Agence QMI
Ce n’est pas facile d’être «vert» ou écologique, encore plus si vous vivez en banlieue.
Des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont découvert que les personnes habitant dans les quartiers les plus reculés de la ville désiraient être davantage respectueuses de l’environnement, mais n’agissent pas nécessairement en conséquence.
6 septembre 2010 à 15 h 53
On sait ce que plusieurs écolos pensent des banlieues. Cependant, elle ne disparaîtront pas. Elles ont été trop développés dans les dernières décennies pour retourner en arrière. Il est facile de râler contre les banlieues, mais faut des solutions pratiques et attrayantes.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2010 à 16 h 27
Tout à fait. S’il y en a qui pensent que les banlieusards déjà établis vont crisser le feu à leur maison pour aller s’entasser en ville… ils peuvent toujours rêver!
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 16 h 00
« Des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont découvert que les personnes habitant dans les quartiers les plus reculés de la ville désiraient être davantage respectueuses de l’environnement, mais n’agissent pas nécessairement en conséquence. »
pas besoin d’aller en banlieue pour voir cela !
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 16 h 07
Effectivement, c’est parfois pire dans un centre-ville. Il y a même
des endroits ou ils veulent faire des courses de « char ».
Incroyable mais vrai.
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 19 h 14
C’est comme les écolos qui ne vont pas hésiter à faire 10 000 km en avion pour voir la nature! La cohérence n’est pas toujours là.
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 23 h 01
considérant qu’il na pas grand alternative surtout pour les grandes distances… je ne vois pas un problème la dedans !
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 23 h 23
Selon ta logique, quelqu’un qui travaille à un endroit où le transport en commun est déficient ne devrait donc pas se faire juger s’il prend la voiture pour aller travailler?
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 07 h 53
Carol, je parle de l’écologiste qui va à l’autre bout du monde pour profiter de la Nature.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 12 h 23
Yvan:
désolé mais moi j’ai été à l’autre bout du monde pour voir la nature entre autre. J’ai fait pas mal d’avion; j’ai utilisé beaucoup de carburant d’avion. Ça pollue beaucoup et je n’aurais pu dû y aller.
Si je me fie à votre commentaire, j’aurais dû décider de visiter la nature dans un endroit quelconque proche de Québec? Et y aller en autobus j’imagine?
Je trouve aberrant de voir des gens penser que faire le tour du monde en avion pour voir la nature, c’est mauvais.
Si je suis allé en Asie pour visiter la nature, je vous confirme que c’est parce que celle-ci est très différente de ce que nous voyons ici. Et ça vaut les $$ et le voyage en avion si polluant.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 19 h 32
Sébastien, est-ce que tu est conscient que ton voyage en avion a consommé plus de pétrole qu’une année complète en voiture.
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 23 h 08
Je suis tout à fait conscient et j’avoue que ça ne me fait pas suer trop trop.
C’est pas comme si j’avais eu une autre alternative pour m’y rendre. Je ne m’empêcherai pas de vivre certain.
Nous points de vue ne pourraient pas être plus divergent.
Signaler ce commentaire
9 septembre 2010 à 09 h 24
Tout comme bien des gens n’ont pas d’alternative à l’auto pour leurs déplacements. Par exemple, l’autobus ne permet pas de laisser des enfants à la garderie ni de les prendre après l’école (puisqu’il n’y pas de transport scolaire à l’heure où les parents finissent le travail) et encore moins de faire tout cela dans les heures permises pour déposer ou reprendre ces enfants.
On s’entend que c’est pas mal plus important que d’aller faire un voyage à l’autre bout du monde (l’alternative étant de ne pas aller aussi loin par exemple). Mais je comprends bien qu’on ne s’empêche pas de vivre, tout comme ceux pour qui il n’y a pas d’alternative à l’auto.
Signaler ce commentaire
9 septembre 2010 à 12 h 06
L’alternative à l’auto, vous l’avez toujours lorsque vous décidez où vous allez habiter. Si vous allez à Val Bélair ou à Stoneham venez pas dire que vous n’avez pas d’alternative, vous avez fait le choix de ne pas en avoir!
