Source : LCN, le 30 août 2010
Pour les cyclistes, c’est une bonne nouvelle : la Ville de Québec prolonge d’un mois et demi la période d’accessibilité de son réseau cyclable.
C’est dire que, désormais, les bandes et pistes cyclables seront ouvertes à compter du 1er mai, au lieu du 15, et qu’elles vont le demeurer jusqu’au 31 octobre, plutôt que le 30 septembre.À la Ville de Québec, on explique que cela a pour but, à la fois, d’harmoniser les réglementations sur les pistes cyclables, qui variaient d’un arrondissement à l’autre, et de mieux répondre aux besoins des cyclistes.
Chez Promo-Vélo, qui prône l’utilisation du vélo comme moyen de transport, ont dit que c’est un pas dans la bonne direction. Mais on aurait préféré que les pistes cyclables ouvrent un mois plus tôt et que les bandes cyclables, qui sont aménagées à même les rues, soient ouvertes à l’année longue.
La présidente, Jeanne Robin explique que, de toutes façons, les chaussées sont déneigées sur toute leur largeur, ce qui fait que l’entretien des bandes cyclables, en bout de ligne, n’entraînerait pas de coûts supplémentaires.
«Ça ne coûte pas plus cher de déneiger la bande cyclable en même temps et de continuer à la réserver aux cyclistes. C’est une amélioration de la sécurité pour tout le monde et, je pense aussi, c’est plus confortable pour les automobilistes qui n’ont pas les cyclistes dans leur voie.»
Lors d’une tempête de neige ou à -25C, vous pédalez ?
30 août 2010 à 19 h 24
« Lors d’une tempête de neige ou à -25C, vous pédalez ? »
Oui bien sûr, d’ailleurs je crois qu’on devrait réserver l’autoroute de la Capitale à tout ces cyclistes en maillot moulant hahaha.
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30 août 2010 à 20 h 16
Bonne nouvelle!
Mai et octobre sont d’ailleurs selon moi les meilleurs mois pour aller travailler à vélo. Il fait 5-10 degrés quand on part le matin, bien habillé avec quelques morceaux qui s’enlèvent bien en chemin, puis on arrive « en court » au travail sans avoir eu chaud en chemin et parfaitement réveillé avec cette bonne bouffé d’air frais.
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31 août 2010 à 04 h 54
Je suis tellement d’accord!! C’est tellement mieux qu’en plein été ou il fait déjà 25 degrés à 8h! et c’est encore pire au retour… ouf!
Par contre je ne suis pas une grande fan du vélo l’hiver, je trouve qu’il fait noir trop de bonheur et comme les automobilistes ne sont pas habitués à voir des vélos, c’est encore pire s’il fait noir, même avec des lumières. Mais bon, je suis peut-être juste peureuse… je suis du genre à utiliser les traverses piétonnières aux intersections passantes et oh horreur, rouler sur le trottoir aux endroits trop mal aménagé pour les vélos.
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31 août 2010 à 06 h 57
Mon patron ,qui est un grand fan du vélo, conseille de ne pas rouler passé le changement d’heure. Il faut trop sombre le soir et les automobilistes ne font vraiment plus attention.
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31 août 2010 à 12 h 02
Très bonne remarque. Je n’avais pas vu ça ainsi, mais si on avait à mettre des dates sur la « période du vélo », celles de l’heure avancée seraient pas mal. Outre la sécurité lorsqu’il fait noir, le changement d’heure peut avoir un effet psychologique (d’une semaine à l’autre il fait noir dès qu’on on sort du travail par exemple). Pour un mordu du vélo, c’est peut-être alrs plus facile d’accepter la « fin de la saison du vélo » à ce moment.
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30 août 2010 à 22 h 11
-25 pourquoi pas, mais tempête de neige, même en auto c’est une mauvaise idée !
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31 août 2010 à 00 h 52
Pour le nombre de fois qu’il fait -25… Franchement!
Sachez qu’à Copenhague, lors des tempêtes de neige, ils recommandent aux gens de ne pas prendre leur voiture et de se déplacer en transport en commun ou à VÉLO!
Tranquillement mais surment, Québec va rattrapper son retard dans le développement du vélo utilitaire. Et tant mieux!
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31 août 2010 à 07 h 35
La neige ne dure que quelques jours tout au plus à Copenhague, il n’y a pas d’accumulation de neige l’hiver.
La température moyenne en janvier est de +2oC pour le maximum et de -2oC pour le minimum.
Alors, svp, cessez d’utilisez Copenhague (ou Stockholm) comme comparaison pour Québec.
