Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des citoyens craignent pour leur boisé au nord de Seigneuriale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juillet 2010 30 commentaires

Source: Luc Fournier, Québec Hebdo, le 26 juillet 2010

Le développement résidentiel au nord de Beauport, aux abords de la rue Seigneuriale, pourrait se poursuivre advenant l’agrandissement du périmètre urbain de 150 mètres vers le nord, comme la Ville de Québec prévoit le faire. Les résidents de ce secteur en pleine forêt craignent qu’on y construise un développement semblable au Plateau seigneurial, tout près, où l’on a rasé à peu près tout ce qu’il y avait de végétation.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement.


30 commentaires

  1. Georges-Antoine

    26 juillet 2010 à 18 h 15

    Pas dans ma cour.

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    • Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

      26 juillet 2010 à 18 h 18

      Mais encore ?

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    • Louis

      26 juillet 2010 à 20 h 07

      J’habite pas là et je suis catégoriquement CONTRE ce projet de développement (dogmatiquement même!!!). C’est l’expression même de l’étalement urbain qu’il faut cesser de poursuivre !!!
      Densifier les noyaux de vie (toute zone résidentielle avec forte mixité fonctionnelle, notamment commerces de proximité) et interdiser l’ouverture de toutes nouvelles voiries hors de ces noyaux.
      Et svp, arrêtez de construire des piscines !!! Mon dieu (je l’invoque pas souvent…), je m’étais jamais aperçu qu’il y avait tant de piscines à Beauport.

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      • Georges-Antoine

        26 juillet 2010 à 22 h 12

        Je suis également contre l’étalement urbain. donc contre ce projet.

        Mais je suis aussi plus contre l’attitude nombriliste de certains groupes de banlieusards (Il s’agit d’un propos nuancé; inutile de vous sentir tous visés) qui partent en croisade, avec des motivations égocentriques, contre des projets qui sont sur des terres publiques.

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      • Manu

        27 juillet 2010 à 22 h 45

        Supposons que la veille veuille freiner l’étalement urbain en empêchant ce développement. Il y aura toujours la même demande pour des maisons unifamiliales de banlieue, peu importe qu’on décide de densifier les quartiers centraux (même si c’est « urbanistiquement » une excellente idée, on est d’accord).

        Qu’arrive-t-il? Les gens qui veulent aller dans le nord-est de la ville vont acheter des maisons là où c’est possible… Stoneham, Boischâtel, etc. Bref, un étalement urbain encore pire.

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  2. Jonathan

    26 juillet 2010 à 19 h 08

    Pourrait-on espérer un lotissement décent, respectueux et raisonnable d’un point de vue forestier?

    Suffirait simplement que ceux qui paient y voit l’avantage de vivre dans un quartier « pas-entièrement-déboisé » (pour eux et les habitants existant. D’autre conditions s’appliquent évidemment, mais je n’ai pas eu le loisir de creuser la question pour le moment.

    Je crois vraiment que le compromis est possible si tous y mettent du sien… après SEULEMENT, on criera au « NIMBY », si il y a lieu.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      26 juillet 2010 à 19 h 57

      On devrait faire comme la ceinture verte à Ottawa, ça a vraiment mis un frein à l’étalement urbain ;)

      http://en.wikipedia.org/wiki/File:Ottawagreenbelt.PNG

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      • Louis

        26 juillet 2010 à 20 h 18

        Cette ceinture serait un pas dans la bonne direction.

        J’ai jeté rapidement un coup d’oeil et j’ai remarqué quelque chose… vous ne me croirez peut-être pas mais les gens là-bas n’ont pas de piscines! C’est le tiers-monde pourtant! Pourquoi les Québécois ont tant de piscines? Je m’emballe un peu avec cette histoire de piscines, mais je savais pas que le phénomène était aussi fort…

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      • Matrix

        26 juillet 2010 à 21 h 40

        À Ottawa, ils ont pas juste freiné l’étalement avec la ceinture verte, ils ont aussi mis en place un véritable plan de densification et de développement, ce que Quebec n’a pas fait, à l’exception de la Colline Parlementaire (qui se résume a construire sur quelques stationnement) il n’y a toujours pas de direction claire concernant tous les autres secteurs de la ville, par exemple Ste-Foy.

        Quebec devrait étudier le modèle d’Ottawa

        http://www.ottawa.ca/residents/planning/intensvideo_fr.html

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        26 juillet 2010 à 21 h 50

        Heu?

