Lise Fournier
Le Soleil
(Québec) Les toits verts sont-ils une tendance passagère ou vont-ils vraiment s’implanter?
D’abord, le phénomène de toitures jardins s’observe surtout dans les centres-villes, là où la qualité de l’air, la rareté des espaces verts, l’intensité du bruit et la surchauffe estivale sont problématiques. Or, les toitures végétalisées, dont on ne parlait presque pas il y a une dizaine d’années, font maintenant partie du paysage urbain.
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* La référence en ce domaine: Les Urbainculteurs de Québec
30 octobre 2010 à 23 h 37
La seule chose que je sais, c’est que l’hiver on doit déneiger les toits de certaines bâtisses à cause du poids de la neige. Pourra-t-on facilement déneiger ces toits avec un couvert végétal sur le dessus?
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31 octobre 2010 à 02 h 36
Autant que tu peux passer la pelle sur un terrain gazonné. Ça cause pas de problème…
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31 octobre 2010 à 10 h 38
Effrectivement si c’est gazonné, c’est assez facile, si on parle d’arbustes et petits arbres, là c’est une autre paire de manches.
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30 octobre 2010 à 23 h 50
Très bonne question.
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31 octobre 2010 à 10 h 02
Je reviens d’une conférence où les toits verts ont été beaucoup discutés. à peu près tout le monde s’entendait pour dire que cela en valait la peine uniquement si les habitants de l’édifice avaient accès au toit. En effet, il existe des matériaux de recouvrement qui vont donner les mêmes avantages énergétique avec beaucoup moins de trouble.
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31 octobre 2010 à 10 h 31
Il faut prévoir renforcir les toits et ca coute cher. Mais pour cultiver en ville et avoir l’esprit paysan, C’est formidable. Voici des citadins qui s’ennuient de la campagne…
Je remarque en périphérie que les toits noirs sont de moins en moins utilisés. Le noir attire la chaleur et les couleur plus pâles créent moins d’ilot de chaleur urbain. Ca aussi ca améliore le bilan d »émissions. Les autos sont aussi de moins en moins polluantes. Tout ça enlève l’empreinte écologique humaine et désaccrédite la thèse onusienne du CO2 antropique. Quand l’humain produit un partie du 0,0387 % que représente le CO2 dans les émissions atmosphériques, on ne peut dire que les efforts que l’on nous imposent changerons grand chose. Mais que des millions d’humains crèvent de faim, de soif et de mauvais soins. pour les kyotistes ça passe après. Pourtant c’est plus important que cette chasse à la sorcière CO2 où l’on gaspille des milliards pour rien.
Il demeure qu’au centre-ville les gros édifices sont munis de tours d’eau sur le toit pour leur climatisation interne. Ces tours dégagent elles aussi des émissions qui créent du smog par temps humide. Ca c’est documenté.
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31 octobre 2010 à 13 h 30
autre dérapage fernandienne No 59
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31 octobre 2010 à 16 h 02
Fernand, va te faire soigner.
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31 octobre 2010 à 18 h 18
Fernand, il est toujours intéressant de lire l’étendue de votre ignorance de la question des changements climatiques.
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31 octobre 2010 à 23 h 33
la couleur du toit qui change un bilan d’émission, ici à Québec? On parle d’émissions de lumière ou quoi?
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31 octobre 2010 à 12 h 24
Vous voulez dire avec la purification de l’air et tous autres bénéfices qu’apporte la végétation? Belle percée technologique!
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31 octobre 2010 à 18 h 23
L’impact de la purification de l’air par les toits végétalisés est minime. Le gain sur la qualité de l’air vient du fait que la température diminue, ce qui a un impact important sur le smog. On peut essentiellement obtenir le même genre de résultats avec des toits qui absorbent très peu la chaleur. Ce n’est pas que les toits verts sont inintéressant mais compte tenu des ressources qu’il faut dévouer pour les mettre en place, il faut que ces derniers soient accessibles sinon cela n’en vaut pas vraiment la peine.
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31 octobre 2010 à 23 h 25
C’est bon pour monter le coût des loyers sous prétexte que c’est « leed ».
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31 octobre 2010 à 23 h 43
Les toits verts sont une excellente idée quand on en veut un (dommage par contre qu’il n’offre rien de pratique sur les toits en pente, en plus d’être passablement plus complexe à réaliser).
Malheureusement, cela demeure encore cher, surtout s’il faut changer la structure pour support le poids. On parle de 25 à 45 livres par pied carré, incluant la neige. Je ne sais pas où s’est possible car un six pouce de terreau humide avec de la végétation, ça fait déjà ce poids là, ou pas loin. Quant à la neige, à moins de la déblayer ou qu’elle fonde aussi vite qu’avec un « bon vieux toit » (ce qui n’est pas le cas puisqu’il y a moins de perte de chaleur justement), on se ramasse facillement avec 50 à 200 livres au pied carré à la fin de l’hiver (selon l’hiver…) juste en neige.
Évidemment, c’est probablement beaucoup plus facile dans une construction neuve puisqu’on peut prévoir autant la structure nécessaire que le drainage et l’arrosage. Ça devrait pratiquement être la norme pour n’importe quel édifice d’assez grande taille (gros bloc de condos ou appartements, bureaux, etc.) qui est construit de nos jours, avec un accès à ce toit bien sûr.
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