Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un autre 1er juillet, une autre crise du logement à Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juin 2010 9 commentaires

Source : LCN, le 15 juin 2010

Le 1er juillet approche rapidement et l’extrême rareté des logements inquiète les groupes communautaires de Québec, qui craignent que des locataires se retrouvent à la rue.
Le taux de chômage, à Québec, demeure parmi les plus bas au Canada, ce qui rend la région attrayante à des gens de l’extérieur. Si bien que les nombreuses mises en chantier n’arrivent pas à faire remonter le taux d’inoccupation des logements. Au contraire, il a chuté, dans l’ensemble, à
0,4 %, alors qu’on considère que l’équilibre se situe autour de 3 %.

Dans le centre-ville, la relative prospérité économique amène des propriétaires à convertir leurs immeubles à logements en condos, ce qui vient ajouter à la rareté de logements abordables. Et puis, la rareté fait augmenter les loyers. Résultat : sur 2300 logements présentement disponibles, à Québec, seulement 600 peuvent être considérés comme abordables, c’est-à-dire, à des loyers entre 400 $ et 700 $ par mois.

la suite

Le comité populaire de St-Jean Baptiste.

Le front d’action populaire en réaménagement urbain. Merci à Gérald Gobeil pour le lien.

Voir aussi : Logement locatif ou social, Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


9 commentaires

  1. LouisL

    16 juin 2010 à 09 h 30

    La régie du logement et ses normes tuent l’intérêt des propriétaires à offrir des logements abordable. Personnelement, les histoires d’horreur entendue m’ont arrêté alors que j’allais me lancer avec un premier immeuble à revenue. La clientèle des locataires à faible revenu ou sur l’assistance sociale c’est faite elle-même une assez mauvaise réputation je crois.

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    • ELalonde

      16 juin 2010 à 09 h 53

      J’ai longtemps travaillé pour un proche qui avait des immeuble à revenue, donc un avec huit logements abordables. Ouf…la clientèle là-dedans n’était pas un cadeau. Si je m’achetais un immeuble, j’achèterais un immeuble avec des logements qui ne sont justement pas abordables.

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    • Carol

      16 juin 2010 à 13 h 01

      Ah les généralisations ! quel erreur de discernement

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    • Jeff M

      16 juin 2010 à 17 h 21

      C’est plate à dire, mais c’est vrai. Je loue quelques logements, je peux dire par expérience qu’une forte proportion de « BS » sont indésirables pour le voisinage. Souvent malpropres, bruyants et faisant du traffic illégal, le simple fait qu’ils soient toujours présents dans leur logement (ils ne travaillent pas) les rend encore plus insupportables. Ensuite, les relations avec le voisinage se dégrade et ça peut virer en vraie foire. J’essai de relativiser tout ça. Je me dis qu’ils ont des standards de vie différents, mais n’empêche que c’est dûr à gérer. L’harmonie est difficile à atteindre.

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    • Jeff M

      16 juin 2010 à 17 h 25

      Ce sont des gens qui ont souvent des problèmes personnels causant une dfficulté à s’intégrer dans la société. Ce n’est pas le rôle du propriétaire de les aider là-dessus.

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  2. ELalonde

    16 juin 2010 à 09 h 48

    J’ai cédé mon bail en 4h dans SJB. Je n’en revenais pas. Je m’ennuirai pas de ce logement.

    J’y ai fait des travaux mineurs comme majeurs, la plupart à mes frais, pour le rendre potable et quand il est venu le temps au propriétaire de prendre ses responsabilités lors de travaux URGENTS…il m’a envoyé paître. On ne m’y prendra pas deux fois.

    Plus jamais les petits propriétaires.

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    • olivier.amiot.1@ulaval.ca

      16 juin 2010 à 12 h 41

      Et pourtant, je considère encore et toujours les petits propriétaires comme étant les meilleurs. C’est certain qu’ils sont pas tous égaux et que les grands qui sont responsables offrent des services. Mais il y a aussi des grands proprio qui se foutent complètement de leur locataire, ce qui fut le cas une fois pour moi et une fois pour ma copine. Alors M.Lalonde, cela ressemble aussi a un préjugé votre point!

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      • ELalonde

        16 juin 2010 à 13 h 02

        Ai-je dit: « Les petits propriétaires sont tous comme ci ou comme ça » ?

        Non, j’ai dit, que pour moi, c’est terminé les petits propriétaires. Je suis convaincu qu’il y a plein de bon petit proprio, mais pour moi c’est terminé.

        Ai-je le droit d’être échaudé?

        La plus grande raison pourquoi je préfère traiter avec une grande compagnie c’est qu’on ne traite jamais avec le propriétaire directement, mais avec leurs employés. Ceux-ci n’ont aucun intérêts à gratter quand on demande du service tandis qu’un propriétaire va naturellement chercher à sauver sur les dépenses.

        Alors on fini par faire les rénos nous-mêmes à nos frais. Si j’avais voulu faire des rénos, je me serais acheter une maison. Et quand on n’a pas l’expertise pour réparer quelque chose et qu’on le demande, on a le droit à une job « botché ».

        Et c’est ce qui m’est arrivé le plus souvent avec des petits proprios. Comme le dernier. J’avais une fuite d’eau continue et ses travaux ont consistés à foutre un plat (qu’il a volé dans ma batterie de cuisine) dans le plafond qui finissait par déborder. Ou l’autre d’avant, qui pour régler une infestation de fourmis a mis des tite-cacannes rouges quand il aurait fallu traiter l’immeuble avec des grands moyens. Je pourrais continuer comme ça jusqu’à demain…

        Aujourd’hui, j’ai juste à décrocher le téléphone pour dire qu’une ampoule est brûlée et on vient me la changer (même si je le fais moi-même, anyway). C’est tellement agréable.

        Bref, je suis sûr que pleins de petits proprios ont de l’allure (j’en connais quelques uns personnellement). Je ne suis juste jamais tombé sur un alors je ne cours plus le risque parce que malheureusement, ce n’est qu’une fois emmenagé qu’on sait vraiment à qui on fait affaire.

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