C’est le début de la fin pour les petits disquaires indépendants qui ont fait le charme de la rue Saint-Jean, dans le faubourg. Après Platine il y a quelques semaines, voici que Musique du Faubourg va fermer ses portes bientôt. Deux commerces qu’on a été habitués de voir dans le paysage du quartier depuis près d’une vingtaine d’années.
À lire : Musique du Faubourg fait jouer sa dernière plage, dans Québec Hebdo.
29 juillet 2010 à 07 h 22
C est juste de la merde cette fermeture. Au fait cette fermeture est due a quoi au juste. Messemble qui avais pas mal de variete dans ce magasin de disque. c vraiment dommage.
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29 juillet 2010 à 07 h 28
Les gens achètent moins de CD en partant.
On n’a qu’à voir les magasins Archambault qui ont commencé à vendre des jeux vidéos.
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29 juillet 2010 à 09 h 04
… et tellement d’autres cossins qu’il appellent marchandise « art de vivre »… Quelqu’un trouve qu’Archambault ressemble encore à un magasin de disques?
… il ne faut pas oublier non plus que les Wal-Mart, Costco et Future Shop ont livré pendant toutes les années 2000 une concurrence féroce aux magasins de disques traditionnels…
Mais ce sont surtout les compagnies de disques les grands responsables du déclin de cette industrie (des monopoles comme Sony, Universal et, à moins grande échelle, Sélect, une compagnie de Québécor)… Un artiste ne fait plus un sous avec la vente d’un CD, les compagnies ramassent tout. La seule façon d’encourager et d’enrichir les artistes qu’on aime, c’est d’aller voir leurs spectacles et d’acheter les articles promotionnels tels les t-shirts…
Maintenant la question: à quand la fermeture du Archambault Vieux-Québec? Celle-ci me paraît inévitable d’ici cinq ans. D’ailleurs leur bâtisse est pratiquement en ruine.
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29 juillet 2010 à 10 h 32
Ils ont aussi réduit leur espace magazines. Les magazines sur Photoshop sont rendus tout coincés dans un coin. le quart du magasin est remplis de la maudite marchandise « art de vivre ». Moi ça méconduire de voir des jouets pour enfants et des babioles de cuisine à la place de l’endroit où il y avait plein de magazines d’informatique et de graphisme…
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29 juillet 2010 à 13 h 04
des babioles de cuisine? du genre « ustensiles » ou « livre de recettes »? Dans un cas, on est en effet rendu pas mal loin du Archambault…
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29 juillet 2010 à 17 h 41
Ils s’adaptent au marché contrairement à d’autres…
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29 juillet 2010 à 19 h 13
Évidemment, je ne parle pas de livres. Les livres, ce serait normal… Avant c’est ça qu’il y avait à la place des jeux-vidéos. En fait, ce sont plutôt des ustensiles, des essoreuses à salades, des mitaines de four. Des trucs très bien chez Zellers mais qui n’ont pas d’affaire dans un magasin d’articles culturels (à mon avis). À moins que Zellers soit un magasin d’articles culturels…
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29 juillet 2010 à 13 h 02
Sans oublier toute la musique en ligne.
Les artistes peuvent faire plus d’argent en la vendant ainsi s’ils le font de manière indépendante sans « compagnie de disque ». Sinon, ils en font probablement presqu’autant s’ils sont sous l’emprise d’une compagnie de disques, mais c’est cette dernière qui en fait alors moins.
Alors d’un côté c’est un bon moyen d’encourage (et de payer les artistes. D’un autre côté, c’est aussi ce qui fait baisser continuellement les ventes de CD (et le nombre de magasin de disques).
Petite écart au sujet : il me semble avoir déjà lu qu’au temps des vinyles, l’artiste faisait à peu près 1$ par album, la compagnie 1$ aussi et le reste était le coût de fabrication du disque. Je passe les cassettes et j’arrive aux CD dans les années 80, qui coûtaient très cher à produire (en fait, c’est plutôt qu’à cette époque il y en avait 1 sur 20 qui était correct, les 19 autres étant rejetés à la fabrication). Alors, toujours 1$ l’artiste, 1$ la compagnie, et 20$ (disons) en coût de fabrication, donc le CD était pas mal plus cher que le vinyle. 25 ans plus tard, toujours la même mautadine de piastre (peut-être avec ajustement pour l’inflation…) pour l’artiste, toujours le même prix pour le CD, mais 50 cents de coût de fabrication. La différence dans les poches de la compagnie de disque.
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29 juillet 2010 à 08 h 43
C’est triste mais la technologie est tel que ce genre de fermeture est inévitable à un moment donnée.
