Ian Bussières
Le Soleil
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, souhaite implanter un tramway d’ici 10 à 12 ans. À la fin des années 80, la ville de Salt Lake City, en Utah, a eu la même intention. En 1999, son projet est devenu réalité. Le cas des deux villes se compare puisque la population de la région de Salt Lake, il y a 20 ans, était semblable à celle du «grand» Québec (727 445) aujourd’hui. De plus, la capitale lorgne les Jeux olympiques d’hiver qu’elle s’était fait ravir par… Salt Lake City en 2002.
Tramway à Québec: moins d’automobiles sur les routes
Tramway à Québec, un projet emballant mais dérangeant, selon Gilles Lamontagne
Le tramway à Québec : outil de développement à fort potentiel Institut de développement urbain du Québec
14 juin 2010 à 09 h 45
À la vitesse qu’on fait nos projets au Québec, je resterais prudent sur le nombre d’années. Il faut s’attendre à des débordements qui vont frisé l’absurde si jamais le projet est mis en branle.
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14 juin 2010 à 09 h 56
Je vous invite à jeter un coup d’oeil ici, où un tramway entrera en service cet été, au Maroc pour la ligne Rabat-Salé.
http://tramway-maroc.com/
Pour les plus curieux, poursuivez via Google.
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14 juin 2010 à 12 h 44
Rabat-Salé : 3 123 595 habitants
Salt Lake City : 2,298,915 d’habitants.
Québec : 727 445 habitants.
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14 juin 2010 à 13 h 44
La population de la région métropolitaine de Salt Lake City est d’environs 1,1 millions
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14 juin 2010 à 11 h 24
Salt Lake City: Tramway de 30 km pour 55 000 passages/jour.
Québec: Métrobus 800-801 50 000 passages/jour.
Si on est déjà à 50 000, on peut, avec l’attractivité du Tramway, s’attendre à largement dépasser les chiffres de Salt Lake City.
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14 juin 2010 à 19 h 31
Comme c’est pas le 801 qu’on remplace, faudrait peut-être réviser à la baisse ces pronostiques.
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14 juin 2010 à 20 h 35
Sur quoi tu te base pour dire à la baisse ??
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14 juin 2010 à 13 h 43
Ce que je remarque de l’expérience de Salt Lake City, c’est qu’ils ont adopté une stratégie différente que Québec pour construire leur réseau. Ils ont préféré y aller par petites étapes plus rapide et moins cher, avec des objectifs conséquents. C’est comme si à Québec on décidait de construire un tronçon entre la colline parlementaire et Laurier avec 25% d’augmentation d’achalandage comme objectif, et que quelques années plus tard on allongait le réseau jusqu’à Saint-Rock, puis la Rive Sud, etc.
Pour l’instant, la ville semble plutot miser sur un gros projet d’un coup. Ce n’est pas nécessairement un mauvais plan non plus, au total c’est peux être plus rapide. Par contre, la pillule est plus dur à avaler au début. Pour l’instant la population semble l’accepter, reste à voir si les gouvernements aussi…
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14 juin 2010 à 13 h 57
Rien n’empêche de mettre en service le projet par phases. Ce serait d’ailleurs souhaitable. On commence par le tronçon qui par de Lévis et va à l’Université Laval. Les résultats positif vont se faire sentir plus tôt pendant que le reste de la ville va vivre un enfer.
Le gros problème de la construction par étape c’est les délais dans l’obtention du financement à chaque étape. Entre temps, il suffit que la population chiale un peu, qu’il arrive une crise économique et tu te ramasses avec un démi-tramway disfonctionnnel.
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14 juin 2010 à 19 h 39
C’est évident que si on le fait par phase, ca ne prendra pas que 10-12 ans mais plutôt 20, 30 ou plus. D’un autre coté, le premier segment peut-être prêt un peu plus rapidement.
L’autre avantage des phases c’est que ca évite que Québec soit un foutoir total pendant les 2 ans de construction. En le faisant par phases, on fait « durer le plaisir »…
Imaginez des travaux majeurs sur le Pont de Québec, Charest, Laurentien, Couronne/Dorchester et d’Abraham en même temps!