Signaler ce commentaire
9 septembre 2010 à 13 h 17
C’était en réponse à Sébastien qui n’avait pas d’autres alternative que l’avion pour parcourir 10 000km. Selon votre raisonnement et celui que je proposais d’ailleurs, il suffisait de ne pas voyager aussi loin, tout simplement. Mais c’est pourquoi Sébastien et moi disions qu’on ne s’empêcherait pas de vivre pour autant.
Maintenant, quant à votre propos, il est carrément faux. Si vous ne travaillez pas toujours au même endroit, vous faites quoi? (par exemple, la plupart des enseignants au primaire et secondaire font de la suppléance dans diverses écoles pendant de nombreuses années. autre exemple, des infirmières et autres personnel médical qui couvrent plusieurs CLSC, hopitaux, etc.) vous déménagez à chaque semaine?
Si vous êtes en couple et que les deux lieux de travail sont séparés par 25 km (dans deux villes séparées) et peu ou pas accessible en transport en commun vous faites quoi? Et est-ce qu’on doit déménager à chaque fois qu’on change d’emploi parce qu’un contrat se termine ou que l’entreprise ferme ses portes ou coupe des postes? ou encore lorsque l’entreprise elle-même déménage? Si les deux seules places en garderies que vous avez trouvées sont dans deux garderies différentes séparées par 6km vous faites quoi? Même question pour les écoles primaires qui n’offrent plus de transport après le service de garde évidemment et où on doit passer prendre les enfants (car pas d’autobus de ville non plus entre école et maison). Ceux qui travaillent en dehors des heures de pointe dans les parcs industriels et technologiques (autant à Québec qu’à Lévis), ils s’y rendent comment?
Cette liste de question pourrait être longue…
Pourquoi? parce que toute l’orginsation sociale à Québec (et à bien d’autres endroits) a été conçue en prenant pour acquis que la plupart des gens avait une grande mobilité, soit celle offerte par l’automobile. Cela vaut autant pour les lieux de travail, d’éducation, les loisirs, l’épicerie, etc. On ne peut pas mettre tous les emplois au même endroit à Québec, pas plus qu’on peut tous demeurer près du travail ou du moins, là où des alternatives à l’auto permettent des aller-retour efficaces. Simple contrainte physique. (J’exclue la « possibilité » de tour raser et de tout foutre la ville dans un tapon aussi haut que large). De toute façon, si tout le monde souhaitait réellement vivre « près du centre » le coût du logement deviendrait si élévé qu’il ne serait accessible qu’à ceux qui auraient les moyens de s’acheter maison et voitures en banlieue. Les autres seraient contraints à une pauvre couronne tout autour. Scénario vraiment non souhaitable selon moi.
Ainsi dans l’état actuel des choses (et pour encore longtemps à moins de repartir de rien), un certain nombre d’emplois peuvent se regrouper dans des pôles d’emplois, et un certain nombre de gens peuvent habiter des quartiers centraux et y travailler.
Pour tous les autres, il y a l’auto.
Bien sûr, on a « toujours » une alternative.. on peut laisser faire le travail pour éviter les déplacements, puis rester sur notre derrière chez soi à ne rien foutre et « vivre » de l’aide sociale. Mais certains préfèrent en faire un peu plus, tout simplement…
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 17 h 54
Davedeux tu as raison c’est encore pire au centre-ville. Sur la rue St-Jean la collecte sélective est encore emvbryonnaire alors qu’one st a veille de nous pousser un troisième bac brun en banlieuue. Les édifices à logement. les commerces ou industries et les condos font de la collecte sélective volontaire ou non alors que nous c’est obligatoire. Nous avons le gros bac bleu en banlieue…
Oui, on fait notre part pour une ville propre et on tond nos pelouses vertes et plantent des arbres…
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 18 h 07
Je suis demeuré longtemps a Sillery sur Brûlart et je dois dire que
beaucoup de gens étaient écolo avant la lettre. Moi-même je
récupérais pour le terreau.
Vous avez parfaitement raison, les gens de la ville non pas besoin
de faire la leçon a la banlieue. je reste présentement dans Montcalm
et je dois vous dire que parfois que ça fait dure. Je passerais sous
silence la parc a rats qu’est devenue le jardin St-Rok ou St-Roque ou
Ste-Loque, non ça y est, c’est St-Roch avec un H (Bientôt St-Rat)
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 19 h 13
Fernand, en banlieue personne ne vous oblige à recycler ou à composter. C’est volontaire. Ce qui est ridicule c’est que la ville ne s’occupe pas des blocs et des commerces. En Europe, cela fait belle lurette qu’il s’agit d’une pratique normale.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 16 h 58
En banlieue, j’était conseiller de la Ville de Beauport quand on a décidé de recycler et de fournir des gros bacs bleus à tout le monde même les condos et les blocs appartement. Ca ne se fait pas en ville. Seul le parc industriel a été épârgné malgré mes hauts cris.
