Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’échangeur Charest devra être refait sous peu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2006 9 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 4 novembre 2006

L’inauguration hier du nouvel axe Robert-Bourassa à Québec a souligné la dégradation du réseau routier québécois. Fraîchement prolongée de 4,2 km, l’autoroute devra subir une importante cure de rajeunissement sur son principal échangeur, a reconnu le ministre des Transports, Michel Després.

Voir la suite.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


9 commentaires

  1. Serge Alain

    5 novembre 2006 à 18 h 25

    Cette photo me fait réfléchir: tant qu’à refaire l’échangeur Charest, il ne resterait plus qu’à renommer l’autoroute Charest en « JEAN-CHAREST ».

    Ainsi, de l’autoroute JEAN-LESAGE, on emprunterait le pont PIERRE-LAPORTE, jusqu’au boulevard JEAN-CHAREST pour aboutir enfin à l’autoroute ROBERT-BOURASSA: le circuit libéral serait ainsi bouclé (comme notre PM!)…

    Il ne faudrait pas oublier la bretelle qui fonce dans la falaise: on la rebaptiserait JEAN-CHRÉTIEN, puisqu’elle est plutôt croche et ne mène nulle-part.

    Bon, rions un peu, s’il vous plaît!!

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  2. Serge Alain

    5 novembre 2006 à 18 h 28

    Ah… et j’oubliais: pour que le Parti Québécois ne soit pas en reste, on pourrait baptiser un viaduc vétuste du nom de PIERRE-MARC-JOHNSON… (ça serait pour le moins d’actualité!!)

    hi!hi!hi!

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  3. Manu

    5 novembre 2006 à 22 h 52

    Comme je l’ai déjà dit, ça fait des années qu’on annonce la réfection de cet échangeur, laquelle devait être déjà complété depuis 2005 selon la dernière annonce d’avril 2000.

    Je vais me faire cryogéniser et svp, demandez à vos descendants de me réveiller quand ce sera fait…

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  4. Matthias

    18 novembre 2006 à 18 h 16

    J’aimerais seulement apporter une nouvelle perspective… On parlait en 2000 d’un coût de rénovation de 25 millions$ pour un viaduc qu’il faudra encore reconstruire dans un autre 30 ou 40 ans. Si vous connaissez un peu le coin, les bretelles d’entrée et de sortie ressemblent plus à du spaghetti qu’à un développement prévu.

    Donc, pourquoi ne pas mettre ce viaduc à terre et mettre un feu rouge, puisque de toute façon charest finit d’être une autoroute quelques centaines de mètres plus loin et que du Vallon est déjà à 70km/h dans cette partie pour ceux qui n’étaient pas au courant!!! :)

    Du même coup, on sauve :
    – trois autres viaducs (qui vont nécessairement demander de l’entretien un jour), soit la bretelle de charest ouest vers du Vallon et les deux bretelles de sortie de du Vallon vers le centre industriel (il s’agit de viaduc longeant du Vallon mais indépendant).

    – des centaines de mètres de route inutiles (bretelles et voie d’accès) ce qui réduit les coûts de déneigement, d’entretien et de réfection

    En plus:
    – on facilite l’accès au centre industriel
    – on permet le passage d’une voie piétonne et cyclable (car il est impossible de franchir charest dans ce coin sans auto)
    – On réduit considérablement les accidents dans la rentrée d’autoroute du Vallon Nord (à partir de Néré-Tremblay)
    – On permet la construction d’une troisième voix de chaque côté pour éviter le goulot d’étranglement à cet endroit
    – Sans oublier une durée des travaux réduits par trois ou quatre si ce n’est pas plus!
    – J’oubliais… les anciennes bretelles et voies d’accès détruites, il y a maintenant de nouveau terrains (à VENDRE!!!!) pour construire d’autres entreprises (vu que ces quartiers industriels sont presque pleins) ou des espaces à retourner à la nature (ce qui ne ferait pas de tord)