        Malgré le fait que Kanata, ainsi que plusieurs banlieues en croissance rapide (faisant techniquement partie de la ville d’Ottawa) sont situées au delà de la ceinture verte, vous prétendez que celle-ci est un succès?

        Êtes-vous déjà allés au Centre ScotiaBank? Saviez-vous que c’est au delà de la ceinture verte?

        Quand aux piscines hors-terre, leur popularité au Québec est effectivement surprenante, mais en tant que tel, je ne suis pas sûr que le terrain d’un bungalow en Ontario soit nécéssairement plus petit ou plus grand qu’au Québec. Encore une fois, on fait preuve de démagogie ici!

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  3. Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

    26 juillet 2010 à 20 h 22

    Les nouveaux terrains résidentiels sont la plupart du temps des anciennes terres agricoles que nos ancêtres ont défrichés à leur sueur de leur front. Je trouve ça un peu alarmant quand on est rendu dans la forêt pour y construire un quartier résidentiel. Me semble qu’on a sauté des étapes. La grandeur des terrains est douteuse aussi. Si on veut conserver le caractère forestier du quartier, on aurait avantage de faire des lots de 15000 pi2. Si les gens n’ont pas le fric pour les acheter tant pis.

    Je suis d’accord aussi avec Goldoche. Les résidents n’ont qu’à se regrouper pour acheter une ceinture de terrain boisé. Tout se paie dans la vie.

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  4. François Magellan

    26 juillet 2010 à 21 h 14

    C’est tellement fantastique ces lecteurs de Québec urbain qui sont tellement d’arrangements. On arriverait dans leur environnement, leur espace vécu et ils accepteraient tout, sans mot dire, au nom du développement. Je vous prie de laisser vos coordonnées.
    Et non, ce n’est pas du développement à mes yeux ce projet comme tant d’autres. C’est toujours la même recette de la tabula rasa de la part des promoteurs de connivence avec la ville, qui sous prétexte d’une pénurie d’espace, passe le territoire au hachoir. Pourtant la densité n’est pas incompatible avec l’environnement. C’est la paresse des promoteurs et des autorités qui l’est.
    Les premiers, ce n’est pas une surprise, il y en a tellement et trop, ils veulent leur part du gâteau et je suppose que ça cogne souvent aux portes de la ville, tandis que les deuxièmes, les autorités, c’est leur faiblesse à arrimer le développement durable à tous les projets, préférant miser sur des projets de marketing urbain du style d’Estimauville. Pas mauvais en soi ce dernier, mais il faut forcer les promoteurs à conserver le plus d’espace naturel tout en fixant des objectifs d’habitation, quitte à faire augmenter le coût des habitations. Une bonne architecture est faite pour maximiser les espaces en jouant avec la diversité des volumes. On entend souvent parler de densité, mais remarquez que c’est toujours pour le centre-ville. À Québec, c’est la banlieue qui est le problème et hostile à l’innovation en terme d’habitat. Voyez l’exemple que je vous soumets.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Lanxmeer
    Il faut s’en inspirer, ne pas faire du bête copier coller, pour casser le vieux modèle du petit habitat pavillonnaire. Qu’on ne me parle pas de demande. C’est une belle excuse des promoteurs pour ne pas offrir des alternatives. C’est à la ville d’imposer le pas.

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  5. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    26 juillet 2010 à 21 h 55

    Vous pensez qu’il va arriver quoi? Les gens qui veulent s’acheter un bungalow, s’en achèteront un de toute façon, à Beauport, sinon à Boischatel ou à Ste-Brigitte et je suppose rendu là qu’on sera beaucoup plus avancé…

    Le plus ironique là-dedans c’est que les habitants de ce quartier n’en ont rien à foutre de la densification, ils ne veulent pas juste pas que leur quartier change c’est tout.

    Si on y construisait du résidentiel haute densité, je suis convaincu que les habitants de ce quartier s’y opposeraient massivement.

