Michel Girard
La Presse
(Montréal) Saviez-vous que l’on subventionne les clubs de golf dont les terrains sont accessibles au grand public?
* Et à Québec ? Je ne sais. Pour le moment, on se préoccupe d’autres choses qui seraient fort importantes
Merci à un lecteur de Québec Urbain qui m’a souligné cette nouvelle quant aux clubs de golf.
4 juin 2010 à 20 h 54
Dans le contexte où la ville s’inquiète du manque d’espace sur son territoire, il serait temps qu’on parle des terrains de golf qui prennent l’espace de quartiers résidentiels au complet.
Cette histoire d’exemption de taxes me semble à dormir debout.
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5 juin 2010 à 00 h 41
quid de la consommation d’eau accessoiremenent ?
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5 juin 2010 à 08 h 36
Les terrains de golf sont une composante essentielle de notre mode de vie. Ce n’est pas négociable!!! Mort aux écologistes!!
;)
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5 juin 2010 à 11 h 30
Bonjour Yvan,
J’espère que tu n’es pas sérieux dans ton dernier commentaire ? J’ose croire que non, mais j’ai tout de même un doute.
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5 juin 2010 à 15 h 56
Je pense que le ;) voulait tout dire.
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6 juin 2010 à 08 h 28
C’est une nouvelle technique de méditation que je viens d’inventer (en instance de brevet). Le truc consiste à éliminer toutes considération sociale, écologique ou éthique de sa pensée. Il faut alors se concentrer uniquement sur soi-même et se dire que l’univers entier doit nous obéir à nous envies. Évidemment, tout ce qui se mets en travers de notre chemin ne mérite pas de vivre et doit être éliminé.
Cette technique permet de laisser son cerveau supérieur au repos en concentrant toute l’effort mental au niveau du système limbique et du cervelet. Bien sûr, il y a des contre-indications: il ne faut pas conduire, posséder une arme, fréquenter les lieux publics, payer ses impôts, etc Bref toutes les activités demandant un minimum d’interactions sociales. Il faut donc rester sur son terrain (si possible de 20 ha, afin d’éviter d’entendre un voisin ou de voir passer une voiture) et minimiser les contacts avec le monde extérieur. Dans cet état neuro-végétatif, il est beaucoup plus facile d’apprécier la TV et la radio.
Je suis certains qu’il y a un gros marché pour cette idée! Cependant, pas à Québec, car la compétition est trop féroce et trop de gens maitrisent naturellement la technique.
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5 juin 2010 à 21 h 08
Petit à-côté : Trouvez quelque part (au travail par exemple) un vieux bottin Bell d’environs 2005 et allez à la carte qui présente l’intersection de Chauveau et St-Jacques. Vous y verrez non seulement l’absence des rues des projets Les Méandres et Le Faubourg Raphaël qui était déjà tracées (et construites par endroits) depuis un an ou deux, mais on y trouve aussi un pictogramme de « golf » à cet endroit, incluant presque toute la partie Est (à l’est de la rivière St-Charles) du Parc Chauveau. C’est ce qu’on prévoyait y faire dans les années 70 ou 80, en même temps que les « super projets » pour Lebourgneuf. Vraiment en retard comme carte…
Mais bon, il fut un temps où on croyait qu’on avait besoin de plusieurs terrains de golf, même si ce n’était que pour 4 mois par année (pour que le gazon soit en bon état) à Québec. Il devait y avoir un temps où un terrain de golf était symbole de prestige pour la ville, où tu ne pouvais pas être « boss d’une compagnie » sans jouer au golf régulièrement (les plus vieux sont encore de cet avis…), ou même sans être un patron, si tu avais un bon emploi bien rémunéré, c’était quasiment dans la suite des choses de jouer au golf. J’exagère peut-être un peu, mais je ne suis probablement pas le seul avec cette impression. Ça serait intéressant de voir la répartition de l’intérêt pour le golf dans la population de la région de Québec en fonction de l’âge.
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6 juin 2010 à 16 h 26
Pas si vieux que ca… le projet est revenu sur le tapis à la fin des années 90: golf dans la partie Est du parc Chauveau (des 2 cotés de l’avenue du meme nom) et ensemble de condos de l’autre coté de St-Jacques. C’est à ce moment que les 2 tunnels ont été construits. Si je me souviens bien, le projet a été « mis sur la glace indéfiniment » avant la fin des travaux… un peu trop d’empressement de la part de la ville dans ce dossier…
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6 juin 2010 à 19 h 23
Je me suis longtemps demandé pourquoi on avait mis tant « d’effort » à cet endroit pour construire deux tunnels qui servent aujourd’hui à la piste cyclables. Je me disais que ça avait probablement été fait en même temps que le réservoir ou station de pompage d’égoûts (qqc du genre) sous terre, juste au nord de Chauveau. Je me disais aussi que c’était peut-être à l’origine des ponceaux au-dessus de « bons ruisseaux » qui ont été déviés avec le temps et qu’on avait recyclé les tunnels.
L’histoire du golf me semble plus plausible!
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5 juin 2010 à 21 h 15
D’une perspective plus économique, je ne vois pas la raison d’une exemption de taxe. Être ouvert au grand public n’en est pas une. Toutes les épiceries sont ouvertes au grand public et ne bénéficient pas d’exemption de taxes. Si le club de golf appartient à des intérêts privés (plutôt qu’à la ville) et qu’il est opéré comme un commerce, alors il doit être taxé comme tous les autres commerces, donc en fonction de la valeur du terrain.
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6 juin 2010 à 11 h 47
Je vous ai copié ci-dessous le lien vers un document produit par l’Association des surintendants de golf du Québec.
http://www.asgq.org/documents/pdf/communication/archives/LesTerrainsDeGolfEtlEnvironnement.pdf
C’est un document très crédible et très honnête qui nous aidera certainement à maintenir cette composante essentielle de notre mode de vie que sont les terrains de golf, vous verrez. De plus, selon ce texte, les parcours de golf sont très écologiques.