    Et pour ceux qui pense que du Vallon ira moins rapidement, vous avez sûrement raison, peut-être un petit 30 secondes de plus dans votre quotidien, amplement sauvé par les 10 minutes perdus à chaque fois qu’il y a un accident…

    Quand je parle d’un seul feu de circulation, c’est une image, on parlerait plutôt de 2 ou 3 dans chaque axe, mais les feux se synchronisent, donc ça ne changera pas grand-chose. Pour les inquiets de la voie ferrée à traverser, le concept du passage à niveau a déjà fait ses preuves! Et si vous êtes le malheureux qui croise le train (acheter un billet de loto immédiatement), votre lumière durera 60 secondes au lieu de 40…. pas une grande différence.

    En résumé, car j’ai été un peu long:
    – une économie directe d’environ 20 M$ (il faut un peu d’argent pour aménager le coin)
    – une économie d’un autre 20 M$ pour les trois autres viaducs (plus petits, en passant, il s’agit d’une ESTIMATION sans grand fondement, mais il s’agit quand même de trois viaducs)
    – une économie sur l’entretien et la réfection de toutes les bretelles ainsi détruites.
    – une diminution des frais de santé et d’hospitalisation pour tous les accidents qui arrivent dans cet échangeur
    – et des travaux beaucoup plus rapides que sur Duplessis!

    En finissant, aller sur Google Map…. je crois qu’il y a un bon travail de réaménagement à faire dans le coin… pour sauver beaucoup d’argent. En poussant la réflexion un peu plus loin, est-ce que les DIX voies (direction est avant la lumière) sont nécessaires (6 voies charest, 2 voies du jean-talon sud et 2 voies du jean-talon nord). Ne pourrait-on pas enlever un peu d’asphalte qui coûte cher et qui ne sert à rien… un concept de boulevard urbain de trois voies de chaque côté serait amplement suffisant

    En espérant avoir des commentaires!

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  5. Pascal

    18 novembre 2006 à 20 h 29

    Vous auriez dû être ingénieurs hi hhih hi! ;-)

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  6. Manu

    18 novembre 2006 à 23 h 41

    L’idée n’est pas si mauvaise a priori, et d’ailleurs le concept initial pour cet échangeur se situait à mi-chemin entre cette idée et ce qu’on a aujourd’hui :

    À l’origine (rapport Vandry-Jobin et ce qui s’ensuivit), du Vallon devait être un boulevard à « normes élevées » (donc pas un boulevard en ville, mais plutôt du genre du prolongement qu’on vient de compléter), et le point critique qui existe aujourd’hui (pour entrer sur du Vallon en bas de la côte) devait plutôt être un carrefour traditionnel. Charest a toutefois toujours été prévu et conçu pour être une autoroute (jusuq’à Dufferin-Montmorency d’aileurs)

    Toutefois, considérant tout ce qui s’est organisé et construit en fonction de cet axe nord-sud depuis, le trafic sur du Vallon est beaucoup plus imposant que ce qu’on imaginait au départ. D’ailleurs, dans les plans, il s’arrêtait à l’autoroute de la Capitale, et tout le « centre d’activité Lebourgneuf », le boulevard, les bureaux, le parc industriel, etc. n’était pas prévu à ce moment.

    Il serait donc partiquement impossible de ramener ça à un carrefour de type « boulevard », qui ne pourrait vraiment pas supporter le traffic qui y passe. En effet, il ne s’agit pas seulement d’arrêter « un peu avant », car une bonne partie du trafic qui y passe change d’autoroute. Le parcours « Charest Est -> du Vallon Nord » est d’ailleurs très populaire, et le parcours inverse l’est presque autant. Idem pour Charest Est -> du Vallon sud.

    Prennos d’abord Charest, plus particulièrement vers l’est le matin. Le cycle de lumière serait moins clément que celui au bout de l’autoroute (ou même à Saint-Sacrement) car il faudrait donner une durée au moins équivalente à du Vallon qui supporte au moins autant de trafic. Ainsi, plutôt que d’avoir une file de véhicules s’étendant sur 1 à 1,5 km du bout actuel de l’autoroute elle s’étendrait plutôt sur au moins cette distance, de ce nouveau carrefour jusqu’à Henri IV, congestionnant complètement cet échangeur qui est déjà considéré comme de niveau « F » (tres très mauvais) par moments. Du coup on vient donc de congestionner tout le réseau autoroutier de/vers l’ouest et la rive-sud.