Quant au bac brun les plans de la Ville sont arrêtés pour 2011. On va nous mettre dans notre entére un bac brun sans qu’on le demande. C’est pas du volontariat.
Je sais pertinemment qu’au centre-ville on offre volontairement des petits bacs bleus pour le recyclage car ils n’ont pas d’espace pour recevoir le gros bac bleu. Je sais pour avoir été sur St-Jean une journée de collecte des ordures, qu’il n’y a pas de collecte sélective tout est dans le même tas sur le trottoir devant les commerces de cette rue.
Dave-deux corrobore mes dires, le centre-ville n’a pas de leçon à nous donner…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 19 h 35
Fernand, on a beau mettre un bac brun devant votre maison rien ne vous oblige à le remplir. Le centre-ville a des contraintes particulières. Cependant, cela n’excuse rien. Je ne pense pas que les habitant du centre-ville soient à blâmer. Le problème se situe au niveau de la ville.
Affirmer que le centre-ville n’a pas de leçon à donner à la banlieue est absurde.
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 11 h 43
et aussi absurde que de mentionner, comme le sous-entend continuellement Fernand entre autres, de « l’apparition » du bac brun comme étant un « problème » supplémentaire plutôt qu’une « solution » : un moyen facile de transformer certains déchets en composts si on ne veut pas se donner le trouble de faire notre propre compostage.
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 19 h 56
Il me semble que dans les blocs ça pourrait être très simple d’implanter le recyclage. Chacun a sa poubelle bleu dans son appartement et la vide dans le conteneur bleu du bloc en partant travailler ou en partent pour le Cégep/Université. Puis, quand le bloc est gros et qu’il y a un ascenseur, il suffit de mettre des gros bacs bleus de banlieue sur les étages comme ça se fait au Cégep et à l’Université. Notez que dans le cas des écoles, au lieu de venir vider les bacs bleus, ils viennent les échanger. Un camion cube arrive avec des bacs bleu vides et prend ceux qui sont plein. Puis, je suppose qu’ils vont les vider à bras au dépôt de matière recyclables.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 17 h 01
Pier Luc un bloc de 24 ou 36 logements a besoin de plus d’un bac bleu pour être efficace. Voilà pourquoi le volontariat est encore de mise sauf à Beauport où l’ancien conseil dont je faisais partie avait décidé d’inclure tout le monde dans le processus…
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 21 h 51
Perso. je ne recycle pas, je m’en bats les couilles royalement du recyclage et j’ajouterais même que j’en suis fier. De toute façon il y a toujours 3 – 4 hippies sales qui se promènent de poubelles en poubelles pour ramasser ce qui se recycle dans mes poubelles.
Par contre je vais travailler en vélo d’avril à novembre et je possède une petite auto qui ne consomme pas trop d’essence. Voila ce que je fais pour la planète… Ça me fait toujours bien rire les banlieusards qui se croient écologistes parce qu’ils mettent leurs conserves au recyclage, surtout lorsque l’on sait que la ville envoi une grande partie de ce qui se trouve dans les bacs de recyclage à l’incinérateur.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 17 h 05
Actuellement les centres de tri sont encore en crise. Depuis que la Ville a décidé de changer l’opérateur de notre centre de tri, ça va un peu mieux.
Il demeure que les positions de certains groupes écolos ont plutôt nui au développement des centre de tri qu’autre chose. Je prend à partie les sacs d’épicerie en papier brun recyclable qui auraient du rester au lieu de nous affubler de sacs en plastique fait à base de pétrole que l’on nous fait payer maintenant pour financer les campagnes de pub de ces mêmes groupes. On prive ainsi les centre de tri d’un volume mais les groupes écolos ramassent le fric. Ainsi RONA a donné entièrement le 0,05$ du sac d’emballage à la construction du temple vert de Steven Guilbault. Ce seul don représente 750,000$ ça en fait des cinq cennes…
Il demeure que l’avènement des centres de tri sans créer de nouveaux débouchés de vente par ceux-ci a amené une congestion qui s’est soldée par une quasi-faillite où le gouvernement a du injecter 100 millions de plus pour les maintenir en vie.
