Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Du soleil plein la toiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 septembre 2006 19 commentaires

Pour les lecteurs de Québec Urbain, les toitures solaires existe à Québec, pas beaucoup certe, mais il y en a ! Juste de souhaiter que cela se répande et que les prix continus à descendre… Pourrait-on avec l’autonomie énergétique enlever nos pylônes hydroélectrique ? On peut rêver quoi !

On peut rêver aussi de l’autonomie à plus grande échelle, voir même d’être moins dépendant d’un système qui peut comme durant la crise du verglas, se planter. Quel changement cela aurait t’il sur le paysage urbain à Québec.

Source: Gilles Angers, Le Soleil, 8 septembre 2006

Dans quelques années, plusieurs entreprises de construction du Québec des plus sérieuses ajouteront à leur palette de produits les toitures solaires. Non seulement le directeur général adjoint du programme Qualité-Habitation de l’Association de la construction du Québec (ACQ), Robert Linteau, en est persuadé, mais cela lui paraît inévitable.

Après Novoclimat dont elles se réclament généralement, continue-t-il, ces entreprises viendront soutenir l’autonomie énergétique résidentielle fondée sur cette source d’énergie propre, inépuisable et gratuite. Plus de particuliers s’y intéressent d’ailleurs eu égard à la flambée appréhendée des prix de l’énergie et aux idéaux liés au Protocole de Kyoto.

Voir la suite.

Voir aussi : Environnement, Résidentiel.


19 commentaires

  1. Pierre-Luc Auclair

    14 septembre 2006 à 03 h 47

    On parle de coupe par la moitié des prix du solaire d’ici peu (quelques années tout au plus) grâce à une fabrication plus en masse et l’utilisation de matériaux plus performants et moins chers.

    En ce moment ce n’est pas réaliste comme option. Le point de rentabilité se situe à quelques années, et la superficie nécessaire pour une utilisation efficace est trop importante.

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  2. Carol

    14 septembre 2006 à 09 h 32

    Hum ! Si nous ne changeons pas notre consom-mation, oui cela peut poser problème, mais ceux qui opteront de faire ce ch-oi-x, il le feront avec une conscience de réduire la consom-mation d’énergie pour les ch-oses essentiels.

    Bref c’est aussi de révisser notre façon de vivre et de consom-mer de manière plus intelligentes…

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  3. Yvan Dutil

    14 septembre 2006 à 10 h 26

    Le photo-voltaïque n’est pas compétitif, mais le soleil thermique le serait s’il était installé dès le départ sur les nouveaux bâtiments.

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  4. Pascal

    14 septembre 2006 à 16 h 36

    Disons que il y a très peu de recherche sur le solaire, tous simplement que pour les cie c’est moins rentable (profits) que de débvelopper des sources d’énergie de dépendance (pétrole et hydroélectricité)

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  5. Yvan Dutil

    14 septembre 2006 à 18 h 54

    Ce n’est pas tant une question de R&D que de productivité des systèmes.

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  6. Pascal

    14 septembre 2006 à 21 h 36

    Vous avez l’air d’en connaître un bout sur le sujet. Travaillez-vous dans le domaine ?

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  7. Manu

    14 septembre 2006 à 22 h 39

    De mon côté, de ce que je sais, le cout par watt (en fait, on parle plus souvent de kW) est vraiment très élevé par rapport aux autres sources d’énergie. De plus, il faudrait beaucoup plus grand que la surface d’une ville pour founrir l’énergie nécessaire aux habitants de cette ville. Cela suppose en plus qu’on recouvrirait en entier cette surface de panneaux solaires, ce qui éliminerait du fait même toute végétation et tout, et même là, ça voudrait dire qu’il ne reste aucun espace où le soleil atteint le sol.

    Il me semble d’ailleurs que les conclusions que j’ai retenues de ce que j’ai lu dernièrement disaient que pour vivre uniquement de l’énergie solaire sans nuire à toute la vie sur terre (surtout végétale) qui a besoin aussi de ce soleil, il faudrait que notre consommation d’énergie soit environ 10% de ce que nous consommons maintenant (ça inclue tout : chaffage, éclairages, transport, industries, etc.)

    Cela était basé non pas sur le rendement de cellules photovoltaïques ou autre procédé équivalement, lequel peut être amélioré avec de nouvelles découvertes, mais bien sur la quantité brute d’énergie reçue du Soleil à la surface de la Terre.