P.s. Vous remarquerez certainement la faiblesse de l’argumentaire et qu’il n’y a aucune source. C’est pitoyable ! J’ai le goût de vômir.
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6 juin 2010 à 19 h 54
Rire ou vomir… j’hésite.
Pratiquement tous les avantages « écologiques » énumérés ne sont des avantages que par rapport à une mer d’asphalte par exemple, mais sûrement pas en comparaison avec le terrain d’origine avant qu’il n’y ait un golf, fort probablement boisé. En fait, tout ce qu’on sous-entend qu’on « crée » (des zones de refuges pour la faune, des zone sans contrôle des espèces végétales, etc) n’est rien de plus que « ce qu’on n’a pas enlevé ».
Dans ce qui fait rire : les mentions de diplômes universitaires. Sérieusement, il y a des employés qui ont des diplômes universitaires? Wow! On ne trouve pas ça nulle par ailleurs!
Sérieusement, c’est horriblement pathétique. On aurait pu se contenter de dire que les effets sur la natures sont négatifs, mais raisonnables, etc. Non, on prétend que c’est « pratiquement aussi bien, sinon mieux » que sans terrain de golf.
Et pour revenir au sujet, on prétend, toujours dans ce « document » (…le mot est un peu fort. Torchon aurait été plus approprié, mais ça fait drôle de dire un « torchon électronique »), que cela apporte « une valeur ajoutée en termes d’évaluations et de taxes foncières ».
Ouais ouais c’est ça… Vous allez me faire croire que le Club de Golf Lorette (exemple à Québec) fait en sorte que les maisons autour ont une valeur de 6M$ de plus (le montant non-imposable de ce club de golf) que s’il n’y avait pas de golf? Taxé à 3% (taux commercial actuel), c’est 180 000$ en taxes par année. Pour du résidentiel, à 1,5%, c’est 12M$ de valeur foncière, donc environ 120 000$ par maison (il y en a une centaine autour du golf) Est-ce que le golf apporte 120 000$ de plus en valeur en moyenne sur cette centaine de maisons? Non. Même pas proche.
D’ailleurs, si on utilisait seulement le dixième du terrain à des fins résientielles (pour environ 50 maisons unifamiliales moyennes à 250 000$), ce serait déjà 12,5M$ en valeur foncière). Ajoutez quelques arbres sur tous ces terrains (ou plus simplement, laissez ceux en place) et vous avez un meilleur « rendement éco-énergétique » qu’un terrain gazonné…
N’y aurait-il pas une petite odeur de changement de vocation qui flotte?
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6 juin 2010 à 20 h 27
vous avez tout dit, mon cher.
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7 juin 2010 à 10 h 05
Oui Bombardier a économisé des dizaines de millions avec ca avec l’ancien terrain de Canadair à Cartierville qui a été transformé en club de golf.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201005/31/01-4285289-du-golf-subventionne.php
Il demeure que les terrains de golf sont des espaces verts que les environnementeurs cherchent à conserver. Le fait de faire payer les terrains de golf diminuera l’accès au sport et le nombre d’adeptes baisserait drastiquement car le tarif deviendrait prohibitif. Déjà les tournois se déciment tranquillement face aux restrictions budgétaires des entreprises. Plusieurs tournois ne se referont pas cette année sauf ceux qui sont établis…
Vouloir enlever des espaces verts pour du bâtiment, nous avons véçu ça à Courville où un quartier complet a été bâti sur le terrain de 11 trous du fameux parcours du Kent. Au point où le Royal Québec a déménagé à Boischatel et le Courville a maintenant neuf trous du coté de Boischatel.
Il demeure que certains terrains pourraient être sacrifiés comme l’Albatros ou le golf Métropolitain car peu prisés des vrais golfeurs.
Celui de la faune a été construit dans un marécage, le Montmorency a assez cédé aux développeurs au point où le deuxième neuf est rendu à Boischatel. Le loretteet le Cap Rouge ne seront pas sacrifiés car ils sont dans un quartier huppé. Les autres terrains de golf sont en dehors de la ville Québec. J’espère que les gens n’imiteront pas notre maire Labeaume qui veut décider pour les municipalités environnantes.
Je vous vois mal parler du Alpin à Ste-Brigitte-de-Laval, du Castor sur la Base de Valcartier, du Mont Tourbillon, du Stoneham, du St-Laurent ou du Ste-Pétronille (patrie de JP L’Allier), du Royal Québec à Boischatel, du Petit Capsa, du Pont-Rouge ou du Grand Portneuf (au fait on va construire un troisième parcours de 18 trous). À moins qu’on ailles sur la rive-sud. On veut peut-être développer davantaage la deuxième ceinture que le maire veut arrêter de développer. Ça n’affecte sûrement pas le budget de la ville de Québec…
Ici à Québec, faut surtout pas capoter. Mais quand le maire fait une crise pour 100,000$ de tableaux on peut s’attendre à une autre crise spectaculaire. Mais ça ne viendra pas car le maire aime jouer au golf et son père aussi…
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7 juin 2010 à 14 h 53
Je n’avais jamais réalisé qu’il y avait autant de terrains de golf dans la région. Sport populaire mais discret.
Et, vous oubliez le golf 9-Chatel à la limite de St-Émile qui est en milieu résidentiel.
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7 juin 2010 à 11 h 54
Bonjour M. Ferland,
Vous avez piqué ma curiosité en parlant de VRAIS joueurs de golf. J’aimerais être éclairé à ce sujet, je suis vraiment curieux.
Merci.
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