On voit une partie du «bidonville» qu’il y avait derrière le manège militaire, sur les plaines. De mémoire, ce petit îlot de misère a subsisté jusque dans les années 40.
Quelqu’un a-t-il plus d’information sur ce sujet ?
Je me corrige, après une courte recherche : ce n’est pas le faubourg de la misère qu’on voit sur la photo, puisque les premiers bâtiments auraient été construits en 1940.
On distingue plutôt l’Arsenal (à l’intérieur de la palissade de bois carrée). Voici ce qu’on en dit sur le site internet des plaines :
Arsenal – 1884-1938
En 1879, une cartoucherie est construite par le gouvernement fédéral à l’intérieur des murs de la ville. Or, à cause des risques d’explosion, une partie des ateliers est déménagée au pied de la Citadelle en 1884, sur le terrain appelé à l’époque Cove Fields. La cartoucherie est composée d’une série de bâtiments en bois entourés de palissades et isolés les uns des autres par des remparts de terres afin de limiter les dégâts en cas de conflagration. Un champ de tir est également aménagé de façon à contrôler la qualité des munitions. Comme les Cove Fields sont appelés à faire partie du parc des Champs-de-Bataille, celui-ci est déplacé dans le quartier Saint-Sauveur en 1912.
En 1885, c’est la cartoucherie de Québec qui produit les munitions qu’utilise l’armée qui combat les Métis dans l’ouest. À cette époque, la production, qui dépend principalement du travail des femmes, atteint jusqu’à 1,5 millions de cartouches en deux mois . En 1901, la Cartoucherie de Québec change de nom pour devenir l’Arsenal fédéral. Durant la Première Guerre mondiale, l’Arsenal emploie jusqu’à 900 personnes .
Tout comme la prison, la patinoire et les vestiges de la Ross Rifle Co, l’Arsenal nuit au projet d’aménagement du parc des Champs-de-Bataille. La Commission des champs de bataille nationaux réclame les Cove Fields et bien que les bâtiments de l’Arsenal soient devenues désuètes au fil du temps, elles ne seront démolies qu’en 1939, soit au moment où l’on transfert la production de cartouches à la base militaire de Valcartier.
Il est clair que les battures de beauport sont des empiettements sur le fleuve. Je remarques aussi que Beauport n’avait pas l’importance qu’il a aujourd’hui et qu’il y avait de vastes champs agricoles et maraichers. En ce temps on parlait de Beauport les oignons…
20 août 2010 à 10 h 03
On voit une partie du «bidonville» qu’il y avait derrière le manège militaire, sur les plaines. De mémoire, ce petit îlot de misère a subsisté jusque dans les années 40.
Quelqu’un a-t-il plus d’information sur ce sujet ?
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20 août 2010 à 10 h 14
Je me corrige, après une courte recherche : ce n’est pas le faubourg de la misère qu’on voit sur la photo, puisque les premiers bâtiments auraient été construits en 1940.
On distingue plutôt l’Arsenal (à l’intérieur de la palissade de bois carrée). Voici ce qu’on en dit sur le site internet des plaines :
Arsenal – 1884-1938
En 1879, une cartoucherie est construite par le gouvernement fédéral à l’intérieur des murs de la ville. Or, à cause des risques d’explosion, une partie des ateliers est déménagée au pied de la Citadelle en 1884, sur le terrain appelé à l’époque Cove Fields. La cartoucherie est composée d’une série de bâtiments en bois entourés de palissades et isolés les uns des autres par des remparts de terres afin de limiter les dégâts en cas de conflagration. Un champ de tir est également aménagé de façon à contrôler la qualité des munitions. Comme les Cove Fields sont appelés à faire partie du parc des Champs-de-Bataille, celui-ci est déplacé dans le quartier Saint-Sauveur en 1912.
En 1885, c’est la cartoucherie de Québec qui produit les munitions qu’utilise l’armée qui combat les Métis dans l’ouest. À cette époque, la production, qui dépend principalement du travail des femmes, atteint jusqu’à 1,5 millions de cartouches en deux mois . En 1901, la Cartoucherie de Québec change de nom pour devenir l’Arsenal fédéral. Durant la Première Guerre mondiale, l’Arsenal emploie jusqu’à 900 personnes .
Tout comme la prison, la patinoire et les vestiges de la Ross Rifle Co, l’Arsenal nuit au projet d’aménagement du parc des Champs-de-Bataille. La Commission des champs de bataille nationaux réclame les Cove Fields et bien que les bâtiments de l’Arsenal soient devenues désuètes au fil du temps, elles ne seront démolies qu’en 1939, soit au moment où l’on transfert la production de cartouches à la base militaire de Valcartier.
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20 août 2010 à 15 h 18
https://www.quebecurbain.qc.ca/2006/09/03/le-bidonville-oublie/
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21 août 2010 à 07 h 39
Le cliché donne une petite idée de quoi avaient l’air les battures de Beauport avant, notamment, la construction de l’autoroute Dufferin.
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23 août 2010 à 12 h 06
Il est clair que les battures de beauport sont des empiettements sur le fleuve. Je remarques aussi que Beauport n’avait pas l’importance qu’il a aujourd’hui et qu’il y avait de vastes champs agricoles et maraichers. En ce temps on parlait de Beauport les oignons…
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