Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Deux citoyens sur trois pour un tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 octobre 2006 19 commentaires

Simulation rue Dorchester (Réseau de transport de la capitale). Source: Le Soleil.

Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 24 octobre 2006.

L’idée d’un tramway à Québec fait son chemin. Les deux tiers de la population de la région de Québec est d’accord avec un tel projet, selon un sondage réalisé par la firme Léger Marketing pour le compte d’Accès transports viables.. (…)

La suite. Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.


19 commentaires

  1. Ludovic

    25 octobre 2006 à 13 h 36

    Même si je suis à 99% pour, je suis à peu près certain que dès que l’on mettera des chiffres à une éventuelle facture, l’appui risque de diminuer énormément.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Mathieu Laroche Casavant

    25 octobre 2006 à 22 h 13

    Bien, il faudra un jour ou l’autre le faire, les gaz à effets de serres risquent pas de disparaitre d’eux même!

    Il faudra des mesures radicales.

    Alors je souhaite que la mairesse ainsi que le futur gouvernement provincial et fédéral nous aident exponentiellement. Le fédéral donne des milliards dans le Canada anglais pour le transports en commun, dont 1 milliard l’année passé pour le O-Train d’Ottawa et pour le métro de Toronto.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Graeme

    26 octobre 2006 à 18 h 49

    On devrait plutôt penser faire un métro léger, en souterrain, comme il en existe plusieurs dans le monde dans des villes moyennes comme Québec. Ainsi, on éviterait d’avoir dans les rues le passage du tramway, avec les retards, bouchons etc… que cela implique. Surtout au niveau du vieux-Québec.
    C’est sûr que sur les grandes artères cela fonctionnerait, mais dans l’hyper-centre ?
    Voyez par exemple Rennes en France, une ville de pratiquement 600 000 habitants (l’aire urbaine), qui a une ligne de métro léger et automatisé (pas de chauffeur). Il y a 110 000 personnes qui prennent chaque jour le métro ! Ils ont réduit de 40% le nombre de déplacements en voitures dans la ville, et ont doublé les déplacements en métro et bus grâce à une réorganisation des lignes. Pas pire quand même ? Au point de créer bientôt une deuxième ligne.
    Entendu, il y a un boum économique et démographique à Rennes avec environ 10 000 habitants de plus chaque année, mais Québec a environ 730 000 habitants. Donc il y a un « marché » pour un métro léger.
    Voici le site :
    http://www.star.fr/rubrique.aspx?RubriqueID=218&LangueID=1

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Sébastien

    27 octobre 2006 à 00 h 23

    On n’a pas la densité de Rennes. Le problème de Québec n’est pas la taille de sa population, mais bien sa faible densité et le nombre élevé de voies autoroutières!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Mathieu Laroche Casavant

    27 octobre 2006 à 09 h 33

    En effet, faudrait avoir un plan de restructuration des autoroutes et boulevards urbains.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Xavier

    27 octobre 2006 à 10 h 02

    Je vous recommande de lire la première étude de faisabilité publiée par le RTC sur son site web http://www.rtcquebec.ca/francais/a_propos_du_rtc/publications.html. Le projet de Québec comprend une section en souterrain sous la colline parlementaire. De plus, il faut dire que sur presque l’intégralité du parcours il existe déjà des voies réservées aux autobus, donc si vous ne roulez pas dans les corridors réservés, il ne devrait pas y avoir une grande différence sur la circulation automobile… Il est certain que le métro de Rennes est intéressant, mais au coût du KM souterrain, on aura jamais rien dans la région de Québec si on s’accroche à un tel projet parce que les dimensions géographiques de la ville ne sont vraiment pas les mêmes que dans cette jolie ville qui se marche très bien. On parle d’un réseau de tram d’environ 20 km à Québec dans un premier temps et de le prolonger sur toute la longueur du métrobus à terme (30 à 40 km). Si on multiplie par environ 140 millions du kilomètre souterrain… Disons que ça prendrait beaucoup de volonté politique. Un système extérieur coûte quant à lui environ 20 à 25 millions du km.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Martin Paré

