 2010 à 10 h 17

        @laéR

        Il n’y a pas beaucoup de résidence à Québec que le commun des mortels ne peut louer (acheter c’est autre chose), surtout s’il n’a pas de voiture à payer.

        @Manu

        Vivre sans voiture ne s’applique pas à tous. Il y a des gens qui ont des emplois où le transport en commun est pourri. Certains emplois nécessitent une voiture.

        Mais pensez à tout ces gens de bureau qui travail presque toujours dans des secteurs très bien déservi et qui n’ont que ça à faire, s’organiser un peu. Je le sais, je travail dans plusieurs bureaux, et ça ne demande pas un très gros effort de s’organiser autour du TEC.

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      • laéR

        22 mars 2010 à 13 h 04

        @ELalonde,

        Ouais bien mes ambitions vont au-delà de la location, être propriétaire offre une grande différence sur le plan pécunier ainsi que sur la gestion des lieux.

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      • ELalonde

        22 mars 2010 à 13 h 23

        @laéR

        Loin de moi l’intention de vous faire changer d’idée, mais sur le plan financier, entre louer et acheter il y a bien peu de différences de nos jours. Sans entrer dans le détail, disons que les deux s’équivalent.

        Par contre, sur la gestion des lieux vous avez bien raison.

        J’ajouterais qu’en ville il y a des condos abordables pour la plupart des ménages. Donc il est possible d’habiter en ville et acheter. Mais bien sûr, un condo ne sera jamais une maison.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      19 mars 2010 à 18 h 01

      En ce moment c’est le problème du bus. Moindrement que l’on tente de sortir du corridor métrobus (et encore), ça prend un temps fou pour se rendre à sa destination. Investir dans les TEC permettrait d’améliorer cet aspect et alors les usagers l’utiliseraient. Et même ceux qui ne l’utiliseraient pas seraient gagnants parce que la congestion routière serait diminuée, l’économie du Québec serait améliorée, et l’environnement serait moins pollué.

      Je voudrais faire une comparaison avec Montréal. En auto à Montréal c’est l’enfer et c’est très lent, le métro va largement plus vite. Pas étonnant qu’il soit si populaire.

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      • ELalonde

        19 mars 2010 à 19 h 16

        En fait, en auto à Montréal c’est relativement rapide en voiture, en supposant qu’on reste sur l’île. Pour l’avoir fait pendant plus d’un an, je dirais que c’est un peu plus rapide que le métro en fait. Sans compter qu’il y a toujours un peu de marche et d’attente avec le métro. Juste en entrer et en sortir prend quelques minutes.

        Montréal est quadrillée et possède plusieurs grandes artères. Je faisais Ahunstic – Centre-ville assez rapidement. Le problème à Montréal c’est quand on embarque sur les autoroutes. Là, le traffic devient franchement dégueulasse.

        Ce qui m’a découragé à Montréal c’est le stationnement. On finit toujours par pogné un ticket. Ca devient presque un paiement mensuel. Pu jamais.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        19 mars 2010 à 19 h 25

        D’accord, nous étions dans des situations différentes. Moi j’ai fait pendant tout un été de Frontenac jusqu’à Peel, et laisser moi vous dire qu’aucune auto ne pouvait aller plus rapidement que moi. Sauf si peux-être vous aviez le stationnement à $$$ par mois en plein centre-ville, mais même là je ne suis pas certain que ça aurait été plus rapide.

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      • ELalonde

        22 mars 2010 à 10 h 20

        J’admet que quand on se déplace nord-sud sur l’île de Mtl c’est plus facile qu’est-ouest.

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    • ELalonde

      19 mars 2010 à 19 h 04

      Sauf que vous comprendrez que pour plusieurs personnes, une automobile est un énorme fardeau sur leur budget. Alors ce temps qu’ils ont d’extra, ils le passent à ne pas faire grand chose.

      Avoir du temps sans argent n’est pas très intéressant.

      Je pourrais avoir une ou deux voitures demain matin. Mais, personnellement, je profite des très longs trajets d’autobus pour faire la sieste ou lire des trucs du travail ou faire des téléphones que je n’ai pas le temps de faire au bureau. Je suis à mon compte alors mes temps libres sont assez rares.