D’autres campagnes écolos nuisent aux centres de tri. Les assemblées sans papier, l’internet où l’on incite les gens à payer directement pour éviter de faire du papier et être plus vert. Résultat moins de volume au centre de tri et un secteur forestier en crise. Pour sauver la mise , nos groupes écolos recommandent des constructions en bois qui coûte beaucoup plus cher que le mode de construction conventionnel. À preuve le stade de soccer de Lévis a couté 8 millions et celui de Chauveau 21 Millions. Imaginez le nouveau colisée en bois, ça va plus que doubler le 400 millions annoncé…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 19 h 38
Fernand, les sacs des plastiques ne sont quasiment pas recyclable en pratique car il ne sont pas asse denses pour en accumuler une masse suffisante.
En passant, la crise du recyclage s’est produit à en raison de la crise économique. Vous le savez très bien vous nous l’avez répété pendant des mois.
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 16 h 14
La crise des centres de tri c’est que les acheteurs étaient les mêmes depuis des années et quand on augmente le volume de recyclage et le nombre de centres, les acheteurs ont des surplus et les prix tombe, C »est de l’économie 101 mon cher Yvan…
Ce que personne n’a compris c’est que quand tu développe une industrie il faut d’abord créer des débouchés car la saturation arrive vite faute d,acheteurs suffisants. L’économie marche selon l’offre et la demande pas sur des modes vertes.
Quant au bac brun ce sera le troisième dans mon entrée. Est-ce une nouvelle façon de densifier les banlieues ???
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 19 h 12
Fernand, la demande de papier pour le recyclage a tombé en même temps que la crise économique. La raison est que les chinois sont les plus gros consommateurs de papier recyclé. Ils en ont besoin pour fabriquer les emballages en carton des produits qu’ils nous vendent.
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 23 h 19
Franchement, entre quelqu’un qui fais sont recyclage mais qui fait 1h minimum de voiture par jour entre sont bungalow et son travail, et quelqu’un qui habite en ville, peu importe ses pratiques «écolos» ou non, le second est facilement plus «verts» que le second!
Suffit de connaitre la différence de consommation d’énergie (électricité, pétrole…), d’espace, d’eau, de matériaux, d’articles de consommation inutiles, etc. pour comprendre que l’emprunte écologique d’un urbain vs. un banlieusard varient d’un rapport de 1:2 à 1:4…
Pelouse verte signifie l’opposé de «vert» dans le sens de respect de l’environment
Signaler ce commentaire
6 septembre 2010 à 23 h 21
*environnement
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 08 h 22
L’empreinte écologique est d’environ 1:2 entre l’urbain et le banlieusard. La cause en est principalement la plus grande surface de logement. Alors, à moins de densifier le tissu urbain, il n’y a pas grand chose à faire.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 09 h 02
La cause n’est pas uniquement la plus grande surface de logement. En faite les logements ne sont pas nécessairement plus grands en banlieue et cela n’est pas vraiment un problème en soi.
Le problème vient plutôt du fait que ces logements sont des résidences unifamiliales pavillonnaires. Cela a pour impact tout ce que j’ai nommé ci-haut. Cela accentue également l’étalement urbain, et donc les distances entre 2 destinations, causant à son tour une dépendance de l’automobile.
Bon la liste des problèmes est longue, mais reste que vivre en banlieue et se dire «vert» c’est être un peu malhonnête (ou méconnaissant, quoique c’est de plus en plus connu).
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 19 h 39
J’ai une étude en main qui a été faite pour Toronto. C’est effectivement la surface de logement qui est la cause principale de la différence.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 21 h 40
J’aimerais bien voir cette étude. Est-elle disponible en ligne?
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 16 h 39
C’est comme si on restait à Pékin, eux manquent d’espace pas nous. Louis ta réflexion est biaisée et repose sur un modèle de concentration humaine beaucoup plus grande que nous. Juste le Québec englobe combien de pays d’Europe et on est seulement 7,5 millions alors que la même superficie européenne dépasse le 100 millions. Faut arrêter de capoter sur les déplacements versus les gens qui ne nettoyent pas leur perron.
