Blague à part, il y a des chances que les bretelles disparaîssent plus vite que la facade en ruines de l’église. Dites-moi que j’ai tort, mais depuis que le gouvernement a statué que la facade doit être conservée, il semble que le promoteur ait disparu du chantier et qu’il ne s’y passe plus rien. Encore une plaie urbaine en vue?
Ces brettelles devaient relier l’autoroute dufferin-montmorency a celle de charest en passant par la falaise de québec un genre d’autoroute décarie aurait été créé…Contrairemetn a ce que plusieur pensent elle ne devait pas passer en dessous du fleuve, c’est plutot l’autoroute de la capitale au croisement de dufferin monmorency qu’elle aurait du passer en atteignant l’ile d,orléans et lévis !
« Ces brettelles devaient relier l’autoroute dufferin-montmorency a celle de charest en passant par la falaise de québec un genre d’autoroute décarie aurait été créé… »
Pas clair tout çà!!! Drôle de trajet. C’est illogique.
J’ai toujours cru que le tunnel devait rejoindre le boulevard Champlain.
Corrigez-moi si je me trompe, mais ce tunnel devait plutôt rejoindre le boulevard Champlain. Le lien vers l’autoroute Charest aurait effectivement été construite, mais ca aurait été le long de la falaise, en rasant une bonne partie de St-Roch et de St-Sauveur.
oui c est exact j ai du mal m exprimer … si vous regarder les numéro de sortir au début de charest coin st-sacrement, les sortie commence a 15 ou quelque chose comme ca … il manque donc une bonne partie d autoroute ! ( on sait que les numéro de sortie correspondent aux kilometres d’autouroutes ) … dure a comprendre mais oui je crois que tout ces quarties ne seraient plus la !!
J’aurais vraiment aimé qu’ils essaient de garder une petite partie des bretelles d’autoroute inutilisées, ils auraient pu construire des parcs public, ca l’aurait pu être original et les parcs auraient été accessibles autant d’en haut que d’en bas. mais bon il faut ce qu’il faut!!
Je dispose d’une copie du tracé original (une petite partie du rapport Vandry-Jobin), quelque part dans une boîte depuis mon dernier déménagement… Mis à part la bibliothèque générale de l’Université Laval, je ne sais pas où on peut le trouver.
Voici donc…
Il s’agissait de « l’embranchemnt de l’est » de l’Autoroute de la Falaise.
Parlons tout d’abord de l’Autoroute de la Falaise.
Selon les plans, elle tirait ses orignes au coin Duplessis / Quatre-Bourgeois (ou Duplessis devait arrêter, le reste jusqu’à Laurier étant un boulevard normal), traversait Ste-Foy d’ouest en est à peu près le long de Quatre-Bourgeois puis descendait tranquillement vers la basse-ville en passant dans les environs du cégep Garneau, puis au-desssu de St-Sacrement au bas de la falaise après quoi elle rejoingait le plancher des vaches. L’autouroute Charest quant à elle bifurquait vers le nord un peu avant St-Sacrement, plutôt que de continuer en boulevard (je vous épargne le reste de son tracé), mais les deux autoroutes se « touchaient presque » pour ainsi dire et partagaient un échangeur. Ainsi, à partir de St-Sacrement, l’autoroute de la Falaise suivait plus ou moins la falaise…
On rejoignait ainsi Dufferin. Les 4-6 voies actuelles qui débutent ou se butent aux petites rues de St-Roch devaient justement se prolonger en autoroute. On a d’aileurs tout rasé jusqu’à la rue Caron à part un pâté de maisons au bout de Dufferin… tout le stationnement derrière La Fabrique, les jardins st-roch, l’ENAP, etc. tout cela a colmaté cet immense brèche qui a été faite en 80-82 il me semble. On achève à peine, en 2007, de cicatriser le tout avec des résidences universitaires.
Cette section d’autoroute, dans St-Roch, devait effectivement ressembler à Décarie, en dépression, avec St-Vallier et Charest (ou Ste-Hélène, peu importe) comme voies de services de part et d’autre.
