Benoît Duguay
Marketing Qc
Une image est attachée à chacun d’entre nous et nous prenons tous un soin minutieux à construire et à défendre une image de soi favorable1. Pour une organisation, cette image, alors qualifiée d’«image de marque», n’est pas moins importante, bien au contraire. (…) Il faut croire que, depuis quelques décennies, la ville de Québec a eu la chance d’être dirigée par des maires visionnaires.
La suite de cet article très intéressant.
21 avril 2010 à 08 h 22
Beaucoup de choses. D’accord, pas d’accord, c’est ce qui en fait son intérêt, mais si il y a une chose que je retiens, c’est une question : où sont aujourd’hui les personnes qui prônaient les défusions municipales à Québec, prêtes à s’ouvrir les veines il y a quelques années ? Si elles applaudissent le maire actuel de Québec, c’est que la fusion municipale lui a donné les moyens d’accomplir certains projets, ou du moins, compléter ce qui a été entrepris avant lui par son prédécesseur, lui qui s’est battu pour les fusions. On verra pour l’avenir, mais jusqu’à maintenant, je suis loin d’être convaincu, car c’est facile de laisser pousser des projets çà et là dans la ville,. Le défi, c’est d’assurer de la cohérence de l’aménagement de ce territoire et une vision
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21 avril 2010 à 08 h 47
J’essaie de comprendre ce que tu dis, est-ce que tu affirmes que tu es loin d’être convaincu que les fusions étaient une bonne chose car maintenant les projets sont trop facilement réalisable sans avoir à porter d’attention à la cohérence de l’aménagement ?
Si oui, je ne suis pas d’accord, car avant il était plus difficile de pousser des projets car les guerres de clocher et le « tirage de couverte » étaient les raisons qui rendaient les projets plus difficile à avancer, ca n’a jamais été la cohérence. Au contraire, avant, chacun pouvait créer une petite cohérence dans son « village » sans ce soucier obligatoirement de l’agglomération.
Bref il n’y a pas de lien entre le fait qu’il y ait de la cohérence de l’aménagement ou pas, et le fait que le projet passe rapidement ou moins vite (comme dans le passé)
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21 avril 2010 à 09 h 35
Je me suis peut-être éloigné. Sans la fusion, il est possible d’assurer une cohérence du territoire. C’est l’outil pour y parvenir.C’est le problème de Montréal avec les défusions. à Québec, il reste à savoir si les acteurs en place sont les bons. Là est mon doute. C’est une question d’appréciation.
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21 avril 2010 à 15 h 17
décidément… J’ai posté trop rapidement. J’aurais dû écrire : sans la fusion, je crois qu’il aurait été impossible d’assurer la cohésion territoriale.
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21 avril 2010 à 08 h 49
La ville de Québec a vraiment décollé avec les fusions municipales et la disparition des p’tits roitelets qui la paralysaient.J’ajoute que la disparition de Arthur et Fillion des ondes qui intimidaient tout le monde fut très bénéfique pour la ville. Donc cela donne raison au maire l’Allier qui proposa les fusions.
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21 avril 2010 à 09 h 33
Il n’y a a absolument aucun rapport entre le « décollage » de Québec et les fusions.
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21 avril 2010 à 09 h 37
bien au contraire. Les acteurs ont maintenant plus les moyens de leurs ambitions.politiques comme économiques.
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21 avril 2010 à 16 h 44
Les fusions ont fait qu’on a remplacé les maires des villes environnantes par des conseillers municipaux à l’intérieur de la ville fusionnée. Qu’on appelle ca des maires ou des conseillers, ca revient au même, ils représentent le poux de la population locale qui a voté pour eux.
Avec les fusions, tout coute plus cher qu’avant et/ou on a moins de service pour le prix qu’on payait autrefois. Les employés coutent plus cher (surtout ceux des anciennes petites municipalités dont le salaire était nettement moindre à ceux de Québec), et ce dans un empire bureaucratisé plus que jamais.
Je le répète, c’est pas parce que Québec s’est mis à se développer soudainement quelques années après les fusions qu’il y a un lien entre eux. On pourrait aussi faire un lien similiaire entre l’évolution de Québec et la retraite de JP L’Allier… Et on pourrait aussi faire plein d’autres liens gratuits de la sorte entre deux évènements.
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21 avril 2010 à 17 h 30
C’est rapidement oublier les luttes épiques et intestines à la communauté urbaine de Québec en ce qui a trait à l’aménagement du territoire et les transports, renvoyant aux oubliettes l’adoption de schéma d’aménagement. Je suis loin de regretter ce temps. Je pense au projet du Colisée. On peut discuter du bien-fondé d’un nouvel amphithéâtre, mais je n’ose imaginer la kyrielle de prises de bec sans la fusion municipale. Qu’il n’y ait pas assez d’opposition présentement à la ville pour contrebalancer le pouvoir, c’est une autre question.