    Peut-être que des « plus connaissant » ici aurait des chiffres et des études à l’appui…

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  8. Pascal

    14 septembre 2006 à 22 h 44

    « Cela suppose en plus qu’on recouvrirait en entier cette surface de panneaux solaires, ce qui éliminerait du fait même toute végétation et tout, et même là, ça voudrait dire qu’il ne reste aucun espace où le soleil atteint le sol. »

    Ne délirons pas trops S.V.P. N’allons pas aux extrêmes…

    « De mon côté, de ce que je sais, le cout par watt (en fait, on parle plus souvent de kW) est vraiment très élevé par rapport aux autres sources d’énergie »

    Peut-être, mais ce sera un ch-oi-x de société qui sera a faire en conscience…

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  9. JT

    15 septembre 2006 à 07 h 51

    Il faut sortir de la théorie… et lire l’article.

    Si la SCHL à lancé un appel d’offre pour la construction d’une maison à la « consommation énergétique nette zéro », c’est que c’est faisable. L’énergie solaire PV est a utiliser en combinaison avec d’autres formes d’énergie dont l’énegie solaire passive et thermique.

    Chaque cas est particulier. Dire qu’il faudrait couvrir la ville pour… il faudrait déjà savoir de quelle ville on parle. Montréal a le même ensoleillement que Bordeau et en plus une température qui empêche la surchauffe des paneaux PV.

    Ce qui est intéressant dans l’article, c’est qu’il traite des chambre d’air derrière les cellules PV. J’imagine que ce doit être le même principe que les « solar wall ». La combinaison de ces techniques accroît l’efficacité des cellules PV (parce qu’a un certain degré, elles surchauffent et perdent en efficacité. L’aération refroidi ce que notre climat ne parvient pas à faire.)

    Quand au prix par kw, reste à voir l’effets des innovations et de la production de masse.

    Suggestion:
    http://www.21esiecle.qc.ca/

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  10. Yvan Dutil

    15 septembre 2006 à 09 h 55

    Effectivement, les panneaux solaires combinés phtovoltaïque et thermique sont plus avantageux. Cependant, il ne faut pas se leurrer: il faut tout d’abords réduire la consommation d’énergie au minimum. Une société durable ne consomerait pas plus de 2000 W en moyenne par personnes. Au Canada on tour autour de 11 000W, 6000W en Europe. Or, il serait possible de redescendre vers 2000 W, mais cela demanderait une retructuration complète des infrastructures de transport et d’habitation.

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  11. Manu

    15 septembre 2006 à 10 h 19

    Attention!!! je n’ai jamais dit qu’il fallait recouvrir la ville! Je disais que la comparaison « plus grande que la ville » *supposait* qu’on recouvre en entier cette superficie « plus grande », et non pas seulement des panneaux ci et là. D’ailleurs, cette surface n’a pas besoin d’être sur la ville elle-même, elle peut être au beau milieu du désert. Il ne s’agit que d’une comparaison d’aire.

    Donc si on ne veut recouvrir qu’une partie de la surface, disons 5%, alors ça nous prend une surface 20 fois plus grande que celle d’origine (déjà plus grande que la ville) pour nourrir la même « ville ». C’est ce qu’il fallait comprendre!

    Et il s’agissait de moyenne d’ensoleillement (et de puissance solaire selon l’angle d’incidence) sur toute la planète, mais côté densité, je ne sais même pas si on parlait d’une ville en particulier ou si on prennait une densité « typique » (genre une moyenne de 1000 ou 2000 habitant au km carré) pour faire le calcul.

    De plus, on parlait de ville, car en campagne, la superficie occupée par chaque habitant est assez grande pour que chacun puisse subvenir à ses besoins énergétiques simplement avec le solaire. Toutefois, en ville, où on a des millies d’habitants au km carré, l’espace moyen occupé par chacun n’est vraiment pas suffisant.

    Et n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas ici que de consommation domestique, mais plutôt du total de l’énergie consommé per capita, donc incluant toute l’énergie consommée en éclairage public, en transport (auto, train, avion, etc.), en industries, etc. Autrement dit ça comprend, toute l’électricité, le gaz, le mazout, l’essence, le charbon, etc. réparti sur chacun des habitants. Et même si c’est très peu, ça inclue aussi l’énergie qu’on ingère en nourriture, laquelle vient nécessairement du soleil quelque part au bas de la chaîne alimentaire.

