Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des citoyens de la rue de Pise contre la construction d’un jumelé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 octobre 2010 15 commentaires

La grande demande en terrains et en nouvelles habitations semble mettre de côté notre gros bon sens. Des citoyens habitant sur la rue de Pise contestent le lotissement d’un terrain pour une maison à construire sur la rue adjacente Thérèse-Ménard qui va défaire l’alignement des maisons.

Cette rue est toute particulière. Ces terrains ont déjà appartenu à Hydro-Québec. Ils ont servi pour le tracé d’une ligne de transmission aujourd’hui disparue. Ça explique la profondeur très inhabituelle des terrains sur cette rue.

Le groupe estime que plusieurs articles relatifs aux règlements de zonage n’ont tout simplement pas été pris en considération lors de l’évaluation visant la délivrance du permis par les membres du Comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement de Charlesbourg. «Premièrement, le permis de construction brise l’alignement des bâtiments de la rue de Pise, exposant ainsi une cour arrière sur le terrain avant des résidences, a tenté d’expliquer le représentant du groupe de citoyens, Pierre Gagné. On s’oppose à ce projet de construction, car il dévaloriserait grandement le paysage unique de notre rue. En y pensant bien, pourquoi n’a-t-on pas tenu compte de l’alignement de la rue de Pise plutôt que seulement celui de la rue Thérèse-Ménard? Il me semble que cela allait de soi de respecter les deux alignements.»

via Denis Fortin du Charlesbourg Express.

Voici la vue satellite de l’emplacement en question :


Agrandir le plan

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Résidentiel.


15 commentaires

  1. Jean-Yves

    14 octobre 2010 à 09 h 21

    Je ne suis pas sûr de savoir à quel partie Nicolas impute la perte de « gros bon sens »… au promoteur ou aux résidents ?

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  2. Pier Luc

    14 octobre 2010 à 09 h 56

    Ils n’ont qu’à demander que le bâtiment soit construit en angle pour faire un beau coin de rue. Franchement!

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  3. julien Utilisateur de Québec Urbain

    14 octobre 2010 à 11 h 19

    « En y pensant bien, pourquoi n’a-t-on pas tenu compte de l’alignement de la rue de Pise plutôt que seulement celui de la rue Thérèse-Ménard? »

    L’alignement de la rue de Pise? Si on regarde sur une carte, on remarque que la même situation existe au coin de la rue de Pise et la 60e Rue ESt. Une maison a sa cour arrière qui donne sur la cour avant de la résidence de la rue de Pise.

    Je ne vois pas ce qu’il y a de différent sur le projet proposé sur la Rue Thérèse Ménard?

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    • Jeff M

      14 octobre 2010 à 23 h 17

      J’ai habité le secteur quand j’étais p’tit gars. Ça fait un bout! À l’époque, les grands pylones d’Hydro-Québec existaient directement à l’avant des maisons de la rue de Pise. Assez particulier. Aujourd’hui, ont trouverait ça complètement ridicule. Tout ça pour vous dire que les critères d’esthétiques ont une importance bien changeante à travers le temps. Je ne sais pas en quelle année on a bâtit au coin de la 60e rue. C’est plus récent, mais à cette époque on ne cherchait pas encore à faire mieux que ça.

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  4. Pouët

    14 octobre 2010 à 12 h 33

    Un bon architecte pourrait peur-être trouver une solution élégante à ce problème. C’est certain que la situation du projet est un peu difficile étant donné qu’il est situé sur un coin et que le terrain semble relativement vaste sans compter les règlements de zonage qu’il faut respecter.

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  5. Dominic B.

    14 octobre 2010 à 13 h 21

    « …brise l’alignement des bâtiments de la rue de Pise… »

    De toute façon, une maison neuve dans un quartier plus âgé « brisera » aussi avec le style des maisons actuelles.

