Une vision pour le développement durable de Québec

Québec, le 31 mai 2010 – Le maire de Québec, M. Régis Labeaume, a dévoilé aujourd’hui sa vision pour le développement durable de Québec. Cette vision rend compte d’une réflexion et de décisions en matière d’aménagement, d’urbanisation et de protection des bassins versants des prises d’eau de Québec.

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2 commentaires

Bonjour

31 mai 2010 à 13 h 15

J’aime bien l’idée de redéfinir le périmètre d’urbanisation et de le bloquer pour un bout de temps, histoire de consolider la trame urbaine existante, redévelopper et densifier. Par contre:

« Ce nouveau mode d’aménagement du territoire ne doit pas être uniquement porté par la Ville de Québec. Une des clés fondamentales du succès de cette démarche sera notre capacité à convaincre nos partenaires régionaux, CMQ, villes et MRC, d’y adhérer. » (Extrait du discours du maire).

Voilà un constat effectivement fondamental, c’est une condition essentielle, et qui est loin d’être gagnée. Cette vision se heurtera aux aspirations de développement des municipalités périphériques. Un des obstacles au changement de mentalité à cet égard est entre autres la source de revenus des villes (impôt foncier) et, dans une moindre mesure, l’esprit de clocher. J’ai hâte d’entendre la CMQ et surtout de voir son action concrète.

Par contre, la gestion par bassin versant ne devrait pas être le seul paramètre qui entre en ligne de compte pour la délimitation du périmètre. Une foule d’autres paramètres devraient être pris en compte (présence/absence de services, desserte en transports, etc.), mais je ne l’ai pas vu exprimé clairement, à moins que je ne me trompe.

Il y a beaucoup d’espace à redéfinir, redévelopper et à densifier. Ponctuellement et à échelle micro, il y a tous les terrains vacants desservis, mais à plus grande échelle, on devrait requestionner certains usages qui semblent être pris pour acquis mais qui pourraient peut-être relocalisés, je pense notamment aux installations d’Hydro-Québec (ligne de transmission électriques, postes de transformation). D’énormes espaces/corridors pourraient être dégagés.

Je crois que l’idée de tracé du tramway récemment relatée par les médias s’inscrit en toute logique avec cette idée. Une infrastructure majeure de transport (comme un tramway) n’est pas un outil de développement en soi, mais (comme je l’ai exprimé dans un autre billet) plutôt un « canalisateur » du développement dans un corridor devenu plus attractif. C’est pourquoi le tracé proposé me plaît davantage que le corridor Métrobus, puisqu’il desservirait des zones en (re)développement et ne fera pas que remplacer, à grands frais, un service qui aurait pu être amélioré à moindre coût.

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