On a aussi eu l’idée de « dédoubler » l’Autoroute de la Falaise avec une autoroute en basse-ville, et une en haute-ville. Il s’agissait donc d’un petit tronçon parallèle dont les deux bouts étaient reliées à « l’autoroute mère » au bas de la Falaise. Ces deux liens étaient les Embranchements de l’Ouest et de l’Est.
Les bretelles actuelles consituent le départ de l’embranchement de l’est. Elles devaient entrer dans le cap et se poursuivre sous-terre vers le sud jusque devant le Parlement, ou presque. Cet embranchement faisait alors un 270 degrés vers les remparts pour revenir au-dessus de lui-même. Autrement dit, si on entre dans le tunnel par l’autoroute Dufferin, on dépasse un peu René-Lévesque, puis on tourne à gauche (toujours sous-terre) vers les remparts à l’est, puis vers le nord, puis vers l’ouest. Ce 270 degrés « sur place » permettait de passer du niveau sous-terrain à la surface, et l’embranchement refaisait donc surface au bout de l’actuel boulevard René-Lévesque.
Ce boulevard devait plutôt avoir l’air d’une « semi-autoroute » jusqu’à Cartier environ (il faudrait que je ressorte mes plans) où les deux directions (est et ouest) se séparaient alors en deux : le boulevard tel qu’on le connait vers l’ouest puis « l’embranchement de l’ouest ». Ce deuxième embrachement nous ramenait à l’autouroute de la Falaise, en basse-ville, plus ou moins le long de la côte Sherbrooke et la rue de l’Aqueduc.
Les embranchements de l’est et de l’ouest avaient un look de bretelle d’autoroute entre l’Autoroute de la Falaise en bas, et la petite semi-autoroute en haute ville.
C’est à peu près ça l’histoire des bretelles…
Maintenant, il y a un autre point très intéressant à souligner : les bretelles actuelles qui mènent en haute-ville n’était PAS sur le plan original. En effet, il n’était pas prévu de détruire tout ce qu’on a détruit en construisant Honoré-Mercier. Toutes les rues est-ouest devaient se poursuivre sans brisure entre St-Jean-Baptiste et la Place D’Youville. La destruction de la haute-ville (et le semblant de réparation qu’on a fait il y a quelques années) à cet endroit était donc le « plan B »
Personnellement, je suis content que René-Levesque ne soit pas devenu un genre d’autoroute sur la section concernée, mais j’aurais de loin préféré qu’il n’y ait que les deux bretelles originales qui auraient abouti au bout de René-Levesque comme je l’ai expliqué. Cela n’aurait pas empêché la destruction du quartier St-Louis (qui a notamment laissé place à tous les bureaux, hotels, place québec, etc.) mais aurait au moins sauvé le lien entre le Faubourg et le Vieux-Québec.
Finalement, quant au lien sous-terrain avec le Boulevard Champlain, un genre « d’autouroute du Cap Diamant », j’ai déjà entendu et vu quelques lignes à cet effet, mais je n’ai pas trouvé cela dans aucun rapport officiel ou plan de développement. Ce n’est donc peut-être que le jeu du téléphone, pendant des décennies, au sujet des bretelles inachevées, qui a fait naître ce tronçon imaginaire… Mais peut-être aussi existe-t-il dans un plan quelque part dans un vieux classeur poussiéreux…
Merci pour toutes les explications, très bien détaillées pour qu’on puisse s’imaginer le tout, maintenant je suis encore plus fière que rien de tout ça ne soit arrivé!
Moi j’avais entendu qu’on pensait utiliser les bretelles pour faire un tunel jusqu’à Lévis, mais avec la pente qu’on aurait du faire, ça aurait fait un tunnel de 5 km qui aurait émergé proche de l’autoroute 20 à Lévis… méchante gammick ;)
On a besoin d’un lien rive-nord rive-sud à l’est du vieux québec, mais l’ile d’orleans est un obstacle :)
Dommage qu’on ne puisse visualiser le plan toutefois.
Ca demeure un plan historique a conserver précieusement (ne serait-ce que pour les futurs étudants en urbanisme)
A moins de le vendre a un musée…(musée de L’architecture de Phyllis Lambert par ex.)