    Donc de ce côté, la SCHL ne considère probablement que l’énergie consommée à domicile, qui ne reprénte qu’une petite partie de ce qu’on consomme au total comme société. À cet égard, il est probablement possible d’obtenir directement du soleil toute notre consommation (en moyenne, pas à chaque instant évidemment, car la nuit il n’y a pas grand soleil), et cela pour des « maisons » j’imagine. Cela m’étonnerait beaucoup qu’une tour d’habitation de 30 étage puisse subvenir au besoin de tous seulement avec des panneaux solaires sur le toit…

    Bref, tout ce que je voulais dire à l’origine, c’est qu’il y a quand même des limites à l’énergie solaire, et que si les 6 milliards (et plus) d’humains sur Terre consommaient autant qu’ici (environ 10 fois plus ici que la moyenne mondiale) on n’y parviendra pas qu’avec le solaire.

    Mais pour une maison, ça pourrait aller!

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  12. Ludovic

    15 septembre 2006 à 13 h 49

    Pour que la maison soit réellement à énergie zéro dans une approche globale, il faudrait que l’énergie consommée pour la construction de la dite maison soit également prise en compte.

    Il y a normalement une relation directe entre le prix d’un bien et la quantité d’énergie nécessaire à produire ce bien (c’est ce qui explique que l’augmentation du prix du pétrole se réflète dans la mesure de l’inflation qui exclut le prix de l’énergie).

    Au prix actuel, les cellules électriques solaires ne permettent pas de générer en valeur énergétique leur propre coût de fabrication sur leur durée de vie. Il est donc possible qu’au bout du compte, il n’y a pratiquement aucune énergie sauvée globalement via l’électricité produit par énergie solaire.

    Je pense comme Yvan qu’il vaut mieux mettre nos efforts à utiliser l’énergie solaire thermique, qui, elle, permet de faire de grands gains énergétiques ET économiques.

    Ce n’est pas toujours le cas, mais souvent, quand il n’y a pas d’économie financière, il n’y a pas ou peu d’économie énergétique.

    Les voitures hybrides me semblent être un autre exemple de bilan énergétique questionnable (voir exemple http://argent.canoe.com/lca/chroniques/voitureshybrides/archives/2006/07/20060728-120819.html) sachant qu’il faut des usines supplémentaires pour construire le deuxième moteur et les batteries (d’où leur coût élevé de fabrication). Chose certaine, si le bilan énergétique demeure meilleur sur une voiture hybride, il n’est pas aussi élevé que la différence de consommation d’essence laisse entendre.

    Je pense que si on veut un discours énergétique et écologique cohérent, il faut habituer les gens à penser globalement en terme de consommation énergétique. L’idée n’est pas de tuer les initiatives écologiques, mais plutôt d’effectuer les bons cho.ix qui auront un impact réel sur l’environnement.

    Personnellement, je crois surtout en la diminution de notre consommation à la base et peu aux sources d’énergie non traditionnelles (éolienne, solaire, hydrogène, etc.).

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  13. Yvan Dutil

    15 septembre 2006 à 14 h 46

    L’interprétation de Luduvic est correcte. Il faut regarder le bilan énergétique global. C’éatit d’ailleurs l’objectif de mon mémoire présenté en commission parlementaire:

    http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/mono/2005/01/797359.pdf

    Le solaire photovoltaïque produit de l’énergie maintenant, mais ce n’est pas aussi rentabel que le solaire thermique. De même, les voitures hybrides économise réellement de l’énergie. Cependant, il faut qu’elles roulent au moins 20 000 km pour rentabiliser la dépense suplémentaire en énergie lors de leur fabrication pour être rentable. Il ne faut pas oublier que l’énergie nécessaire pour fabriquer une voiture correspond à 1 ou 2 années d’opération!

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  14. Carol

    15 septembre 2006 à 21 h 09

    Merci beaucoup pour toutes cettes informations, une partie de celle-ci, que je ne savais pas :-)

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  15. Carol

    15 septembre 2006 à 21 h 11

    Oups ! excusez le mauvais fra-nçais… ;-)

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  16. JT

    16 septembre 2006 à 13 h 09

    Réduction oui, évidemment.

    Ma réaction précédente par rapport à « couvrir la ville » s’explique. Je pensais que les propos de Manu ne portaient que sur la consommation domestique. Je comprends mieux. C’est un fait, l’énergie la moins domageable c’est celle qui n’est pas consommée.

    Ludovic, si tu as une ana-lyse de cycle de vie pour des cellules PV, je serait bien intéressé à la consulter. Ce n’est pas la première fois que j’entends que ce n’est pas rentable énergétiquement et j’aimerais pouvoir me faire mon opinion là dessus.