J’ai choisi la banlieue car l’espace est vaste et l’air est moins vicié qu’au centre-ville. Mon voisin ne me tape pas sur la tête et je n’ai pas de problème pour garer mon auto. Pourquoi on m’imposerait un mode de vie que je n »ai pas choisi pour faire à la mode ? Si vous aimez ca ne pas avoir de pelouse à entretenir, ni d’avoir de piscine dans votre cour, c’est votre affaire et je ne critique pas votre choix. Mais ne m’obligez pas à faire le vôtre…
J’ai lu beaucoup sur le réchauffement climatique et la seule manifestation humaine qui influence que localement le climat est le phénomène des ilots de chaleur urbain que le GIEC a analysé et jugé négligeable. Visez a concentrer davantage est viser à augmenter la force des ilôts de chaleur. Pourquoi une grande ville tassée en hauteur est plus chaude qu’une ville étalée? Voilà un paradoxe environnemental où les écolos manquent de logique…
Il demeure que les modèles d’urbanisation sont des choix de société et ont des avantages et des inconvénients. Si on pouvait trouver le modèle parfait , on l’aurait comme on le dit dans une publicité…
Chosir de vivre en ville c’est choisir de marcher beaucoup, de dépendre des horaires des transport collectifs et d’être patient. C’est d’être obligé de faire ses emplettes au jour le jour car il faut faire livrer ses sacs d’épicerie quand on est à pied, c’est de choisir de se loger collé sur le voisin, etc…
Les banlieues se sont développées justement parce que des gens ont voulu imposer une certaine densification et une foule de contraintes aux autres. Vouloir changer la banlieue c’est créer une deuxième ceinture de banlieue pour permettre aux gens de vivre comme ils l’entendent pas nécessairement décidé par les autres. On assiste présentement à cette émergence à St-Augustin, à Neuville, à Stoneham, à Ste-Catherine de la Jacques Cartier, au Lac Beauport, à Tewkesbury, à Boischatel, à L’Ange-Gardien, naturellement sur la rive-sud et même sur l’ile d’Orléans. On a juste à regarder circuler le traffic journalier vers ces deuxièmes banlieues pour s’en rendre compte. Car tous vos beaux plans coûtent cher et pèsent lourd dans la balance quand on investit des $$$ pour se bâtir. J’ai pris une décision de m »établir à Beauport en 1971, j’en suis très satisfait…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 09 h 36
« Selon ta logique, quelqu’un qui travaille à un endroit où le transport en commun est déficient ne devrait donc pas se faire juger s’il prend la voiture pour aller travailler? »
Disons que je peut comprendre son choix… et oui ! s’il n’y a pas d’alternative offert, pourquoi pas ! il y a différence entre la paresse et choix quasi inexistant ! … et ce n’est pas ma logique, juste que dans certain cas quand on n’offre point d’alternative (surtout dans le transport) on peut comprendre les gens de changer lentement…
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 16 h 54
Carol avec les CPE on a aussi une nouvelle dynamique de transpiort. Il faut aller porter les enfants à la garderie qui n’est pas nécessairement dans l,axe d’un tranporteur collectif, ni dans l’itinéraire entre la maison et le travail. Puis le temps pour se déplacer est plus long par transport collectif que par auto.
On a innové en créant des parc incitatifs pour nous permettre d’entrer dans le centre-ville en autobus. Soit, nous en avons un è D’Estimauville et il disparatra avec l’Écoquartier ainsi que le stationnement du centre d’achats canardière et le supermarché MAXI surtout que l’édifice fédéral en construction qui accueillera 700 fonctionnaires n’a aucun stationnement souterrain. On va avoir des problèmes tantôt à faire disparaitre tout cet espace très utile pour désengorger le centre-ville. Pas grave on aura des autos pliables pour les mettre dans nos poches…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 09 h 50
Alors si c’est une question de transport…On pourrait implanter plus de « travail » en banlieu? Les gens auraient le choix d’habiter en banlieu ET près de leur travail… Il y a plus de 50 ans, chaque petites villes avaient son noyaux « industrielle » et « commercial » ce qui faisait qu’il était facile pour les gens de ne pas faire 1h d’auto le matin et le soir pour aller travailler!
Si je prends le cas de mes parents qui ont toujours habité en banlieu… Ils pouvaient aller travailler à pied, ce qu’ils faisaient la plupart du temps … ils sont considérés aussi vert que des urbains?