    27 octobre 2006 à 13 h 45

    2/3!!! C’est vraiment encourageant!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Jeff

    27 octobre 2006 à 15 h 19

    J’ai entendu bien des choses positives au sujet du tramway. Point de vue environnemental, il n’y a aucun doute que c’est un +. Pourtant, je ne comprend toujours pas en quoi remplacer une ligne métrobus par un tramway fait une différence dans l’organisation d’une ville. Que ce soit une ligne métrobus ou un tramway, les gens se déplacent. Est ce que c’est plus rapide? Est ce que ça passe à plus haute fréquence? C’est plus beau, mais qu’est ce que qui change vraiment les habitudes?

    Allez, vous devez me convaincre que le millard de $ en vaut la peine.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Xavier

    27 octobre 2006 à 16 h 46

    Les avantages du tram? Il y en a plusieurs sur le bus conventionnel.

    C’est un peu plus rapide en période de pointe, pas nécessairement au niveau de la vitesse atteinte, mais au niveau de l’embarquement et du débarquement des passagers (plusieurs portes à la fois s’ouvrent, il y a aussi plusieurs bornes de paiement). Il faut dire que le tram roule en voies exclusivement réservées et qu’il a priorité absolue aux feux de circulation, ce qui est un avantage immense par rapport au bus (surtout si on considère le peux de respect des automobilistes à l’égard des voix réservées) Par contre, ce n’est pas dit qu’à 1h du matin le tram soit plus rapide puisque l’absence de circulation permet au bus d’aller plus vite alors que le tram plafonne au niveau de la vitesse possible.

    Ça contient beaucoup plus de gens (environ 3 à quatre bus soit 200 passagers) donc ça permet d’avoir moins de véhicules en service sur les lignes métrobus. Actuellement, à l’heure de pointe il doit y avoir environ trois autobus aux huit minutes (alors que la fréquence théorique est de 1) pour embarquer tout le monde et assurer la régularité des passages. Le nombre d’autobus et de chauffeurs sur les lignes métrobus limite considérablement le RTC dans son expansion, d’où la volonté d’avoir à tout le moins des autobus articulé pour diminuer ce ratio, ildéalement un tram.

    Le tram est aussi plus « confortable », c’est à dire que les wagons sont spacieux, reliés entre eux, ce qui permet aux gens de se répartir dans le véhicule et surtout, comme il a une voie réservée et priorité aux feux, pas de freinages secs et de risques de chute à tout moment comme dans les autobus conventionnels.

    Du côté des avantages économiques, il faut noter que c’est approvisionné à l’électricité, une source d’énergie dont les prix fluctuent moins au québec que le pétrole. De plus il est super efficace dans son rendement energitique (une fraction de l’énergie par passager par rapport à l’automobile). C’est une infrastructure très durable à comparer aux routes du Québec, les rails reposent sur des blocs de béton qui reposent sur d’autres fondations encore (je suis pas expert, mais l’installation est impressionnante à voir). Finalement, c’est quelque chose qui se « vend » mieux que le bus, ça permet des augmentations d’achalandage et de la prise de valeur du corridor dans lequel il est situé et une densification potentielle du territoire. Ce genre de projet devient généralement assez emblématique de la ville et permet d’attirer plus de gens.

    Bref, une foule de petites choses qui font que c’est comme de passer de la trotinette au vélo. C’est pas un métro, mais pour Québec c’est plus adapté. Ça passerait réellement tous les 5 minutes sur le tronçon central et le temps du parcours serait beaucoup plus stable, plus court. Ça permettrait un réel développement du transport en commun à Québec puisque le réseau de tram serait la colonne vertébrale à laquelle plus d’autobus pourraient être rattachés vu la fin des métrobus. Pour conclure, en plus d’être vraiment plus efficace, le tram c’est très joli… Je vous conseille fortement l’étude du RTC qui explique tout ça mieux que moi (même plus d’arguments) et qui présente des maquettes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Jeff

    29 octobre 2006 à 07 h 32

    C’est intéressant tout ça. Reste à voir si le public est prêt à en payer le prix.