…. »Finalement, quant au lien sous-terrain avec le Boulevard Champlain, un genre « d’autouroute du Cap Diamant », j’ai déjà entendu et vu quelques lignes à cet effet, mais je n’ai pas trouvé cela dans aucun rapport officiel ou plan de développement. … »
Je n’ai jamais vu de plan dans ce sens non plus
mais j’y crois quand même un peu…ca prendrait une enquête de fond!
Sans document aucun, tout ce que je puis faire c’est de reconstituer de mémoire un contexte:
Le Contexte (1960-1990) (en vrac)
– Toute cette planification urbaine se déroulait derriere les portes closes d’une technocratie auréolé et bénite par les nouveaux papes de la révolution tranquille
-La plupart des rapports s’affublaient du titre de « Plan de Modernisation » et grace a ce titre devenaient des vérités de la bible.
-En réaction, il y avait les groupes populaires en lutte qui ont amené plus tard a la formation du RMQ
-En surplus, il y avait un mouvement populiste qui martelait jour apres jour a partir d’une station de radio (CFLS): » LE LIEN DIRECT QUÉBEC-LÉVIS, NOUS LE VOULONS ET NOUS L’AURONS »
Ce poste de radio avait de tres grosses cotes d’écoute et il est presque quasiment certain que le milieu politique a du tenir compte de ce lobbying …(que l’on pense a l’Agora-CHOI)
« Le lien direct québec-lévis »(Un nouveau pont) , passait il me semble par le chemin des traversiers puis le cap Diamant…
Donc le même tracé envisagé comme hypothese pour Dufferin-sous terrain
Je suis pas mal sur et certain que ca été envisagé !
l’idée d’un autre lien Québec-Lévis a été repris plus tard par Jean Garon qui faisait passer le tracé par l’Ile d’Orléans (donc c’est une idée occurante et persistante)
Bon je suis a bout de soufflle pour le moment ; on va dire donc: » A suivre…. »
Si je me rappelle bien (car je n’ai toujours pas les plans devant moi), le lien Québec-Lévis était, il y a 35 ans, une « option éventuelle » dans le plan. On parlait d’évaluer sa nécessité aux environs de 1987 (qui était l’horizon de l’étude).
Pour le situer, je vais poursuivre ma description des autoroutes…
Charest, qui bifurquait vers le nord dans le coin de la rue Semple, rejoignait Hamel là ou il traverse aujourd’hui la rivière St-Charles (juste à l’est de St-Sacrement), puis faisait un coude vers l’est pour se fusionner avec Hamel qui se reséparait juste un peu plus loin avant Marie-de-l’Incarnation. Cette autoroute s’appelait en fait l’autoroute St-Charles.
Celle-ci continuait tout droit vers l’est (au sens où on entend « est » dans les rues à Québec, donc le nord-est finalement) tantôt au sud, tantôt au nord de la rivière, croisait l’autoroute Laurentienne (qui traversait St-Sauveur jusqu’en haute-ville) ainsi que son embranchement « centre-ville » (la partie existante aujourd’hui à partir de Soumande), puis traversait Limoilou à peu près à la hauteur de la 6e rue pour arriver finalement à Dufferin-Montmorency, un peu avant Henri-Bourassa.
Note : On prévoyait une très grande expansion du port à cette époque, et Henri-Bourassa se poursuivait au-delà de l’actuelle Baie de Beauport, quasiment jusqu’au Boulevard des Chutes!
Pour revenir au port, l’autoroute St-Charles tournait alors légèrement vers le sud aux abords du Bassin Louise pour se transformer en Pont vers Lévis. En fait, je crois qu’il passait pas mal là où se termine aujourd’hui la rivière St-Charles…
Du côté de Lévis, on rasait une partie des vieux quartiers ouvriers (avec l’expérience acquise à Québec…) puis on poursuivait un lien autoroutier, passant pas trop loin du Fort numéro un, jusqu’à l’autoroute 20.
Cela diffère donc d’un pont par le Cap Diamant, ou encore d’un pont/tunnel au bout de l’Autouroute de la Capitale, passant par la pointe de l’Île d’Orléans (genre de projet qui a refait surface dans les journaux il y a quelques années).