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31 août 2010 à 10 h 01
À ce que je sache il n’y a pas d’accumulation de neige importante sur la chaussée à Québec non plus [surtout pas de la période que la ville vient d’annoncer]. Il y a des camion qui déneige tout en l’espace de quelques heures…
Il n’est pas difficile de faire du vélo l’hiver, suffit d’un peu de volonté. Pour les déplacements de courtes distance (qui sont les déplacements les plus fréquents, est-ce nécessaire de le rappeler) c’est encore ce qu’il y a de plus rapide, car nul besoin de dégivrer le pare-brise et réchauffer le moteur.
Pour ce qui est de la visibilité, quelques lumières (ou dynamo) suffisent à être bien visible.
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31 août 2010 à 12 h 18
Les grandes villes scandinaves (qu’on prend souvent en exempl) ainsi que les villes européennes (sauf en allant vraiment vers l’est) se retrouvent généralement très rapidement sur l’asphalte, dès le lendemain d’une « tempête » (à 5cm plusieurs appellent ça une tempête là-bas…). Si ça ne revient pas sur l’asphalte, là le bordel pogne… comme à Stockholm l’hiver dernier, où une importante tempête (20 ou 30 cm, je n’ai pas trouvé le chiffre, seulement des photos, leur pire en 40 ans) avait paralysé la ville pendant trois jours, tous les trains de surface (transport en commun) était arrêtés (seuls ceux sous terre roulaient), les autobus peinaient à faire une fraction de leur trajet, et l’armée a dû intervenir pour déblayer et déglacer les rails (selon eux, ce qui n’aidait pas était le froid intense, -10 !! qui durait depuis 3 jours).
Mais de toute facon, à partir de quand est-ce que ça devient « important »? Selon moi, dès que tu roule sur un fond de neige glacée, ça devient important. Et à Québec, la plupart des rues sont sur fond de neige tout l’hiver (sauf l’hiver dernier, tout à fait exceptionnel), et parfois même un assez bon fond d’ailleurs pour faire des « nids poule de glace » lorsque ça fond au printemps. Évidemment, si on ne roule que sur les boulevards ou encore dans les rues du centre ville, on est généralement sur l’asphalte, mais pas ailleurs.
Il y en a qui roulent avec des pneus de vélo cloutés ou « à crampon » (ça je ne sais pas exactement, je répète ce que j’entends…) et ça me semble logique. Comme en auto, j’imagine qu’on doit aussi adapter notre conduite. Je me demande toutefois à quel point cela est efficace sur fond de neige dure, surtout si on doit rouler en bordure de la rue et que la ville n’étend du sable qu’au centre de la rue….
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31 août 2010 à 08 h 26
Qu’est-ce que la neige vient faire dans le cadre d’une prolongation en mai et octobre? Ca n’arrive qu’une fois par dix ans qu’il y a une bordée de neige durant cette période!
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31 août 2010 à 11 h 38
Je pense la période d’utilisation officielle est une façon pour la ville de se protéger. De cette façon, même si la météo serait très clémente, la ville n’est pas forcée de déneiger les pistes cyclables. Sinon, il suffit que quelqu’un se casse la gueule et il peut poursuivre la ville pour négligence.
J’attends le commentaire de Fernand qui va nous dire que l’ouverture des pistes cyclables retarde de deux semaines le bouchage des nids de poule.
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31 août 2010 à 13 h 24
Ou bien donc de repasser la facture aux cyclistes ;-)
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1er septembre 2010 à 06 h 56
Il faut des plaques d’immatriculation comme dans les années 50 ;)
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31 août 2010 à 12 h 23
Mais la neige surivent quand même, que ce soit une fois au 10 ans (ce n’est pas pour rien que je fais poser mes pneus d’hiver juste après la mi-octobre).
Je me demande si la ville va les déneiger à ce moment?
Sinon, évidemment, dans tous les autres cas, il suffit juste d’enlever le sable au printemps deux semaine plus tôt et voilà! On s’entend qu’allonger la durée officielle ne coûtera pas grand chose de plus.
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1er septembre 2010 à 16 h 40
C’est ce que je me disais. Ce sera bien quand même car quand la neige est presque toute fondue, les pistes cyclables sont couvertes d’une couche de glace très dangereuse. S’ils ouvrent plus tôt, ils pourront gratter les pistes avant que la croute de neige à moitié fondue gèle et ce sera plus sécuritaire. Surtout le long de Lebourgneuf. Dans ce coin là je prend le bus l’hiver juste pour faire quelques mètres parce que la piste est complètement glacée et que la ville tarde à la nettoyer.
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31 août 2010 à 13 h 30
Je constate qu’il y a (heureusement) de plus en plus de cyclistes l’hiver.
Nous savons que nous ne devons pas compter sur la ville ni sur les automobilistes pour nous donner (le peu) de place que ça nous prend pour circuler en sécurité.