    Pour ce qui est du sondage, j’aimerais bien voir quelles questions ont été posées. Comme ça été réalisé pour le compte de « transport viable », parions qu’ils n’ont pas trop parlé des coûts.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. JT

    29 octobre 2006 à 15 h 31

    Je ne suis pas certains que les gens considèrent les coûts dans leur réflexion. C’est peut-être plus une question de calcul individuel (Qu’est-ce que ca va me rapporter à moi).

    De toute manière, qui est capable de faire un calcul qui tienne compte de tous les coûts et ainsi dresser un portrait de la rentabilité d’un projet ?

    Je pense qu’on s’entend pour dire que ceci en est un beau cas de figure. Quand les citoyens comprennent de quoi il s’agit, comme en fait foi le commentaire de Daniel Chouinard. https://www.quebecurbain.qc.ca/archives/000430.html

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Jeff

    29 octobre 2006 à 21 h 05

    En effet, le bénéfice de ce projet varie selon les individus. Cependant, nous vivons dans une société dominée par les automobilistes. Je ne crois pas qu’en général ceux-ci se prétendraient prêts à payer de leur poche un service que les autres utiliseraient, en supposant qu’on leur pose la question ainsi dans un sondage.

    Pour ce qui est des répercusions au niveau sociétal du projet, l’an.alyse coût/bénéfice est largement utilisé au ministère des transports. Sans prétendre offrir une précision parfaite, ce sont des méthodes d’an.alyses relativement bien rodées par quelques décennies de pratique chez les économistes.

    La seule raison pour laquelle j’argumente ici, c’est qu’un sondage n’est jamais neutre. On peut donner facilement l’impression qu’une majorité de gens sont favorable en posant des questions bien dirigées. Et je soupçonne le cas présent d’en être un excellent exemple. Les sondages portant sur des questions avec des aspects techniques, économiques et sociaux sont de très mauvais sondages selon moi. Les répondants n’ont pratiquement pas d’informations et leur opinion peut changer facilement selon l’angle dans lequel on expose les faits (…si ce sont des faits).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Accès transports viables

    30 octobre 2006 à 08 h 48

    Bonjour à tous,

    Afin d’éclairer votre débat, voici la question du sondage:

    Selon vous, l’implantation d’un réseau de tramway à Québec est une très bonne idée, une bonne idée, une mauvaise idée ou une très mauvaise idée.

    Les résultats:

    Très bonne idée: 25%
    Bonne idée: 41%
    Mauvaise idée: 19%
    Très mauvaise idée: 11%

    L’objectif de ce coup de sonde était de vérifier l’accueil général à ce projet. Il reste évidemment beaucoup de travail à faire pour bien informer les gens.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. JT

    30 octobre 2006 à 15 h 01

    Je pense que le sondage a atteint sa cible. Ce n’est pas le rôle d’un OSBL d’organiser des consultations publiques…

    Cette « photographie » de l’état de l’opinion public justifie les démarches qui sont entreprises.

    Les sondages ont leurs biais, c’est vrai. Mais l’utilisation qui en faite ici me semble respecter une certaine rigueur méthodologique.

    Quant à l’an-alyse coût/bénéfice, elle repose sur des présupposés (l’humain rationnel) qui ne tiennent pas devant l’épreuve des faits et qui prétend parvenir à idnetifier la solution parfaite parce que jugée mitoyenne. Pour moi, c’est l’application de modes d’an-alyse propres au monde de l’ingénerie à la décision publique.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Jeff

    30 octobre 2006 à 18 h 40

    L’an.alyse coût/bénéfice, comme je disais, ne prétend pas être parfaite. Cependant, c’est la seule qui fait la tentative de faire la balance des impacts positifs et négatifs. La critiquer est facile, mais je ne connais pas d’autres an.alyses qui tente d’en englober autant.