    Les maisons au bilan neutre m’intéressent beaucoup. Ce qui explique : https://www.quebecurbain.qc.ca/MT/mt-comments.cgi?entry_id=1883

    Une tour de 30 étages ? Il faut voir. Ce n’est peut-être pas impossible d’avoir une consommation d’énergie nul, si on fait abstraction de l’impact des matériaux et de la construction.

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  17. Pascal

    16 septembre 2006 à 13 h 22

    Humm! Quelqu’un m’avais parlé d’un bon dix ans avant que les cellules commence a perdre de la performance, c’était en 2004. Malheureusement je n’ai pas plus d’information… Quand à savoir si cela concernent tous les types de cellules PV.

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  18. Ludovic

    16 septembre 2006 à 14 h 50

    JT,

    Selon http://www.outilssolaires.com/pv/prin-bilan.htm, il ne faudrait que 4 ans sur les 30 ans d’utilisation pour que le bilan soit positif. Toutefois, 1) c’est dans les meilleures conditions théoriques calculées de production 2) ça ne tient compte que de l’énergie entrant dans la fabrication directe des cellules 3) la cellule doit être raccordé au réseau, afin de tirer partie au maximum de sa production, peu importe l’heure de la journée.

    Sur le point 2, je m’explique. La plupart des calculs visant à déterminer le bilan énergétique d’un bien tiennent compte de l’énergie directement utilisée pour fabriquer et transporter les composantes. On ne tient pas compte de l’énergie indirectement utilisée. Par exemple, pour fabriquer les cellules, des travailleurs ont dû se rendre à l’usine, empruntant ainsi leur voiture. De ton côté, si tu paies ta maison 30% plus cher pour qu’elle soit « verte », tu devras peut-être travailler 3 mois de plus avant ta retraite, 3 mois pendant lesquelles tu vas aussi prendre ta voiture et aller travailler. La production de cellules voltaïque génère donc, tout comme n’importe bien de consommation, une activité économique dont les coûts énergétiques dépassent l’énergie directe utilisée à sa fabrication.

    Ceci dit, je ne prétends pas être un économiste de l’énergie et je ne dis pas non plus que c’est énergétiquement non rentable de produire de l’électricité solaire. Mon propos est seulement d’illustrer que l’économie réelle d’énergie ne se simplifie pas aux calculs comparatifs de consommation (ou de production) d’énergie du bien, mais qu’elle doit englober d’autres facteurs externes comme l’énergie nécessaire
    à sa fabrication.

    D’ailleurs, j’ai toujours été intéressé par cette question et j’aimerais bien un jour pouvoir en discuter avec un économiste compétent et spécialisé en la matière.

    Existe-t-il une règle simple permettant de déterminer quand le bilan énergétique d’un bien supposé consommer moins d’énergie est réellement favorable? Personnellement, j’aime bien la règle « Si le bien écoénergique permet d’économiser en coût d’énergie durant sa vie utile la valeur supplémentaire du coût de son acquisition, alors son bilan énergétique est réellement bénéfique ». La règle a l’avantage de justifier l’investissement (et d’ailleurs, je me demande pourquoi tout le monde n’utilise pas des ampoules fluocompactes).

    Si la règle était vraie, ceci signifierait que les ampoules fluocompactes économisent réellement de l’énergie (la différence de prix avec une ampoule traditionnelle est économisée en consommation électrique en un an environ; elle durent 10 ans en moyenne), que les voitures hybrides ne le sont pas (à moins d’utiliser la voiture plus de 12 ans), un puits de lumière est écoénergétique car il permet d’économiser son coût en lumière et chauffage en quelques années, etc.

    Mais bon, cette règle n’est probablement pas vraie, toutefois il existe peut-être une règle similaire qui fonctionne la plupart du temps et qui servirait de guide et j’aimerais bien la connaître :)

    Ludovic

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  19. JT

    17 septembre 2006 à 06 h 50

    Voici une adresse d’un groupe de recherche qui travaille à trouver des « règles ».

    http://www.polymtl.ca/ciraig/pensee.html

    La pensée « cycle de vie » correspond à un concept de production et de consommation. Elle vise la prise en compte des relations environnementales, économiques et sociales propre à un produit ou à un service pendant tout son cycle de vie, c’est-à-dire « du berceau au tombeau »

    – L’extraction et la transformation des matières premières
    – La fabrication du produit
    – L’emballage et la distribution
    – L’utilisation du produit
    – Les 3RV-E (réduction à la source, réemploi, recyclage, valorisation et élimination des matières résiduelles).

    Dans la mesure où on tente effectivement de prendre en compte l’aspect social, il ne sera pas évident de trouver une règle.

    On vera ce qu’ils diront des panneaux PV…

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