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 14 h 14
Le travail en banlieue, la décentralisation du travail, c’est la pire des solutions. On réussit à peine à fournir un choix décent de transport en commun pour relier le centre-ville de Québec, alors commencer à relier chacune des banlieues entre elle? Impossible.
En effet, à une époque, les différentes banlieues étaient des centres de production. Mais c’était avant les autoroutes, avant les moyens de transport rapide… quand le concept de banlieues n’existait pas. Tu travaillais à Québec, tu habitais à Québec. Tu habitais à Contrecoeur, tu travaillais à Contrecoeur. Les entreprises étaient installées là où elles pouvaient obtenir une main d’œuvre qualifiée et des moyens de transport (le train) efficaces. Aujourd’hui, les temps ont bien changées et cette situation ne peut plus être appliquée. Les femmes travaillent à l’extérieur de chez elle et souvent, c’est déjà difficile d’avoir les deux personnes qui travaillent dans la même zone… Plus de zones de travailles excentrés veut dire plus de déplacement. Et des déplacements plus souvent fait en véhicules individuels, couteux et polluants.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 14 h 20
Pourquoi pas un mélange de télé-travail et de présence au bureau pour les emplois où cela est possible.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 16 h 22
Pour certains, surtout ici, le problème est de vivre en banlieue. Pour d’autres (banlieusards) le problème c’est plutôt d’être obligé d’aller travailler en ville, souvent dans des institutions qu’on garde jalousement et artificiellement au centre-ville. S’agit de regarder ce qui se passe avec les commerces, ils ont compris qu’il y avait un intérêt à opérer près du lieu de résidence des gens. De plus en plus les banlieusards dont je fais partie s’arrangent pour faire toutes leurs commissions dans leur « centre-ville » à eux et n’aller à Québec que pour travailler.
Le problème c’est qu’on associe trop souvent banlieue et autoroute/auto-solo, comme si les deux étaient intimement reliés, comme si les citadins n’avaient pas d’autos personnelles et que les banlieusards se désinteressaient totalement du transport en commune et autres alternatives. C’est avec cette fausse association qu’on en vient à des conclusions aussi sordides que c’est polluant de demeurer dans un mode de verdure…
Essayez donc ici de proposer un beau tramway 100% propre qui va en banlieue…. vous allez voir qu’il y aura une montée de barricades contre ce projet, et ce ne sera pas de la part des banlieusards que cette opposition va venir… Facile ensuite de traiter de pollueurs les banlieusards à qui on refuse tout alternative propre à l’auto dont ils sont dépendants.
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 19 h 42
L’association banlieue et autoroute/auto-solo est malheureusement vrai! Ils SONT intimement liés! Les banlieues ont pris leur essors avec la construction des autoroutes. Et qui dit autoroute dit automobile. Et comme les automobile on en moyenne 1,2 passager et bien automobile=auto-solo dans la grande majorité des cas!
Les institutions reste au centre-ville parce que c’est ce qui est mieux. Ils sont plus accessible à la majorité de la population par leur proximité et leur accès facile par transport collectif ET par automobile. Elles sont aussi à proximité des autres services qui leur sont nécessaire, etc. Les commerces grandes surfaces que vous adorez tant qui se sont implantés à l’intersection de deux autoroutes y ont uniquement vu une oppurtunité d’affaire, mercantile, « money talks »! Ils ne se sont pas posé la question si c’était meilleure pour la ville, si tous les gens y peuvent y avoir accès de façon démocratique, si les services connexes sont à proximités, etc. Eux ont vu un grand terrain pas cher où passent des milliers d’automobilistes par jours et se sont dit: «avec un grand stationnement pour accueillir leur grosse voiture, c’est certains qu’ils vont s’arrêter ici». Ils ont vu juste. Ce n’est pas parce que c’est près de votre lieu de résidence, c’est parce que c’est sur le bord de l’autoroute. Or, on ne peut pas, et ce serait un désastre, construire tant de stationnements au centre-ville, et en faire un carrefour autoroutier.
