Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Moratoire sur les éoliennes à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2006 24 commentaires

Source: Le Soleil

Source: Isabelle Mathieu Le Soleil, 24 août 2006

La Communauté métropolitaine de Québec interdit toute implantation d’éoliennes sur son territoire, le temps de se doter de règles pour contrôler cette nouvelle source d’énergie de plus en plus populaire. Après la Gaspésie et le Saguenay-Lac-Saint-Jean, les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches sont les plus venteuses et possèdent le meilleur potentiel éolien.

Déjà, un projet de parc éolien est en cours d’élaboration par les compagnies Boralex et Gaz Métro dans la seigneurie de Beaupré, à 20 km au nord du mont Sainte-Anne. Sur le reste du territoire, qui comprend Québec, Lévis et les trois MRC de la Côte-de-Beaupré, de la Jacques-Cartier et de l’Île-d’Orléans, la CMQ a imposé hier un moratoire de 90 jours sur toute nouvelle implantation d’éolienne, les grandes comme les plus petites.

Voir aussi ce lien.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.


24 commentaires

  1. Carol

    26 août 2006 à 13 h 13

    Le seul Hic ! c’Est ou va aller l’argent de la production d’électricité des éoliennes ?

    êrte vigilant lors du contrat de spécifier de remettre une partie des sommes dans la communauté.

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  2. Ludovic

    27 août 2006 à 10 h 43

    Pourquoi une partie de l’argent devrait-elle retourner à la communauté?

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  3. Jérôme

    27 août 2006 à 14 h 20

    En effet, si c’est un promoteur privé sur des terres privées, je ne vois pas en quoi une partie des profits devraient retourner à la communauté. Quelle communauté y a-t-il sur les terres du Petit séminaire où l’on projetait d’installer des éoliennes?

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  4. Marc-André

    27 août 2006 à 17 h 57

    Faut pas oublier les voisins qui devront endurer la vue de ces tours.

    Au moins avec les tours cellulaire, on peut dire que les gens dans les environs en profitent.

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  5. Carol

    27 août 2006 à 18 h 41

    quand je parlais d’une part de l’argent revient à la commuanauté, je voulais dire en prenant l’Exemple d’un parc éolien en gaspésie, ou la ville (Murdochville je crois) n’a pas un sous pour les éoliennes sur leur terrain (aucune location) Bref la cie s’enrichie et il n’y as pas ou très peu de retombé écnomique..

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  6. Yvan Dutil

    27 août 2006 à 19 h 59

    Le problème c’est que la construction des éoliennes a des impacts sur les communautés locales importantes. Par exemple, le réseau routier est malmené par le passage des camions. De plus, la gestion des déchets en fin de vie n’est pas toujours bien ana.lysée dans les études d’impacts.

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  7. Pascal

    27 août 2006 à 20 h 36

    D’accord pour l’énergie éolienne, mais en partenariat avec les communautés locales…
    Exemple de la ville de Gaspé, avec son parc d’éolienne…

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  8. Jeff

    27 août 2006 à 22 h 24

    Qu’est ce qu’on entend par « communauté » ici? La municipalité? Une association de propriétaires?

    Je me fou complètement que la part du gâteau aille à la communauté ou non, c’est la responsabilité des acteurs locaux de négocier leurs redevances… étant donné que ce sont les leurs. Et puis maintenant que l’on connait la rentabilité de ces installations, ils ne peuvent plus plaider l’ignorance.

    Si je me préoccupais vraiment de cette part du gâteau, eh ben de préfèrerais l’adoption d’une politique provinciale qui déterminerait les redevances à verser préalablement calculées par une série de statistiques comptables du ministère concerné, mais qui serait probablement contesté en raison du fait que cette entente ne provient pas de la « communauté »…

    Bref, l’État doit-il intervenir ou laisser faire les communautés?

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  9. Manu

    28 août 2006 à 00 h 16

    Et ce genre de « pré-entente » serait difficile à établir pour d’autres raisons :
    – d’un endroit à l’autre, le rendement énergétique n’est pas le même;
    – le design et la fabrication des éoliennes n’est pas le même non plus.
    – Coût d’installation (selon le milieu ou l’emplacement) et durée de vie utile différentes d’une éolienne à une autre
    – Inconvénients pour l’entourage de « nuls » à « passable » et plus souvent qualitatif que quantitatif
    – etc.

    Il s’agit donc plus d’ententes de gré à gré avec les « communautés » impliquées, comme tout auter genre d’utilisation des sols. Il ne s’agit pas en effet d’une « ressource naturelle » (autre que le terrain sous l’éolienne et à la limite, celui qui l’entoure) au même titre que les autres. D’accord, on peut dire que c’est une « ressource renouvelable », mais il est difficle d’en mesurer et surtout d’en prévoir la « quantité disponible ». Il est surtout pratiquement impossible d’en rendre quiconque « propriétaire exploitant ». Le jour ou des gens, des corporation ou des états seront propriétaires de l’atmosphère en mouvement, ça va aller mal!