Il est évident qu’une image serait plus parlante que mon texte… Si je remets la main dessus, je pourrai peut-être en mettre une copie sur le web.
Il y avait d’autre faits intéressants dans ce plan, comme :
– du Vallon était un boulevard, et non une autoroute, et se terminait à l’autoroute de la Captiale (c’était même avant qu’on projete le boulevard Lebourgneuf)
– le transport en commun occupait une grande place dans le rapport et certains tronçons de boulevard, notamme le boulevard Charest dans St-Roch était réservé piéton/autobus
– On conservait les chemins de fers (plutôt que de les enlever ou les convertir en piste cyclable) pour le transport en commun
– aucune mention de piste cyclables il me semble…
– on traitait aussi du développement de certains boulevard, notamment Marie-de-l’incarnation qu’on a prolongé au nord de la rivière St-Charles
– l’instauration des sens uniques partout dans le vieux Vieux-Québec vient semble-t-il de cette étude
Bref, c’était beaucoup plus qu’un plan d’autoroutes…
J’ai aussi vu des plans qui montrait que l,autoroute de la capital (quand elle rejoind dufferin ) passait sous le fleuve mais malheureusement ne montrait pas ou elle aboutissait ! Un gros tanx manu !
Il y a un certain « mystere » qui entoure ces structures en voie de disparition;
Selon le plan prévue on devait profiter de l’hiver
pour amoindrir les inconvénients(poussieres, etc)
Or il reste a peine 1 mois d’hiver et on n’apercoit aucun indice de débuts de travaux: pas de machineries… c’est le grand vide ou le silence total ????
Or il a été dit aussi qu’il n’était pas question d’entreprendre le moindre travail en 2008;
le délai raccourcit a vue d’oeil|
Bizarre comme situation….
énigmatique comme situation….
Juste une hypothese comme cela sans même savoir de quoi il en retourne;
-Il semble que le ministre a donné le « go » pour la démolition des bretelles
-il semblait qu’on devait procéder pendant l’hiver pour des raisons d’accomodements
Et pourtant rien ne se fait et on vient de passer a l’heure d’été..
Alors quoi?
Serait-il possible (et serait-on assez Cave) au ministere des transports pour attendre le résultat des élections provinciales afin d’éviter de faire ce que l’on a jamais voulu faire? (démolir les bretelles)
Selon toute logique c’est une hypothese qu’on ne doit pas prendre tres au sérieux car si c’était vrai, ca témoignerait d’une telle stupidité et d’une telle arrogance…qui dépasserait tout entendement.
Car il y a des projets en attente; le jardin chinois, la caserne Lepage, la démolition du mail qui va déboucher, le 400ieme, etc etc
es-ce que vous savez s’il n’y aurais pas un site web ou une autre place ou je poursais consulter les plans des constructions prévus pour le prolongement de la 440
« es-ce que vous savez s’il n’y aurais pas un site web ou une autre place ou je poursais consulter les plans des constructions prévus pour le prolongement de la 440 »
4 janvier 2007 à 12 h 42
Tu connais toute l’histoire derrière la construction de ces bretelles? avec références… j’en trouve pas sur le net.
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4 janvier 2007 à 14 h 41
Ce n’est pas la plus belle vue de Québec ça!
Blague à part, il y a des chances que les bretelles disparaîssent plus vite que la facade en ruines de l’église. Dites-moi que j’ai tort, mais depuis que le gouvernement a statué que la facade doit être conservée, il semble que le promoteur ait disparu du chantier et qu’il ne s’y passe plus rien. Encore une plaie urbaine en vue?
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4 janvier 2007 à 15 h 26
Ces brettelles devaient relier l’autoroute dufferin-montmorency a celle de charest en passant par la falaise de québec un genre d’autoroute décarie aurait été créé…Contrairemetn a ce que plusieur pensent elle ne devait pas passer en dessous du fleuve, c’est plutot l’autoroute de la capitale au croisement de dufferin monmorency qu’elle aurait du passer en atteignant l’ile d,orléans et lévis !