    Encore pire, considérant comme j’ai dit plus haut qu’une bonne partie du traffic n’a pas « de toute façon à arrêter » à une lumière (vers l’ouest ou vers le nord de l’échangeur c’est l’autoroute), tous ces utilisateurs viendront alors s’ajotuer à ceux qui arrêtent déjà à une lumière au bout de l’autoroute. Et pour en remettre, les utilisateurs actuels n’arrêtent pas qu’à une seule lumière sur du Vallon, mais bien à de nombreux endroits, vers le sud notamment : Hochelaga, Université Laval, Chemin Ste-Foy, Versant-Nord, parc industriel Jean-Talon, boulevards Hamel et Père-Lelièvre. Tous ces gens auraient soit à passer par ce nouveau carrefour ou encore subir la file de ceux qui attendent. Tandis qu’à l’heure actuelle ça roule assez bien (vers le sud) jusqu’à Hamel sauf en début de saison scolaire (ou ça refoule beaucoup plus loin), là ça serait congestionné jusqu’à l’autoroute de la Capitale pratiquement à tout coup, ainsi que dans les bretelles d’accès.

    Finalement, il y a aura toujours une bonne quantité de poids lourds qui circuleront à cet endroit, et cela diminue grandement l’efficacité d’un carrefour, notamment lors de virages.

    Bref, l’idée est quand même sensée, mais totalement innaplicable.

    Je souhaite néanmoins qu’on en profite pour faire deux choses qui iraient dans le sens de l’idée suggérée :

    – ajouter deux liens ROUTIERS (pas autoroutiers) est-ouest, soit au nord de Charest entre Jacquard et Parc-Technologique, et au sud de Charest entre Dalton et l’actuelle intersection de la mort. Il n’est alors plus nécessaire d’emprunter l’autoroute pour passer d’une RUE à une autre RUE (tout comme je souhaite que les bretelles autoroute -> autoroute n’utilisent plus le réseau local)

    – établir un lien cyclable nord-sud entre Versant-Nord et le boulevard central (qui croiserait d’ailleurs les deux liens routiers ci-haut permettant aussi d’accéder aux parcs industriels pour les travailleurs, et permettant aussi un lien cyclable est-ouest entre Versant Nord et le centre-ville en passant par les parcs industriels puis Saint-Sauveur, dans des rues sécuritaires et peu achalandées). Il y a d’ailleurs une « trail » nord-sud utilisée quotidiennement par de nombreux cyclistes le long des voies ferrées, depuis le dépôt à neige sur Einstein jusqu’au croisement des voies ferrées au nord. Elle est toutefois souvent boueuse, à la limite du praticable avec un « vélo de ville », on doit traverser des voies ferrées. De plus, la végétation à la fin de l’été fait 2 mètres de haut et envahit le chemin (au sol rien ne pousse toutefois étant donnée le nombre de cycliste). Il suffirait de quelques clôtures par endroit, un p’tit coup de bulldozer, un peu de gravier ou d’asphalte et voilà!

    Il y a moyen de faire de quoi de bien à cet endroit, mais il va falloir y mettre les efforts (les $$$) nécessaires. Et comme le sujet est maintenant dans l’air, on veut aussi ajouter des voies réservées pour le transport en commun, ce que je considère comme une excellente nouvelle! On va devoir y mettre les sous là aussi.

