Source : Ian Bussières, Le Soleil, le 19 juin 2010
Pendant ce temps, les projets de déménager l’Hôtel de Glace et d’aménager une école d’horticulture sur les terrains du zoo piétinent, et le Bureau de la Capitale-Nationale, responsable du dossier, refuse de dire si la présence des trois encombrants nounours y est pour quelque chose.
«Je ne peux pas vous dire s’il est possible de faire les projets si les ours sont encore là. On fera le point sur le dossier dans quelques semaines. Les ours font partie des discussions que nous avons avec les différents partenaires concernant l’avenir des terrains du zoo. On se demande quoi faire avec, si on les garde ou si on les envoie ailleurs. Cependant, je ne peux pas vous dire pour l’instant si leur présence nuira aux projets pour les terrains du zoo», a déclaré Nicole Demers, porte-parole du Bureau de la Capitale-Nationale.
Du côté de la Ville de Québec, François Moisan du Service des communications indique pour sa part qu’un projet comme celui d’installer l’Hôtel de Glace sur les terrains du zoo nécessiterait un changement de zonage. Le secteur est actuellement zoné parc et les activités commerciales y sont interdites.
19 juin 2010 à 17 h 02
Pauvres bêtes…
Ce fut une des belles conneries des libéraux.
Il parait qu’il coûte plus cher fermé qu’ouvert…
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19 juin 2010 à 17 h 29
Et si le PQ n’avait pas refusé l’argent du fédéral pour une question de chiffon rouge, les libéraux n’auraient peut-être pas été obligé de le fermer…
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19 juin 2010 à 17 h 49
Et comment va l’aquarium depuis ce vaudeville ? Il me semble qu’il a repris du poil de la bête.
Ensuite, la somme était-elle récurrente ? Car il me semble que ce sont les opérations qui sont déficitaires. Bien plus que les millions du fédéral, c’est l’absence de volonté de développer et diversifier l’environnement récréatif, laisser péricliter les installations, des projets ni oui ni non, pour finalement que le secteur se fasse gruger par les projets immobiliers et qu’on se dit : pour ce qu’il en reste, continuons avec l’immobilier.
québécois.
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19 juin 2010 à 19 h 04
C’est cher l’aquarium pour ce qu’ils présentent. La « piscine » pour les phoques est en réparation, ca enlève de l’attrait à la section extérieure.
Par contre, à l’intérieur du bâtiment principal c’est pas mal.
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30 juin 2010 à 19 h 44
Rien à voir. Depuis juin 1994 que le PLQ veut fermer. Mais il y a eu élection en sept. 94. Le PQ a dû fermer en 2000, le zoo devant subir des travaux majeurs de mise aux normes pour répondre aux critères internationaux. Le PLQ s’est vengé en 2005, une semaine après l’élection de la mairesse Boucher et après avoir refusé 22M$ du fédéral. Jamais l’ancien maire L’Allier n’aurait permis la fermeture. Les fameux «chiffons rouges» ne sont donc qu’un mythe savamment entretenu par la mafia libérale qui destinait le site à ses amis du Marigot, né, comme par hasard, en 1994.
Le dossier du zoo est politiquement plus sale que celui des commandites.
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19 juin 2010 à 18 h 27
Dommage qu’on ne fasse toujours rien d’intéressant avec ce site magnifique.
Pas trop loin de la ville et accessible en Métrobus. Pourquoi ne pas en faire la plage qu’on n’est toujours pas capable d’avoir au Bassin Louise??
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20 juin 2010 à 06 h 05
Une plage, au zoo plutôt qu’au bassin Louise ? ?
L’élément de centralité géographique et donc d’accessibilité de masse constitue de loin le plus important facteur de rentabilité à considérer dans le cas d’un investissement public tel le « parc-plage-marina » proposé au bassin Louise : http://www.gensdebaignade.org/
Ce magnifique plan d’eau au panorama superbe sur le quartier historique dont les Québécois découvrent l’existence grâce au « Moulin à images » de Robert Lepage est le seul à répondre à ce critère fondamental. En plus des 600,000 résidants de la Capitale, il est directement accessible aux MILLIONS de visiteurs et de touristes qui fréquentent le Vieux-Québec. De plus, il constitue le centre des deux grands axes cyclables régionaux (du Littoral et des Cheminots).
Dans quelques années, tout le monde se demandera comment une telle richesse liquide collective aura pu demeurer si longtemps un club privé. L’avenir ? « Les hommes passent, la géographie reste. »
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21 juin 2010 à 09 h 41
Effectivement, le Bassin Louise est intéressant, mais cela fait des années et rien ne semble bouger…
Je préfèrerais avoir une plage accessible en Métrobus qu’une pas de plage au centre-ville…
à Montréal, la Plage est sur l’Ile Notre-Dame où il n’y a aucune résidence proche et on doit prendre l’autobus et le métro pour y aller et le succès semble au rendez-vous…
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21 juin 2010 à 13 h 10
@ julien
Vous voulez que les choses bougent au bassin Louise ? Très simple. Samedi prochain 26 juin, oubliez votre clavier et venez nager en ville : http://www.gensdebaignade.org/
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30 juin 2010 à 19 h 50
Pour au moins deux raisons: l’aqueduc de Charlesbourg ne le permet pas. Le PLQ veut toujours céder le site à des amis qui contribuent à sa caisse électorale. Présentement, le promoteur Desbois, mieux connu sous le vocable «Hôtel de glace», est dans le décor avec un projet lui permettant d’occuper le site 12 mois par année. Son hôtel seul n’est pas assez rentable. Son projet n’est pas encore prêt, d’où sa demande de prolonger son contrat à Duchesnay jusqu’au 31 juillet prochain.
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21 juin 2010 à 12 h 37
Heu Julien… Il ne manque pas quelque chose d’essentiel pour faire une plage sur le site du zoo?
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21 juin 2010 à 13 h 20
Le principe du la plage Jean-Drapeau est en fait un lac artificiel filtré.
La même chose pourrait être faite à l’ancien zoo qui est traversé par la Rivière Du Berger…
Même le projet au Bassin Louise vise plus à faire une piscine avec eau filtrée collée sur le fleuve plutôt que de la baignade directement dans le fleuve…
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21 juin 2010 à 17 h 16
Nager dans le fleuve apparaît simple mais ne l’est pas. À marée basse, il faut pratiquement aller dans le chenal maritime et c’est dangereux. À marée haute, il ne reste parfois plus de plage car tout est sous l’eau. De fortes précipitations font varier la qualité de l’eau. D’autres usagers partagent le fleuve : yachts, canots, motos-marines, kayaks, etc. Enfin, l’autoroute Dufferin-Montmorency et le boulevard Champlain ont détruit pratiquement toutes les anses du côté de Québec.
Il n’en reste pas moins que pour fonctionner comme du monde, une plage doit autant faire se peut être située au centre de son bassin d’usagers. Là-dessus, l’hyper-accessibilité du bassin Louise est imbattable – surtout pour les touristes – comme on le voit avec les foules qui se pressent sur ses rives pour assister au Moulin à Images.
Il existe une étude comparative de sites potentiels de plages fluviales à Québec : http://www.gensdebaignade.org/Plages_fluviales_Quebec_les_meilleurs_sites.pdf
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