      Et l’été, je me déplace à vélo. Ca évite que j’aie à aller m’entrainer le soir et je me déplace presque aussi vite que les voitures alors je fais d’une pierre deux coups.

      Je pense qu’il y a moyen de s’organiser pour rendre ce temps ‘perdu’ productif. Quand vous y penser, en voiture vous gagnez peut-être du temps, mais vous êtes contraint à conduire alors qu’en transport en commun, vous pouvez travailler. Évidemment, si votre emploi vous requiert d’être physiquement présent, à part dormir, il n’y a pas grand chose à faire dans un bus.

      Quand je trouve le trajet trop long et que j’en ai marre, je saute dans un taxi. Même si j’en prennais 10 par mois à 20$, ça reviendrait moins cher qu’une voiture et en plus je me fais conduire et je peux relaxer.

      Les gens oublient que conduire amène un certain stress. Donc ca allonge les journées. Quand j’embarque dans un bus, ma journée est terminée, à moins que je traine de la job avec moi. Et quand je suis à vélo, et bien, je suis heureux :-)

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  4. Pat

    19 mars 2010 à 21 h 29

    Je tiens à souligner que notre temps libre peut avoir une valeur supérieure à notre salaire, c’est purement subjectif.

    Par exemple, si j’ai une foule de responsabilités et que je dispose de seulement une heure de temps libre par jour, il est possible que je refuse de la laisser tomber pour économiser 20$, même si mon salaire horaire net est inférieur à ce montant.

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  5. jocelyn

    20 mars 2010 à 07 h 58

    Personnellement même si la différence était du double par jour, JAMAIS, au grand JAMAIS je me priverai de mon automobile. Il s’agit d’une liberté inestimable et bien franchement, je vois pas comment je pourrais vivre sans. Évidemment concrètement je pourrais, mais je devrais sacrifier mes 3 ligues de hockey par semaine et plein de loisirs, ce qui est, comme le dit la pub, PRICELESS! Je juge pas du tout les gens qui n’utilisent que le transport en commun, je ne les envie juste pas, économie ou pas….

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  6. François Magellan

    20 mars 2010 à 08 h 42

    D’un point de vue strictement financier, lorsque le transport en commun peut être utilisé pour la très grande majorité des déplacements, que les déplacements en bagnole peuvent être effectués avec un service comme communauto – on appelle ça de la complémentarité -, les économies sont indéniables par rapport à la voiture.
    Par rapport à la liberté, tout est une question de localisation d’une résidence. Si vous habitez à un endroit où il n’y a pas de service de transport en commun, n’avaient pas la liberté de choix. Il n’y a que la voiture.
    J’habite dans un secteur, pas le centre-ville, où j’ai accès à pied à plusieurs services, j’ai le choix entre au moins cinq parcours de transport en commun à haute fréquence et il y a la bagnole dans le stationnement. J’accède au centre-ville en trois quart d’heure. Dans le bus : fermer les yeux, relaxer, lire, étudier si on est étudiant et surtout, économiser de l’argent. Et lorsqu’il est question de sortir de Québec, il y a la voiture. Bref, je me suis payé de la liberté.

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  7. Jp-Duval

    20 mars 2010 à 08 h 57

    Ouf……Complexe comme situation.

    Si c’est le porte-feuille qui parle c’est sur que le TEC sera le vainqueur. Si c’est le confort, la rapidité et la liberté alors ce sera la voiture!

    Avoir une voiture c’est payer pour un service…..C’est un choix personnel!

    Petite idée….Si en remplacement du mot voiture on utilisait l’expression; transport urbain personnalisé (TUP) ça sonne très tendance!!

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  8. Pat

    20 mars 2010 à 09 h 13

    Je crois que la solution est plutôt de convaincre les gens que l’autobus est une meilleure solution qu’une deuxième voiture. C’est ce que nous faisons à la maison et ça marche très bien.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      20 mars 2010 à 10 h 57

      Tout à fait, le but ce n’est pas d’éliminer l’automobile. Elle sera toujours utile pour les sorties en famille, les voyages, ou quand on a besoin d’accéder à un endroit ou les TEC ne se rende pas. Mais je connais personnellement une famille de l’Ancienne Lorette qui possède 4 voitures pour 4 membres de famille… C’est plutôt ce genre de comportement qui est discutable (économiquement pour eux, et écologiquement pour la communauté).

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  9. pouët

    20 mars 2010 à 09 h 45

    Pour ma part, je n’ai jamais eu de permis de conduire (47 ans) et les paiements que je ne fais pas sur une voiture vont dans mes loisirs et ma qualité de vie.

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  10. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    20 mars 2010 à 10 h 56

    Où est l’économie quand les autobus se promènent vides en dehors des heures de pointe.

    Les subventions que les automobilistes donnent sur leur litre d’essence et sur leur permis de conduire en plus du 90 millions annuellement que la ville donne ne sont pas pris en compte dans cette étude. La rentabilité et l’efficience du réseau du RTC augmente le coût et nivèle les écarts entre l’auto et l’autobus…

    On peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres mais un réseau de TEC est subventionnés pas nécessairement par les usagers. Si les usagers absorberaient tous les coûts comme le font ceux qui ont choisi de garder leur automobile et leur indépendance, je penses qu’on assisterait pas au même discours de nos NIMBY… Quand on passe la facture aux autres, ça coûte moins cher, c’est évident…

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    • Yvan Dutil

      20 mars 2010 à 11 h 05

      Dans la même logique, il faudrait aussi calculer les coûts de la congestion automobile et des du réseau routier si on avait pas de service de transport en commun. On a fait le test une couple de fois. À chaque grève dans le transport en commun, la ville se transforme en stationnement.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      20 mars 2010 à 13 h 31

      Il faut vraiment ne jamais avoir pris l’autobus pour dire qu’elles sont vides! Oui ça peut arriver qu’un bus la fin de semaine dans un petit quartier soit vide, mais elle va finir par se remplir plus loin!

      Et je vous ferais remarquer que tout le monde paye pour construire les routes et les maintenir, alors pourquoi ça ne devrait pas être le cas pour les TEC?

      C’est donc tout à fait normal que tout le monde paye pour leur développement, et vous en profitez vous aussi, même si vous gardez votre auto. Premièrement parce que l’on diminue la congestion, deuxième on diminue la pollution, et troisièmement on diminue votre compte de taxe parce que développer les TEC transporte plus de gens pour moins cher!

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  11. Erick

    20 mars 2010 à 11 h 10

    Décidément ce calcul est exagéré parce qu’il prend pour acquis que le monde qui prennent le bus n’ont pas d’auto, ne loue pas d’auto et ne prennent jamais de taxis, sans quoi ils sont condamné à ne jamais sortir de la ville et toujours rentrer de veiller tôt, i.e. avant le dernier autobus. Or, la réalité c’est que la majorité des utilisateurs du TEC possèdent quand même une auto justement pour leurs autres besoins auquel le TEC ne répond pas, par contre il est vrai qu’ils économisent en gaz, assurances, contraventions, changements d’huile, etc et gardent leur auto plus longtemps, et dans le meilleur des cas peuvent garder seulement 1 auto au lieu de 2.

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    • Yvan Dutil

      20 mars 2010 à 13 h 19

      Effectivement, c’est l’objectif principal des promoteurs de TEC. Pour cela, il faut avoir un service suffisant pour que les gens aient une possibilité de choisir. Il y aura toujours de cas extrêmes un sens ou dans l’autre. Par exemple, la lointaine banlieue est impossible à desservir comme du monde. Cela ne veut pas dire que l’on peut pas améliorer le service pour le rendre attrayant dans bien des quartiers.

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  12. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    20 mars 2010 à 11 h 29

    Quand je restais à Limoilou dans les années 90 j’ai sérieusement pensé à me passer totalement de voiture car je trouvais que mon foutu bazou me coutait cher. J’ai fait le calcul, soit de louer une auto 1 fin de semaine sur 2, mais avec des « vraies » compagnies de location d’auto, ca revenait trop cher et c’était loin d’être sans contrainte car mon type de loisirs fait qu’il m’arrive souvent de décoller rapidement de chez moi de façon non planifiée. Louer un char à une compagnie de location d’auto a aussi le défaut que leur kiosque est toujours à un endroit bizarre, ils risquent de ne pas avoir d’auto disponible sans réservation à l’avance, etc. Malheureusement il n’y avait pas Communauto à l’époque car ca aurait probablement réglé mon problème, moins cher qu’une location commerciale et disponible en tout temps à distance de marche.

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    • ELalonde

      22 mars 2010 à 10 h 08

      Je loue des voitures dans des « vrais » compagnie de location, comme vous dites, et ça ne coûte vraiment rien.

      Le truc est de savoir comment s’y prendre. Il y a moyen de de couper le prix de moitié quand on sait quoi faire.

      À chaque fois que je dis à quelqu’un combien j’ai payé pour la voiture que j’ai en main, ils sont surpris à quel point ça ne coûte rien.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        22 mars 2010 à 10 h 41

        Par curiosité, ca vous coute combien pour aller chercher l’auto de location le vendredi soir en sortant du travail et le ramener le lundi matin?

        Est-ce que vous prenez la dite auto en vous y rendant grâce à un circuit d’autobus pratique ou est-ce que c’est placé dans un endroit inaccessible comme un parc industriel où ils doivent venir vous chercher pour vous amener au bureau etc. (bref le chiar à chaque fois)?

        Vous êtes vous informé chez Communauto pour comparer?

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    • ELalonde

      22 mars 2010 à 12 h 05

      Les grandes succursales de location de voitures sont en effet placées dans des endroits peu pratique, et ce sont celles que vous devez éviter. À moins bien sûr que les petites succursales au centre-ville, ou celles situés à des endroits plus appropriés, n’aient plus de voitures disponibles.

      Personnellement, je vais dans les succursales dans les hotels. Le but d’éviter les grandes succursales est que si vous réservez le plus petit format de voiture, souvent la petite succursale n’en tient pas. Ils sont donc forcer de vous donner une voiture, souvent de format standard/intermédiaire. Et à la longue, on devient « friendly » avec le personnel des petites succursales, qui souvent font des ‘deals’…comme étiré le tarif de weekend à la semaine, baisser le prix de certaines options par ‘erreur’ ou nous permettre de ‘magasiner’ quelle voiture on préfère parmi celles disponibles.

      Mais là où on sauve réellement, c’est en se procurant une carte de crédit avec assurance auto (la plupart de ces cartes sont gold/platine). Vous refusez alors leurs assurances qui en général, équivalent à environ à 30$/jour. L’assurance des cartes de crédit est gratuite et très fiable, pour avoir fais moi-même des déclarations, une pour un accrochage et une autre pour vandalisme. Je dirais que ces mêmes beaucoup plus rapides et agréables qu’appeler notre propre assureur auto pour qui on paie.

      De plus, la majorité des compagnies sont moins chers lorsqu’on réserve sur leur site web. Moins d’intervention au comptoir. Il y a donc un petit escompte à ce niveau aussi.

      D’habitude, je dirais que pour un week-end, c’est-à-dire, du vendredi soir au lundi soir, ça me coûte environ 75$ pour une petite auto et environ 100$ pour une plus grande (ou 75$ si comme j’ai dis, ils n’ont pas de petite voiture).

      J’ai déjà eu des ‘deals’ complètement ridicules. J’ai déjà eu un Chrysler 300C pour 5 jours en semaine, pour 100$. J’ai plusieurs autres exemple du genre. Je suis allé à NYC et même avec les frais en plus de voyager aux USA, ça me revenais moins cher que prendre l’autobus allez-retour Québec-Mtl.

      Ce ne sont pas des exceptions. Disons qu’une fois sur deux, le personnel est généreux lorsque vous êtes un client régulier.

      Je me suis déjà interessé à Communauto, mais les frais d’adhésion m’ont fait changé d’idée. De plus, je préfère avoir des voitures de plus grandes tailles que des Echos, qui selon des amis qui utilisent ce service, sont souvent sales ou en piètre état. D’ailleurs, j’ai déjà loué une Yaris pour 3 jours, pour 30$ (sérieux) :-)

      Bref, désolé du long texte, mais je vous suggère fortement d’y jeter un coup d’oeil. Avant tout, il faut avoir la bonne carte de crédit. La suite vient à l’habitude.

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  13. Georges-Antoine

    20 mars 2010 à 16 h 02

    Il n’y a aucune excuse pour ne pas développer de TEC.

    Laissez-moi vous donner l’exemple de Baie-Comeau; seule ville de l’Est-Du-Québec (Saguenay exclue) à avoir un système d’autobus de ville.

    Cette ville réunit tous les éléments qui ont été mentionnés ici comme étant des facteurs nuisant au développement des TEC. C’est l’une des villes les plus riches au Québec (les gens peuvent se payer des voitures facilement), elle est très vaste et peu dense et la population y est relativement restreinte (25 000 hab.; 35 000 avec les banlieues).

    Pourtant, Baie-Comeau a des autobus. Pourquoi? Parce qu’il y a une volonté politique pour cela!!!

    Il n’y a aucune excuse pour négliger les TEC.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      22 mars 2010 à 08 h 54

      Je ne savais pas pour Baie-Comeau et j’en suis heureux pour eux. Je suis d’accord avec vous c’est facile de se trouver des excuses, notamment en prétextant la densité de population bla bla bla, alors que ca prend pas tant de monde que ca pour remplir un bus, et c’est pas nécessaire qu’il soit bondé avec du monde debout pour être justifiable. Je trouve que bien d’autres petites villes devraient avoir ce même courage.
      A mon avis, des municipalités pas mal plus petites que Baie-Comeau auraient les moyens de se payer un TEC, s’agit d’avoir le niveau de service et les véhicules en proportion de la population. Dans le plus rudimentaire des scénarios ca peut être sous-contracté à la compagnie de taxi locale pour qu’elle effectue une ronde sur un circuit pré-établi selon un horaire prédéterminé.

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  14. Manu

    20 mars 2010 à 22 h 58

    Encore un calcul bidon… en réalité, la voiture est plus chère, mais à peine.

    On utilise constamment un montant par jour ou par année pour la voiture qui correspond à l’achat (ou la location) d’une voiture neuve. En réalité, si vous gardez voter voiture 10 ans (ou encore mieux que vous l’achetez déjà à 5 ans d’usure et la conserver un autre 10 ans), les coûts baissent dramatiquement. En fait, pour le coût d’acquisition d’une voiture, il faut compter la dévaluation et non le coût d’achat. Auterment dit, ce que la voiture elle-même coûte chaque année, c’est la valeur qu’elle perd (ce que vous ne récupérez pas en la vendant en bout de ligne).

    Personellement, j’ai compté qu’une voiture moyenne (Toyota Matrix) me coûtait une moyenne (sur 10 ans) de 2000$ par année en frais fixes (dévaluation du véhicule, assurances, permis de conduire, immatriculation, entretiens de routine, réparations diverses etc.) et environ 0,20$ du kilomètre pour les dépenses reliées à l’utilisation et l’usure (freins et pneus et autres pièces qui usent à l’utilisation, évidemment l’essence, etc.). Les frais fixes n’augmentent par ailleurs pas aussi rapidement que l’inflation (le coût d’acquisition du véhicule est fixé dès l’achat, et la dévaluation annuelle diminue d’année en année). Seule la partie réparation et entretien augmente avec l’inflation, tout comme les frais reliés au kilométrage.

    C’est ainsi qu’avec le présent véhicule je m’en sortirai au bout de 10 ans à environ 13$ par jour en dollars d’aujour’dhui.

    Dans quelques années vous pourrez acheter un véhicule hybride usagé très abordable, donc les frais « variables » seront inférieurs, surtout si la consommation d’essence est la moitié de mon exemple ci-haut.

    Quant au transport en commun, le calcul laisse joyeusement tomber tous ceux qui font affaire avec deux résau de transport, même si ce n’est que pour quelques kilomètres. Par exemple, le laisser-passer mensuel métropolitain STL-RTC est à 108,90$, soit environ 3,58$ par jour. Même avec le RTC, c’est 2,40$ par jour.