Ce que ca veut aussi dire c’est qu’ils doivent tout de suite mettre en route les autres volets de leur plan (voies réservées aux bus etc) en parallèle aux études sur le tramway pour pouvoir se servir de ces améliorations pour solutionner les problèmes de congestion majeurs à prévoir le moment venu.
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14 juin 2010 à 19 h 18
« Pour l’instant, la ville semble plutot miser sur un gros projet d’un coup. »
C’était le cas avec le projet de 2003 qui était difficilement scindable vu qu’il visait à remplacer le métrobus existant. Ca aurait pas passé de faire juste Ste-Foy/D’Youville comme permière phase et obliger tout le monde provenant de Charlesbourg et Beauport à transférer à d’Youville.
Dans ce nouveau projet, le maire lui-même l’a dit qu’il ne s’attendait pas à ce que le gouvernement provincial lui donne tous ses milliards d’un seul coup en lui disant « Go! Fais-nous tout ca en deux ans. » mais plutôt que ca se ferait en plusieurs phases.
Probablement que la 1ere phase sera Ste-Foy/Rive-Sud. Ce n’est pas la moins chère, mais probablement celle qui a le plus de succès potentiel à court terme.
Ensuite on peut penser à d’autres phases: Ste-Foy/St-Sauveur/St-Roch, St-Roch/d’Youville, St-Roch/Colisée, St-Roch/d’Estimauville, puis prolongements jusqu’à la 41e Rue et jusqu’au Grand Théatre.
Il n’y a aucun projet à Québec qui va être accepté si on le présente en tranches de milliards. Faut le passer en petites coupures de 200 millions si on veut que ca passe, en s’arrangeant bien sur pour que le 1er troncon soit viable à lui seul.
Par contre le risque avec les « phases », c’est que ca finisse comme le zoo.
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14 juin 2010 à 17 h 53
En passant Calgary a un système de light rail genre metro-trmaway lequel a été fini en 1988 pour les Jeux Olympiques (tiens tiens) et ds les années 80 la population de Calgary était d’environ 800 000 comme à Québec en ce moment; donc si c’est bon pour eux (ville fétiche de la droite québecoise en passant) pourquoi pas nous ?
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14 juin 2010 à 19 h 28
La population de Québec n’est pas du tout en cause, Québec est en masse grosse, mais il faut quand même être réaliste avec nos moyens. Il serait bon de prendre exemple sur Calgary qui se sont arrangés pour le construire de la manière la moins couteuse possible.
« The Calgary, Alberta C-Train used many common light rail techniques to keep costs low, including minimizing underground and elevated trackage, sharing transit malls with buses, leasing rights-of-way from freight railroads, and combining LRT construction with freeway expansion. As a result, Calgary ranks toward the less expensive end of the scale with capital costs of around $24 million per mile. »
ref: http://en.wikipedia.org/wiki/Light_rail
C’est pas du tout l’optique qu’on a à Québec…
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14 juin 2010 à 23 h 07
oui c’est vrai qu’on a juste des petits moyens…
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14 juin 2010 à 22 h 51
Une différence entre Québec et Salk Lake City, et qu’à ce moment, pour une population comparable, la ville américaine n’avait pas grand chose à offrir en transport en commun. Même aujourd’hui, le service d’autobus est comparable à celui de Québec, mais avec une population plus imposante et un territoire somme toutes plus simple à couvrir (pas de cap, fleuve, etc.), bien délimté par les montagnes.
Mais on ne peut peut-être pas rien conclure de cette différence. Peut-être que Québec est déjà plus habituée aux TEC et que le tramway sera d’autant plus populaire ou à l’inverse, peut-être que Québec a déjà sa part de « convertis » et n’en aura pas beaucoup plus.
Reste que dans l’ensemble, c’est probablement déjà plus comparable Salt Lake City que n’importe quelle ville Européenne.
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