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    • Pier Luc

      14 octobre 2010 à 15 h 00

      Quand les vieux partes, les jeunes qui achètent les maisons se font un plaisir de « briser le style ». Juste à voir ce qui se fait dans Duberger. Je trouve que les maison au « style brisé » sont plus belles que les autres…

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  6. Éric

    14 octobre 2010 à 18 h 44

    Ah ben ! Je ne pensais pas qu’il y avait déjà eu une ligne à haute tension dans ce coin-là. Quoique ça explique effectivement l’espace vide.
    Je vais me coucher moins niaiseux ce soir. Lol.

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  7. Manu

    14 octobre 2010 à 22 h 10

    À titre de comparaison, le boulevard Valcartier à Loretteville, notamment au nord de la rue du Golf, et du côté Est présente un « alignement » encore plus particulier :

    Les terrains s’étendais jadis (je suppose) entre le chemin et la rivière St-Charles. La plupart des anciennes maisons (centenaires ou presque) sont à une bonne distance de la rue. Puis, tout au long des dernières décennies les terrains ont été morcelés pour ajouter une ou parfois deux maisons (ou jumelés) entre les anciennes maisons et la rue. Seule une bande de terrain a été conservée pour accéder aux anciennes demeures. Les cours arrière des nouvelles résidences donnent directement sur l’avant des plus anciennes, et leurs styles sont très variés (passablement fidèles au « goût du jour » selon l’année de construction de chacune).

    Cela n’affecte pas du tout négativement l’aspect de la route, même que je trouve que cela lui confère un aspect plus organique voire même chaleureux, qui tranche avec l’alignement artificiel habituel.

    Remarquez que la rue en question dans ce billet possède aussi un alignement qui lui est particulier (on peut le voir sur place ou avec Street View, ça donne une meilleure idée que sur une image satellite). Mais considérant le boulevard Valcartier en comparaison, je ne vois pas de problème à varier un peu son alignement.

    De plus, il s’agit d’une intersection. On mentionne parfois comme configuration contemporaine d’une intersection le retrécissement de la voie de circulation, pour y créer un espace convivial et ralentir la circulation dans certains cas. Là on ne viendrait pas réduire la chaussée (quoi qu’on pourrait aussi le faire…) mais l’effet visuel serait probablement semblable. Autrement dit, puisqu’il s’agit d’une intersection, il pourrait sembler naturel, normal ou acceptable, (choisissez…) qu’il y a une telle déviation.

    Finalement, est-ce vraiment le problème? ou simplement que les gens ne veulent pas de nouveaux voisins et que dans ce cas-ci, ils ont trouvé des arguments (tout de même valables) comme prétexte plutôt que de mentionner leur opposition pure et simple?

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  8. Manu

    14 octobre 2010 à 22 h 11

    excusez les fautes… (je pense une fois sur cent de me connecter pour pouvoir éditer mon texte car évidemment, je ne vois les fautes qu’après l’avoir soumis…)

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  9. Jim bob

    15 octobre 2010 à 14 h 47

    Je pense qu’il faut avoir en soi une vision assez bornée pour vouloir ainsi dicter ce que les autres peuvent construire dans le terrain qu’ils ont acquis. Je ne dirais pas si c’était une bâtisse horrible en tôle ondulée et une porte de garage en plastique.
    Mais ce n’est visiblement pas le cas.
    On voit donc ici encore un autre cas non seulement de  »pas dans ma cour » mais de manque de connexion avec la réalité urbanistique de Québec, perdu dans l’illusion cloîtrée des champs de terrains unifamiliaux en série.

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  10. lacapitaleblogue.com | Suggestions du 14-10-2010

    3 novembre 2010 à 18 h 39

    […] Des citoyens de la rue de Pise contre la construction d’un jumelé La grande demande en terrains et en nouvelles habitations semble mettre de côté notre gros bon sens. (tags: lcb local 2010-10-14 urbanisme) […]

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