Les banlieusards ont beau dire qu’ils aimeraient avoir du transport collectif, et que s’il y en avait, ils le prendraient. La réalité est qu’en s’établissant dans des quartiers si peu dense, c’est impossible d’avoir un service de TC digne de ce nom. Pour un TC fréquent, fiable, rapide, il est nécessaire d’avoir une certaine densité de population et de mixité de fonctions, l’opposé exact de ce que la banlieue offre. Ce n’est donc pas avant une transformation majeure de ces environnement urbain que les gens pourront/voudront massivement délaisser leur voiture.
D’ailleurs, pour votre information, beaucoup de citadins n’ont pas de voiture. J’en fais partie. Je ne traite pas les banlieusards de pollueurs(je n’ai pas utilisé ces mots) par préjugés. Mon jugement est basé sur une réalité prouvée par un bon nombre de chercheurs. Ne croyez pas l’étalement urbain sans conséquences…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 20 h 12
Je serais tout de même curieux de connaître le lieu de travail de ceux qui restent dans les quartiers centraux…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 20 h 58
Pour répondre à Goldoche, je demeure à Limoilou, je travaille dans Lebourneuf, et je m’y rend à pied (6 km, éh oui!), à vélo, en autobus ou en covoiturage…
Signaler ce commentaire
8 septembre 2010 à 17 h 21
Érick tu as des paroles très sages. On généralise trop et on veux passer dans un même moule tout le monde. C’est une question de mentalité et de choix de vie, point final. On est dans un pays libre, alors n’essayons pas de régimenter tout le monde.
Quant au tramway, je suis de plus en plus comnvaincu que la facture sera salée et qu’elle ne résoudra pas la congestion actuelle sinon, l’aggraver. On arrive avec la solution de Bombardier à 50 ou 60 millions du kilomètre et qui enlève dans chaque sens du trafic une voie carossable pour y mettre des rails. Ceci veut dire que les principales voies d’accès au centre-ville perdront le tiers de leur capacité pour les véhicules roulants (autos et autobus). Par exemple, est-ce qu’un boulevard Laurier à deux voies par sens sera plus efficace que les trois voies actuelles ?
Le rapport de la mobilité parle d’un accroissement de la population de 10% et d’un objectif de diminuer la part de l’auto de 15% afin de doubler l’achalandage du RTCqui est de 16%. Comment avec 33% moins de route on fera face à une diminution de 5% des autos car le parc s’accroitra de 10% avec l’arrivée des nouveaux ménages ?
S’il faut arriver à choisir le tramway pourquoi pas choisir un monorail suspendu comme il en existe à Dortmund en Allemagne, à Shonan au Japon, à wuppertaler en Allemagne, au brésil et bientôt à Monaco. Deux avantages sur le tramway tout en donnant le même service et même plus.
Premièrement il en coûterait moins de 10 millions le kilomètre soit 5 fois moins que le projet sur la table.
Deuxièmement, le fait d’utiiser au sol pas plus de deux pieds de largeur permet l’utilisation des plate-bandes sans enlever aucune voie de circulation existante.
Un prix abordable et une garantie d’amélioration de service sans affecter la capacité des infrastructures existantes. Pourquoi ne pas envisager cette alternative qui conviendrait à plus de monde et qui sait à ce prix on voudra peut-être l’étendre ailleurs comme de servir de navette entre l’aéroport et les grands hôtels…
http://trensquebec.qc.ca/?Les_co%FBts_de_construction
Signaler ce commentaire
10 septembre 2010 à 16 h 06
@Louis
Ce que vous oubliez de préciser c’est que ce que vous appelez des banlieues sont généralement des petites villes avec aussi leur propre centre-ville, et ce qu’importe le statut « officiel » qu’elles peuvent bien avoir aujourd’hui suite aux fusions forcées. Certaines de ces villes sont même aussi vielles sinon plus vielles que la ville de Québec. Alors il faut être assez prétentieux pour prétendre que les gens n’ont pas le droit d’y habiter.
A ce titre, on peut même prévoir que dans un certain nombre de décennies on cherchera à interdire aux gens d’habiter Québec car elle sera rendu une « maudite banlieue » de Montréal qu’on aura peut-être même fusionné de force à Mtl.
Pour ce qui est des « institutions » que vous dites accessibles à une majorité de la population…. et bien la majorité de la population à Québec est maintenant en banlieue. Et pour l’accès, le « centre-ville » ne correspond plus du tout au centre-ville géographique, ce qui veut dire que pour l’accès, c’est plus loin pour la plupart du monde.
Pour le transport en commun il est totalement faux de dire que les banlieues ne peuvent pas avoir de transport en commun parce qu’elles sont moins denses. Ca coute généralement beaucoup moins cher construire la même chose en banlieue qu’en ville car il n’y a rien à contourner ou à détruire (faudrait d’ailleurs se poser la question environnementale à propos d’immeubles entiers jetés aux ordures…), ce qui compense pour la moindre densité de population/clientèle. Si ca coute 5 fois moins cher pour 5 fois moins de monde, ca revient exactement au même. Pensez-vous que ca couterait 50M$/km construire un tramway en rase campagne? La réponse est évidemment non, dans le meilleur des scénarios, le coût descendrait en bas de 10M$/km. De plus, faut choisir le moyen de transport en fonction du besoin. Personne n’a parlé de construire un métro à Val-Bélair. Ca ne prend pas une si grosse densité que ca pour emplir un bus aux 15 minutes et justifier quelques voies réservées etc.
Ce que je peux témoigner actuellement à coup sur c’est qu’il y a une forte demande pour le transport en commun en banlieue qui dépasse amplement la capacité du RTC à offrir le service. Dès que le RTC y offre un nouveau service, il se remplit aussitôt. Alors ceux qui prétendent que les banlieusards sont systématiquements accrochés à leur auto, j’ai des petites nouvelles pour vous autres. Quand le RTC aura réussi à aller chercher toute la clientèle qu’il peut en banlieue au point qu’il que les bus qu’il ajoute roulent à vide, on s’en reparlera, mais pour l’instant ce qui se passe est complètement le contraire.
@Fernand
Sur Laurier autant que sur Charest le tramway proposé par le comité d’immobilité durable circulera sur le terre-plein, ce qui veut dire qu’il n’y enlèvera aucune voie de circulation. Dans le cas de Laurier, il est même possible qu’il permette de récupérer une ou deux des actuelles voies aux bus. Pour les autres tronçons c’est par contre une autre paire de manches…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 17 h 14
J’habite a saint nicolas, j’ai une maison de taille raisonnable (un jumelé), je prends lautobus pour aller travailler ainsi que ma conjointe et nous avons seulement une auto. Je considère qu’en habitant en ville je ne pourrais pas vraiment être plus écologique…
Signaler ce commentaire
7 septembre 2010 à 22 h 05
@ Louis
Merci d’avoir remis les choses en perspective. Il y a beaucoup de « n’importe » quoi sur ce forum quand on parle de banlieues.
Signaler ce commentaire
16 septembre 2010 à 13 h 06
[…] original here: Être « Vert » et demeurer en banlieue — Québec Urbain By admin | category: Université Du QUéBEC | tags: acquis-que, autres-endroits, […]
Signaler ce commentaire
23 septembre 2010 à 20 h 09
J’habite à Ste-Foy et je travaille à Beauport, le trajet en autobus par le métrobus 801, me prendrait 1h15 alors qu’il m’en prend seulement 15-20 avec ma voiture. On dira ce qu’on voudra mais l’autobus, c’est encore d’la m$$? réservée aux étudiants et aux hippies qui ont juste ça à faire poireauter dans un autobus.
Vous allez sûrement sortir l’éternel excuse comme de quoi, au moins dans l’autobus, je pourrais occuper mon temps à faire des travaux ou de la lecture… C’parce que, je suis pas un étudiant justement, j’en ai juste pas de lectures et de travaux à remettre pour la fin de session. Je pourrais au mieux, occuper mon temps avec un PSP ou autre gadget qui fait oublier qu’on a rien à faire, mais je perd tout ce précieux temps que je pourrais utiliser pour aller m’entraîner à l’extérieur ou pour faire des commissions, ou pour visiter la parentée.
Déménager à Beauport? C’parce que mon employeur va changer la résidence d’emplacement dans les prochains mois, vous me proposez de déménager à chaque fois que le lieux de travail change de place, donc à tout les six mois? Ça commence à être compliqué en tab% étre écolo. Ou bien avoir un travail plus proche de Ste-Foy? C’parce que on a pas toujours le choix tsé, des jobs de commis dans un dépanneur comme les étudiants et hipppies veulent, ça se trouvent nimporte ou mais ça marche pas de même, quand tu as une vraie vie.
Signaler ce commentaire