    Bref, si on peut légiféer, c’est sur des normes de construction et d’installation d’éoliennes, mais pas sur la « ressource ». Il revient finalement à ceux qui gèrent la propriété et l’usage des sols (les municipalités notamment) de voir à ce que les leurs soient utilisés à bon essient.

    Je crois somme toute qu’il est bien de réfléchir un peu à la question plutôt que de s’y lancer tête baissée. Dans le pire des cas, même si on en venait après quelques années à conclure que cette période de réflexion n’était pas très nécessaire, ce ne sont pas quelques petites années qui vont entraîner des conséquences à long terme (25-50 ans) dans l’exploitation de notre « richesse éolienne ».

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  10. Yvan Dutil

    28 août 2006 à 08 h 49

    Aujourd’hui avec les modèles provisionnels et les tours de mesure, il est relativement facile de calculer la rendement des éoliennes. Cependant, il ne faut pas oublier que les éoliennes ressemble aux mines car les gisements de vents sont très localisés. Il convient donc d’exiger un minimum d’effort des promoteurs car ils bénificient ainsi d’une situation prévilégiée.

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  11. nicogag

    28 août 2006 à 09 h 02

    À mon sens, le fait que nous soyons à nous demander quelle portion des profits des compagnies privées devraient revenir à la communauté démontre l’énorme recul que le néo-libéralisme a réussi à faire faire à la société québécoise. Dans les années 60, nous avions réglé la question : les ressources énergétiques renouvelables du Québec sont un bien collectif qu’il faut développer collectivement au profit de toute la collectivité. Pourquoi si ceci est vrai pour l’hydro-électricité, ce n’est plus vrai pour l’éolien ? Le vent appartient à tout le monde. Il est scandaleux que nous permettions à des compagnies privées de se pencher pour récolter les profits. À l’heure actuelle, 95% des profits de l’éolien quittent le québec et 5% restent dans les régions (propriétaires fonciers, municipalités). On est vraiment nés pour un petit pain !!!

    Le gouvernement prévoit faire développer 4000 Mw de puissance dans l’éolien par les compagnies privées d’ici 2012. 4000 Mw c’est autant que tout le complexe Manic-Outarde! Où en serait le Québec aujourd’hui si on avait décidé de confier l’arnachement de la Manic à la Général Électric en 1960. Il me semble qu’on a rien appris ! Ti-Peuple !

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  12. Jeff

    28 août 2006 à 10 h 56

    Je ne partage pas l’avis ci-haut. Le privé permet d’importer des technologies développées ailleurs. Hydro-Québec en ce moment n’a pas une expertise de pointe dans l’éolien. L’expertise technique au Québec dans le privé est encore au stade embryonnaire, ce n’est donc pas le moment de la nationaliser. Il faut la laisser apprendre des autres. Et puis je suppose qu’il y a toute la question des breuvets…

    Le vent appartient à tout le monde, mais la technologie appartient à son créateur. Voilà la situation.

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  13. Nicogag

    28 août 2006 à 13 h 08

    Cher Jeff,

    Vous faite un bel exemple du québécois typique victime de la désinformation gouvernementale. Les compagnies privées qui investissent actuellement dans l’éolien au Québec n’ont AUCUNE expertise technologique particulière. Elles ne font qu’acheter la technologie disponible à tous sur le marché. Il n’y a rien de plus simple que d’investir dans l’éolien. On achète des kit IKÉA prêts à monter et on assemble sur place en suivant les instructions du fabricant. Je ne connais personnellement rien à la mécanique automobile, mais ça ne m’empêche pas d’en posséder une. De la même façon RIEN n’empêche Hydro-Québec d’être propriétaire de parcs éoliens. Rien si ce n’est que l’absence navrante de vision du gouvernement du Québec.

    Et croyez moi, là dessus, je sais de quoi je parle…

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  14. Jeff

    28 août 2006 à 15 h 00

    Cher Nico,

    Je n’apprécie pas que l’on me catégorise, moi ou un autre, de la sorte. Vous dites savoir de quoi vous parlez… C’est bien facile à dire. Vous ne me persuadez de rien. Acheter la technologie vous dites… de qui? Comment ça marche? Comment le savoir-faire est transféré? Comment sont transférés les propriétés intellectuelles? Je crois que vous ne savez rien en faite et que vous être préoccupé à protéger vos dogmes.

    Ça ne vous empêche pas, vous dites, de posséder une voiture que de ne rien connaître à la mécanique auto, mais vous ne pouvez pas en produire et ne l’entretenez qu’à moitié… pff Je pense qui si vous étiez réellement en terrain de connaissance, vous n’auriez pas recours à des comparaisons aussi nulle et qui n’adonnent qu’à de vagues conjectures.

    Vous faites un bel exemple de… na na, je ne m’abaisserai pas à ça.

