Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Quartier Saint-Louis-de-France: la méthode forte pour freiner les promoteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2010 21 commentaires

Pierre Couture et Matthieu Boivin
Le Soleil

(Québec) Des résidants du quartier Saint-Louis-de-France dans l’arrondissement Sainte-Foy ont pris les grands moyens pour freiner l’ardeur des promoteurs immobiliers un peu trop agressifs. Ils offrent maintenant leurs résidences à des prix variant entre trois et quatre fois l’évaluation municipale.

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Québec Urbain en a parlé

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Résidentiel.


21 commentaires

  1. juju

    11 juillet 2010 à 17 h 48

    Le pire c’est que certains d’entre eux seront vendus…J’aimerais ça avoir un bungalo dans ce quartier là…$$$$
    C’est comme avoir construit sa maison sur une mine d’or.

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  2. Jean

    11 juillet 2010 à 20 h 30

    Dans la vie tout à un prix……et quand certains receveront ce qu’ils désirent ils n’hésiterons pas à vendre.

    Surtout que lorsque l’on vend sa maison, qui est en plus notre résidence principale (donc profit non imposable…) et que l’on deveint millionaire du jour au lendemain, l’appat du gain est le même pour tout le monde……

    Ces résident veulent-ils vraiment freiner les promoteurs ou maximer leurs gains ????

    En passant, ils ont tout à fait le droit de faire ce qu’ils veulent. Et faire de l’argent est loin d’être une mauvaise chose….

    .

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  3. Manu

    11 juillet 2010 à 21 h 37

    Quand on veut jouer au même jeu que les promoteurs, il faut aussi jouer avec les mêmes règles… et ils le font très bien!

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  4. davedeux

    11 juillet 2010 à 22 h 19

    Moi-même j’en profiterais. Nous ne pouvons pas reprocher
    a des résidents de tenter de faire la passe tout en sachant
    que plusieurs prometteurs qui pourront bâtir des condos
    a cette endroit réussiront a vendre leur garde-robe a des prix défiant toute logique.
    En fait, le plus étonnant dans tout cela, ce n’est pas les
    prix demandés pour les bungalows, mais le fait qu’il
    existe des acheteurs futurs a ce prix.

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  5. Georges-Antoine

    11 juillet 2010 à 22 h 45

    Je leur souhaite aussi qu’ils fassent la piasse.

    Je ne vois pas pourquoi on dit qu’ils usent de la méthode forte? N’importe qui essaierait de se remplir les poches dans une telle situation.

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  6. Louis

    12 juillet 2010 à 06 h 55

    Bien qu’un projet d’agrandissement du CHUL ne soit pas prévu, j’espère que les autorités compétentes vont se prévaloir du droit de préemption sur les terrains les plus appropriés et qu’ils expropriront les propriétaires si un arrangement à l’amiable n’est pas trouvé.
    La spéculation trouve ses limites lorsqu’elle entrave l’intérêt général.

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    • Lucas

      12 juillet 2010 à 08 h 07

      « Délicat » comme commentaire mais je seconde. Je tente d’acheter un terrain dans Saint-Roch et je suis confronté au même problème. Je suis tombé sur une maison évaluée à 89 000 et le propriétaire vendait 225 000. Et je ne parle pas d’un terrain de 10 000 pieds carrés!

      Il commence à y avoir une surenchère agaçante dans l’immobilier. Je sais qu’en 2010, on ne paie plus vraiment pour une maison mais plutôt pour un terrain, un endroit où habiter, mais je crois que certaine personne voient une opportunité plus grosse qu’elle l’est vraiment.

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    • davedeux

      12 juillet 2010 à 08 h 56

      On peut donc conclure que GM dév. dans st-Roch, entrave
      l’intérêt général.
      Merci de cette confirmation

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      • Lucas

        12 juillet 2010 à 18 h 50

        On peut rien conclure du tout. Ça sort de où cette conclusion bidon facile?

        En fait, depuis le début de mes démarches, c’est GM qui m’a le plus aidé. GM ne fait peut-être pas seulement du bon mais faut arrêter de penser que tous les promoteurs sont des &%?%$/ »! »…

        C’est un particulier qui vendait à 225 000.

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      • Manu

        12 juillet 2010 à 20 h 33

        En effet, tout ce qu’on peut déduire de ce cas (rédisentiel de St-Roch), et en supposant qu’il y en ait d’autres du genre, c’est qu’il existe une assez forte demande pour « vivre en ville » que certains sont prêts à payer le fort prix. Et effectivement, c’est le terrain qui vaut cher là-dedans, car « vivre en ville » c’est d’abord et avant tout l’emplacement géographique, donc le terrain.

        Si c’est bel et bien le cas, alors tant mieux, cela montre qu’à Québec on réussit à attirer les gens en ville, et même plus besoin d’incitatifs fiscaux de la ville. La hausse des prix n’est qu’une conséquence de cette « réussite ».

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  7. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    12 juillet 2010 à 08 h 41

    Ils commencent à comprendre qu’au lieu de chialer contre le trafic de transit et contre le voisinage commercial désagréable, ils ont une autre alternative: vendre leur cabane à gros prix et aller s’installer ailleurs avec les moyens$$ de se choisir quelque chose de bien quand même.