Pendant que la ville et les autres paliers gouvernementaux mettent plein de fric sur les pistes récréatives, ils ne font rien pour la sécurité des cyclistes utilitaires (non, ils mettent encore en place des pistes cyclables bidirectionnelles super dangereuses…).
Cela fait qu’en dehors de la saison vélo nous n’existons pas pour la ville, et alors non plus pour les automobilistes.
Il est clair que l’objectif de la ville est plutôt administratif (harmoniser la réglementation) et qu’il n’y a pas de vraie volonté pour faire un effort minimal pour la « mobilité durable » qui semble tout d’un coup si populaire.
Quelles seraient les réactions si on limitait la saison ‘automobile’ (on pourrait annuler l’utilisation des automobiles l’été pour éviter des journées comme aujourd’hui, plein de smog) ou encore qu’on limite la saison de transport en commun ? Oui en effet, se serait aussi débile que le faire pour le vélo utilitaire.
En fait, même pas besoin d’attendre l’hiver pour me faire écraser: quand je vois le nombre d’idiots en char qui se foutent des feux rouges (et la police qui ne fait rien), faut aussi bien le faire en été…
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31 août 2010 à 22 h 14
En fait, le vélo est permis à l’année longue, sur toute la voie publique sauf les autoroutes.
Il s’agit alors plutôt comme tu le disais d’une question de sécurité. Les aménagements peuvent aider, et on a du chemin à faire (sans faire de jeu de mot), mais là où on a vraiment du travail à faire, c’est dans le respect du code de la route (autant pour ceux qui l’ignorent que pour notre inabilité flagrante à le faire respecter).
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31 août 2010 à 13 h 34
« (non, ils mettent encore en place des pistes cyclables bidirectionnelles super dangereuses…).
»
Vous faites référence à quelle piste? Au contraire, je remarque plutôt que d’anciennes pistes bidirectionnelles en bordure de la chaussée sont transformées en deux bandes unidirectionnelles.
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31 août 2010 à 21 h 05
dernièrement: 57ième rue ouest, piste bidirectionnelle inateignable si on vient de l’ouest, sauf si on passe par le trottoir sur de l’Atrium (rue locale qui est devenu un stationnement gratuit pour les fonctionnaires provinciaux qui ne veulent pas se mettre dans le stationnement payant du ministère, encore mon argent investi dans de l’asphalte inutile…), et si je ne me trompe pas le profil pour René-Lévesque dans le rapport du plan de mobilité durable était pas mal bidirectionnel non plus, et j’oublie encore la folie prévue sur Pierre Bertrand…
mais c’est possible que je me trompe, par rapport à la position de la ville et pistes bidirectionnelles….
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1er septembre 2010 à 08 h 04
Les pistes bidirectionnelles, je trouve, ont l’avantage d’être bien visibles et de donner une impression de ségrégation nette entre le cycliste et l’automobiliste et permettent de conserver du stationnement sur rue de l’autre côté.
Les pistes unidirectionnelles, du moins celles que j’ai vues (notamment sur la 4e Avenue entre la voie ferrée et Charlebourg et sur la 22e Rue entre la 8e Avenue et Henri-Bourrassa), ont plutôt l’air d’accottement. Et en l’absence de poteaux qui les délimitent clairement ou de panneaux ou de marquage au sol, personne ne sait que c’est une piste cyclable… Et ils les font tellements étroites qu’il s’agit plus d’un parcours à obstacle (grilles d’égoût) que d’autre chose…
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1er septembre 2010 à 16 h 43
Et souvent l’asphalte est toutes brisée et ils ne la réparent pas parce que c’est l’accotement. Une fois j’avais roulé sur une piste comme ça et je m’étais dit que ça me prendrait un vrai vélo tout terrain pour rouler là.
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31 août 2010 à 22 h 19
« Lors d’une tempête de neige ou à -25C, vous pédalez ? »
La Ville fait preuve de bon sens, enfin!! Cette nouvelle est excellente, et je l’aborderai, les prochains jours, dans Monlimoilou, puisque j’y ai déploré la « courte saison du réseau cyclable »:
http://blog.monlimoilou.com/index.php/2009/trop-courte-saison-dutilisation-des-bandes-cyclables-un-mini-enjeu-electoral/
De mon côté, j’utilise fréquemment mon vélo jusqu’au début décembre pour me rendre au travail. Et souvenons-nous de notre dernier hiver exceptionnellement clément: je l’ai ressorti à la fin février!!
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7 septembre 2010 à 05 h 02
[…] exprimé. L’information m’aurait échappé la semaine dernière n’eut été de la vigilance de nos amis de Québec Urbain. […]
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