J’aimais bien y aller! :(
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29 juillet 2010 à 09 h 25
J’habite au dessus des Musiques du Faubourg depuis plusieurs années et on annonce sa fermeture depuis au moins 2 ans. C’est bien triste, mais c’était inévitable. Les gens n’achète plus de disques. Mais les gens ne se promènent plus en chevaux, non plus et on ne se plaint pas de la fermeture des écuries à Québec. ;-)
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29 juillet 2010 à 10 h 07
Ca va faire un local de libre pour ouvrir un autre salon de coiffure…
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29 juillet 2010 à 10 h 34
Pourquoi pas une pharmacie (Dolarama avec un comptoir à prescriptions) ou un café (comptoir à paninis).
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31 juillet 2010 à 09 h 01
hmmmm…Les compagnies de disques exploitent les artistes??
C’est pas EMi qui est passé à deux doigts de la faillite!!!
L’état actuel de la vente de musique est du à de multiples facteurs…
En ce qui concerne le commerce Musique du Faubourg, il faut comprendre que ce magasin vivait principalement de la vente de cd’s usagés….Pas facile de vendre ce produit aujourd’hui avec le téléchargement ou le gravage…..
Dans les années 90 ce type de commerce vivait un âge d’or car la possibilité de faire des copies était nul….C’est à partir de l’an 2000 que les vente dans le secteur de l’usagé ont commencé à péricliter. Le déclin des ventes ainsi que son faible pouvoir d’achat ne pouvait lui donner une très grande chance de survie à moyen terme.
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31 juillet 2010 à 11 h 36
En tout cas, pour ce qui est d’Archambault, le déclin de leurs magasins va s’accentuer du fait qu’on n’y trouve plus rien.
Les sections musicales sont réduites à une peau de chagrin, alors plus question d’y trouver la perle rare, ou découvrir ce qu’on ne connaît pas.
Et en ce qui concerne le reste de l’offre culturelle, comme le mentionnait Pier Luc, si la section magazines n’offre que Clin d’œil et l’Actualité et que les revues spécialisées prennent le bord, il n’y a aucun intérêt à en tenir un. Archambault ne peut compétitionner avec la Maison de la presse.
Bref, c’est bien beau les nounours et les ti-cossins, mais selon moi le magasin de la rue St-Jean ne survivra pas longtemps. Et dans 10 ans le dernier magasin qui restera de cette chaîne sera le…premier, celui de la rue Ste-Catherine à Montréal, parce qu’on y vend aussi des instruments de musique.
Par contre la vente en ligne va se poursuive sur Archambault.ca, et je vois un bel avenir aux kiosques du genre Festival d’été, parce qu’ils correspondent à la mission d’un disquaire: surprendre, faire découvrir, répondre à un coup de cœur précis au moment favorable pour le client.
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31 juillet 2010 à 13 h 01
Ils vendent probablement plus de DVD que de CD maintenant. Ils se sont adaptés au marché.
Ils font tout pour survivre.
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31 juillet 2010 à 14 h 18
Tu as raison, et voici pourquoi: avec le piètre investissement que nos Bell, Rogers et cie. font dans le réseau, on se ramasse avec des connexions Internet de plus en plus chères et déficientes, avec des limites de bande passante complètement absurdes. Télécharger des films et des séries n’a aucun sens dans le contexte actuel, même si la technologie est là.
Donc la vente de DVD peut donner encore 5-10 ans de sursis à un magasin comme le Archambault du Vieux-Québec, mais l’essentiel de mon message tient à une chose: il faut se concentrer sur ce qu’on fait bien, et ne pas tirer dans toutes les directions.
Tiens… Ça me rappelle une certaine librairie Garneau qui avait pris de l’expansion dans l’ancien cinéma Empire, et qui a commencé à vendre des CD. On sait ce qui s’est passé: elle n’existe plus, tandis que la librairie Pantoute est restée fidèle à sa mission et existe encore.
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1er août 2010 à 01 h 11
Je ne suis pas sûr qu’il se vend bien des cossins et des articles de cuisine chez Archambault. Y’a-t-il quelqu’un qui a déjà acheté ce genre d’article chez ce commerçant? C’est bien beau diversifier, mais ce n’est pas en remplaçant des articles en baisse de vente par n’importe quoi qu’ils ne vendront pas que ça va fonctionner. Ça fait vraiment «remplissage» d’espace dans leur magasin. Il y a même un comptoir de vente Vidéotron qui a remplacé un poste d’écoute dans leur magasin des Galeries de la Capitale.
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