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4 janvier 2007 à 17 h 18
Quelqu’un a les plans du tracé original?
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4 janvier 2007 à 19 h 20
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autoroute_440_(Qu%C3%A9bec)
c’est pas un tracé mais ca APPUIE mon commentaire
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4 janvier 2007 à 19 h 22
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autoroute_440_(Qu%C3%A9bec)
c’est pas un tracé mais ca APPUIE mon commentaire
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4 janvier 2007 à 19 h 56
« Ces brettelles devaient relier l’autoroute dufferin-montmorency a celle de charest en passant par la falaise de québec un genre d’autoroute décarie aurait été créé… »
Pas clair tout çà!!! Drôle de trajet. C’est illogique.
J’ai toujours cru que le tunnel devait rejoindre le boulevard Champlain.
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4 janvier 2007 à 20 h 19
Corrigez-moi si je me trompe, mais ce tunnel devait plutôt rejoindre le boulevard Champlain. Le lien vers l’autoroute Charest aurait effectivement été construite, mais ca aurait été le long de la falaise, en rasant une bonne partie de St-Roch et de St-Sauveur.
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4 janvier 2007 à 21 h 19
oui c est exact j ai du mal m exprimer … si vous regarder les numéro de sortir au début de charest coin st-sacrement, les sortie commence a 15 ou quelque chose comme ca … il manque donc une bonne partie d autoroute ! ( on sait que les numéro de sortie correspondent aux kilometres d’autouroutes ) … dure a comprendre mais oui je crois que tout ces quarties ne seraient plus la !!
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4 janvier 2007 à 22 h 57
J’aurais vraiment aimé qu’ils essaient de garder une petite partie des bretelles d’autoroute inutilisées, ils auraient pu construire des parcs public, ca l’aurait pu être original et les parcs auraient été accessibles autant d’en haut que d’en bas. mais bon il faut ce qu’il faut!!
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5 janvier 2007 à 03 h 02
Je dispose d’une copie du tracé original (une petite partie du rapport Vandry-Jobin), quelque part dans une boîte depuis mon dernier déménagement… Mis à part la bibliothèque générale de l’Université Laval, je ne sais pas où on peut le trouver.
Voici donc…
Il s’agissait de « l’embranchemnt de l’est » de l’Autoroute de la Falaise.
Parlons tout d’abord de l’Autoroute de la Falaise.
Selon les plans, elle tirait ses orignes au coin Duplessis / Quatre-Bourgeois (ou Duplessis devait arrêter, le reste jusqu’à Laurier étant un boulevard normal), traversait Ste-Foy d’ouest en est à peu près le long de Quatre-Bourgeois puis descendait tranquillement vers la basse-ville en passant dans les environs du cégep Garneau, puis au-desssu de St-Sacrement au bas de la falaise après quoi elle rejoingait le plancher des vaches. L’autouroute Charest quant à elle bifurquait vers le nord un peu avant St-Sacrement, plutôt que de continuer en boulevard (je vous épargne le reste de son tracé), mais les deux autoroutes se « touchaient presque » pour ainsi dire et partagaient un échangeur. Ainsi, à partir de St-Sacrement, l’autoroute de la Falaise suivait plus ou moins la falaise…
On rejoignait ainsi Dufferin. Les 4-6 voies actuelles qui débutent ou se butent aux petites rues de St-Roch devaient justement se prolonger en autoroute. On a d’aileurs tout rasé jusqu’à la rue Caron à part un pâté de maisons au bout de Dufferin… tout le stationnement derrière La Fabrique, les jardins st-roch, l’ENAP, etc. tout cela a colmaté cet immense brèche qui a été faite en 80-82 il me semble. On achève à peine, en 2007, de cicatriser le tout avec des résidences universitaires.
Cette section d’autoroute, dans St-Roch, devait effectivement ressembler à Décarie, en dépression, avec St-Vallier et Charest (ou Ste-Hélène, peu importe) comme voies de services de part et d’autre.