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  6. regys Utilisateur de Québec Urbain

    26 juillet 2010 à 22 h 28

    je ne sait pas si il aurait un moyen d acquérir l ensemble des terrains appartenant aux soeurs de la charité ca aurait plus d allure que de développer dans ce coin la de beauport quelle gachit on devrait plutot développer les millions de pieds carré qui appartiennent aux frangines de plus on pourrait mettre quelque 20000 nouvelles unitées d habitation ce qui pourrait en faire un nouveau développement comme le Campanile et multiplier par 5 ce coin de st-foy mais a beauport

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  7. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    27 juillet 2010 à 17 h 29

    En tout cas, si on veut un bassin d’acheteurs pour les 2000 unités de Pointe-aux-Lièvres et les 3000 unités d’Estimauville… Il faudrait que la Ville de Québec commence par freiner l’étalement urbain. (Vous comprendrez que je parle de ces écoquartiers en projet, et que je sors les chiffres de ma poche, juste pour donner un ordre de grandeur.)

    Avec la saturation croissante des autoroutes de la région, le choix du McMansion de banlieue va être de moins en moins profitable de toutes façons, alors il est plus que temps que les pouvoirs publics mettent les bœufs devant la charrue (!) et réorientent le développement dans le bon sens, de façon à ce que les consommateurs aient une alternative.

    Mais cette réorientation ne se fera pas sans quelques mesures anti-étalement musclées.

    Bref, ce projet à Beauport n’a pas sa raison d’être. Que le maire mette ses culottes au lieu de juste « perler » dans les salons de Bordeaux.

    (Et désolé pour les pseudo-libertariens qui considèrent l’achat d’un McMansion comme un droit absolu, et qui s’attendent ensuite à ce que le gouvernement leur paye une école flambant neuve avec les fonds publics !!!)

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    • laéR

      28 juillet 2010 à 08 h 30

      J’habite actuellement sur la Rive-Sud, après avoir passer 5 ans au centre-ville (Montcalm, St-Sauveur, Vieux-Port) et 14 autres à St-Augustin avant cela.

      Je dois avouer que je suis très tenté par un de ces ecoquartiers. Je suis d’ailleur en attente de prix pour celui de la CSSQ (La Cité Verte).

      Mais bordel, je suis convaincu que je ne m’en tirerai pas en bas de 400 000$, ce qui est beaucoup trop cher à mon avis pour avoir à peine 2000 pieds carrés.

      C’est ça le problème avec la ville, à cause de l’offre et la demande, pour le même prix, j’ai 2 fois plus grand dans ladite banlieue.
      Même si c’est peu conviviale parce que c’est loin de services de proximités, je préfère de loin avoir une surface habitable plus grande.

      Le jour où les prix auront de l’allure (donc jamais ou plutôt quand la pyramide des âges aura plus de sens qu’actuellement (comprendre ici la fin de l’anomalie de la nature qu’on appel le babyboom des années 50) alors c’est certain que je fais le saut en ville.

      Mes conditions ? : Bien insonorisé, 1800 pieds carrés pour moins de 245 000$.

      En banlieue je peux avoir 2100 pieds pour 235 000$, je suis près à mettre plus pour moins en sachant que je pourrai me passer d’une voiture et économiser sur l’essence dû aux distances.

      Alors voilà! Que le centre-ville cesse d’être aux riches.

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  8. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    27 juillet 2010 à 17 h 34

    1 -D’abord, quelle sera la taille des maisons et des terrains? Si avoir de la place pour une piscine hors-terre fait de la maison une McMansion, alors il y en a beaucoup à Québec.

    2 – Un autre concept difficile à avaler pour plusieurs ici : le nombre de personnes par ménage tend à diminuer. Il y avait un projet de densification douce tentée à Ste-Foy et a été refusé par la population, il faut le faire. Je suis convaincu que vous tenteriez de faire passer ce projet dans le quartier dont il est question à Beauport et ça ne passerait pas non plus.

    3 – La population de Québec augmente, et celle des villes en périphérie de Québec augmente encore plus vite. Les gens qui veulent s’acheter une maison à Beauport n’iront probablement pas s’acheter un condo à St-Roch en 2e choix.