    Pour ce qui est du sondage, c’est entrevue téléphonique au complet qui nous permetterait de juger. Et puis je suis loin d’être certain que la plupart des répondants étaient au courant de tout les tenants et aboutissants. Je pense que beaucoup de gens peuvent encore changer d’idée. Ce n’est pas gagné d’avance.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. slim

    22 novembre 2006 à 23 h 44

    Pour le bien de notre ville, je crois qu’il est nécessaire d’avoir un tramway à Québec.

    J’ai visité plusieurs ville d’ Europe comme Grenoble, Bordeaux, Genève et Amsterdam, tous des villes qui ont le tram. Ce sont des tramways moderne qui ne sont pas polluant et qui facilitent le déplacement des citoyens.

    Nous sommes en retard de vingt ans sur l’Europe au niveau du transport en commun et arrêtez de dire que Québec est trop petit, Grenoble agrandit encore son réseau de tram et à ma connaissance c’est une ville plus petite avec moins de population que Québec.

    Posez vous la question, si les gens ne prennent pas le bus, c’est peut-être parceque le réseau est désuet.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Alain

    11 décembre 2006 à 09 h 56

    « Selon un sondage réalisé par la firme Léger Marketing pour le compte du Réseau de transport de la Capitale (RTC), quatre résidants sur cinq de la ville de Québec se considèrent peu (53 %) ou pas du tout (25 %) informés sur le projet de tramway qui circulerait sur les trajets des Métrobus actuels. Seulement un peu moins du quart (22 %) de la population estime qu’elle est bien informée. (Pierre Pelchat, Le Soleil, 10 décembre 2006) »
    Voici qui, selon mon humble opinion, jette un soupçon quant au sondage rapporté par Transports viables le 30 octobre dernier sur ce site.
    4/5 sont peu ou pas du tout informés du projet de tramway, ces personnes manquant d’information ont-elles aussi répondu que le projet était une bonne ou une excellente idée dans le sondage de transports viables? Cela me questionne sur la validité des réponses, nonobstant la rigueur de la méthode.
    D’autre part, par expérience, il m’apparaît assez clair que la présence de rails sur la chaussée et la circulation de tramways en bordure ou au centre de la rue (souvent à contre sens) ajoute des obstacles significatifs aux piétons, à plus forte raison les piétons et les autres usagers de la route à mobilité réduite comme les parents avec leurs poussettes, les bicyclettes, patins à roues alignées, les personnes en fauteuil roulant, les aînés et les personnes avec des incapacités visuelles. C’est un problème dans les villes où ces « light rail transit » existent. Sans compter l’augmentation des conflits avec les autres véhicules dans la circulation. Le tramway, c’est un « pensez-y bien ».
    Je crois sincèrement que si on veut améliorer le système de transport en commun et augmenter le volume de ses usagers, il faut absolument commencer par apprendre à traiter les piétons avec respect, à les intégrer dans les plans urbains. Il faut s’occuper d’améliorer sa sécurité et son confort sur les trottoirs et aux intersections. Cela passe par un bon entretien des trottoirs en hiver, un accès facile aux arrêts d’autobus, une signalisation adéquate aux intersections et une meilleure surveillance de l’observance des règles élémentaires de sécurité routière autant par les piétons eux-mêmes que par les conducteurs de véhicules routiers. Un piéton bien traité et heureux sera davantage incité à utiliser le transport en commun. Pas besoin de tramway pour ça.
    Pour ce qui concerne l’énergie utilisée, je crois que les moteurs électriques ne tarderont pas à entrer sur le marché…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. xavier

    11 décembre 2006 à 15 h 36

    Je ne crois pas qu’il faut mettre en doute les résultats des sondages (dans la mesure où les échantillons sont représentatifs). S’il fallait que les gens soient suffisamment informés d’une question avant de donner leur avis, je crois qu’il faudrait abandonner le principe même du sondage qui relève davantage de l’opinion que de la connaissance, cela malgré le proverbe vox populi vox dei… Si vous voulez avoir des avis éclairés il faut demander à des « spécia listes ».