On a aussi eu l’idée de « dédoubler » l’Autoroute de la Falaise avec une autoroute en basse-ville, et une en haute-ville. Il s’agissait donc d’un petit tronçon parallèle dont les deux bouts étaient reliées à « l’autoroute mère » au bas de la Falaise. Ces deux liens étaient les Embranchements de l’Ouest et de l’Est.
Les bretelles actuelles consituent le départ de l’embranchement de l’est. Elles devaient entrer dans le cap et se poursuivre sous-terre vers le sud jusque devant le Parlement, ou presque. Cet embranchement faisait alors un 270 degrés vers les remparts pour revenir au-dessus de lui-même. Autrement dit, si on entre dans le tunnel par l’autoroute Dufferin, on dépasse un peu René-Lévesque, puis on tourne à gauche (toujours sous-terre) vers les remparts à l’est, puis vers le nord, puis vers l’ouest. Ce 270 degrés « sur place » permettait de passer du niveau sous-terrain à la surface, et l’embranchement refaisait donc surface au bout de l’actuel boulevard René-Lévesque.
Ce boulevard devait plutôt avoir l’air d’une « semi-autoroute » jusqu’à Cartier environ (il faudrait que je ressorte mes plans) où les deux directions (est et ouest) se séparaient alors en deux : le boulevard tel qu’on le connait vers l’ouest puis « l’embranchement de l’ouest ». Ce deuxième embrachement nous ramenait à l’autouroute de la Falaise, en basse-ville, plus ou moins le long de la côte Sherbrooke et la rue de l’Aqueduc.
Les embranchements de l’est et de l’ouest avaient un look de bretelle d’autoroute entre l’Autoroute de la Falaise en bas, et la petite semi-autoroute en haute ville.
C’est à peu près ça l’histoire des bretelles…
Maintenant, il y a un autre point très intéressant à souligner : les bretelles actuelles qui mènent en haute-ville n’était PAS sur le plan original. En effet, il n’était pas prévu de détruire tout ce qu’on a détruit en construisant Honoré-Mercier. Toutes les rues est-ouest devaient se poursuivre sans brisure entre St-Jean-Baptiste et la Place D’Youville. La destruction de la haute-ville (et le semblant de réparation qu’on a fait il y a quelques années) à cet endroit était donc le « plan B »
Personnellement, je suis content que René-Levesque ne soit pas devenu un genre d’autoroute sur la section concernée, mais j’aurais de loin préféré qu’il n’y ait que les deux bretelles originales qui auraient abouti au bout de René-Levesque comme je l’ai expliqué. Cela n’aurait pas empêché la destruction du quartier St-Louis (qui a notamment laissé place à tous les bureaux, hotels, place québec, etc.) mais aurait au moins sauvé le lien entre le Faubourg et le Vieux-Québec.
Finalement, quant au lien sous-terrain avec le Boulevard Champlain, un genre « d’autouroute du Cap Diamant », j’ai déjà entendu et vu quelques lignes à cet effet, mais je n’ai pas trouvé cela dans aucun rapport officiel ou plan de développement. Ce n’est donc peut-être que le jeu du téléphone, pendant des décennies, au sujet des bretelles inachevées, qui a fait naître ce tronçon imaginaire… Mais peut-être aussi existe-t-il dans un plan quelque part dans un vieux classeur poussiéreux…
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5 janvier 2007 à 08 h 34
Merci pour toutes les explications, très bien détaillées pour qu’on puisse s’imaginer le tout, maintenant je suis encore plus fière que rien de tout ça ne soit arrivé!
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5 janvier 2007 à 14 h 20
Moi j’avais entendu qu’on pensait utiliser les bretelles pour faire un tunel jusqu’à Lévis, mais avec la pente qu’on aurait du faire, ça aurait fait un tunnel de 5 km qui aurait émergé proche de l’autoroute 20 à Lévis… méchante gammick ;)
On a besoin d’un lien rive-nord rive-sud à l’est du vieux québec, mais l’ile d’orleans est un obstacle :)
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5 janvier 2007 à 14 h 30
Tres intéressant!
Dommage qu’on ne puisse visualiser le plan toutefois.