    En fait, c’est pas mal plus que cela, si vous considérez qu’avec le transport en commun on doit souvent payer pour des livraisons, des transport interurbains, taxis, etc. (pour pouvoir faire les même chose qu’on peut faire en auto, comme s’acheter des arbustes, aller à Montréal, prendre une marche au Mont-du-Lac-des-Cygnes, aller souper chez des amis en dehors de la ville, etc.).

    Finalement, si des contraintes horaires hors de votre travail vous obligent à demander un aménagement de travail (parce qu’il vous en prendra 60-90 minutes de plus par jour pour voyager la semaine, mais que vous voulez quand même voir vos enfants avant qu’ils ne se couchent, ou simplement passer les prendre à la garderie avant qu’elle ne ferme), vous pouvez facilement perdre 20 à 40$ par jour de salaire net. Alors là, la réalité est tout autre.

    Bref, le coût dépend de l’utilisation que vous en faites. Si votre mode de vie et vos contraintes sont si peu nombreuses que le transport en commun vous convient, alors évidemment, c’est moins cher. Sinon, la voiture n’est qu’à peine plus chère (quelques milliers de dollars par année) et est probablement indispensable de toute façon, alors vous n’avez pas vraiment le choix.

    Par exemple, dans mon cas, c’est envirion 10,60$ de plus par jour pour l’auto. Idem pour ma conjointe. Nous demeurons à mi-chemin entre nos lieux d’emplois respsectifs. Il y a certes des autobus et des express là où je demeure, mais pas là où je travaille (il n’y a qu’un seul parcours là où je travaille). Ma conjointe est légèrement plus choyée de ce côté, mais pas d’express pour elle non plus. Je préfère donc payer ce 10,60$ de plus par jour pour pouvoir souper avec mes enfants la semaine et les voir avant qu’ils se couchent.

    Et la fin de semaine, je préfère quand même payer ce 10,60$ de plus par jour pour permettre à mes enfants d’aller à des activités offertes par les services de loisir, pour leur permettre de voir leurs grand-parents, etc. Cela me permet aussi d’aller voir mon médecin ou mon dentiste sans devoir prendre une journée de congé à chaque fois (dans ces cas, je devrais partir en milieu d’avant-midi et revenir après le souper…)

    Il ne s’agit que de mon cas, mais je ne suis vraiment pas le seul à vivre un cas similaire.

    Pour revenir au cas plus général, comme je disais, l’automobile coûte évidemment plus chère, mais sert généralement dans des cas où les besoins (ou les désirs) en transport sont plus importants que pour quelqu’un qui peut s’accomoder du transport en commun. Il peut y avoir des choix de vie qu’on considère beaucoup plsu improtants que de simples question de transport, qui font qu’on n’a plus vraiment le choix du mode de transport. Le coût n’est alors plus un critère pour prétendre qu’un est « mieux » que l’autre. Cela dépend toujours des besoins…

    On pourrait aussi dire qu’un fauteil roulant est plus cher que des béquilles, et qu’en théorie, on a le choix.

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    • denisb

      21 mars 2010 à 12 h 40

      Je ne sais pas comment vous calculer. Votre Matrix coûte déjà presque 20 0000 $ à l’achat. Donc juste pour les 10 ans de dévaluation, ça fait déjà 2 000 $ par année. Rajouter les autres frais, et je suis certain qu’il est très difficile d’arriver à moins de 5 000 $ par année.

      Toutefois, je suis d’accord avec le fait qu’il est très difficile de vivre sans aucune voiture à Québec. Mais je pense qu’on peut vivre sans avoir 2 voitures par famille. Il s’agit juste d’avoir un peu d’organisation et de ne pas rester à l’autre bout du monde.

      Les gens qui pensent qu’ils économisent en achetant une maison loin du centre ville devrait prendre le temps de compter que le fait d’être obliger d’acheter une deuxième voiture va leur coûter pas mal plus chère que le prix de plus que vous allez payer votre maison. Le problème c’est que les gens ne savent pas compter l’effet de leur décision sur le long terme.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        21 mars 2010 à 13 h 50

        Tout à fait, une voiture par famille devrait être suffisant pour la plupart des gens. En plus, imaginez quand les enfants seront grand et qu’ils voudront eux aussi une auto (que les parents vont certainement financé directement ou indirectement).