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  9. steve

    27 juillet 2010 à 17 h 55

    Je ne suis pas 100% d’accord avec regys pour ce qui est de construire des solages sur les terres des soeurs qui sont pour la plupart d’excellante terre agricole, ce qui est de plus en plus rare à Québec. Tout le monde sait que le transport des aliments n’est pas écologique. On devrait conserver ces terres pour un autre usage que la foutu construction. Je suis en désaccord avec le déboisement de la partie nord de la rue seigneurial, mais pour éviter que sa se produise, faudrais que la ville dézone INTELLIGEMENT des terrains qui ne permettre pas la construction résidentiel à ce jour. Il y a encore beaucoup de terrain à Beauport qui pourrais acceillir des projets résidentiels, en voici des exemples: Boulevard armand-paris, nouvelle caserne de pompiers: https://maps.google.ca/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&q=louis+14,&sll=46.899938,-71.1866&sspn=0.006583,0.01354&ie=UTF8&radius=0.38&split=1&rq=1&ev=zi&hq=louis+14,&hnear=&ll=46.903354,-71.186342&spn=0,0.01354&z=16&layer=c&cbll=46.898699,-71.186375&panoid=ZxGe9BvK249GTlTtc4LRSg&cbp=12,13.96,,0,1.63, un pit de sable qui attends juste un peu de vie. Le boulevard ste-anne qui est décoré de motel fermé suite à la bêtise de l’autoroute dufferin-montmorency, et aussi le secteur Destimauville qui n’est pas en reste.

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  10. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    27 juillet 2010 à 19 h 34

    a paper published last year, Christopher Weber and H. Scott Matthews, of Carnegie Mellon University, wove together data from a variety of U.S. government sources into a comprehensive life-cycle analysis of the average American diet. According to their calculations, final delivery from producer or processor to the point of retail sale accounts for only 4 percent of the U.S. food system’s greenhouse gas emissions. Final delivery accounts for only about a quarter of the total miles, and 40 percent of the transport-related emissions, in the food supply chain as a whole. That’s because there are also « upstream » miles and emissions associated with things like transport of fertilizer, pesticides, and animal feed. Overall, transport accounts for about 11 percent of the food system’s emissions.

    Svp, arrêtez de prétendre que l’achat local est vraiment plus écologique. Le transport n’est qu’une partie de l’équation dans les GES de l’alimentation.

    Qui plus est le moyen de transport le moins efficace (en terme de kilos de nourriture par km parcouru) est la voiture du client, pas le camion qui vient de Floride.

    http://www.worldwatch.org/node/6064

    Exemple, peut-on vraiment prétendre qu’un camion transportant des fraises de Floride, dont le poids est à 90% de fraises, est moins efficace qu’une famille qui prend sa voiture, parcourir 50 km, aller acheter 1 kilos de fraises à l’île d’orléans

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  11. steve

    27 juillet 2010 à 20 h 46

    C’est peut être vrai, mais moi je préfère acheter mes fruits et légumes d’un commercant local. En plus d’encourager l’économie local, mes fraises sont plus fraiches, cueulli la veille ou la journée même assez souvent.

    Bref, ce n’est pas seulement une question de GES qui me motive à tenir mon point à ce sujet.

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  12. Éric

    27 juillet 2010 à 20 h 51

    Aux écocologistes qui braillent à chaque fois qu’un (1) arbre est coupé, allez vous promener (en char, oui) un peu dans le Québec. Vous allez voir que, des arbres, y en a à la tonne.
    Z’avez déjà fait la 20 ou la 40 entre la Belle Ville et la Grande Ville ? Y a pas ben ben d’autre chose à voir à part des arbres de part et d’autre de la route.
    Au moins, sur la 30, on voit des pylônes électriques au lieu d’arbres, ça fait changement de paysage.

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  13. Langis D. Harvey

    28 juillet 2010 à 23 h 17

    Je ne me suis pas prononcer, jusqu’ à maintenant !
    Car je désirais voir par écrit, ce que les blogeurs de Qc U., avaient à dire, avant d’ ajouter mon commentaire.

    Il sera bref et le voici: Toutes expensions de la ville devrait-être sous un moratoire.
    Car on dépensent ( la Ville ) des sommes $$ énorme, pour de nouveau développement en oubliant volontairement les ancien. En les taxant plus, sans rien en retour!
    Sans être écolo, je suis contre la déforestation canibal des promoteurs, !!!
    Chaque arbre vaut combien en crédit carbone ; et en oxygène ?
    Si tant de gens veulent resté en périférie, c’est peut=être pour la qualité de l’air ??

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  14. Jacques

    29 juillet 2010 à 07 h 28

    Et Régis 1er de dire:  » Maudite gang de nono. On rase ces arbres et qu’ils ferment leur gueule. Moi la ville, je veux qu’elle aie 1 million de population sous mon règne. Si je veux justifier les déficits. TGV, tramway, Colisée, quartier artistique, le Cirque du soleil, Le moulin à images, le congrès de ………. »

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