    J’ai passé (disons aussi perdu…) de nombreuses heures à repenser tout ce secteur (et même dans une vue d’ensemble, jusqu’à l’université) tout comme j’ai passé des jours à faire des routes dans mon carré de sable quand j’étais tout petit… J’en ai des pages de plans et de gribouillis. Il y a un très beau problème à résoudre à cet endroit et peu importe ce qu’on fait, ça va couter beaucoup plus que 30 ou 50 millions! (celui qui a parlé de tels montants à l’origine n’avait sûrement aucune idée de la situation…)

    Si on dépense 1 ou 2 milliards (on va attendre la facture finale) pour 3 stations de métro à Laval, je ne vois pas pourquoi on ne passerait pas un « petit » 200 millions à faire quelque chose d’intelligent ici (et qui profiterait énormément au transport en commun si on fait ça comme du monde)

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  7. Matthias

    19 novembre 2006 à 12 h 50

    Manu, tout dépend encore du point de vue. Oui je suis d’accord avec toi qu’il y aurait un ralentissement le matin aux heures de pointe, et oui il y a beaucoup de camions qui passent à cet endroit. Mais ce que je trouve déplorable dans cet agencement actuel, c’est que tout le monde tourne en rond à 5km/h…. à ce rythme, ne vaudrait-il pas mieux attendre à une lumière et avancer une fois pour toutes! C’est certain qu’il faudrait sûrement faire un estimer beaucoup plus précis de l’engorgement avec un système de lumières, mais je ne crois pas qu’on serait vraiment perdant (pas à long terme.

    Tu semblais parler d’un 200 millions $ pour aménager le coin, ce qui me paraît convenable comme chiffre…. mais ce 200 millions…. il va encore falloir en remettre 50 ou 100 dans 30 ou 40 ans, et ainsi de suite… On tourne en rond… on n’avance pas!

    Au lieu d’utiliser tout cet argent pour un bout d’autoroute dont on n’a nullement besoin (25km d’autoroute par 100 000 habitants à Québec comparé à 8km pour Montréal et 7km pour Toronto) l’argent pourrait servir à des projets de développement à long terme….

    Si au lieu de mettre 200 M$ pour cet échangeur, tu en mets 10M$ pour le détruire, ça te laisse 190M$ maintenant et 50à 100M$ à tout les 30-40 ans pour financer un transport en commun adéquat! Et si les gens trouvent ça trop long parce que le nouveau du Vallon bouchera, ils prendront le transport en commun et en plus économiseront de l’argent sur leur voiture (d’après les statistiques, une voiture est une dépense annuelle de 6000$ environ!!!!!!)

    Et aussi, si on regarde le type de population qui cause les bouchons sur du Vallon le matin… il doit s’agir d’étudiants (et personnel scolaire) à 80% puisque du vallon bouche à 7h50 (Cégep) et à 8h20 (université). En plus, tout ce beau monde n’a pas nécessairement les ressources financières pour avoir une auto, mais ils n’ont pas le choix…

    En plus, il y a un projet de rendre la passe d’autobus obligatoire pour tous les étudiants de l’Université à compter de septembre prochain (je ne sais pas si finalement ça va marcher mais aux dernières nouvelles oui) Donc, avec plus de 30000 étudiants avec des passes de bus…. mieux vaut invertir les 190M$ en transport en commun, et ainsi désengorger du Vallon…

    Oui, je suis d’accord, il va y avoir une période d’adaptation… mais sera-t-elle aussi longue que les travaux pour tout reconstruire!!!

    Pour l’instant, on est esclave de l’auto, qui coûte près de 40milliards de $ annuellement au québécois
    http://www.copreq.qc.ca/documents/doc2002-04/salonauto.html
    (je considère que quelques chiffres sont répétez deux fois, c’est pour ça que je dis 40 au lieu de 50 milliard$)
    Si on considère que le budget de la province est de 50-55 milliard annuellement…. est-ce qu’on paye trop en impôt…. ou trop aux constructeurs automobiles
    Si on ne commence pas à une place… on n’avancera jamais.

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  8. Manu

    20 novembre 2006 à 09 h 49

    ok… je me suis vraiment mal exprimé : le but visé est bon, mais l’idée du carrefour est proablement la pire qu’on puisse envisager. Elle est même pire pour le transport en commun que ne pourrait l’être un réaménagement de l’échangeur avec des voies réservées.

