Référence la tragédie qui s’est déroulé à Montréal, un viaduc qui s’écroule après avoir été inspecté, suite a une chute de débris.
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 1 octobre 2006
Habitués à surveiller les nids-de-poule, les automobilistes de Québec auraient tout intérêt à jeter un coup d’œil en l’air. Au cas où le ciel leur tombe sur la tête. Petite visite guidée des pires viaducs de la capitale.
Si le pont de Québec charme par le côté rustique de ses poutrelles d’acier, une surprise de taille attend les automobilistes à leur entrée de la ville. Sur les côtés de la route, des blocs de béton de la taille d’une balle de baseball reposent sur les bas-côtés. Leur origine ? Le tablier du viaduc permettant au chemin Saint-Louis d’enjamber la route d’accès. Plus de la moitié de sa surface est maintenant dénudée de sa couverture bétonnée, laissant paraître son armature qui forme d’immenses damiers au-dessus des véhicules.
Certes, ces observations visuelles permettent uniquement d’évaluer le vieillissement de l’enveloppe de la structure. Pas sa durée de vie. Mais le viaduc du chemin Saint-Louis serait bel et bien dans la mire du MTQ, selon des informations obtenues par Le Soleil. Le pont devait récemment être remis à neuf, mais les ingénieurs de Québec ont choisi de refaire en priorité celui permettant au chemin Sainte-Foy d’enjamber l’autoroute Duplessis.
Voir aussi cet article.
2 octobre 2006 à 11 h 32
D’après ce qu’on m’a dit, ce qui tombe n’est généralement que le revêtement (un genre de crépi finalement), même si cela met une partie de l’armature à nu.
Reste que même s’il ne s’agit que de revêtement et non de structure, un bloc de béton qui tombe, qu’il soit de la grosseur d’un poing ou encore pire, d’un ballon de basket, est potentiellement mortel pour quiconque passe malencontreusement en-dessous à ce moment.
Ainsi, à voir les débris qui jonchent l’autoroute Duplessis (ou jonchaient, car ils ont fait du ménage on dirait, avec les récents travaux) au-dessous de Versant-Nord et de Blaise-Pascal, on est obligé de dire que ces viaducs sont dangereux, même s’ils ne s’écroulent pas! Il y a quelques années, on a rajouté un genre de grillage à poule par-dessus, mais je me demande bien si après tout ce temps passé à rouiller, exposé aux intempéries, il est encore capable de retenir les blocs qui tombent.
Et une fois le revêtement parti, j’imagine que la structure s’effrite ou s’érode plus rapidement. Mais sur ce dernier point, je ne suis pas expert en matérieaux et je vais supposer que ceux qui y travaillent savent ce qu’ils font…
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2 octobre 2006 à 13 h 07
Justement, on se demande vraiment s’ils savent ce qu’ils font!
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2 octobre 2006 à 13 h 26
J’ai déjà entedu dire que l’armature d’acier d’une certaine époque se contracte et se dilate beaucoup au gré des saisons. À la longue, des fissures se forment et permettent la pénétration de l’eau et du sel, ce qui la fragilise plus.
Je me demande si le ministère des transports a changé beaucoup de techniques dans les constructions récentes.
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2 octobre 2006 à 14 h 37
Cet été j’ai eu l’occasion de travailler au Complexe Scientifique du Québec et j’ai eu la chance de visiter des laboratoires où des tests étaient effectués sous les tiges en acier qui forment la structure du béton des viaduc. Les tests se faisaient sur des nouvelles tiges pour voir si leur résistances aux intempéries étaient supérieures aux anciennes tiges traditionelement utilisés dans les viaduc et les réponses étaient très positive. Il y avait aussi des centaines de compositions d’asphaltes différentes pour enfin trouver une sorte qui serait plus durable.
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2 octobre 2006 à 19 h 41
Pendant ce temps, le « viaduc » du Gard, construit il y a 2000 mille ans par les romains, se dresse fièrement en ignorant le passage du temps.
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2 octobre 2006 à 20 h 52
Ludovic: Les températures sont probablement assez différentes de celles de Québec.
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3 octobre 2006 à 00 h 40
« Pendant ce temps, le « viaduc » du Gard, construit il y a 2000 mille ans par les romains, se dresse fièrement en ignorant le passage du temps. »
Combien de tonnes de calcium y sont saupoudrées en un seul hiver, et combien de véhicules y circulent? Quels sont les écarts de température d’une journée à l’autre en janvier et février?
S.V.P. comparons des pommes avec des pommes.
L’acier d’armature utilisé jusqu’à tout récemment était nu, donc sensible à la rouille, qui a pour effet de faire gonfler l’acier, et par la suite de faire éclater le béton.
Exemple de nouvelles techniques : le stationnement sous la Place de l’université, coin de la Couronne et Charest. On a utilisé de l’acier d’armature conventionnel, mais par-dessus la dalle de béton, on a posé une membrane recouverte d’une couche d’asphalte. Ainsi la fonte de la neige « calciumonnée », accumulée sous les voitures, ne pénettre pas dans le béton. C’est plus cher, mais c’est plus de du bonbon ;-) Je suis persuadé que ce stationnement ne fera pas l’objet de réparations majeures comme celles faites aux stationnements de l’Hôtel de Ville, de Place d’Youville et bientôt de Place Jacques-Cartier. Ces dernières étant dûes depuis fort longtemps.
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3 octobre 2006 à 15 h 58
André
Effectivement, les stationnents bien réalisés ont des membranes qui empêchent le sel de se rendre au béton. Bien des promoteurs les enlèvent, non disons tous les promoteurs les enlèvent pour économiser, résultat dans 15 ans tout est à refaire. Certains projets récents à Québec auront ce problème, mais ca ce moment ces promoteurs bien subventionnés, auront vendus à gros profits leurs tours, laissant la m…. aux autres…
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3 octobre 2006 à 16 h 55
Cher Antoine…..
Vous affirmez des choses et vous ne présentez aucun élément de preuve afin d’étayer votre argumentation. Vos commentaires perdent ainsi toute crédibilité.
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3 octobre 2006 à 20 h 38
Non mais… AVEZ-VOUS VU CETTE NOUVELLE???
http://www.cyberpresse.ca/article/20061003/CPACTUALITES/61002224/6159/CPACTUALITES
Il semblerait que ce serait toutes les procédures d’inspection PENDANT la construction qui aurait été déficiantes.
Je n’aurais jamais pensé que des gens pouvaient être assez sans-genie pour négliger l’installation de tiges d’armature.
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3 octobre 2006 à 22 h 42
La surveillance des chantiers est un véritable cauchemar. Les entrepreneurs font tout pour sauver de l’argent, quand ce ne sont pas les plans qui sont tout croches.
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