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        22 mars 2010 à 09 h 15

        Acheter une propriété dans une banlieue rapprochée (lire: là où le TEC se rend même si c’est rudimentaire) fait économiser plus de la moitié sur le prix d’achat, et quand on compare avec le même type de propriété, cet écart est encore plus élevé. Compte tenu que c’est pas le fait de vivre en ville qui fait qu’on se débarrasse totalement d’une auto, ca prend énormément de temps pour dépenser cet écart sur l’achat de la maison en frais supplémentaires de véhicules.

        Ceux qui achètent une propriété dans une banlieue éloignée ou pire encore en campagne et se tappent 100 km par jour pour aller travailler sauvent encore plus à l’achat, sauf que dans ce cas, il est vrai qu’ils ne gagnent rien au bout de la ligne car les dépenses de véhicules finissent par dépasser l’écart de prix d’achat, surtout si l’on compare la banlieue éloignée avec une banlieue rapprochée plutôt qu’avec le centre-ville.

        Pour ce qui est de conserver un seul véhicule par couple au lieu de deux, je crois aussi que c’est possible, à condition que l’un des conjoints puissent aller travailler en TEC. Pour les commissions et loisirs, il y a moyen de se partager l’auto, surtout en tenant compte que la plupart des sorties et commissions on les fait justement à deux. Reste quelques cas de loisirs individuels pour lesquels Communauto peut être un outil. Evidemment il y a une condition primordiale à cela: vivre en couple, ce qui est de moins en moins fréquent dans notre société.

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    • Manu

      21 mars 2010 à 19 h 28

      @denisb : il suffit de faire comme j’ai fait : acheter une voiture qui a déjà 5 ans. Moins de 10 000$, payé comptant, une seule taxe, pas de frais de ci ou de ça. 10 ans plus tard, si la voiture vaut toujours 1000$, ça fait 900$ par année en moyenne, ou au pire, 1000$ si on l’envoie directement au paradis des voitures!

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      • Yvan Dutil

        21 mars 2010 à 20 h 29

        Cà marche si tu a rien qui pète dessus et si tu ne payes pas de stationnement. Sinon tu vas défoncer ton budget de 2000$ ans. D’autre plus, que typiquement, les gens consomment plutôt de 1500-2000$ d’essence par an. Ton 2000$ cela doit être proche de la limite inférieure. De façon plus réaliste, je dirais que ce serait plus de l’ordre de 3000$ par ans qui serait une dépense minimale réaliste pour une voiture.

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      • Manu

        21 mars 2010 à 23 h 29

        Tous ces montants sont pourtant le double de ce qui a été vécu pour mon précédent véhicule. Ça ne doit pas être un si mauvais budget… évidemment, tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Par exemple, je travaille à environ 15 km de chez moi et bien des gens ont en effet plus que ça à faire.

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  15. Manu

    21 mars 2010 à 19 h 32

    J’aurais pu résumer mon dernier (long) commentaire ainsi : bien sûr que l’automobile coûte plus cher, mais elle permet d’en faire beaucoup plus que les TEC, tout comme dans la comparaison entre les béquilles et le fauteuil roulant. On peut aussi dire qu’une maison avec un beau terrani coûte plus cher qu’un 2 1/2 même à très long terme.

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    • Yvan Dutil

      21 mars 2010 à 21 h 11

      Tu as raison, mais le question n’est pas de savoir si la voiture répond à un besoin. La question est de savoir si tu pourrait arriver au même résultat d’une façon plus économique. Si tu as besoin d’un SUV deux semaines par an, cela ne justifie pas nécessairement l’achat d’un SUV. C’est de l’économie 101. Pour bien du monde à Québec, le transport en commun pourrait être une alternative intéressant mais qui est souvent négligée pour des raisons culturelles et la piètre qualité du service.

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      • Manu

        21 mars 2010 à 23 h 31

        En effet. Vu de cette façon, je suis d’accord. Il y a en effet des gens qui ne font qu’un usage très « typiquement simple » de leur véhicule, ou plus souvent, qu’ils font à deux véhicules ce qui pourrait très bien se faire avec un véhicule + TEc.

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