    D’ailleurs, la proportion d’étudiants aux heures de pointe dans ce traffic est minime, probablement 1 sur 4 tout au plus sur du Vallon (c’est surtour des gens qui vont sur Hochelaga vers l’ouest ou Laurier vers l’est, ainsi que tous ceux qui ne vont même pas en haute-ville), et une fraction particulièrement négligeable sur Charest. Avec un carrefour, on congestionne tout le réseau autoroutier ouest de la ville, dont bien des utilisateurs qui ne peuvent pas prendre le transport en commun (tous les véhicules commerciaux, les poids lourds, etc.) et tous ceux qui ne le prendront pas parce qu’il ne sont pas adéquiatement désservis (il est impossible d’avoir un système de transport en commun efficace et compétitif sur TOUT le territoire de la ville de Québec étant donné son étalement, et la banlieue existante est évidemment là pour rester). Les express le matin et le soir ne font pas non plus le tour des garderies… les automobiles sont donc là pour au moins 50-100 ans (en fait, elles ne ressembleront vraisemblablement plus à ce qu’on connaît aujourd’hui d’ici là…)

    D’ailleurs, non seulement la majorité des gens pénalisés seraient alors des gens qui n’ont PAS à aller à Ste-Foy via du Vallon, ni au centre-ville via Charest (tous ceux qui roulent sur Henri IV, Charest à l’ouest et de La Capitale seraient pénalisés, entre autres, voir mon dernier message pour une liste plus exhaustive).

    Plus de congestion amènerait plus de pollution, ce qui a un coût non négligable à long terme (pour l’environnement en général et la qualité de l’air et lees maladies qui s’ensuivent). De plus, la perte de temps de représente aussi un coût pour la société.

    Tout le monde y serait perdant, à court, moyen et long terme.

    D’ailleurs, à plus long terme, si on rend la haute-ville de Ste-Foy moins accessible, les entreprises vont tout simplement s’établir dans les parcs idustriels plus au nord ou ailleurs en périphérie (sur la rive-sud entre autres ou dans Lebourgneuf), décentralisant ainsi les zones d’emplois, empêchant d’avoir un système de transport en commun efficace et accentuant la dépendance à l’automobile, etc.

    Bref, cette idée de carrefour est probablement née de suppositions erronées, à savoir que
    – la majeure partie du traffic à ce carrefour sont des étudiants,
    – les utilisateurs vont de toute façon arrêter à une lumière juste un peu plus loin
    – seuls les utilisateurs qui circulent déjà à cette intersection seraient affectés.

    Si c’était le cas, un carrefour aurait été envisageable, je l’admet.

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  9. Matthias

    20 novembre 2006 à 12 h 55

    Je comprends mieux ton point de vue cette fois. Mais encore une fois, je crois que retirer la plupart des routes dans ce coin serait la meilleure chose possible.
    Pourquoi le transport en commun fonctionne bien en Europe(je devrais plutôt dire la France parce que j’y suis allé plusieurs fois) et mal en amérique du nord? Question étalement urbain, on reste des champion et tout particulièrement à québec (plusieurs ville américaine nous surpasse, mais est-ce un modèle à suivre?). En favorisant l’automobile, on favorise l’étalement urbain, la pollution, le temps perdu au volant et les dépenses relier au transport.
    Donc, si on continue de développer notre réseau routier (qu’on est incapable d’entretenir parce qu’il est trop vaste) on tourne en rond, on s’enlise.
    Est-ce qu’on se sert de l’automobile pour nous aider à mieux vivre ou sommes-nous esclave de celle-ci.
    La question à ce poser pour cet échangeur est devrait-on sauver beaucoup d’argent et investir dans le transport en commun et augmenter la santé publique car les gens qui prennent le transport en commun doivent marcher, ou permettre les dépenses de 5000$ annuellement par automobile pour sauver 5 minutes par jour …
    C’est beaucoup d’argent 5000$ annuellement…
    C’est à savoir ce qu’on veut comme monde de demain…

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