Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’Écolobus: Un nouveau territoire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2010 12 commentaires

Les commerçants de St-Jean-Baptiste, ceux de la rue Cartier, et la conseillère Anne Guérette ont une proposition fort attrayante sur la table.
Un nouveau circuit pour l’Écolobus. Il emprunterait un quadrilatère formé par la Grande Allée, la rue Cartier, la rue St-Jean (dans le quartier St-Jean=Baptiste) et Honoré Mercier.
Ainsi, par exemple, les gens du Vieux-Québec auxquels il manque plusieurs commerces de proximité pourraient s’approvisionner de cette façon. Les touristes et les gens du territoire concerné pourraient s’en servir également.
Je trouve que c’est une fort bonne idée. Et ils sont d’accord pour une tarification adaptée quant à l’Écolobus, actuellement gratuit.

Et vous, votre avis ?

Mise à jour: La position de la Ville et la réponse des chauffeurs de taxi

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Transport en commun.


12 commentaires

  1. julien

    12 mai 2010 à 08 h 55

    idée sympatchique.

    Et, elle serait encore plus sympathique si les commerçants offraient de financer une partie des coûts d’utilisation de l’Écolobus. C’est une façon intéressante d’aller se chercher des nouveaux clients.

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    • Yvan Dutil

      12 mai 2010 à 11 h 19

      Je crois que certains commerçants ont organisé un autobus qui montent la colline à l’heure du diner question d’augmenter leur clientèle.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      12 mai 2010 à 15 h 03

      L’idée d’un tramway touristique circulaire utilisant à peu près ces mêmes artères a déjà été avancé dans le passé. La principale différence c’est qu’il entrait aussi dans le Vieux.

      De retour à ce projet pour l’Ecolobus, le seul hic c’est qu’il ne desservirait plus la basse-ville ni le Vieux-Québec. Finalement c’est l’histoire d’un quartier qui veut avoir « son » l’Ecolobus…

      J’aime beaucoup le point de vue qu’avance Julien. C’est bien beau demander toujours de l’argent à l’État, mais il faut à un moment donné se prendre en main soi-même aussi.
      On va en savoir plus sur l’Ecolobus le 26 mai mais je crois de plus en plus que l’ère de sa gratuité sera révolue.

      Comme le projet d’Ecolobus était à la base un « projet de démonstration », c’est même pas sur que l’Ecolobus va demeurer à long terme, payant ou non. A la rigueur (ca m’étonnerait toutefois) ils pourraient même être renvoyés en Italie.

      Une chose est claire, ce véhicule coute plus cher qu’un bus ordinaire pour 3 fois moins de place, alors il a beau couter seulement 2$ d’électricité par jour, sur le plan purement économique, il ne se justifie aucunement. Je crois qu’on peut s’entendre que si on remplacait la totalité de la flotte de bus du RTC par des Ecolobus, on mettrait le RTC en faillite!

      Par contre ce « trip écolo » (il faut bien appeler les choses par leur vrai nom) donne une méchante visibilité à la Ville. Cherchez « autobus électrique » ou qqchose du genre sur Google et Québec sort dans les premiers résultats. Ca veut tout dire! Sauf que c’est la Ville qui en tire les bénéfices alors que c’est les clients du RTC qui en assument les frais. La gratuité n’est toutefois pas nécessaire pour conserver cette visibilité. La non-gratuité est aussi une solution pour le désengorger.

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      • julien

        12 mai 2010 à 15 h 14

        Si je ne me trompe pas, actuellement, ce n’est pas les usagers du RTC qui font les frais des écolobus.

        Ils profitent de subventions des palliers de gouvernement comme projet écologique.

        Mais, comme les subventions doivent tirer à leur fin, c’est pourquoi on se questionne sur la provenance de l’argent qui financera ce service à l’Avenir…

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      • Yvan Dutil

        12 mai 2010 à 21 h 22

        Un autobus normal coûte 150$ de l’heure à opérer. L’essence n’est qu’un petite fraction du coût. Je n’ai aucune idée du coût horaire de l’écolobus, mais cela ne doit pas descendre en pas de 100$ de l’heure.

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      • Pier Luc

        12 mai 2010 à 22 h 09

        Yvan Dutil: Le chauffeur ne gagne pas moins de l’heure parce que sont bus est plus petit. Selon moi c’est pas mal le même prix si on ne compte pas l’essence.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        13 mai 2010 à 09 h 39

        – Le prix d’achat est un peu supérieur à un bus ordinaire de 40 pieds.
        – Le chauffeur gagne le même salaire.
        – Les employés d’entretien aussi.
        – Besoin d’un garage spécifique pour ce véhicule. Les mécanos à ce garage ont ils de l’ouvrage à temps plein avec seulement 9 bus?
        – La mécanique électrique est normalement moins couteuse à maintenir que la mécanique diésel. Ce serait « vraiment » le cas si l’on parlait d’une grosse flotte de bus électriques construites par Novabus avec le reste de la mécanique et des pièces de rechange identique à des bus ordinaires. Ici on parle d’un modèle italien construit au compte-goutte, alors pour la formation de la main d’oeuvre et les pièces de rechange…

        Le problème c’est que lorsqu’un microbus est plein (ca arrive assez vite) vous devez en ajouter un autre, donc le(s) chauffeur(s) coute(nt) le double, les mécanos aussi, etc.

        Vu sur ce point, le RTC devrait plutôt acquérir un maximum d’articulés, au point de peut-être même ne plus avoir que des articulés dans le futur, même si ca signifierait l’usage de gros bus là où ils ne sont pas nécessaires. Même si un articulé dépense un peu plus de fuel qu’un standard, beaucoup d’économies seraient réalisées ailleurs.

        Toutes les compagnies ayant des flottes de véhicules (RTC, CN, Bell, Communauto, etc.) s’arrangent autant que possible pour uniformiser leur flotte de manière à avoir plus de souplesse au niveau des opérations et de la main d’oeuvre, et avoir à garder un moindre inventaire de pièces de rechange. Les Ecolobus ne vont pas du tout dans ce sens…

        Seriez-vous acheteur pour un Ecolobus usagé si jamais le RTC décidait de s’en départir? Quel prix seriez vous prêt à mettre pour en obtenir un, sachant la problématique de l’entretenir, le réparer et trouver les pièces de remplacement? Ca ferait surement un beau cabanon vitré pour mettre dans le fond de la cour, mais je suis pas sur que je m’aventurerais plus loin que ca… J’imagine que ca pourrait intéresser des terrains de camping, des parcs thématiques, etc, mais il auraient la même préoccupation sur l’entretien.

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      • Yvan Dutil

        13 mai 2010 à 11 h 04

        Tout dépend de l’entretien et des coûts administratifs. C’est possible que les bus électriques ont moins besoin d’entretien. Mais, je doute fort que le coût horaire soit en bas d’en facteur 2 d’un autobus normal.

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  2. Jean

    12 mai 2010 à 19 h 52

    L’Écolobus c’est pas une mauvaise idée dans ce secteur…..

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  3. Accès transports viables

    13 mai 2010 à 17 h 29

    Cette navette devrait être plus large et relier St-Sauveur à la Haute-Ville. Il y a là une véritable carence en transport collectif.

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