Ca demeure un plan historique a conserver précieusement (ne serait-ce que pour les futurs étudants en urbanisme)
A moins de le vendre a un musée…(musée de L’architecture de Phyllis Lambert par ex.)
…. »Finalement, quant au lien sous-terrain avec le Boulevard Champlain, un genre « d’autouroute du Cap Diamant », j’ai déjà entendu et vu quelques lignes à cet effet, mais je n’ai pas trouvé cela dans aucun rapport officiel ou plan de développement. … »
Je n’ai jamais vu de plan dans ce sens non plus
mais j’y crois quand même un peu…ca prendrait une enquête de fond!
Sans document aucun, tout ce que je puis faire c’est de reconstituer de mémoire un contexte:
Le Contexte (1960-1990) (en vrac)
– Toute cette planification urbaine se déroulait derriere les portes closes d’une technocratie auréolé et bénite par les nouveaux papes de la révolution tranquille
-La plupart des rapports s’affublaient du titre de « Plan de Modernisation » et grace a ce titre devenaient des vérités de la bible.
-En réaction, il y avait les groupes populaires en lutte qui ont amené plus tard a la formation du RMQ
-En surplus, il y avait un mouvement populiste qui martelait jour apres jour a partir d’une station de radio (CFLS): » LE LIEN DIRECT QUÉBEC-LÉVIS, NOUS LE VOULONS ET NOUS L’AURONS »
Ce poste de radio avait de tres grosses cotes d’écoute et il est presque quasiment certain que le milieu politique a du tenir compte de ce lobbying …(que l’on pense a l’Agora-CHOI)
« Le lien direct québec-lévis »(Un nouveau pont) , passait il me semble par le chemin des traversiers puis le cap Diamant…
Donc le même tracé envisagé comme hypothese pour Dufferin-sous terrain
Je suis pas mal sur et certain que ca été envisagé !
l’idée d’un autre lien Québec-Lévis a été repris plus tard par Jean Garon qui faisait passer le tracé par l’Ile d’Orléans (donc c’est une idée occurante et persistante)
Bon je suis a bout de soufflle pour le moment ; on va dire donc: » A suivre…. »
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5 janvier 2007 à 15 h 54
Si je me rappelle bien (car je n’ai toujours pas les plans devant moi), le lien Québec-Lévis était, il y a 35 ans, une « option éventuelle » dans le plan. On parlait d’évaluer sa nécessité aux environs de 1987 (qui était l’horizon de l’étude).
Pour le situer, je vais poursuivre ma description des autoroutes…
Charest, qui bifurquait vers le nord dans le coin de la rue Semple, rejoignait Hamel là ou il traverse aujourd’hui la rivière St-Charles (juste à l’est de St-Sacrement), puis faisait un coude vers l’est pour se fusionner avec Hamel qui se reséparait juste un peu plus loin avant Marie-de-l’Incarnation. Cette autoroute s’appelait en fait l’autoroute St-Charles.
Celle-ci continuait tout droit vers l’est (au sens où on entend « est » dans les rues à Québec, donc le nord-est finalement) tantôt au sud, tantôt au nord de la rivière, croisait l’autoroute Laurentienne (qui traversait St-Sauveur jusqu’en haute-ville) ainsi que son embranchement « centre-ville » (la partie existante aujourd’hui à partir de Soumande), puis traversait Limoilou à peu près à la hauteur de la 6e rue pour arriver finalement à Dufferin-Montmorency, un peu avant Henri-Bourassa.
Note : On prévoyait une très grande expansion du port à cette époque, et Henri-Bourassa se poursuivait au-delà de l’actuelle Baie de Beauport, quasiment jusqu’au Boulevard des Chutes!
Pour revenir au port, l’autoroute St-Charles tournait alors légèrement vers le sud aux abords du Bassin Louise pour se transformer en Pont vers Lévis. En fait, je crois qu’il passait pas mal là où se termine aujourd’hui la rivière St-Charles…
Du côté de Lévis, on rasait une partie des vieux quartiers ouvriers (avec l’expérience acquise à Québec…) puis on poursuivait un lien autoroutier, passant pas trop loin du Fort numéro un, jusqu’à l’autoroute 20.