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  15. Jeff

    28 août 2006 à 15 h 20

    La question selon moi, Hydro-Québec ou une société d’État créée maintenant peut-elle optimier ses installations éoliennes mieux que tout autres organisations? Ça fait seulement 2 ou 3 ans qu’H-Q s’intéresse à l’éolien… Et SVP, ne me dites pas que c’est comme un radiateur de char…

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  16. nicogag

    28 août 2006 à 15 h 59

    Je suis mêlé de très très près, depuis plus de 1 ans et demi, au projet éolien le plus important au Canada et celui qui soulève le plus de controverse. J’ai assisté à tous les colloques et congrès sur la question du développement éolien qui se sont donnés au Québec dans les 2 dernières années, j’ai lu tous les rapport du BAPE au sujet de tous les projets éoliens en développement, j’ai été personnement mandaté comme «personne-ressource» tout au long des travaux de l’une de ces commissions. J’ai visité de nombreux parc éoliens et rencontré la plupart des compagnies qui développent actuellement des projets au Québec ou qui travaillent à leur réalisation (Hélimax, Éoélectrique, SkyPower, Axor, Cartier énergie, Innergex, Transcanada Énergie). Voulez-vous mon CV avec ça ?

    Je redis ce que j’ai affirmé : Aucun des PROMOTEURS de projets éoliens au Québec ne sont des FABRICANTS. Ils se contentent d’acheter les éoliennes (comme hydro achète ses tubines hydroélectrique) et de les installer là où des firmes d’ingénieurs leurs disent de s’installer (en général Hatche Acres de New York). L’énorme majorité des promoteurs n’ont ou n’avait, il y a 2 ou 3 ans, AUCUNE expérience dans l’éolien. Une compagnie comme SkyPower n’a jusqu’à maintenant AUCUNE éolienne à son actif. Ça ne l’empêche pas de faire des projets d’investissement pour plus de 1 milliards de $ au Canada.

    En fait, le seul argument sérieux (qu’on nous cache à tous) pour laisser le privé développer l’éolien à la place d’Hydro, c’est pour que le Québec puisse profiter des généreux crédits d’impôts du fédéral auxquels Hydro n’a pas accès. Parce que non seulement on privatise nos énergie renouvellable, mais en plus, on vient prendre des centaines de millions $ dans nos poches de contribuables pour ce faire.

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  17. Manu

    28 août 2006 à 16 h 31

    Il ne faut pas oublier que, contrairement à la plupart des ressources naturelles, capter le vent dans un coin perdu réduit un peu le vent juste derrière l’éolienne, mais n’enlève aucunement le vent à personne! Il va continuer de venter à Québec quoi qu’on fasse…

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  18. nicogag

    28 août 2006 à 16 h 44

    Ce n’est pas tout le québec qui est exploitable pour l’éolien. Un bon gisement éolien répond à tous ces critères : meilleur vent, près des lignes à haute tension, près des routes d’accès et loin de toute contrainte (résidences, aéroports, tous de télécommunication, corridors d’oiseaux migrateurs etc..) Ces gisements sont moins nombreux qu’on pense et ils valent une fortune. Une fois que les meilleurs gisements sont exploités par le privés, il est trop tard, peronne d’autre ne peut en profiter. Sachez que la puissance énergétique d’un vent est proportionnelle au cube de sa vitesse moyenne. Ainsi, un site où il vente 8 m/s en moyenne est 2,37 fois plus productif qu’un site où il vente 6 m/s en moyenne. Allez voir sur le site du MRN la carte des vents du Québec (référence à venir, si il y en a que ça intéresse) les meilleurs sites ne sont pas si nombreux que ça, et ils seront bientôt tous privatisés !!!

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  19. Jeff

    28 août 2006 à 18 h 24

    Bon, voilà qui est clair. Merci.

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  20. Serge Alain

    28 août 2006 à 19 h 37

    Tes commentaires sont assez proches de l’expertise, Nico… Merci.

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  21. Yvan Dutil

    28 août 2006 à 20 h 17

    Nicogag a parfaitement raison.

    Personne n’a vraiment compris pourquoi Hydro-Québec ne s’est jamais impliqué dans l’éolien. Cela aura donné de l’électricité moins chère dont les profits seraient revenu au Québec. Bien sûr, cette option ne permettait pas de distribuer des chèques aux copains et demandait un peu d’imagination.

    De même, personne ne comprends vraiment pourquoi on a limiter à 10% la part modale de l’éolien. D’après certaines sources, on pourrait atteindre 20% en optimisant un peu le réseau?

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  22. Carol

    28 août 2006 à 22 h 00

    Hum ! je su^ppose que c’est une question d’Argent, de manque de vision et d’intérêts ???
    `moins que je soi dans le champs…

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  23. Marc-André

    28 août 2006 à 22 h 16

    Cela me semble raisonnable de commencer tranquillement (avec 10%) sans trop forcer le système. On verra dans quelques année comment le tout se porte et on augmentera à 20%…

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  24. Marc-André

    28 août 2006 à 22 h 18

    J’ai aussi de la difficulté à comprendre pourquoi Hydro ne s’est pas pleinement embarqué la dedans…

    Peut-être qu’il y a un rapport interne chez eux qui évalue que les risques sont trop élevés et qu’il est plus avantageux d’acheter les champs éoliens en faillite dans quelques années ;)

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