    Ceux qui risquent le plus c’est ceux qui pourraient voir leur voisin vendre à gros prix à des promoteurs (et y construire une horreur à deux pas de leur cour), mais pas eux…

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    • Pier Luc

      12 juillet 2010 à 13 h 17

      Pas seulement ça, si certains réussissent à vendre à gros prix, l’inflation vas monter en flèche dans le secteur et ceux qui veulent rester vont se retrouver avec des compte de taxe exorbitants. Ça risque de les mettre en faillite. Il vas falloir que la ville regarde ça de près…

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      • Lucas

        12 juillet 2010 à 13 h 33

        1 point pour Pier Luc.

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      • nietnietniet

        12 juillet 2010 à 14 h 58

        C’est ca aussi la densification. Plus de monde, moins de terrain, plus de surenchère etc. Certaines personnes n’auront plus les moyens d’être proprio.

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      • Erick

        12 juillet 2010 à 16 h 48

        Même problème qu’à d’autres endroits « recherchés » comme à l’Ile d’Orleans où certains riverains qui ont la vue sur le fleuve se sont ramassés à payer des comptes de taxe supérieurs au prix d’acquisition de la propriété il y a très longtemps. Ils ont plus les moyens de payer leur compte de taxe mais ils ont toujours possibilité de vendre leur propriété à fort prix.

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      • Jean

        12 juillet 2010 à 19 h 31

        La vrai questoin est plutôt de savoir s’il est normal que dans un secteur en fort développement comme l’est présentement le boul. Laurier en face des centres commerciaux, avoir qu’un bungalow sur un terrain de 10000 pc est ce qui est plus plus  »rentable » pour la collectivité.

        Comme toujours, c’est le marché qui va décider.

        Si en passant les propriétaires font de l’argent avec leur terrain (et c’est ce qui va arriver), tant mieux pour eux.

        Quand vous pensez qu’un terrain vacant de 6000 pc ou l’on ne peut construire qu’une maison unifamiliale se vend envirion 90 000 $ dans le nord de Beauport, imagimez un terrain de 10 000 pc à Ste-Foy, près de Place Laurier ou le zonage vous permet de construire jusqu’à 6 étages……

        C’est la marché qui va décider……….

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      • Manu

        12 juillet 2010 à 20 h 51

        Ça ne mettra pas personne en faillite voyons!

        Si l’évaluation et les taxes doublent et que le propriétaire se retrouve à payer 10000$ de taxe sur une propriété de 670 000$ (taux de 1,5%) plutôt que 5000$ sur un propriété de 335 000$, il est évident que le profit de 335 000$ de plus (que l’actuel profit à vendre à 335 000$) rembourse très facilement le taxes payées en plus. Difficle de faire faillite pour 5000$ de taxes supplémentaires…

        En fait, si chaque dollar de taxe supplémentaire équivaut à 66,66$ supplémentaire sur l’évaluation (toujours au taux actuel de 1,5%), j’appelle ça un excellent investissement!

        Ah… mais il faut payer les taxes chaque année? Soit. Donc pour chaque hausse d’évaluation/taxes, on a 67 ans pour vendre sa maison et faire un profit. Donc en 2077 on ne fera pas de profit sur la hausse de 2010, mais on en fera sur toutes les auters entre 2010 et 2077.

        Bref, je ne vois aucunement la logique économique derrière l’argument qu’il faut éviter des augmentation d’évaluation car ça fait augmenter les taxes. S’il y a un inconvénient économique, c’est plutôt que ce soit une forme d’épargne « forcé », comme la RRQ par exemple et que ce n’est pas tout le monde qui a la bonne idée d’épargner. Cela n’affecte en fait que les plus vieux, qui n’ont plus vraiment de raison d’épargner.

        L’ennui c’est plutôt l’attachement à son chez soi. On peut alors se retrouver, dans les cas extrêmes (une faible minorité de gens) à devoir choisir entre payer plus cher pour demeurer là où on habite, ou ramasser le profit et s’offrir une autre demeure qui sera probablement « mieux pour le même prix » (car le terrain vaudra beaucoup moins cher), mais probablement pas « mieux géographiquement ». Rendu là, ça dépend si on se sent rapidement ou non (ou jamais) chez soi dans ce nouveau lieu.

        Bref, « chez soi » ou « l’enlevoppe »?

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        12 juillet 2010 à 22 h 40

        Pis encore Manu, chu pas sur que quelqu’un qui a acheté un bungalow dans ce secteur il y a 50 ans s’y sent encore « chez lui » auijourd’hui….

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      • Lucas

        12 juillet 2010 à 23 h 19

        …et l’immobilier, ça reste un marché hyper-spéculatif. On vient d’avoir une bulle aux USA donc n’allez pas parler de profits aux plus malchanceux.

        Et moi personnellement, ça fait longtemps que je ne considère plus mon chez-moi comme une source de revenue potentiel en 2077.

        Je suis un peu frileux sur ce sujet ;)

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      • Manu

        13 juillet 2010 à 13 h 10

        Attention de ne pas comprendre « à l’envers ». Dans mon exemple, pour les augmentations de valeur et de taxe de 2010 (j’ai omis le décalage qui existe entre l’évaluation et l’ajustement des taxes pour éviter de complexifier le tout), le profit maximal est *maintenant* (au moment de l’augmentation de la valeur) et devient nul en 2077, car payé en taxes sur 67 ans.

        Toutefois, ce n’est que pour 2010. Rendu en 2020 par exemple, il faudra additionner toutes les augmentations (ou dépréciations) de 2010 (qui a déjà perdu un peu de profit) jusqu’à 2020.

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