Cela diffère donc d’un pont par le Cap Diamant, ou encore d’un pont/tunnel au bout de l’Autouroute de la Capitale, passant par la pointe de l’Île d’Orléans (genre de projet qui a refait surface dans les journaux il y a quelques années).
Il est évident qu’une image serait plus parlante que mon texte… Si je remets la main dessus, je pourrai peut-être en mettre une copie sur le web.
Il y avait d’autre faits intéressants dans ce plan, comme :
– du Vallon était un boulevard, et non une autoroute, et se terminait à l’autoroute de la Captiale (c’était même avant qu’on projete le boulevard Lebourgneuf)
– le transport en commun occupait une grande place dans le rapport et certains tronçons de boulevard, notamme le boulevard Charest dans St-Roch était réservé piéton/autobus
– On conservait les chemins de fers (plutôt que de les enlever ou les convertir en piste cyclable) pour le transport en commun
– aucune mention de piste cyclables il me semble…
– on traitait aussi du développement de certains boulevard, notamment Marie-de-l’incarnation qu’on a prolongé au nord de la rivière St-Charles
– l’instauration des sens uniques partout dans le vieux Vieux-Québec vient semble-t-il de cette étude
Bref, c’était beaucoup plus qu’un plan d’autoroutes…
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5 janvier 2007 à 20 h 44
J’ai aussi vu des plans qui montrait que l,autoroute de la capital (quand elle rejoind dufferin ) passait sous le fleuve mais malheureusement ne montrait pas ou elle aboutissait ! Un gros tanx manu !
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26 février 2007 à 22 h 01
J’ai visité le tunnel au mois de septembre dernier … du droite on retrouve un stationnement de 3 étages et un escaliers qui monte mais biensur elle est bouchée… Pour quelques photos: http://www.picturetrail.com/gallery/view?p=999&gid=11734046&uid=5985319
bonne soirée !!
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27 février 2007 à 19 h 11
Il y a un certain « mystere » qui entoure ces structures en voie de disparition;
Selon le plan prévue on devait profiter de l’hiver
pour amoindrir les inconvénients(poussieres, etc)
Or il reste a peine 1 mois d’hiver et on n’apercoit aucun indice de débuts de travaux: pas de machineries… c’est le grand vide ou le silence total ????
Or il a été dit aussi qu’il n’était pas question d’entreprendre le moindre travail en 2008;
le délai raccourcit a vue d’oeil|
Bizarre comme situation….
énigmatique comme situation….
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14 mars 2007 à 16 h 21
Juste une hypothese comme cela sans même savoir de quoi il en retourne;
-Il semble que le ministre a donné le « go » pour la démolition des bretelles
-il semblait qu’on devait procéder pendant l’hiver pour des raisons d’accomodements
Et pourtant rien ne se fait et on vient de passer a l’heure d’été..
Alors quoi?
Serait-il possible (et serait-on assez Cave) au ministere des transports pour attendre le résultat des élections provinciales afin d’éviter de faire ce que l’on a jamais voulu faire? (démolir les bretelles)
Selon toute logique c’est une hypothese qu’on ne doit pas prendre tres au sérieux car si c’était vrai, ca témoignerait d’une telle stupidité et d’une telle arrogance…qui dépasserait tout entendement.
Car il y a des projets en attente; le jardin chinois, la caserne Lepage, la démolition du mail qui va déboucher, le 400ieme, etc etc
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30 mars 2007 à 12 h 31
Mais pourquoi au juste ils n’ont jamais terminé ce tunnel???
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30 mars 2007 à 15 h 55
Plus d’information sur l’échéancier :
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2007/03/30/007-demolition_dufferin.shtml
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1er avril 2007 à 20 h 25
es-ce que vous savez s’il n’y aurais pas un site web ou une autre place ou je poursais consulter les plans des constructions prévus pour le prolongement de la 440
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2 avril 2007 à 07 h 36
« es-ce que vous savez s’il n’y aurais pas un site web ou une autre place ou je poursais consulter les plans des constructions prévus pour le prolongement de la 440 »
Oui, je vais t’envoyer un lien.
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