Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


MARCHÉ IMMOBILIER: La valse des pancartes à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 décembre 2006 Commentaires fermés sur MARCHÉ IMMOBILIER: La valse des pancartes à Québec

Grand format 800X600. Immeuble Parc des Braves (chemin Sainte-Foy). Photo: Jean Cazes, 13 juin 2006.

Source: Cyberpresse, 8 décembre 2006.

Dans son dernier «regard objectif sur l’habitation» dans la région métropolitaine de Québec, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a dénombré, l’été passé, 3363 pancartes, soit 335 de plus qu’en 2005.

Tandis que la demande de propriétés résidentielles se stabilise, l’offre croît. C’est pourquoi on plante plus de pancartes. Parce que, entre autres raisons, «plusieurs ménages veulent profiter de l’importante prise de valeur de leur propriété au cours des dernières années pour en acheter une nouvelle, mieux adaptée à leurs besoins ou encore pour redevenir locataires».

Copropriétés

Sur le marché de la revente, par ailleurs, les copropriétés sortent des rangs. Elles ont du succès. Il y a 15 ans, elle représentaient 9 % de toutes les ventes sur le réseau interagences. De janvier à septembre de cette année, leur part de marché atteint 21 %.

D’après la SCHL, ce mode de propriété plaît aux personnes vieillissantes qui veulent s’affranchir de certaines tâches d’entretien tout en cherchant la sécurité et à d’autres qui y voient une façon économique d’accéder à la propriété.

Quant à leur appréciation, elle devrait être, cette année, moindre (5,4 %) que les maisons jumelées ou en rangée (7,1 %) et les maisons seules (8,1 %). L’an prochain, les augmentations seront probablement de 3,2 %, 5 % et 6 % respectivement.

Les copropriétés traînent de la patte en raison du nombre moyen de vendeurs par acheteur, qui est de 7,6 par opposition à 3,3 pour les maisons jumelées ou en rangée et de 5,5 pour les maisons seules. À 3,3, on parle d’un marché en surchauffe. C’est aussi le cas (3,0) pour les maisons seules de 100 000 $ à 150 000 $.

En revanche, les copropriétés de 200 000 $ et plus sont en difficulté. En effet, le ratio «vendeurs par acheteur» est de 12,5. Ainsi les premiers cèdent-ils le contrôle au second. De la même manière pour les maisons seules (11,1), dans la même fourchette de prix.

Et tandis qu’il faut 92 jours pour vendre un condo de 200 000 $ et plus, il en faut 74 pour un autre dont la valeur oscille entre 125 000 $ et 150 000 $. En contrepartie, il en faut 38 en moyenne pour les maisons jumelées ou en rangée, mais 50 pour celles de plus de 150 000 $.

Voir aussi ce billet.

Merci à Gérald Gobeil pour nous avoir signalé cet article!

Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

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