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21 avril 2010 à 09 h 15
À écouter M. Dugay, Montréal devrait prendre exemple sur Québec qui est une ville beaucoup plus attirante. Est-ce qu’il pourrait m’expliquer pourquoi plusieurs jeunes dans la vingtaine (dont plusieurs dans mon entourage) continuent de déserter Québec vers la grande métropole? Peut-être parce que sur plusieurs points, Montréal a de nombreux avantages sur Québec? Peut-être parce que Québec est à des années lumières d’être une « grande ville internationale »?
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21 avril 2010 à 09 h 28
Aucun rapport.
Même si Montreal devrait prendre exemple sur Quebec, c’est pour devenir plus performante avec moins de structures… car la grosse ville devient de plus en plus lourde et ingérable.
Ca aucun lien avec le fait que Montreal est le centre économique de la province, la métropole et qu’elle attire beaucoup les jeunes en raison de sa diversité, sa vie urbaine et les perspectives de carrière.
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21 avril 2010 à 11 h 23
J’ai rencontré récemment des jeunes revenir de Montréal déçu. J’ai vécu la même situation il y a quelques années. Montréal m’a déçu, Montréal ce n’est pas le Pérou. Pour un jeune, Toronto ou Vancouver sont des villes beaucoup plus hot que Montréal. Tant qu’à déménager, tu quittes le Québec. L’Europe encore mieux.
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21 avril 2010 à 15 h 31
éh, c’est drôle. Je connais je ne sais trop combien de personnes qui sont partis de l’Europe, de la France en particulier, pour venir s’installer à Québec afin d’échapper au marasme économique, au chômage, à l’insécurité, à une bureaucratie inégalable et aux logements inabordables.
Bref, l’herbe parait toujours plus verte chez le voisin!
Personellement, en tant que «jeune», j’ai choisi Québec non seulement parce que c’était plus proche de mon bas du fleuve natal et de ma famille, mais surtout parce que c’est une ville à échelle beaucoup plus humaine et moins étouffante que Montréal. Qui allie à la fois proximité de la nature (et des centres de ski!) et une vie urbaine intéressante. Puis qui regorge d’emploi dans mon domaine (informatique).
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21 avril 2010 à 13 h 02
De plus en plus de Montréalais quittent pour venir s’établirent à Québec. La raison est qu’ils y trouvent des emploies bien rémunérés et une qualité de vie exceptionelle.Même que dans les récentes statistiques sur l’immigration des Américains migrent dans la capitale pour y venir travailler!
l’Allier a eu la vision d’unir la ville et il avait tellement raison,à contrario Charest a foutu le bordel à Montréal avec ses défusions …Québec est sur une grosse lancée économique et aussi culturel ,tout le monde pousse dans la même direction,il y a â peine 10 ans c’était tout le contraire.
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22 avril 2010 à 19 h 39
En tant que jeune, je peux vous dire que Toronto N’EST PAS plus hot que Montréal. À part son festival de films et la rénovation de ses rues, il n’y a point le flair culturel de Montréal, qui est un phare culturel de l’Amérique du Nord.
Il faut arrêter d’avoir des complexes envers Montréal!
Les Montréalais nous aiment et on aime Montréal.
C’est vrai par contre qu’en cette période, les voyages forment la jeunesse, et il y a plus d’expérience à acquérir en allant vivre à Bruxelles, Marseille, Séoul, Zagreb, qu’en déménageant à Montréal, ou même Boston ou Toronto.
MAIS, encore une fois, en tant que jeune, le développement est freiné à Québec par le manque de transport en commun, de caractère cosmopolite, de dynamisme culturel varié et de perspectives d’avenir diversifiées.
Il est normal qu’on choisisse d’aller à Montréal quand on y trouve un système de transport en commun digne d’une ville, une vraie ville culturelle diversifiée, et un esprit qui fait sa renommée de Los Angeles à Tokyo.
Bref, oui Québec a avancé depuis ses Fusions qui étaient une étape nécessaire, le tout galvanisé par les fêtes du 400ème, mais il reste encore du pain sur la planche,
et c’est tant mieux!
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22 avril 2010 à 21 h 10
En effet, Montréal offre, par rapport à Québec, beaucoup plus de diversité et d’alternative, ce que les jeunes apprécies. En matière de transport, à Québec on est quasiment obligé de posséder une auto, tandis qu’on peux très bien vivre à Montréal sans voiture.
Mais s’il y a une ville qui attire les jeunes en ce moment, c’est Barcelone. Cette ville est simplement merveilleuse. Malheureusement je ne parle pas l’espagnol et encore moins le catalan, mais c’est définitivement une ville où j’aimerais vivre!
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