    Pour ce qui est des inconvénients au tramway, ils existent, mais ne sont pas si dramatiques, les rails des « systèmes légers sur rail » ne constituent pas on obstacle notable pour les piétons. La plateforme sur laquelle ils circulent est plus régulière que nos rues québécoises et les rails constituent des cavités moins notables que des bordures de troitoirs auquelles les personnes à mobilité réduite sont confrontés quotidiennement. Pour ce qui est des conflits avec les autres véhicules, si tous respectent les règle de circulation (ce qui est peut-être utopique), il ne doit pas y avoir d’accident. Tout une signalisation est mise en place à ce propos et il faut rappeler que le tramway ne circule pas sur la même voie que les automobilistes.

    Pour conclure, je ne crois pas que si nous traitons mieux nos piétons ils se tourneront systématiquement vers le transport en commun, la colonne vertébrale du système de Québec, le métrobus, est saturée et les bus passent environ aux deux minutes à l’heure de pointe! difficile d’en ajouter. Il arrive un moment où le simple autobus ne peut plus suffire. Il y aura bien des accordéons en 2009 (janvier probablement), mais on peut douter de l’efficacité de ces véhicules et de l’amélioration réelle qu’ils pourront apporter à la capacité de transport de passagers et surtout sur la rapidité du service.

    De plus il sera plus compliqué et long d’arriver à un respect total du piéton et du code de la route ou encore de changer les mentalités à cet égard que d’implanter un tram. Croyez moi, je parle en tant que piéton!

    Le tramway à l’avantage d’obliger à repenser l’ensemble de la rue, voies piétonnes incluses et normalement (j’ai vu quelques cas européens) de faciliter le passage des piétons, non pas d’y nuire, bref de repenser la circulation automobile.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Accès transports viables

    11 décembre 2006 à 16 h 35

    Bonjour,
    Pour répondre à Alain, concernant la méthodologie du sondage commandé par Accès transports viables à Léger Marketing, le sondage était constitué d’une seule question: « Selon vous, l’implantation d’un réseau de tramway à Québec est-elle une très bonne idée, une bonne idée, une mauvaise idée ou une très mauvaise idée? ». Il a été effectué auprès de 300 répondants, contre 385 pour celui commandé par le RTC, soit une marge d’erreur quasi équivalente. Les résultats des deux questions sur l’adhésion au projet sont d’ailleurs, compte tenu de la marge d’erreur, compatibles.

    Concernant les problèmes qu’un réseau de tramway peut poser aux piétons et aux personnes à mobilité réduite, vous dites « par expérience »: avez-vous des sources, des exemples d’aménagement qui sont à éviter?
    Selon nos recherches (voir notre site Internet), les villes qui ont mis en place un réseau de tramway ont dans le même temps amélioré la place faite aux piétons et aux autres modes de déplacement non motorisés. Le tramway présente par ailleurs beaucoup d’avantages pour les personnes à mobilité réduite, grâce à une accessibilité très supérieure à celle des autobus: plancher bas, quai au même niveau que les rames, portes plus larges, circulation plus facile à l’intérieur des wagons… Le tramway accepte les parents avec la poussette de leur enfant sans les obliger à la replier, et admet même souvent les cyclistes à bord!
    Les sociétés de transport qui mettent en place un tramway sont également très vigilantes quand à la sécurité des personnes handicapées visuelles ou à mobilité réduite, et à l’accessibilité universelle de ce mode de déplacement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler